PRESENTATION SUR LA NUTRITION Division Nutrition/DNS
Plan de Présentation 1.Axes stratégiques du plan d'action multisectoriel de nutrition 2.Structures de prise en charge de la malnutrition aiguë 3.Le paquet nutrition disponible dans les établissements de santé 4.Objectifs visés 5.Ressources pour la mise en œuvre 6.Résultats obtenus les 3 dernières années 7.Principaux problèmes rencontrés et propositions de solutions 8.Défis 9.Perspectives 10.Indicateurs de performance pour le suivi 11.Conclusion 2
1- Les axes stratégiques du plan d'actions multisectoriel de Nutrition sur lesquels interviennent la Division Nutrition et ses Partenaires 1.la surveillance de la croissance et du développement de l’enfant ; 2.l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant ; 3.la lutte contre les carences en micronutriments ; 4.la prévention des maladies chroniques liées à l’alimentation ; 8.le renforcement de la participation communautaire en faveur de la nutrition ; 9.les systèmes d’information en matière de nutrition (SIN) ; 3
2 – Structures de prise en charge de la malnutrition aiguë —URENI (Unité de Récupération et d’Education Nutritionnelle Intensive), il existe 73 structures de prise en charge dont 65 CSréf et 6 hôpitaux régionaux, le CHU Gabriel TOURE et l’Hôpital du Mali ; —URENAS (Unité de Récupération et d’Education Nutritionnelle en Ambulatoire Sévère) dans l’ensemble des 65 CSRef et des 1204 CSCOM fonctionnels ; —URENAM (Unité de Récupération et d’Education Nutritionnelle en Ambulatoire Modérée) dans tous les CSCOM fonctionnels (1204) du Mali. 4
3- Le paquet nutrition disponible dans les établissements de santé –L’organisation des campagnes de dépistage de la malnutrition aiguë dans les districts sanitaires ; –Le dépistage systématique de la malnutrition aiguë en centre fixe, stratégie avancée et équipe mobile ; –La prise en charge des enfants, femmes enceintes et allaitant malnutris aigüs; –La supplémentation en vitamine A des enfants de 6 à 59 mois tous les six mois et des femmes en post partum immédiat ; –La promotion de la consommation des aliments riches en micro nutriments (vit A, fer, iode, zinc…) –Le déparasitage à l’Albendazole des enfants de 12 à 59 mois et des femmes enceintes ( à partir du 2 ème trimestre)et allaitant; 5
3- Le paquet nutrition disponible dans les établissements de santé (suite) –La promotion de l’allaitement maternel; –La promotion de l’alimentation de complément à partir de 6 mois ; –Le Counseling pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant et la démonstration nutritionnelle; –La formation et le suivi des acteurs; –L’approvisionnement en intrants et médicaments pour la prise en charge de la malnutrition aigüe. 6
4 – Objectifs visés Dépister au moins 80% des cas de malnutrition aiguë attendus dans la communauté ; Assurer la prise en charge de qualité de 100% des cas dépistés selon le protocole nationale ; Mettre en œuvre les activités d’éducation nutritionnelle à l’intention des groupes cibles ; Mettre en œuvre les activités de la surveillance préventive des enfants sains dans les structures de santé ; Mettre en œuvre les activités de prévention et de lutte contre les carences en micronutriments (vit A, iode, fer, zinc, etc.); Mettre en place les groupes de soutien aux activités de nutrition; Assurer le renforcement de capacité des acteurs impliqués dans la mise en œuvre des activités de nutrition (agents de santé, acteurs communautaires); Mettre en place les unités de récupération nutritionnelles et leurs équipements; Suivre la mise en œuvre des programmes de nutrition ; 7
5– Ressources pour la mise en œuvre, y compris les partenaires Les ressources sont constituées par : Les ressources humaines : Etat, Collectivités et ASACO; à cela s’ajoutent celles des ONG opérant dans le domaine de la nutrition. Les ressources matérielles et financières : Etat, Collectivités, Communautés et Partenaires Techniques et Financiers. 8
5- Ressources (suite) Situation financière des trois dernières années (2013 – 2014 – 2015) 9
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Les indicateurs pour la prise en charge de la malnutrition aiguë o Taux d’admissions de malnutrition aiguë en
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Les indicateurs pour la prise en charge de la malnutrition aiguë o Taux d’admissions de malnutrition aiguë en
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Les indicateurs pour la prise en charge de la malnutrition aiguë o Taux d’admissions pour les cas de malnutrition aiguë en Admissions MAS des mois en 2015 par région Admissions MAM des mois en 2015 par région RégionsCas attendusAdmissions Taux d'admission Cas attendusAdmissionsTaux d'admission Kayes % % Koulikoro % % Sikasso % % Ségou % % Mopti % % Tombouctou % % Gao % % Kidal % % Bamako % % Total % %
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Les indicateurs pour la prise en charge de la malnutrition aiguë o Taux d’admission MAS et MAM de 2013 à
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Indicateurs de performance obtenus en
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Indicateurs de performance obtenus en
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Indicateurs de performance obtenus en
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Indicateurs de performance obtenus en
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) ACTIVITES MENEES PAR AXE STRATEGIQUE DU PLAN D’ACTION MULTISECTORIELLE DE NUTRITION : Axe stratégique 1 : la surveillance de la croissance et du développement de l’enfant : Activités réalisées de 2013 à 2015 avec la participation de la Division nutrition : –Prise en Charge Intégrée de la Malnutrition Aigue : o formation de trois agents de santé par structure pour les 1200 CSCOM, et les 9 Hôpitaux et de quatre agents de santé pour les 62 CSCREF soit 3828 personnes formées; o 22 supervisions semestrielles dans le cadre de la prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë ; –Courbes de croissance : o 05 districts sanitaires formés sur les nouvelles normes de croissance OMS (Yélimané, Kita, Bougouni, Sélingué et Yanfolila) soit 210 agents. La formation des agents des districts sanitaires de Bougouni, Sélingué et Yanfolila sur les nouvelles normes de croissance OMS a eu lieu avec le Projet AIMER de BORNEfonden dans leurs CSComs d’intervention 18
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Axe stratégique 2 : L’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) : Période de 2013 à 2015 : Formation: –1468 agents de 22 districts sanitaires ont été formés sur l’ANJE communautaire ; –60 groupes de soutien aux activités de nutrition (GSAN) sont formés et équipés ; –500 kits de démonstration nutritionnelle mis à disposition ; –22 activités de suivi /supervision ont été réalisées; –Célébration de la SMAM au niveau national et dans toutes les régions sauf Kidal et Tombouctou. 19
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Axe stratégique 3 : Lutte contre les carences en micronutriments Organisation des Semaines d’Intensification des Activités de Nutrition (SIAN) deux fois par an (tous les 6 mois) sur toute l’étendue du territoire national ; Résultats SIAN des 3 dernières années : 20
Formation de 2500 acteurs impliqués sur le Guide de contrôle de qualité du sel dans tous les districts des régions de Kayes, Sikasso, Mopti et le Districts de Bamako enfants de 6-23 mois ont bénéficiés d’une supplémentation en poudre de micronutriments dans les régions de Kayes, Sikasso et Mopti à travers les Groupes de Soutien aux Activités de Nutrition; Formation de 3 techniciens supérieurs d’hygiène sur le contrôle de la qualité du sel aux postes frontaliers de Diboli et de Gogui (Kayes) ; Elaboration et diffusion des recettes spécifiques à partir des aliments locaux riches en micro nutriments : guide sur les bonnes pratiques nutritionnelles des enfants de moins de 5 ans et des femmes (2014). 6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) 21
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Axe stratégique 8 : Renforcement de la participation communautaire en faveur de la nutrition Mise en place de 1330 Groupes de Soutien aux Activités de Nutrition (GSAN) à Mopti, Sikasso, Kayes, Koulikoro, Ségou, Tombouctou et Kidal ; 32 agents des régions de Tombouctou et de Gao ont été formés comme formateurs sur l’ANJE communautaire ; 4662 membres de GSAN formés sur l'ANJE communautaire; Implication des Agents de Santé Communautaires (ASC) pour le dépistage et la prise en charge des cas de Malnutrition Aigüe Modérée. 22
6 - Résultats obtenus lors des 3 dernières années (indicateurs, niveau d’atteinte des objectifs) Axe stratégique 9 : Systèmes d’Information en matière de nutrition (SIN) Rapportage mensuel des données au niveau opérationnel (CSCom-CSRéf- DRS) ; Rapportage trimestriel des données (Région-Niveau Central) ; Suivi de l’évolution de la situation nutritionnelle au sein de la population (Prévalence) : Réalisation d’une enquête nutritionnelle anthropométrique et de mortalité rétrospective (SMART) chaque année et de l' enquête SLEAC ; Mise en place d’un système de surveillance nutritionnelle (données hebdomadaires de nutrition) depuis 2012; Mise en place d’un projet pilote sur le rapportage des données de nutrition ( Rapid SMS). 23
6 – Résultats obtenus lors des 3 dernières années Autres réalisations ‒6 Ureni en construction suivant le plan type (Csréf de Koulikoro, Diéma, CIII, CV, CVI et Hôpital de Sikasso) sur fonds Etat; ‒En vue de renforcer la capacité des agents chargés de la prise en charge de la MA, une structure dénommée Ureni Ecole a été mise en place à Dioïla (Koulikoro) avec l'appui de l'Unicef.
7 – Principaux problèmes rencontrés La mobilisation des ressources par rapport au plan d’investissement pour la nutrition est insuffisante ; Les pratiques familiales sont inappropriées pour une bonne alimentation du nourrisson et du jeune enfant ; Le code de commercialisation des substituts du lait maternel est rédigé, mais pas encore adopté ; Les intrants pour la prise en charge de la MAM ne sont pas disponibles dans 583 CSComs ; Le projet d'Arrêté interministériel portant règlementant de la production, de l’importation, de stockage, du transport, de la commercialisation et de l’utilisation du sel iodé en République du Mali n’est pas signé ; Le projet d'Arrêté interministériel rendant obligatoire l'enrichissement en vitamine A des huiles alimentaires destinées à la consommation humaine en République du Mali n'est pas signé. Absence de textes règlementaires dans la PEC de la malnutrition aigue.
7 – Principaux problèmes rencontrés (Suite) L’enfant et la femme enceinte ne reçoivent pas de façon intégrée les services pour la prévention de la malnutrition selon l’approche 1000 jours ; L’accès (financier et géographique) à une alimentation diversifiée et adéquate par rapport à l’âge de l’enfant est insuffisant ; Les indicateurs appropriés pour suivre les progrès de l’ANJE ne sont pas encore identifiés; Les considérations culturelles limitent l’utilisation du sel iodé au nord du pays; Le schéma d’approvisionnement des structures en vitamine A pour les activités de routine n’est pas clairement défini;
7 – Principaux problèmes rencontrés (Suite) Les URENs ne sont pas considérées comme premiers recours par les communautés pour la prise en charge de la malnutrition aigüe ; Insuffisance dans l'application du protocole dans les URENs; Les enfants malnutris aigus sévère avec complication ne sont pas pris en compte dans le système de référence ; Insuffisances dans la fiabilité et la promptitude des données; Insuffisance dans le dépistage de la malnutrition aigue au niveau des structures de santé et dans la communauté; Faible soutien familial pour l’accès au traitement.
8- Défis –Le dépistage communautaire de la malnutrition aiguë ; –La formation continue du personnel en charge des programmes de nutrition ; –Décentralisation de la SIAN (planification locale à des moments jugés propices); –Coordination entre les différents services, ONG et autres acteurs intervenant dans la nutrition. 28
9 - Perspectives –Elaboration des directives nationales de lutte contre l’anémie ; –Révision des politiques normes et procédures en matière de nutrition (PNP nutrition) ; –Révision du protocole national de prise en charge de la malnutrition aiguë et intégration de la composante surpoids/obésité; –Révision des documents de formation ANJE –Mise à jour de la cartographie des intervenants. 29
9 – Perspectives (Suite) Assurer la disponibilité de la vitamine A dans les structures pour les activités de routine; Opérationnaliser la stratégie ANJE aux différents niveaux avec un accent sur l’approche 1000 jours; Redéfinir le paquet SIAN (Vit A, déparasitage, dépistage, ANJE et activités promotionnelles); Repositionner les TDCI; Rationnaliser les campagnes de dépistage de masse et les stratégies innovantes (dépistage par les enseignants, GSAN, tradi-thérapeutes, les mères etc…); Etendre l’initiative AIMER à toute la région de Sikasso; Renforcer les compétences des prestataires de santé (formation, stages, supervisions);
10 – Indicateurs de performance pour le suivi 31 Taux d’amission par rapport aux cas attendus selon la prévalence ; Taux de guérison, de décès et d’abandon pour MAS et MAM; Nombre de districts sanitaires formés sur la stratégie de l’ANJE communautaire ; Nombre de districts sanitaires formés sur les nouvelles normes de croissances; Taux de couverture de la supplémentation en vitamine A et du déparasitage à Albendazole
11 - Conclusion La résolution des problèmes de nutrition ne relève pas du seul secteur de la santé. Des progrès ont été notés, particulièrement dans la prise en charge des cas, mais il existe des écarts qui se réduisent lentement du fait de leurs liens avec le niveau des ressources des populations, les habitudes alimentaires, les us et coutumes. 32
11 – Conclusion (Suite) Les efforts doivent être portés sur les actions de prévention de promotion et de communication pour le changement de comportement, seules interventions pouvant réunir et poser les bases d’un réel changement. Il nous est permis d’espérer, dans le cadre d’une synergie d’actions multisectorielles, que nous réduirons les écarts qui nous séparent de nos objectifs, avec les efforts conjugués de tous les partenaires impliqués dans la mise en œuvre des activités de nutrition, surtout si les ressources allouées pour la prévention de la malnutrition sont majorées. 33
MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION