16 ème Meeting d’Endocrinologie- Diabétologie Thème : « La Surrénale » 11 Avril 2015 Pullman Palmeraie Marrakech.

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Transcription de la présentation:

16 ème Meeting d’Endocrinologie- Diabétologie Thème : « La Surrénale » 11 Avril 2015 Pullman Palmeraie Marrakech

HYPERCORTISOLISME OUI/NON C plasmatique ou salivaire minuit Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C 8h, C16h CLU 24h (+ créatininurie Test freinage minute par la Dexaméthasone Test freinage faible ou standard Diagnostic POSITIF

APPARTENANCE DE HYPERCORTISOLISME Syndrome Cushing Exogène ou Iatrogène ACTH-dépendant  maladie de Cushing maladie (MC)  Cushing Ectopique (CE) Pseudo-syndrome de Cushing ACTH-indépendant  Adénome Surrénalien  Corticosurrénalome Syndrome Cushing Endogène

APPARTENANCE DE HYPERCORTISOLISME ACTH Test CRH Test à la Métopirone Test au Minirin Freinage fort ou de LIDDLE

max 8h min 24h

HYPERCORTISOLISME OUI/NON C plasmatique 8h, 16h Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C plasmatique minuit C salivaire minuit C plasmatique 8h, 16h Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C plasmatique minuit C salivaire minuit

Cortisolémie 8h Peu informative: chevauchements valeurs normales / Cushing Normale (~ 50 % Cushing) n’élimine pas le diagnostic (+++) Cortisolémie 16h plus discriminante Mais sensiblement normale ~ 20 % Cushing Faux positif: stress HYPERCORTISOLISME OUI/NON

MC CE NL

Cortisolémie 8h Peu informative: chevauchements valeurs normales / Cushing Normale (~ 50 % Cushing) n’élimine pas le diagnostic (+++) Cortisolémie 16h plus discriminante Mais sensiblement normale ~ 20 % Cushing Faux positif: stress HYPERCORTISOLISME OUI/NON

Cortisolémie 8h Peu informative: chevauchements valeurs normales / Cushing Normale (~ 50 % Cushing) n’élimine pas le diagnostic (+++) Cortisolémie 16h plus discriminante Mais sensiblement normale ~ 20 % Cushing Faux positif: stress HYPERCORTISOLISME OUI/NON

Kunz-Ebrecht et al., 2004 Psychoneuroendocrinology 29:516 men women Pic de cortisol au réveil

HYPERCORTISOLISME OUI/NON C plasmatique 8h, C16h Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C plasmatique minuit C salivaire minuit C plasmatique 8h, C16h Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C plasmatique minuit C salivaire minuit

MC CE NL RUPTURE RYTHME CIRCADIEN DE SÉCRÉTION DU CORTISOL Mais HOSPITALISATION (KT veineux, stress, sommeil perturbé) 24 h pour stabiliser rythme cortisol: 16 % pseudo-Cushing faux positifs 1 ère nuit d'hospitalisation, 0% la 2 nde nuit Pas plus informative que Cortisolémie vespérale(23-24 h) seule Discriminante

HYPERCORTISOLISME OUI/NON C plasmatique 8h, C16h Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C plasmatique minuit C salivaire minuit C plasmatique 8h, C16h Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C plasmatique minuit C salivaire minuit

HYPERCORTISOLISME OUI/NON Seuil critique : Cortisolémie vespérale h contexte clinique, nature GT technique de dosage utilisée conditions du recueil Cortisol minuit < 1,8 µg/dl (50 nmol/l) élimine un hypercortisolisme Cortisol minuit > 7,2 µg/dl (200 nmol/l) affirme un hypercortisolisme Plusieurs séries définissent un seuil critique autour de 8 μg/dl

HYPERCORTISOLISME OUI/NON C plasmatique 8h, C16h Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C plasmatique minuit C salivaire minuit C plasmatique 8h, C16h Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C plasmatique minuit C salivaire minuit

HYPERCORTISOLISME OUI/NON Le cortisol peut être dosé dans le plasma, les urines ou la salive Combiner deux avantages … et la facilité ! - mesure d’un index du cortisol plasmatique libre et donc fonctionnelle - au bon moment - …dans la salive ! Hofman 2001 J Nutr 131:1621S

HYPERCORTISOLISME OUI/NON Cortisolémie Salivaire  Phase pré-analytique relativement robuste  Non stressant (enfant+++)  Production de Cortisol non affectée par débit salivaire  Non invasif (plusieurs prélèvements utiles au dépistage ambulatoire du syndrome de Cushing)  Stable: – à T° ambiante pendant plusieurs semaines – Pendant 6 mois à 4°C

Biais pré-Analytiques concentration plus basse mais meilleure corrélation avec cortisol total ou libre pas de lavage de dents depuis trois heures, pas de gros repas ni d’activité physique intense

Evaluation des performances du cortisol salivaire à minuit versus le matin Excellentes performances diagnostiques: au moins équivalentes à la cortisolémie plasmatique à minuit Intérêt dans les hypercorticismes PEU INTENSES et INTEMITTENTS Raff et al., 1998, J Clin Endocrinol Metab 83:2681

salive x6 sang salive sang Cinétique d’apparition du cortisol dans la salive: qq min vs sérum 2x 6x HYPERCORTISOLISME OUI/NON Cortisolémie Salivaire Gozansky W.S.

Dosage non remboursé Pseudo-Cushing (dépression, pathologie intercurrente) patients en réanimation Rythme circadien décalé pour les travailleurs de nuit et lors des décalages horaires Volume important de salive (1mL, contrôle) Faux positif (11βHSD2 salivaire): Glycyrrhizine, tabac à chiquer, cigarettes HYPERCORTISOLISME OUI/NON Cortisolémie Salivaire Ecueils

Bhagwagar et al., Am J Psychiatry 2003 Pic de cortisol au réveil et état dépressif Pseudo-Cuhsing en cas de dépression

Faux positifs: Inhibition de la 11bHSD2 salivaire  par la glycyrrhizine  par le tabac à chiquer  par la cigarette

 100 fois moins élevé que le cortisol plasmatique  Adaptation du dosage – sensible, précis et reproductible: RIA(dichlorométhane), HPLC, SM – Interférences analytiques RIA > HPLC > SM – Limites de quantification > HPLC et LC-MS/MS plus basses de 40% versus RIA – Meilleure spécificité SM: Liu et al. (hommes > 60 ans: 20% GT et 40% DT2 et HTA ont au moins un CS24h élevé Disparité des valeurs seuil: n’étant pas standardisé, chaque laboratoire doit établir ses propres valeurs seuil HYPERCORTISOLISME OUI/NON Cortisolémie Salivaire Ecueils

AuteursSeuil (nmol/l) (µg/dl) Sen Spé VPP VPNRemarques Gafni 2000 > 7,593 %100 %93 %N=67 (enfants) (14 CS) Putignano 2003> 9,793 % 100 %99 %N=300 (41 CS) Yaneva 2004  5,52  0,2 100 %96 %100 % N=117 (63 CS) Raff 1998 > 3,692 %97 %N=151 (39 CS) Papanicolaou 2002 > 15,293 %100 %N=200 (143 CS) Viardot 2005 > 6,1100 % N=87 (sans grossesses) (12 CS) Evaluation des performances du cortisol salivaire à minuit Sensibilité % Spécificité %

Evaluation des performances du cortisol salivaire à minuit Yaneva et al., J Clin Endocrinol Metabol 2004, 89: hour urinary free cortisol Cut-off: 90 ug/d (248 nmol/d) Midnight salivary cortisol Cut-off: 2 ng/ml (5.52 nmol/l) Se 100% Sp 96%

Performances du cortisol salivaire minuit Papanicolaou DA et al, midnight serum cortisol measurement distinguishes Cushing's syndrome from pseudo-Cushing states. J CEM 1998 ; 83 : Se 98 % Sp 100 %

HYPERCORTISOLISME OUI/NON C plasmatique ou salivaire minuit Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C 8h, C16h CLU (FLU) 24h (+ créatininurie Test freinage minute par la Dexaméthasone

 1% du cortisol sérique excrété sans être métabolisé  Reflet de la sécrétion nycthémérale  Créatininurie (qualité du recueil), conservé à 4°C  Sur plusieurs jours hypersécrétion fluctuante ou modérée  Bonne corrélation CLU 24 h et cortisol bioactif  En cas d’ hypersecrétion: le CLU s’accroît de manière exponentielle par rapport à la cortisolémie  Seuil: 4 x limite supérieure nle (Se > 95 %)  Mais plusieurs écueils HYPERCORTISOLISME OUI/NON: CLU 24h

liés au terrain  Chez les Enfants: cortisolurie à rapporter à la surface corporelle  Pendant la Grossesse: – valeurs de référence à établir en fonction du terme de la grossesse –  cortisol libre (CLU et cortisol salivaire) aux 2 ème et 3 ème T (2-4N)  modérément elevé en cas de Diurèse dépassant les 2,5 L/24 h  ininterprétable en cas d’Insuffisance Rénale  En cas de Pseudo-Cushing: cortisolurie modérément élevée  En cas d’ Adénomes Infracliniques: cortisolurie souvent normale Mesure du Cortisol Libre Urinaire (CLU, FLU) 24 h

Inhibition de la 11bHSD2 rénale par la glycyrrhizine Cortisolémie normale avec un CLU augmenté Faux positif liée à la consommation de réglisse Mesure du Cortisol Libre Urinaire (CLU, FLU) 24 h Liés au terrain

Mesure du Cortisol Libre Urinaire (CLU, FLU) 24 h liés au syndrome de Cushing Caractère intermittent, pauci-sécrétant: possibilité de faux négatif si CLU 1 fois ~ 10 % des patients présentant un syndrome de Cushing (9%, 288 MC) ont un CLU normal CLU 4 jours consécutifs: 11 % CLU normal au moins un jour Renouveler les prélèvements urinaires pendant 2 voire 3 jours

Mesure du Cortisol Libre Urinaire (CLU, FLU) 24 h Techniques  Dans un laboratoire spécialisé  4°C, Créatininurie pour la qualité recueil urinaire  RIA (extraction nécessaire) : Manque de spécificité des Ac: croise avec les Glucocorticoïdes (prednisolone ++, hydrocortisone) Interférence avec les métabolites endogènes du cortisol Pas de standard interne pour l’extraction Idéalement : Spectrométrie Masse Moins interference: +++ standard interne

Réactions croisées corticoïdes/dosages SOLUPRED >100% CORTANCYL <3% RIA

Principal écueil: difficulté d’obtenir un recueil complet des urines des 24h (particulièrement en ambulatoire) Alternative: – ON UFC/UC: rapport CLU/créatininurie sur les urines (entre 20 h et 8 h) au réveil Pour une Se 100%: Sp 97% versus 87% 24h CLU (Corcuff, 1998) – Incontinents, enfants: cortisol plasmatique ou salivaire à minuit

Sensibilité 94.4%, faux nég 5.6%,faux pos 3.3% 315 patients with Cushing's syndrome and 479 lean, obese, or chronically ill patients who did not have Cushing's syndrome Crapo L, Metabolism 1979 Sensibilité 100%, Spécificité 98% 48 patients with Cushing's syndrome, 95 obese, and 94 normal subjects Mengden Clin Invest 1992 Mesure du Cortisol Libre Urinaire (CLU, FLU) 24 h Performances Diagnostiques

 Problème Specificité – Syndrome de Cushing pauci-sécrétant, CLU normal Trainer Lancet 2000 – 10%-15% Cushing ont au moins un CLU/4 normal Nieman Endocrine Soc; 1990  Problème Sensibilité: FLU Elevé: Dépend du terrain:  Éthylisme chronique  Femme enceinte  40-60% dépressif  SOPK Iatrogène:  Phénytoïne  Phénobarbital  Primidone  IA: intérêt SM Carroll 1976, Cizza 1996, Yanovski 1993

HYPERCORTISOLISME OUI/NON C plasmatique ou salivaire minuit Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C 8h, C16h CLU 24h (+ créatininurie Test freinage minute par la Dexaméthasone: Dépistage Test freinage faible ou standard: Diagnostic POSITIF Test freinage «fort» (HDDST): Diagnostic ETIOLOGIQUE ACTH dépendant

PERTE DU RÉTROCONTRÔLE freinage « minute » (ODST)  DXM: -1 mg (2cp à 0,5) la veille h -dosage du cortisol plasma/salive 8h  Dépistage simple, ambulatoire.  Peu ou pas d’interférence analytique. Dectancyl analogue

PERTE DU RÉTROCONTRÔLE freinage «faible ou standard» (LDDST) Test référence Diagnostic POSITIF Intérêt (incidentalomes)

Freinage faible ou standard: 0.5 mg de DXM/6h (2 mg) pdt 48h < 10µg/24h 27,5 nmol/24h 6h < 1,8µg/dl 50nmol/l C ACTH C ACTH HÔPITAL J-1 FLU 24h J1 C, ACTH 8h puis 2mg DXM 8, 12, 18 et 24h J2 2mg DXM 6, 12, 18 et 24h : FLU 24h J3 C, ACTH 8h

PERTE DU RÉTROCONTRÔLE freinage «fort» (HDDST) Diagnostic ETIOLOGIQUE ACTH dépendant  Freinage >50%: cause hypophysaire  Absence de freinage: sécrétion ectopique ou Cushing surrénalien

Freinage fort ou test de Liddle: 2mg de DXM/6h (8mg) pdt 48h MC: freinage cortisol et ACTH: diminution > 50% valeurs de base a l’inverse du CE 6h C ACTH C ACTH HÔPITAL J-1 FLU 24h J1 C, ACTH 8h puis 2mg DXM 8, 12, 18 et 24h J2 2mg DXM 6, 12, 18 et 24h : FLU 24h J3 C, ACTH 8h

PERTE DU RÉTROCONTRÔLE Écueils méthodologiques Inducteurs Enzymatiques (rifampicine, phénobarbital, diphénylhydantoïne, primidone, carbamazépine): accélération clairance DXM (CYP3A4) CBG élevée (augmentation artéfactuelle de la cortisolémie): E2, tamoxifène, Op’DDD (Lysodren , mitotane) Dosage Salive/Urine

1er T X2 2è T X2,5 3è T X3 2/3 mois post partum CBG élevée 50% : pas de freinage

Comment explorer le cortisol sous POP? Cortisol salivaire Qureshi a et al. Clin Endocrinol 2007 Sous estrogènes per os, Dosage cortisol plasmatique 6 W après arrêt POP FLU ou cortisol salivaire à minuit Nieman LK et al. JCEM 2008 Problèmes:. Normes Cortisol Salivaire sous DXM +/- bien établies : < 3,2 nmol/l (RIA, Cochin). coût en ville

Mesure du cortisol salivaire à 8 h 00 après freinage par 1mg de dectancyl à 23 h 00 la veille

PERTE DU RÉTROCONTRÔLE Écueils Méthodologiques Faux négatifs: freinage insuffisant ou faux positifs Variabilité interindividuelle métabolisme DXT possibilité de freinage dans la maladie de Cushing (< 5 %) et faible clairance DXM Dexaméthasonémie, perfusion IV, freinage « standard » Syndrome de Cushing intermittent « cyclique »: réponse paradoxale DXM SC/biologie nle, apparition/disparition symptômes Cortisol salivaire

PERTE DU RÉTROCONTRÔLE Écueils Méthodologiques PSEUDO-CUSHING Affection intercurrente, Dépression, Stress intense, Ethylisme CLU, Cycle parfois « rompu» (cortisolémie supra physiologique), résistance relative DXM (5-25%) Anamnèse, bilan Absence de signes « cataboliques » CLU modéré, rythme nyctéméral « robuste » Cortisol 24h très utile (5 jours- plusieurs W post sevrage) test à la Desmopressine?, DXM/CRH Diagnostic différé (sevrage éthylique, antidépresseur)

PERTE DU RÉTROCONTRÔLE Performances Diagnostiques Choix Seuil Cortisol plasmatique ou urinaire témoin d'un freinage +++: * Seuil « historique » <138 nmol/l (5µg/dl): dosage fluorimétrique, cortisolémie >30 à 40 % * Seuil conseillé Positif (freine et élimine un hyperC): <50-55 nmol/l (1,8-2µg/dl (Fmin, 216 témoins) > 140 nmol/l2,3 % 50 et 1407 % < 50 nmol/l Huizenga Tabarin 90 % > 90 %

PERTE DU RÉTROCONTRÔLE Performances Diagnostiques  Sensibilité optimale au détriment de la spécificité (70%)  Un test de freinage ne peut donc suffire à poser ou à exclure le diagnostic de syndrome de Cushing  Cependant * Faux positifs < 5% (3 à 8% maladie de Cushing) * Dépistage au F min: seuil bas licite, faux positifs corrigés lors de tests de confirmation

HYPERCORTISOLISME OUI/NON C plasmatique ou salivaire minuit Cycle du cortisol (8h, 12h, 16h, 20h, 24h, 4h) C 8h, C16h CLU 24h (+ créatininurie Test freinage minute par la Dexaméthasone

CS Cushing’s syndrome OB obese patients UC unconfirmed PR late pregnancy NO healthy volunteers TC treated CS saliveCLUFmin Reproducibility of Nighttime Salivary Cortisol and Its Use in the Diagnosis of Hypercortisolism Compared with Urinary Free Cortisol and Overnight Dexamethasone Suppression Test Evaluation des performances du cortisol salivaire à minuit Viardot et al., J Clin Endocrinol Metabol 2005, 90:5730

Diagnostic Positif Suspicion Syndrome Cushing C 24h, FLU, F min 1/3 AnormalNormal Pseudo SC F Faible Oui Non Syndrome Cushing

APPARTENANCE DE HYPERCORTISOLISME Syndrome Cushing Exogène ou Iatrogène ACTH-dépendant  maladie de Cushing maladie (MC)  Cushing Ectopique (CE) Pseudo-syndrome de Cushing ACTH-indépendant  Adénome Surrénalien  Corticosurrénalome Syndrome Cushing Endogène

APPARTENANCE DE HYPERCORTISOLISME ACTH Test CRH Test à la Métopirone Test au Minirin Freinage fort ou de LIDDLE

Diagnostic Etiologique 1 ère étape: ACTH IRMA > RIA (injections occultes synacthène)  > 1990 (Ac monoclonaux)  ACTH intacte 1-39  2pg/ml  <24h Inconvénient mineur IRMA: sous estimer variants ACTH apanage des tumeurs ectopiques (intensité modérée ACTH indépendant) Mais Attention: instable (endopeptidase), adhésion tubes verre

Tube polystyrène ou propyl-propylène EDTA (agrégats sur héparine) stable 24 h à 4 °C proscrire les cycles de congélations et de décongélations plusieurs ACTH/Cortisol en fin d’ après-midi ou la nuit, 4 °C, plasma décanté dans l’heure Diagnostic Etiologique 1 ère étape: ACTH Stability study of 81 analytes in human whole blood, in serum and in plasma. Christiane Oddoze et al. Clinical Biochemistry 45 (2012) 464–469

Indétectable (< 5 pg/ml, 1.1 pmol/l): hypercortisolisme surrénalien Normale voire élevée (> 20 pg/ml, 4.4 pmol/l): maladie de Cushing ou sécrétion ectopique d’ACTH Equivoque: 5 pg/ml < ACTH < 20 pg/ml A corticotrope peu sécrétant HC surrénalien modéré ou intermittent recommandé * répéter dosages, * test CRH: une augmentation de ACTH d’au moins 50 % du taux de base élimine l’origine Ive L’absence de réponse est, en revanche, en faveur d’une origine surrénalienne Diagnostic Etiologique 1 ère étape: ACTH

Indétectable (< 5 pg/ml, 1.1 pmol/l): hypercortisolisme surrénalien Normale voire élevée (> 20 pg/ml, 4.4 pmol/l): ACTH dépendant: maladie de Cushing ou sécrétion ectopique d’ACTH Diagnostic Etiologique 1 ère étape: ACTH

Diagnostic étiologique Syndromes de Cushing ACTH-dépendant  Fréquance: MC >>>> CE (10 à 25 %, moy 15%)  Consensus: chirurgie antéhypophysaire en 1 ère intention Donc diagnostic étiologique de certitude  Parfois Étape complexe: * clinique similaire (~ 90 % ) surtout si tumeur ectopique bien différenciée * Petite taille des tumeurs * Variabilité des réponses lors des investigations biologiques

Diagnostic étiologique Syndromes de Cushing ACTH-dépendant Test CRH Test à la Métopirone Test au Minirin Freinage fort ou de LIDDLE

Diagnostic étiologique Syndromes de Cushing ACTH-dépendant: Test à la CRH - Expression (voire surexpression) des récepteurs à la CRH dans les adénomes corticotropes - À l’inverse des tumeurs ectopiques secrétantACTH - Les critères d'interprétation du test varient considérablement : * une augmentation de ACTH d’au moins 50 % du taux de base (pic 30 min) * une augmentation du Cortisol d’au moins 20 % du taux (pic 60 min) ou > 20µg/dl (551 nmol/l)

Réponse de l’ACTH au CRH 100 µg IV CRH ACTH et cortisol T -15, 0, 15, 30, 60, 90, 120

Réponse du Cortisol au CRH

Diagnostic étiologique Syndromes de Cushing ACTH-dépendant: Test à la CRH  NIH 100 MC, 17 CE (11 tumeur carcinoïde bronchique)  16/17 CE: ACTH < 35 % (un patient ayant un hypercorticisme modéré et fluctuant présente un accroissement de l'ACTH de 48 %)  93/100 MC: ACTH > 35 %  Se 93%, Sp 100 % pour un seuil d'accroissement relatif de l'ACTH plasmatique d'au moins 35 %  Sensibilité moins satisfaisante avec environ 10 à 15 % de faux négatifs dans la Maladie de Cushing

Diagnostic étiologique Syndromes de Cushing ACTH-dépendant Test CRH Test à la Métopirone Test au Minirin Freinage fort ou de LIDDLE MC: freinage cortisol et ACTH: diminution > 50% valeurs de base a l’inverse du CE

Diagnostic étiologique Syndromes de Cushing ACTH-dépendant Test CRH Test à la Métopirone Test au Minirin Freinage fort ou de LIDDLE

Diagnostic étiologique Syndromes de Cushing ACTH-Dépendant Test à la Métopirone - Cellules corticotropes non totalement autonomisées - À l’inverse des tumeurs ectopiques secrétantACTH

Aldosterone Corticosterone Deoxycorticosterone Progesterone  5 Pregnolone Cholesterol 18 OH Corticosterone 17 OH Pregnolone 17 OH Progesterone Deoxycortisol Cortisol DHEA Androstenedione Oestrone Dihydrotestosteone Androstenediol Testosterone Oestrodiol 20,22 desmolase 17  OH 21 OH 11  OH 18 OH 18 Oxidase 11  OH 17  HSO 3  HSD 5  Reductase 17,20, desmolase 17  HSO 3  HSD Métopirone ACTH CS

Diagnostic étiologique Syndromes de Cushing ACTH-dépendant Test CRH Test à la Métopirone Test au Minirin Freinage fort ou de LIDDLE

Diagnostic étiologique Syndromes de Cushing ACTH-dépendant test au Minirin Le test au Minirin® (10 µg IV desmopressine) accroît la synthèse et la sécrétion d'ACTH Une élévation franche de l'ACTH et du cortisol en cas maladie de Cushing du fait d'une expression accrue des récepteurs V3 dans les adénomes corticotropes

Diagnostic Etiologique Syndrome Cushing ACTH > 20< 5 Cushing Exogène ACTH-dépendant Oui F Fort, CRH, Minirin Ectopique ACTH/CRH Non Maladie Cushing ACTH-indépendant Iatrogène Oui Non Tumeur/Adénome Surrénalien Dosages, CRH

Corticosurrénalome Profil stéroïdien par spectrométrie masse: marqueurs préop C,T, Delta4, 17OHP, DOC, composé S et corticostérone Inhibine B Normale voire élevée (> 20 pg/ml, 4.4 pmol/l): ACTH dépendant: maladie de Cushing ou sécrétion ectopique d’ACTH Diagnostic Etiologique

surtout: Diagnostic différentiel Eliminer un hypercorticisme iatrogène: (voie générale, locale, fluticasone/ritonavir, progestatifs) – Cortisolémie et CLU effondrés, contrastant avec la clinique – si prise occulte de corticoïdes : *profil psychiatrique, *recherche de corticoïdes de synthèse circulant par spectrométrie de masse

surtout: Diagnostic différentiel: Pseudo-sd de Cushing * Dépressions sévères, OH,…: pas de signes cataboliques ⇒ Elévation modérée CLU ± freinage « faible » négatif cortisolémie à minuit basse évolution favorable sous traitement psychotrope / sevrage OH * Obésité : Pas de signes cliniques cataboliques, pas d’élévation du CLU (sauf obésité majeure), test de freination positif Le test de freinage minute n’est pas influencé par l’excès pondéral

Merci de votre attention !

Diagnostic Etiologique 2 ème étape: ACTH Indépendants:imagerie Diagnostic différentiel Cortisolémie vespérale salivaire ou plasmatique très utile Contrairement au syndrome de Cushing, la cortisolémie à minuit n’est pas corrélée positivement au CLU > 8µg/100dl) est très en faveur du syndrome de Cushing Echappement au freinage « minute » du pseudo-syndrome de Cushing avec seuils bas (aux alentours de 50 nmol/l, 1,8µg/dl) une résistance franche au freinage apparaît moins fréquente avec des seuils « classiques » de 4µg/dl (110 nmol/l) ou 5µg/dl (137 nmol/l) Pour certaines équipes, les performances du test à la desmopressine sont supérieures à celles de la cortisolémie à minuit test à la CRH après l’administration de DXM: performances diagnostiques sont inférieures à celles de la cortisolémie à minuit Le plus souvent: épreuve du temps et/ou la rétrocessiondes anomalies biologiques avec la cure de l’anomalie causale (sevrage éthylique, traitement antidépresseur adapté)