Politique fiscale et stratégie d’entreprises M. Mignolet Année académique Master en Sciences économiques Master en Sciences de gestion (à option)
Préambule Contenu : calcul d’impact de la politique fiscale (approche empirique et développements théoriques) Options didactiques - profondeur vs surface - tirer profit des compétences acquises - compétences : calcul, raisonnement - formation vs information – exercices Évaluation (à livre fermé) - +/- 50 % restitution de savoirs - +/- 50 % savoir -faire : calcul, interprétation, … Syllabus et webcampus - Exercices
Introduction Impact de la politique fiscale (effets quantifiables – stimulants / freins) sur le mode de financement sur la décision d’investissement / de localisation Double regard Efficacité des instruments Approche microéconomique vs approche macroéconomique (multiplicateurs inter-industriel, d’offre, par le circuit des revenus) … d’« équilibre partiel »
La politique fiscale et ses contours - Principes Percer le voile de l’entreprise Effet quantifiable sur le coût du capital -Points de repères 1. Impôt sur le revenu et sur le capital + Impôt sur le revenu - L’ISOC : Pourquoi ? En Belgique, depuis Benefit tax - Rent tax - Withholding tax (absence d’imposition pour un gain acté [apporteur domestique], voire réalisé [surtout pour un apporteur étranger])
Tax incidence Qui supporte la charge de l’ISOC ? Exemple : partage de la charge entre investisseur et épargnant
Capital ’K’K Pf Pf’ K = D K Rendement du capital = Pf’ K = D K
Capital ’K’K Pf C’ K C’ K = O K Pf’ K = D K Offre de capital (des épargnants) = C’ K
Capital ’K’K Pf C’ K r K°K° C’ K = O K Pf’ K = D K Surplus de l’investisseur Surplus de l’épargnant s p
Capital ’K’K Pf C’ K K°K° r p s K1K1 C’ K = O K Pf’ K = D K Que se passe-t-il lorsqu’il y a impôt sur le revenu du capital ? Le volume de capital diminue. Il y a un « coin fiscal » = (p – s)
Capital K°K° K1K1 ’K’K Pf C’ K r p s A B C D Perte de surplus de l’investisseur : A+B Perte de surplus de l’épargnant : C+D Gain de ressources pour l’État : A+C = (p-s)K 1 Deadweight loss : B+D
Tax incidence Qui supporte la charge de l’ISOC ? Exemple : partage de la charge entre investisseur et épargnant Part - supportée par l’investisseur : O O D - supportée par l’épargnant : | D | O D Si O est infiniment é lastique, l ’ investisseur supporte toute la charge, Si O est in é lastique, c ’ est l ’é pargnant
- Les impôts sur l’apporteur de capital + Les impôts sur le capital - explicites (DE, PI, impôt sur l’actif net, …) - implicites (TVA non déductible, comptabilisation FIFO) 2. Taux de taxation (barème – tax holidays) et assiette - Report des pertes T-1 T T+1 Résultat RI zero loss offset carryforward carryback full loss offset Charges non décaissées, dépenses fiscales, prévention des impositions multiples
- Approches de politique fiscale Les stratégies de partage (pump priming) –Partage des coûts Aides financières (subvention, bonification d’intérêt) Aides fiscales –Sur l’ISOC : »Action sur l’assiette : rythme d’amortissement et montant amortissable, dépenses fiscales, intérêts notionnels, CPDI »Action sur les taux (% zéro, différenciés, progressifs) »Régimes particuliers (tailor-made rulings, cost plus, …) –Sur les autres impôts (précomptes à l’IPP, DE, …) –Partage des gains –Partage des risques (garantie, avances récupérables, loss offsetting) Les stratégies de soutien de la productivité et d’aide au financement (recapitalisation, prêt) PLAN DU COURS