INTRODUCTION THEORIQUE TP d’Introduction à la Psycholinguistique Série 5 – Julie Bertels.

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Transcription de la présentation:

INTRODUCTION THEORIQUE TP d’Introduction à la Psycholinguistique Série 5 – Julie Bertels

RAPPEL DU PLANNING 3 mars : Introduction théorique 10 mars : Méthode 17 mars : Résultats 24 mars : Discussion 18 avril : Permanence à mon bureau (10- 13h) 21 avril : Remise des rapports (secrétariat)

EXPERIENCE En quoi consistait l’expérience ? Vos hypothèses quant à son objectif ?

INTERACTIONS COGNITION-EMOTION Question de recherche :  L’information émotionnelle (auditive verbale) a- t-elle une influence précoce sur les capacités attentionnelles des sujets ?

PREMIERE PARTIE Modèles explicatifs des émotions

MODELES EXPLICATIFS DES EMOTIONS Modèles dimensionnels Modèles discrets Modèles cognitifs

MODELES DIMENSIONNELS Russel (1980) :  Modèle « circomplexe »  Représentation bi-dimensionnelle Niveau d’activation (arousal) Valeur hédonique (valence)  Dimensions indépendantes et bipolaires

Arousal + Arousal - Valence + Valence - JOIE TRISTESSE

Watson, Clark et Tellegen (1988)  Axes orthogonaux : PA et NA  Arousal inséparable de la valence  Dimensions unipolaires indépendantes NA PA MODELES DIMENSIONNELS (suite)

PA reflète le niveau auquel une personne est enthousiaste, active, et alerte  + : énergie importante, grande concentration, engagement agréable  - : caractérisé par tristesse et léthargie NA reflète le niveau de stress subjectif et d’engagement désagréable  + : colère, mépris, dégoût, culpabilité, peur, nervosité  - : état de calme et de sérénité

Remarques (mod. dimensionnels) Résultat final du processus émo (xp émo subjective) Emotion rapportée par les ind. (langage), et pas l’émotion elle-même (Izard, 1994)

MODELES DISCRETS >< Modèles dimensionnels Ekman (1992) :  Les émotions sont discrètes, basiques, et universelles  Emotions « primaires » (peur, colère, dégoût, joie, tristesse)  // Théories évolutives

MODELES COGNITIFS Les émotions découlent de la signification perçue des situations, constamment évaluées par les individus. Lazarus (1966) : Théorie de l’Evaluation Cognitive (Appraisal) Situation émotionnelle X  évaluations cognitives successives de cette situation 1.Positive, stressante ou non-pertinente au bien-être ? 2.Ressources dispo pour y faire face ? 3.Réévaluation (1 et 2)

Lazarus (1991) : 2. TENDANCES A L’ACTION XP EMOTIONNELLE ACTIVITE PHYSIOLOGIQUE 3. STRATEGIES DE COPING CPTS INDIVIDUELS 4. SUCCES / ECHEC 1. APPRAISALS

 KKiq intrinsèques des objets ou événements (nouveauté, changement, valence,…)  Signification de l’événement en fct des buts et besoins de l’ind  Capacité de l’ind à influencer ou faire face aux csq de l’événement, incluant l’attribution de l’agent (cause)  Compatibilité de l’événement avec des normes ou des valeurs sociales ou personnelles  Profil spécifique d’une émotion Frijda (1986) : Critères évalués dans les situations rencontrées :

MODELES COGNITIFS Stades précoces du traitement de l’info émotionnelle Importance des mécanismes d’évaluation pré-attentifs et de sélection attentionnelle dans la genèse de certaines émotions

Robinson (1998) Importance particulière, mais limitée, des mécanismes pré-attentifs Interviennent AVANT 1 e appraisal de Lazarus Capables de classifier la valence et l’urgence d’une situation Peur et anxiété peuvent ê générées uniquement par des processus ics (mais pas toujours) Autres émotions : analyse cs de la situation

2 mécanismes opérant en // : 1.Détection de l’urgence, tournée uniquement vers info menaçante 2.Détection de la valence, détecte tout type d’info pertinente d’un point de vue hédonique Traitement pré-attentif catégoriel et dichotomique

Module d’urgence Ctrl environnement en permanence afin de détecter les menaces (urgences) 1.Urgence ! 2.Peur et/ou anxiété 3.Evaluation consciente

Module de valence 1.Urgence NON valence OUI 2.Attention focale dirigée vers ces stimuli 3.Evaluations conscientes + complexes (responsabilité, ctrl, …) 4.Expérience émotionnelle

Remarques Analyse conceptuelle du stimulus (pas codage de caractéristiques physiques par exemple) Des émotions pourraient être vécues sans qu’aucun traitement pré-attentif n’ait lieu

Öhman (1993) Système biaisé afin de détecter la menace, dans une optique de survie, et menant à une action adéquate Identification cs d’un stimulus pas nécessaire à l’apparition d’une expé émo S’intéresse surtout aux émotions négatives mais adaptatives (peur et anxiété e.a.)

Détecteur de traits Ségrégation préliminaire des stimuli sur base de traits physiques Pas d’interaction à ce stade avec les systèmes de mémoire Attention sera dirigée vers les stimuli potentiellement importants  Mécanisme de filtrage attentionnel recherchant de façon continue et automatique

Système d’éveil Stimuli alarme/peur/anxiété y sont connectés directement, puis traités préférentiellement (réaction d’alarme) Déclenchement automatique (pas de cs de la menace)

Système d’évaluation de la signification Déclenchement automatique Sélection « top-down » (basée sur des schèmes préconçus, des catégories d’input, provenant du système d’attentes) Analyse élaborée de la signification des stimuli  Système de traitement contrôlé, mais pouvant opérer de manière pré-attentive

Système de perception consciente Entre en jeu qd des stimuli menaçants sont découverts par le système d’évaluation de la signification Mène à l’activation du système d’éveil (liens bidirectionnels)  réponse d’orientation Éventuellement mise au point du syst. d’éval. de la sign. (biais) Intègre les infos provenant du syst. d’éveil, du syst. d’éval. de la sign. et du syst. d’attentes Sélectionne une action adéquate pour faire face à la menace perçue

Système d’attentes Repose sur l’organisation de l’émotion en mémoire Peut influencer le syst. d’éval. de la sign. (biais ics) L’interprétation, par le système de perception cs, de l’info émanant du syst. d’éval. de la sign. et du syst. d’éveil, est réalisée en interaction avec ce syst. d’attentes et la mémoire des émotions qui lui est associée.

 Déclenchement d’une action en réaction à la menace à 3 niv. possibles 1.Ics : lien direct entre détecteur de traits et syst d’éveil, en interaction réciproque avec des stades ultérieurs du traitement de l’info 2.Biais ics dans la détection de la menace, basé sur des schèmes, réalisé au travers du syst d’éval de la sign et transmettant l’info au syst de perception cs. Rapports minimes avec syst d’éveil (impliquant une perception cs de la menace) 3.Cs : effet direct des attentes et de l’éveil physiologique sur l’activité cognitive, résultant en la perception d’une menace.

Smith, Griner, Kirby et Scott (1996) Idée de base : une des fct les + importantes de l’émotion est de réguler l’attention, càd contrôler l’environnement et alerter l’individu si qqch d’important se produit ≠ focalisation de l’attention Une large part des évaluations se ferait de manière pré-attentive

Processus d’évaluations cognitives multiples Deux types de traitement, en interaction constante :  Traitement schématique (l’évaluation a lieu grâce à des processus d’activation mnésique « schématiques »)  Traitement conceptuel (grâce à des processus de raisonnement « conceptuels »)

Smith et coll., 1996

Traitement schématique Rapide, automatique, peut avoir lieu en dehors foyer attentionnel, ne requiert pas d’accès à la cs Relativement inflexible Implique l’activation parallèle de mémoires multiples : lorsqu’une mémoire donnée est suffisamment activée, les infos contenues dans celles-ci deviennent disponibles pour le traitement ultérieur

Traitement conceptuel Processus de raisonnement plus largement sous contrôle volontaire Plus flexible, mais plus lent Utiliserait de l’info sémantique verbale  plus abstrait et plus créatif MAIS usage limité pcq insensible à d’autres formes d’info que info verbale

Registre des évaluations cognitives 1.Contrôle et répond à l’info provenant des stimuli perceptifs et des traitements schématique et conceptuel 2.Détecte et combine ces infos 3.Génère une réaction émotionnelle basée sur celles-ci Si suffisamment intense : dépasse seuil cs  état émo subjectif

APPROCHE MOTIVATIONNELLE Davidson (1998) Deux systèmes cérébraux contribueraient à la régulation du comportement :  Approche  Retrait

Système d’approche Activé par la perception de buts Génère des PA liés avec l’approche (fierté, enthousiasme,…), à l’accession d’un but, avant que celui-ci ne soit réalisé, et non après (contentement) Nombreuses différences individuelles, notamment à 2 niveaux :  Niveau d’activation (propension individuelle à expérimenter un PA lié à l’approche)  Ratios individuels différents PA pré- et post-but

Système de retrait Activé par une stimulation aversive Génère des NA liés au retrait (peur, dégoût,…)

Structures cérébrales APPROCHE :  Cortex préfrontal dorsolatéral gauche  Cortex préfrontal médial gauche  Ganglions de la base RETRAIT :  Cortex préfrontal dorsolatéral droit  Région polaire temporale droite  Ganglions de la base, amygdale, hypothalamus

DEUXIEME PARTIE Etude de l’influence de l’information émotionnelle visuelle verbale sur l’attention

Etude de l’influence de l’info émo visuelle verbale sur l’attention Paradigmes fréquemment utilisés :  Stroop émotionnel  Tâche de déploiement de l’attention  Paradigme d’indiçage attentionnel émotionnel Remarque : liens résultats – modèles ??

STROOP EMOTIONNEL Stroop classique ? Stroop émotionnel ? Différence fondamentale ?  Pas de conflit dimensions pertinente – non pertinente Pourtant : TRs mots négatifs > TRs mots neutres  Le contenu émotionnel des mots, comparés aux mots neutres, interfère avec la dénomination de la couleur, en capturant les ressources attentionnelles

Sujets anxieux vs. non-anxieux :  Importance caractère / état anxieux  Divergences selon études (événements stressants peu comparables)

Sujets anxieux vs. avec tendance au refoulement :  Refoul ≠ Peu anx  Refoul ≈ Fort Anx  MAIS! Divergences… Twelftree et McWilliams (2000) : fort anx : interf vs refoul. : facilitation Dawkins et Furnham (1989) : refoul : interf, fort anx : interf (mais -), peu anx : pas d’effet Myers et McKenna (1996) : peu anx et fort anx : interf, refoul : pas d’effet  Matériel, critères d’inclusion,…

Mots liés à pathologie, préoccupations personnelles  Gotlib et McCann (1984) : étudiants avec légère dépression  Mathews et MacLeod (1985) : menace sociale : ts patients anx montrent interférence. Pr menace PH : interf chez anx PH et facilitation chez anx soc.  Watts et coll. (1986) : arachnophobes

MAIS! Effet de fréquence ?  NON : Mogg et Marden (1990) : mots BF/HF et centres d’intérêt perso  OUI : Dalgleish (1995) : ornithologues : noms d’oiseaux vs instruments par ex.

 Mogg et Marden (1990) : S anx montrent biais attentionnel pour mots nég et pos  Riemann et McNally (1995) : S tt-venant : + interf pr mots nég et pos liés aux préoccupations perso que peu liés aux préoccupations perso.  Miller et coll. (2000) : S peu anx ds état anx : facilitation pr mots nég et pos  MAIS! McKenna et Sharma (1995) : S tt-venant : pas effet pr mots pos Mots positifs

Proposition de Williams et coll. (1996) :  S tout-venant : lien avec préoccupations actuelles (pex mots positifs)  Patients : idem + négativité

 Egloff et Hock (2003) : S anx : interf, vs S peu anx : facilitation SLT quand stimuli ne sont pas masqués  MAIS! Wikström et coll. (2003) : interf observée pour mots menaçants masqués  existence d’un biais sélectif pré-attentif  Kyrios et Iob (1998) : TOC et tt-venant : facilitation si mots menaçants non-masqués vs interf si masqués  Rutherford et coll. (2004) : interf chez sujets état anx quand masqués et non-masqués  NON Nécessité de prendre conscience des mots ?

McKenna et Sharma (1995) et Compton et coll. (2003) : Interférence ↓ au cours de la tâche  Habituation relative aux stimuli eux-mêmes, et pas à la catégorie de mots (McKenna et Sharma, 1995)

 E.g. Kampman et coll. (2002) : S ctrl, panique, TOC ; mots neu, menaçants, panique, TOC ; masqués et non- masqués  POURQUOI ? Waters et coll. (2003) : effets de carry-over, dus à une difficulté de désengagement de l’attention par rapport aux stimuli menaçants Sharma et McKenna (2001) : importance de la pression temporelle : interf que si int court (facteur stressant?) Mathews et Sebastian (1993) : si ressources attentionnelles du patient capturées par événement plus menaçant : pas effet Résultats nuls

 e.g. MacKay et coll. (2004) : Interférence Habituation liée au stimulus lui-même Robuste Taille des effets plus importante Pq? Valence plus forte, S moins habitués, émotions provoquées plus pertinentes Rem : pas mots négatifs ET tabous dans la même étude Taboo Stroop

TACHE DE DEPLOIEMENT DE L’ATTENTION e.g. MacLeod, Mathews et Tata, 1986 MORT BANC 500 ms 25 ms. Rem : mot négatif, menace sociale, physique, positif, lié à une pathologie particulière,…

 + vite le S réagit à une localisation donnée d’un point, + l’attention du S a été attirée par cette localisation  Biais attentionnel positif : déploiement de l’attention TRs quand position point = position mot émo < TRs quand position point ≠ position mot émo  Biais attentionnel négatif : évitement attentionnel TRs quand position point = position mot émo > TRs quand position point ≠ position mot émo

MacLeod et coll. (1986) :  Patients anxieux : biais attentionnel positif  attention visuelle déplacée vers le mot menaçant  S « normaux » : tendance à l’évitement (biais nég)  « biais attentionnel lié à l’anxiété » e.g. Broadbent et Broadbent (1988), Egloff et Hock, 2003) :  S à caractère anxieux élevé // patients anxieux : BA+  S à caractère anxieux faible : pas BA (parfois ><)

Mogg et coll. (2000) :  Anx, non-anx, refoul  BA- vàv des stimuli évoquant une menace sociale, uniquement chez Refoul

MacLeod et Mathews (1988) :  Interaction : Mots menaçants généraux : S KK anx ont tendance à montrer un BA+, peu importe état anx Mots examens (source d’anx actuelle) : S KK anx (juste avt session) montrent un BA- important, S KK peu anx : tendance inverse Mogg et coll. (1990, 1994) :  Pas d’effet du KK anx si stress aigu, induit en labo  importance d’un stress naturel, prolongé, provoqué par l’approche éminente d’une session d’examen par exemple État anxieux – caractère anxieux

Nécessité de prendre conscience des mots ? Mogg et coll. (1994, 1995), Bradley et coll. (1997):  Mots 14ms  BA+ chez les patients anx et S à KK anx, uniquement si pas de stress particulier MAIS! Egloff et Hock (2003) :  Pas d’effet si masqué dans aucun des deux groupes (anx et non-anx)

e.g. Mogg et coll. (1998) : Mots nourriture – Mots neutres S ayant jeûné – S « normaux » Présentation Masquée – Non-masquée  S « faim », présentation non-masquée : BA+ mots nourriture  BA // état motivationnel non-émotionnel, MAIS! BA pré-attentifs spécifiques de l’anx REMARQUE : Les BA ne seraient pas spécifiques des états émotionnels ou psychopathologiques

= Menaces plus saillantes  BA chez tous les S  Waters et coll. (2004) : images : BA+ chez S tout-venants  Bradley et coll. (1998) : visages : S anx : BA+ ; S peu anx : BA-  Wilson et MacLeod (2003) : visages Chez tous : BA+ vers stim très menaçants BA- vers stim légèrement menaçants.  Différence entre les S = Seuil menace (//Mogg et coll., 2000; Mackintosh et Mathews, 2003) Images, visages

PARADIGME D’INDICAGE ATTENTIONNEL EMOTIONNEL Paradigme d’indiçage attentionnel (Posner, 1980) ESSAIS VALIDES (80%)ESSAIS NON-VALIDES (20%) Indiçage spatial périphérique ESSAIS NEUTRES

Indice valide (80%): la cible est détectée plus rapidement que si l’indice est neutre, l’attention des sujets ayant été engagée au bon endroit (« bénéfices ») Indice non-valide (20%): la cible est détectée plus lentement que si l’indice est neutre, parce qu’un désengagement de l’attention est nécessaire (« coûts »)

Paradigme d’indiçage attentionnel (suite) IOR  SOA 500ms min  Indices non-informatifs (50% valides, 50% non-valides)  Détection   TRs essais non-valides < TRs essais valides Attention dirigée vers l’indice Localisation centrale Empêchée (« Inhibée ») de retourner à localisation initiale  Favorise la nouveauté dans le scanning visuel

PARADIGME D’INDICAGE ATTENTIONNEL « EMOTIONNEL » Idée :  Effets de l’indiçage modifiés par stimuli émotionnels? Intérêt double :  Effets chez S tout-venants  Engagement / Désengagement ? (cf. Que reflète les BA+?)

Indices émotionnels modifient-ils les effets de l’indiçage? Impact au niveau des « bénéfices »? Donc de l’ENGAGEMENT de l’attention e.g. engagement facilité envers les stimuli émotionnels (TRs essais valides émotionnels < TRs essais valides non-émotionnels) Impact au niveau des « coûts »? Donc du DESENGAGEMENT de l’attention e.g. difficultés de désengagement de l’attention des stimuli émotionnels (TRs essais non-valides émotionnels > TRs essais non-valides non-émotionnels)

Stormark, Nordby et Hugdahl (1995) Indices : mots neutres – mots négatifs Détection d’une cible « * » TRs essais valides < TRs essais non-valides SEULEMENT si indice négatif TRs essais valides négatifs < TRs essais valides émotionnellement neutres Engagement attentionnel facilité par l’indice émotionnel

Avila et Parcet (2002) S anxieux / peu anxieux SOA 100 ou 500ms Mot neutre – menaçant S informés / non-informés SOA 100 :  Effets de validité chez tous  S anxieux non-informés : TRs essais valides menaçants < TRs essais valides neutres SOA 500 :  Info : effets de validité  Non-info : IOR

De Pascalis et Speranza (2000) Indices : Mots agréables – désagréables – neutres Différents traits de personnalité des S :  Anx (+ / -)  Intro / Extravertis  Tendances psychotiques ou pas TRs essais valides (dés)agréables > TRs essais valides neutres

MAIS! Fox, Russo, Bowles et Dutton (2001) S état anxieux faible / élevé Mots neutres – menaçants – positifs OU visages Indice 100 ou 250 ms Localisation Chez tous, 100ms : TRs essais non- valides menaçants > TRs essais non- valides neutres

Fox, Russo et Dutton (2002) S caractère anxieux / non-anxieux Visages neutres – heureux – fâchés Catégorisation SOA 300ms S anxieux : TRs essais non-valides négatifs ou positifs > TRs essais non- valides neutres

Fox, Russo et Dutton (2002) 2e partie S caractère anxieux / non-anxieux SOA 960ms Localisation Indices non-informatifs Chez tous : IOR fâchés < IOR neutres / heureux

Yiend et Mathews (2001) S à caractère anxieux / non-anxieux Images menaçantes – neutres Catégorisation SOA 500ms S anxieux : TRs essais non-valides menaçants > TRs essais non-valides neutres

Yiend et Mathews (2001) 2e partie SOA 1950, 2000 ou 2050ms Chez tous : TRs essais non-valides menaçants > TRs essais non-valides neutres

Amir, Elias, Klumpp et Przeworski (2003) S phobiques sociaux / tout-venant Mots socialement menaçants – positifs – neutres Localisation TRs essais non-valides menaçants chez phobiques > TRs essais non-valides menaçants chez tout-venant

Broomfield et Turpin (2005) Mots menaçants et neutres S à caractère anxieux / Refoul Indices 100 ou 500ms 500ms : TRs essais non-valides menaçants > TRs essais non-valides neutres

Stormark, Field, Hugdahl et Horowitz (1997) S tout-venant / anciennement alcooliques Mots neutres – alcool SOA 100 ou 500ms SOA 100, S alcooliques : TRs essais non- valides alcool > TRs essais non-valides neutres SOA 500, S alcooliques : >< (…)

Ellenbogen, Schwartzman, Stewart et Walker (2002) S stressés positivement / négativement Mot négatif – positif – neutre Détection TRs essais non-valides négatifs < TRs essais non-valides neutres / positifs

SYNTHESE Effets de l’info émotionnelle sur le maintien de l’attention (désengagement), essentiellement Koster et coll. (2004) : stimuli pas assez menaçants Visages, images : Effets chez Anxieux Mots : Résultats + hétérogènes >< tâche déploiement de l’attention

TROISIEME PARTIE Etude de l’influence de l’information émotionnelle auditive verbale sur l’attention

1. Etude du biais attentionnel lié à la valence émotionnelle de stimuli auditifs verbaux  Le contenu émotionnel négatif des mots présentés visuellement mène à l’apparition de biais attentionnels positifs chez des patients anxieux (e.g. MacLeod et coll., 1986).  Chez des sujets tout-venant : seulement si sujets anxieux (e.g. Egloff et Hock, 2003)

OR, dans une perspective « adaptativo- évolutive », tous les sujets devraient être sensibles à la détection de stimuli négatifs !

Par ailleurs, lorsque des images sont présentées, ces biais sont plus facilement observés chez des sujets sans distinction entre eux (e.g. Waters, Lipp et Spence, 2004) POURQUOI ?  + validité écologique, meilleure représentation de la menace, confrontation plus directe,…  Système plus ancien que le système de lecture  Langage écrit ≠ support efficace de l ’ influence de la r é f é rence é motionnelle sur l ’ attention

Nous avons pensé que… Comme la communication verbale orale est plus ancienne, des biais attentionnels pourraient être observés avec ce type de matériel, lorsque celui-ci a une valence émotionnelle négative ou comporte des mots tabous

Paradigme expérimental Adaptation auditive de la tâche de déploiement de l’attention : -Présentation d’une paire de mots parlés (ton neutre) -L’un à gauche, l’autre à droite (début et fin au même moment) -Répétition du mot apparaissant d’un côté désigné -Détection d’un bip apparaissant dans la moitié des essais, directement ou quelques ms après, dans la localisation spatiale d’un des deux mots.

A nouveau, manipulation du contenu émotionnel des mots : -Paires positives (ex : chance – chaise) -Paires négatives (ex : cadavre – convaincre) -Paires taboues (ex : conasse – canine) -Paires neutres (ex : ampoule – antenne)

Prédictions Composante attentionnelle précoce Biais attentionnel positif lorsque le bip apparaît dans la même position spatiale qu’un mot négatif ou tabou, indiquant un déploiement de l’attention vers ces stimuli Pas de biais attentionnel pour les mots positifs Même patron de résultats dans les deux conditions d’intervalle stimulus-bip

Méthode 32 sujets (28F, 4H; 3 gauchers) Désirabilité sociale, dépression, anxiété : échantillon relativement homogène Matériel 480 paires de mots 120 paires émotionnelles Avec BIP 40 paires positives Avec BIP 40 paires négatives Avec BIP 40 paires taboues Avec BIP 360 paires neutres 120 paires Avec Bip 240 paires « remplisseuses »

* Paire de mots 750 ms 750 ms 0 ms 0 ms 250 ms BIP / Silence (100 ms) BIP / Silence (100 ms) BIP / Silence (100 ms) Moy : 718, 5 ms Moy : 718, 5 ms Entraînement (36 paires) + 5 blocs de 96 paires + 3 tests de personnalité Entraînement (36 paires) + 5 blocs de 96 paires + 3 tests de personnalité

Résultats Calcul du biais attentionnel (MacLeod et Mathews, 1988), reflet de l’interaction entre la position du bip et la position du mot émotionnel: ½[(émoGbipD – émoDbipD) + (émoDbipG – émoGbipG) / 2]

Analyse des biais attentionnels Type de paire émo (p1 <.01; p2 <.05) Type de paire émo x intervalle (p1 <.05; p2 =.059)

 Intervalle court :  Type de paire émo (p1 <.01 ; p2 <.005)  biais mots tabous ≠ biais mots n é gatifs (p1 <.005 ; p2 =.025 )  biais mots tabous ≠ biais mots positifs (p1 <.005 ; p2 =.025 )  biais mots n é gatifs ≈ biais mots positifs (p1 et p2 >.10)

 Intervalle long :  Pas d’effet lié à la valence émotionnelle des mots (type de paire émo : p1 et p2 >.10 ; interaction entre type de paire émo et côté de répétition : p1 et p2 >.10)

☺ Seuls les biais provoqués par des mots tabous présentés dans la condition Int. Court sont significativement différents de zéro (p1 <.01 ; p2 <.05)

Donc, on peut déjà dire que… Il y a eu un biais attentionnel POSITIF, uniquement pour les mots tabous, seulement lorsque la présentation du bip suivait immédiatement celle du mot  La différence de déploiement de l’attention en fonction de la valence émotionnelle des mots apparaissait très rapidement lors du traitement des mots, et ne persistait qu’un bref instant

Discussion  Mots à valence émotionnelle négative (comme positive), présentés oralement : pas de biais attentionnel Mots tabous, présentés oralement : biais attentionnel positif Apparaît très rapidement (cf. PU phonologique)  Sous le seuil de la conscience ? (cf. S anxieux)  Probablement pas d’intervention de stratégies Effet fugace

Pq pas d’effet des mots négatifs ?  La communication symbolique (verbale, visuelle comme auditive) pourrait ne pas confronter le S assez directement à la menace Comment expliquer qu’on observe un effet pour les mots tabous et pas pour les mots négatifs ?  Valence choquante en + de val. négative ?  Caractère plus directement menaçant ? (insultes)  Niveau d’arousal plus élevé ?  Moins courants (sujets moins habitués) ?

Suite : Que reflète ce BA+ ? Biais attentionnel positif (pr ICourt) = T détection bip même localisation spatiale que mot tabou < T détection bip localisation spatiale opposée au mot tabou  Vigilance accrue par rapport à ces stimuli tabous? ~capture  Ou difficultés à désengager l’attention de ces stimuli? ~maintien

« chaise » « chien » « BIP » ESSAIS NEUTRES « saillant » « BIP » ESSAIS CONGRUENTS « salope » « saillant » ESSAIS INCONGRUS « salope » « BIP » Koster, Crombez, Verschuere et De Houwer, 2004

« chaise » « chien » « BIP » ESSAIS NEUTRES « saillant » « BIP » ESSAIS CONGRUENTS « salope » Si TRs essais congruents << TRs essais neutres, Alors on peut parler de « vigilance attentionnelle accrue ». En effet, les RTs seraient plus courts pour les essais congruents parce que l’attention aurait déjà été engagée au bon endroit ! Les stimuli tabous captureraient donc l’attention plus que les stimuli neutres. Koster et coll. (2004)

« chaise » « chien » « BIP » ESSAIS NEUTRES « saillant » « BIP » ESSAIS INCONGRUS « salope » Si RTs essais neutres << RTs essais incongrus, Alors on peut parler de « difficultés de désengagement de l’attention ». En effet, les RTS seraient plus longs pour les essais incongrus parce que l’attention aurait été engagée au mauvais endroit. Un désengagement de l’attention serait donc nécessaire, un déplacement, et un engagement vers l’autre localisation spatiale. Les stimuli tabous maintiendraient l’attention plus que les stimuli neutres. Koster et coll. (2004)

 Paires taboues, Intervalle Court P. neutres (430 ms) – P. taboues cong. (451 ms) (p1 =.06 ; p2 >.2) P. neutres (430 ms) – P. taboues incong. (502 ms) (p1 et p2 <.000)  Difficultés de désengagement !

2. Indiçage attentionnel…Et en auditif?  Double intérêt : Reproduire les BA observés pour les mots tabous, et les expliquer Voir si des effets sont plus facilement observés chez des sujets tout-venant qu’avec tâche déploiement de l’attention ou qu’avec indiçage attentionnel visuel

Indiçage attentionnel…Et en auditif? (suite) HYPOTHESE :  La valence émotionnelle négative ou taboue de stimuli auditifs verbaux mène à des difficultés de désengagement de l’attention de ces stimuli, par rapport à des stimuli à valence émotionnelle neutre. L’attention serait maintenue plus fortement par ce type de stimuli émotionnels que par des stimuli émotionnellement neutres.

ARGUMENTS Analyse statistique Koster et coll. (2004) pour les mots tabous, Intervalle Court, dans notre expérience Etudes d’indiçage attentionnel émotionnel en visuel

COMMENT TESTER CETTE HYPOTHESE ? Reproduction du paradigme d’indiçage attentionnel émotionnel avec du matériel visuel, en auditif  Présentation d’un indice auditif verbal, dans l’écouteur de gauche ou de droite  Présentation d’une cible auditive non-verbale, dans l’écouteur de gauche ou de droite  Tâche de catégorisation de la cible cf. études indiçage attentionnel non-émotionnel en auditif et critiques liées à la tâche de localisation  Intervalle indice-cible nul ou de quelques ms

Manipulation du contenu émotionnel des indices  Indices émotionnellement neutres (ex : chaise)  Indices positifs (ex : chance)  Indices négatifs (ex : cadavre)  Indices tabous (ex : connasse)

« chaise » « BIP » ESSAIS VALIDES (80%) « BIP » ESSAIS NON-VALIDES (20%) « chaise »

PREDICTIONS Effets de validité pour tous les types d’essais, peu importe la valence émotionnelle des indices Coûts liés à l’indiçage non-valide plus importants pour les indices à valence émotionnelle négative et taboue que pour les indices émotionnellement neutres Pas d’influence de la valence émotionnelle positive des indice sur les coûts Pas d’influence de la valence émotionnelle des indices (positive, négative, taboue) sur les bénéfices liés à l’indiçage valide