1 Hôpital en tension : CH d’Arras (1/3) Indicateurs de veille retenus (mesure quotidienne) : Nombre de passage à J-1 Nombre de passage les 3 jours précédents Nombre de patients >75 ans présents aux urgences et nécessitant une hospitalisation Nombre de patients présents aux urgences à 08h00 Nombre de patients présents aux urgences à 12h00 Nombre de lits disponibles en médecine conventionnelle pour les urgences à 08h00 Nombre de lits disponibles en médecine conventionnelle pour les urgences à 12h00 Nombre de lits « chauds » disponibles pour les urgences à 08h00 Nombre de lits « chauds » disponibles pour les urgences à 12h00 Niveau de pré-tension : plus de 5 patients >75 ans à 08h00 plus de 12 patients à 08h00 moins de 2 lits au CSG moins de 2 lits en Médecine polyvalente moins de 1 lit dans chaque spécialité plus de 155 passages à J-1 plus de 20% d’augmentation de l’activité aux urgences sur les 3 jours précédents moins de 2 lits chauds disponibles avant midi
2 Hôpital en tension : CH d’Arras (2/3) Niveau 1 de pré-tension : 1.plus de 5 patients >75 ans à 08h00 2.plus de 12 patients à 08h00 3.moins de 2 lits au CSG 4.moins de 2 lits en Médecine polyvalente 5.moins de 1 lit dans chaque spécialité 6.plus de 155 passages à J-1 7.plus de 20% d’augmentation de l’activité aux urgences sur les 3 jours précédents 8.moins de 2 lits chauds disponibles avant midi Réunion de la cellule de crise restreinte pour confirmer la situation de pré tension ou suractivité grâce aux indicateurs et au recensement précis de l’activité des urgences Moyens d’actions : augmentation des sorties le matin retarder les hospitalisations programmées relancer les demandes d’aval arrêter les mouvements patients hébergé, prioriser les patients du SAU s’assurer de la disponibilité des moyens humains nécessaire.
3 Hôpital en tension : CH d’Arras (3/3) Niveau 2 Hôpital en tension : déclenché par le directeur général ou son représentant sur avis de cellule de crise restreinte. 1.Nombre de passages aux Urgences à J-1 >165 2.Augmentation de plus de 20% de l’activité en 3 jours 3.Plus de 8 personnes >75 présents à 08h00 du matin aux urgences 4.Plus de 12 personnes aux urgences 5.0 lits disponibles en CSG, Médecine Poly. et zéro sortie prévue à 08h00, avec moins de 1 lit disponible dans les services de médecine 6.0 lits chauds La situation de crise est déclenchée selon l’appréciation des indicateurs ci-dessous et dans tous les cas, si les indicateurs 1 – 2 et 3 sont positifs. Moyens d’actions : Accélérer les sorties Ouvrir l’Hôpital en tension : 6 lits à proximité de la Neurologie générale (2 e étage) Adapter les ressources humaines Ouvrir les lits fermés (si disponibles) Différer l’activité programmée en HC si possible La levée du dispositif est décidée par le Directeur Général lors d’une stabilisation après plusieurs jours consécutifs ou la situation de saturation et/ou suractivité s’est améliorée. Etude médico- économique effectuée
4 Hôpital en tension : CH de Dunkerque (1/2) Mise en place d’un tableau de suivi des alertes : Nombre de lits de médecine disponible (sauf USC, réa et secteur protégé) Seuil : 10 Nombre de lits de chirurgie disponibles Seuil : 5 Nombre d'entrée SAU Seuil : 165 Nombre de patients en UHCD ne relevant pas Seuil :
5 Hôpital en tension : CH de Dunkerque (2/2) Mesures en situation de crise : Nécessaire de vérification de l’adaptation des hospitalisations programmées en secteur conventionnel Prise en charge des enfants relevant de la chirurgie en pédiatrie Sur décision du Directeur de garde : Pour la chirurgie 1.Augmentation de 6 lits 2.Quelques hébergements en médecine 3.Transfert vers d’autres établissements En médecine 1.Augmentation de 4 lits 2.Quelques hébergements en chirurgie 3.Transfert vers d’autres établissements Réunion si nécessaire de la cellule de crise, en concertation entre le Directeur de garde, le Directeur général et le Président de la CME
6 Enseignements de l’atelier « Hôpital en tension » Difficulté à objectiver une situation de tension, notamment en projection L’alerte sur la situation de tension, même si elle peut être appuyée sur des indicateurs objectifs, reste souvent dépendante du ressenti des acteurs clés Nécessité de disposer d’indicateurs prospectifs, notamment en ce qui concerne l’activité dans les services de soins Il faut dans l’idéal une vision de la situation projetée à J+3 : demander aux chefs de Pôle de participer à la cellule de crise en apportant une vision des services de leur Pôle à J+3 Analyser le taux d’hospitalisation depuis les urgences Dans le cas où des unités supplémentaires sont ouvertes en cas de tension : Bien définir les missions de cette unité pour ne pas trop alourdir les parcours de patients Ne pas laisser ces unités ouvertes trop longtemps, afin qu’elles ne deviennent pas un mode fonctionnement normal (étape en plus dans le parcours du patient, diminution des efforts quotidiens des spécialités pour faire tourner les lits, impact sur la DMS) Faire participer les PH des spécialités permet de leur faire prendre conscience de la situation de tension Recruter des PH pour cette unité présente l’inconvénient qu’ils ne connaissent pas le fonctionnement de l’hôpital, ce qui impacte fortement les DMS Anticiper la charge supplémentaire pour les assistantes sociales Bien anticiper tous les besoins en équipement et les processus logistiques Ne pas décider une ouverture le vendredi Même si ce moyen est inscrit dans les procédures, les établissements veillent à ne pas impacter les programmations en période de tension