24/06/20161 Mai 2011 Projet de fondation partenariale au service du territoire Yves GUILLOTIN Président de l’Université du Maine FONDA’MAINE

24/06/20162 Une université dynamique, pluridisciplinaire, à taille humaine Création en 1977 Etablissement Public à Caractère Scientifique, Culturel et Professionnel (EPCSCP) étudiants sur 2 sites : Le Mans (9.200) et Laval (800) agents : 628 enseignants-chercheurs personnels administratifs m² de locaux : 3 Facultés, 2 IUT et 1 école d’ingénieurs Budget annuel consolidé : 80 millions €

24/06/20163 Une université : Quels partenaires ? L’Etat : 90 % des ressources Les collectivités locales et régionales : subventions de fonctionnement et d’investissement Les entreprises : stages / an 1,1 million € de contrats de partenariats recherche (2007 – 2009) Les autres universités : Angers et Nantes PRES UNAM, PRES UEB RUOA (Réseau des Universités de l’Ouest Atlantique) Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

24/06/20164 Fonda’Maine : Le constat Les territoires sont en compétition pour attirer les activités économiques porteuses de forte valeur ajoutée, d’activité et d’emplois. Cette compétition entre les territoires conditionne l’activité des acteurs individuels (salariés, entreprises) mais également les capacités d’action des acteurs impliqués dans ce territoire (collectivités, chambres consulaires, secteur bancaire, etc…). Aujourd’hui la création de richesses s’appuie principalement sur la recherche et la capacité à transformer les résultats de la recherche en activité économique pérenne au service du territoire.

24/06/20165 Un exemple : Akron (Ohio) Dans le contexte d'une métropole sinistrée ( emplois perdus) par une innovation technologique (le pneu radial inventé par Michelin), le point de départ est la perception aiguë par tous les acteurs du caractère central du développement territorial fondé, dans la durée, sur le transfert des résultats de la recherche vers l'activité économique. La conséquence première de ce changement est que l'université, et, dans un contexte français, l'enseignement supérieur, est nécessairement au centre du dispositif, puisque source de l'innovation. Ce centre est entouré de l'ensemble des acteurs du passage des résultats de recherche à l'activité économique (fondation de l'université, accélérateur de transfert, incubateur, chambre de commerce, développeur économique de la ville et du comté).

24/06/20166 Un exemple transférable : Akron (Ohio) Divers éléments existent déjà : CTTM, Incubateur EMERGENCE, Business’Angels, service valorisation de l’Université. La seule brique manquante pour nous est la fondation. Sa création, intégrant l'ensemble des acteurs du "tour de table" devrait permettre de produire la synergie indispensable. La seconde leçon tirée de cette visite est la grande variété des dispositifs mis en place avec pragmatisme autour de la fondation, associant, selon les besoins, différents types de partenaires. La fondation, de par son statut, permet de réaliser des opérations que l'université ne peut juridiquement pas réaliser.

24/06/20167 Une fondation partenariale au service du territoire L’idée centrale de cette fondation est de mettre autour d’une même table tous les acteurs du triangle : établissement d’enseignement supérieur et de recherche, acteurs de transfert, développeurs économiques, entreprises… et bien évidemment collectivités territoriales.

24/06/20168 Fonda’maine et son environnement Fonda’maine / partenaires existants : objectif de concertation des partenaires existant au bénéfice du territoire Fonda’maine / Fondation régionale : pas d’antinomie compte tenu de la dimension territoriale du projet Fonda’maine / « Investissement d’Avenir » : Société d’Accélération de Transfert de Technologie : S.A.T.T. : problème de la « maturation »

24/06/20169 Une fondation : pourquoi faire ? L’objectif premier est de mettre autour d’une même table tous les acteurs motivés par le développement du territoire fondé sur le transfert des résultats de la recherche afin de faire aboutir des projets qui actuellement n’irriguent pas, ou pas assez, le territoire. Fonda’Maine doit être le lieu central de ces connexions et le catalyseur de leur aboutissement. Elle doit être motrice vis à vis des acteurs existant afin de faire aboutir les projets qui, aujourd’hui, n’émergent pas. La dimension financière de la fondation n’est donc pas l’objectif premier même si le principe de réalité oblige à constater que, pour être efficace, Fonda’Maine devra être en situation d’initier le tour de table d’un projet éventuellement en y contribuant.

24/06/ Une fondation partenariale au service du territoire L’exemple des fondations Fraunhofer allemandes peut être utilisé : contrôle du capital initial par les acteurs « d’intérêt territorial » en régime permanent, le financement des projets émanant des entreprises se construit grâce au fundraiser. Les acteurs en charge de l’intérêt général ont vocation à apporter majoritairement la dotation initiale qui permettra de mettre en route la fondation. Les acteurs publics pourraient accompagner le dispositif, par exemple par des mises à disposition de ressources humaines. Les acteurs privés seront quant à eux sollicités sur une logique de projet et pourront contribuer par des apports en compétence : tutorat de projet, fundraising, juridique par exemple, ou le financement de chaires.

24/06/ Une fondation partenariale au service du territoire L’objectif pourrait être de réunir 1,2 Million € partiellement consomptible ( ), fonds qui pourraient être abondés chaque année par une campagne de levée de fonds permettant, à minimum, de reconstituer le capital initial. Comme le rappelle une étude récente (Admical 2009) la relation de mécénat est une relation de long terme. Idéalement, une annonce officielle à la rentrée 2011 paraît un objectif intéressant. En outre, la pratique d’Akron consistant à mobiliser, sur leurs compétences sectorielles ou fonctionnelles, d’anciens responsables d’entreprises paraît transposable.

24/06/ Fonda’Maine : une ébauche du tour de table

24/06/ Fonda’Maine : une ébauche de budget