Consultation diabétologique du post-partum après diabète gestationnel Pourquoi tant de défections ?
Roxane DUCLOUX Marie FONTANIE Ramona ZAHARIA François-Xavier SALLEE Jean-Jacques ALTMAN Hôpital Européen Georges Pompidou AP HP, Paris Université Paris V Descartes
Introduction Diabète gestationnel (DG) = une opportunité de limiter l’épidémie de diabète Suivi des patientes après DG = prévention du diabète de type 2 Absence de suivi dans le post-partum = perte de chance
Taux insuffisant de suivi “Obstetricians seldom provide postpartum diabetes screening for women with GD” USA % de suivi “Enquête IMPACT” France % de suivi « Missed opportunities for type 2 DM screening among women with a history of GDM » USA % de suivi « Consultation diabétologique du post-partum : un exemple d’amélioration des pratiques » France % de suivi “Postpartum diabetes screening following gestational diabetes mellitus” France % de suivi Les mamans qui viennent à la consultation du post-partum sont elles différentes de celles qui sont perdues de vue ?
Méthodes Etablissement du profil de toutes les patientes consécutives consultant dans le post-partum après DG durant six mois (n=37) Comparaison avec le profil des patientes prises en charge pour DG ayant répondu au questionnaire informatisé systématique du post-partum (n=128)
Même âge Même corpulence Même poids de naissance du nouveau-né Moins d’insulinothérapie Moins de macrosomie Moins d’hypoglycémies néonatales Ce n’est pas un vécu plus difficile du DG qui incite les patientes à consulter en post-partum Résultats chez celles qui assurent leur suivi
Résultats Autres explications possibles Plus de la moitié ont eu un diabète gestationnel précoce (dépisté au 1 er trimestre de grossesse) = plus d’inquiétude envers le devenir ? Très bonne évolution pondérale dans le post-partum = structure psychologique plus « proactive » ?
Conclusion Les patientes qui reviennent en consultation du post-partum après diabète gestationnel ne sont pas celles qui ont eu un traitement plus lourd ou plus de complications. Il pourrait s’agir des patientes ayant eu un diagnostic plus précoce au 1 er trimestre, ou simplement de celles avec une structure psychologique « proactive ».