Synthèse du régime français Histoire His-414 Synthèse du régime français TRAVAIL PRÉSENTÉ À M FERNAD LABERGE Présenté par Jean-Gabriel Fortin Jasmine Giachetto Guy-Anne Massé-Bouillé Collège de l’Assomption Mercredi le 26 Mars 2003
Plan 1. Trois voyages de Cartier 1.1 Croix à Gaspé 1534 1.2 Montréal en hiver 1535 1.3 Faux diamants, or des fous 1.4 Évangélisation de l’Amérique 1547 2. Différence colonie-comptoir/colonie de peuplement 2.1 Métropole 2.2 Colonie 2.3 Objectif et caractéristiques d’une colonie-comptoir 2.4 Objectif et caractéristiques d’une colonie de peuplement 2.5 Différence entre les deux types de colonies 2.6 Différence entre le Nouvelle-France et la Nouvelle-Angleterre 3. Mercantilisme 3.1 Commerce des fourrures 3.2 Compagnie à monopole 3.3 Coureur des bois 4. Amérindiens 4.1 Principales caractéristiques 5.Relation entre les colons et les Amérindiens 5.1 Échanges commerciaux 5.2 Échanges culturels 5.3 Alliance entre les deux peuples 6. Mesures pour augmenter la population 6.1 Principales raisons 6.2 Solutions 6.3 Immigration
Plan (suite) 7. Commerce triangulaire 7.1 Mercantilisme (contraintes) 7.2 Production de matière première 7.3 Produits finis 8. Régime seigneurial 8.1 Définition 8.2 Objectif 8.3 Seigneurs et censitaires 8.4 Terres 9. Gouvernement royal 9.1 Année - organigramme 9.2 Gouverneur 9.3 Conseil Souverain – Capitaine de milice 9.4 Intendant 10. Rôles de l’Église 10.1 Évêques 10.2 Missionnaires 10.3 Sœurs 11. Groupes Sociaux 11.1 Marchands 11.2 Censitaires et seigneurs 11.3 Notaires
Introduction Les Français ont été les premiers colons à occuper le Québec, qu'ils appelaient alors Nouvelle-France. Cependant, la colonie française était très peu peuplée. Ceci s'explique par le fait que cette dernière ne favorisait pas le peuplement. Voici donc les principaux aspects du régime français, des trois voyages de Cartier, en passant par le mercantilisme, jusqu'au gouvernement royal. Drapeau de la Nouvelle-France
Les deux premiers voyages de Cartier Jacques Cartier est venu à Québec à trois reprises. Lors de son premier voyage, en 1534, il a prix possession du territoire officiellement, et ce au nom du Roi de France, en plantant une croix à Gaspé. C'est aussi lors de ce voyage qu'il rencontra pour la première fois les amérindiens. Lors de sa deuxième venue, en 1535, il s'est rendu jusqu'à Montréal par le fleuve St-Laurent. Cartier a également explorer et habiter le territoire en hiver. L'Amérique ayant un réseau hydrographique très étendu, elle est d'autant plus facile à explorer. Manuel p50
Le troisième voyage de Cartier Lors de son troisième voyage, en 1541, Jacques Cartier a fait la découverte de l'or des fous et aussi des faux diamants. De plus, il a entreprit la colonisation et l'évangélisation des amérindiens. Amérindienne Manuel p94
Métropole/Colonie Une métropole est un pays ou un centre économique, politique et culturel qui possède des colonies ou territoires sous sa dépendance. Une colonie est un établissement permanent fondé par une métropole dans un pays étranger et sert à reproduire le société d’origine en terre étrangère. Colonie métropole Colonie métropole Image provenant de Kazaa Image provenant de Kazaa
Colonie-comptoir/ Colonie de peuplement L’objectif d’une colonie-comptoir est de faire des profits rapidement en exploitant qu’une seule ressource. L’éco-nomie est peu développée, mais entraîne des profits con-sidérables à court terme, les gens de métiers ou de mains d’œuvres, les infrastructures et les investissements sont peu présents ou même absents. L’objectif d’une colonie de peuplement est de s’établir et faire des profits à long terme avec plus d’une ressource. L’économie est développée et les infrastructures et les services sont nombreux. Colonie de peuplement Colonie-comptoir Image provenant de Kazaa
Différence entre les deux colonies américaines En général, une colonie-comptoir a beaucoup moins de services et d’investissements, le nombre de colons est minimum, l’économie peu développée et le territoire vaste puisqu’on doit aller de plus en plus loin pour trouver les ressources néces-saires. C’est ce que la France a favorisé pour sa colonie. Tandis que l’Angleterre a choisi une colonie de peuplement pour sa colonie américaine pour avoir une grande population et des profits à long terme. Voici une comparaison entre les deux. Manuel p67 Manuel p116
Le commerce des fourrures Lorsque les Français ont exploré le territoire de la Nouvelle-France, ils ont remarqué l'importance d'une certaine richesse naturelle, les pelleteries. L'économie de la France étant mercantiliste, on instaure dans la colonie un système de compagnies à monopole. Celles-ci auront pour mission d'exploiter les fourrures de façon à faire le plus d'argent possible et de peupler la Nouvelle-France. Manuel p60
Le coureur des bois Les compagnies à monopole nécessitaient en réalité seulement des traiteurs ainsi que des voyageurs pour prospérer. À cause de cela, plusieurs hommes décidèrent de faire la course des bois sans permis, c'est-à-dire de devenir coureurs des bois. Coureurs des bois Manuel p83
Caractéristiques des Algonquiens Les algonquiens, qui étaient les alliés des Français, sont arrivés en Amérique par le détroit de Béring il y a de cela 35 000 à 40 000 ans. Pour subvenir à leurs besoins ils ont construit des raquettes et des canoës d’écorce, de cette façon, ils parvenaient à pêcher et à chasser. Ils vivaient dans une société patriarcale (où l'homme est plus important que la femme). En temps de guerre, ils se rassemblaient en nation et se battaient à l'aide d'arcs et de flèches. Ils croyaient au Manitou donc, à l'immortalité de l'âme. Manuel p64
Échanges avec les amérindiens Les Français et les Amérindiens ont collaboré ensemble pour rendre leur vie plus facile. Les Amérindiens échangeaient du poisson, du gibier, du maïs, des citrouilles, des haricots, de la sèves d'érable contre du sel, du pain, du mais et de l’alcool que possédaient les Français. Ils ont surtout aidé les Français à trouver de meilleurs sites pour la chasse du castor. Les Amérindiens ont donné beaucoup aux Français et cela en recevant très peu de leur part. D’ailleurs plusieurs Européens se sont mariés avec des Amérindiennes et ont adapté leur mode de vie, mais les historiens n’ont aucunes preuve du contraire. Toutefois, ces échanges culturels n’auront pas que des points positifs, en effet les Européens apportent des maladies contre lesquelles les Amérindiens ne sont pas immunisés (grippe et rougeole). Plusieurs centaines d’entre eux sont décédés suite à ces maladies. Manuel p63 Échange culturel
Raisons pour l’augmentation de la natalité La Nouvelle-France entre 1600 et 1663 n’était pas très peuplée du fait que les compagnies à monopole étaient trop occupées à trouver de la fourrure, afin de faire du profit. En conséquent le territoire était très grand et peu peuplé. Manuel p67
Les solutions Suite à ce problème de peuplement, l’intendant Jean Talon propose une politique de peuplement visant à en-courager les mariages et la natalité. Il offre des primes : Pour les hommes de 25 ans et plus mariés Pour les femmes de 16 ans et plus mariées Pour les familles possédant plus de 10 enfants vivants Il impose une peine aux pères dont les fils ne sont pas mariés à 20 ans et les filles à 16 ans. Il déclare également que les habitants ayant le plus d’enfants seront préférés des autres. Population de la Nouvelle-France Manuel p75
Immigration L’intendant Jean Talon incite aussi énormément l’immigration. Le roi de France envoi en Nouvelle-France ses « protégées » : les filles du roi. Elles auront pour mission de coloniser la Nouvelle-France .Elles se marient principalement avec des militaires nouvellement immigrés. Ceux-ci s’installent d’avantage sur les seigneuries que leur donne le gouverneur. Arrivée de filles du roi Manuel p73
Le commerce triangulaire Les colons français tentèrent vainement de diversifier leur économie en faisant la culture du blé, en faisant l'élevage ou en établissant des industries de fabrication mais les contraintes du mercantilisme les rattrapèrent. Comme la colonie ne peut qu'exporter des matières premières et que la production de produits finis revient à la métropole, on pensa à établir le commerce triangulaire. Commerce triangulaire Manuel p81
Le régime seigneurial Pour faciliter le peuplement, on instaura un système de réparti-tion des terres en seigneuries. Par définition le régime seigneurial est une forme institutionnelle de distribution et d'occupation des terres qui définit les rapports entre les groupes sociaux. Les seigneurs ainsi que les censitaires ont certains devoirs entre eux, envers l'État comme envers l'Église. Manuel p76
Le découpage des terres Sous le régime seigneurial, les terres ont une forme rectangulaire et elles sont toutes perpendiculaires aux cours d'eau. De cette façon, un plus grand nombre de personnes ont accès à la voie d'eau. Le premier rang, parallèle au cours d'eau est nommé Chemin du Roi, les suivants seront tout simplement nommés deuxième, troisième, … rang. Les routes perpendiculaires aux rangs sont les montées. On retrouve également le domaine du seigneur avec son manoir, la terre de la fabrique, la terre de la commune et les abouts Seigneurie Manuel p77
Le gouvernement royal En 1663, on remplaça les compagnies a monopoles par le gouvernement royal. Voici l'organigramme de ce dernier: Manuel p89
Le gouverneur Le gouverneur doit diriger l'armée, gérer les installations militaires, entretenir les relations diplomatiques avec les nations amérindiennes et les colonies anglaises. Lorsqu'il transmet un rapport, c'est au ministre de la marine qu'il le donne. Marquis de Vaudreuil, Premier gouverneur de la Nouvelle-France Manuel p88
Le gouverneur Le gouverneur doit diriger l'armée, gérer les installations militaires, entretenir les relations diplomatiques avec les nations amérindiennes et les colonies anglaises. Lorsqu'il transmet un rapport, c'est au ministre de la marine qu'il le donne. Marquis de Vaudreuil, Premier gouverneur de la Nouvelle-France Manuel p88
L’intendant L'intendant doit administrer le budjet, s'occuper des finances du commerce et de la gestion des budjets. Le peuplement et les concessions des terres, la sécurité publique et la justice sont aussi sous sa responsabilité. L’intendant Talon visitant les habitants Manuel p88
Le conseil souverain et le capitaine de milice Le Conseil souverain, qu'on nomme aussi Conseil supérieur, est le tribunal, la cours de justice. L'Évêque est le seul personnage religieux qui siège à se conseil. Le capitaine de milice, quand à lui doit faire appliquer les ordres du gouvernement dans la seigneurie. Réunion du conseil Manuel p90
Rôles de l’Église L’évêque doit assister aux délibérations du conseil souverain, il a ainsi un rôle important au sein de la population. Les missionnaires tant qu’à eux se chargent de tout ce qui touche le territoire, ils auront donc un rôle d’explorateur dans la société. Finalement les sœurs, elles se chargeront du peuple et de son éducation. C’est pourquoi elles évangéliseront et instruiront les jeunes amérindiennes et les filles des colons. Elles s’occuperont également des hôpitaux. Marguerite d’Youville Sœur de l’époque Manuel p 94
Groupes Sociaux Différents groupes sociaux vivent ensemble dans la société de la Nouvelle-France. Il y a tout d’abord les marchants, qui se divisent en deux catégories distinctes; les grands marchands (amateurs, traiteurs…) et les petits marchands et artisans (pêcheurs, coureurs des bois…). Ils sont les personnes les plus riches de la colonie. Puis, il a y les notaires qui s’occupent de tous les documents légaux. Finalement on retrouve en campagne les censitaires et les seigneurs, qui perdent de plus en plus de pouvoir. Manuel p97
Conclusion La colonie Française n’a pas favorisée le peuplement de la Nouvelle-France. Toutefois, grâce à plusieurs solutions proposées par le gouvernement et le peuple, dont la politique de peuplement, la Nouvelle-France a pût réduire son territoire et se peupler normalement. En 1663, il y a eu la guerre de la conquête que la Nouvelle-France perdît et ce fut le début du régime anglais. Image provenant de Kazaa
Bibliographie CHARPENTIER, Louise; DUROCHER, René; LAVILLE, Christian; LINTEAU, Paul-André (1990). Nouvelle histoire du Québec et du Canada. Montréal : CEC, 463 pages. Créés par LABERGE, Fernand; Complétés par FORTIN, Jean-Gabriel; GIACHETTO, Jasmine; MASSÉ-BOUILLÉ, Guy-Anne (2002-2003). Dossiers #1 à 5. L’Assomption : Collège de l’Assomption, 12 pages. Kazza media desktop : Logiciel de partage de fichiers