Le projet personnalisé à l’AMSEAA Janvier 2013 Le projet personnalisé à l’AMSEAA Programme de formation (2ème partie) le Plan de Services Individualisé à l’AMSEAA Les étapes de la démarche PSI Le rôle de l’éducateur en MECS La rencontre PSI en MECS Les bonnes pratiques de l’éducateur référent en MECS Formation AMSEAA / Equipe MECS / Janvier 2013 Jean Paul FREGONA Conseiller technique AMSEAA
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé A l’AMSEAA, c’est le Processus du Plan de Services Individualisé qui garantit la mise en œuvre du projet individualisé pour chaque jeune pris en charge. Il assure également la cohérence de tout l’accompagnement éducatif.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Le PSI est issu d’un travail en collaboration avec des personnes et des institutions Québécoises depuis 1990. Il a été expérimenté et développé dans une MECS (FEJM) dès 1992 Depuis, il est adapté pour chaque structure ou service de l’AMSEAA.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Il est en parfaite adéquation avec l’évolution du contexte législatif et réglementaire actuel. (Loi 2002-2, réforme de la protection de l’enfance, etc.) Il s’inscrit naturellement dans une démarche d’amélioration continue.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Le PSI repose sur : Le respect, la prise en compte et l’application des missions, des cahiers des charges, des recommandations et du cadre législatif et réglementaire. Les valeurs de l’AMSEAA. Des perspectives théoriques. Les recommandations de bonnes pratiques de l’ANESM
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Le PSI est un processus qui cherche à élaborer collectivement des plans d’action permettant à l’usager de dépasser ses fragilités et de s’inscrire dans un projet personnalisé. Le déroulement du processus permet d’organiser des temps de réflexion, d’analyse, d’élaboration, de partage de point de vue, de recherche de consensus et d’engagements autour et avec l’usager. Il cherche à associer les personnes ressources qui en fonction de leur rôle et de leur responsabilité participent à l’élaboration, à la mise en place, à l’accompagnement et au suivi du projet de vie de l’usager. Le Plan de Services Individualisé est un processus qui cherche à partir de difficultés repérées (éléments ayant amenés la prise en charge éducative) à élaborer collectivement (usager, famille et personnes ressources) des plans d’actions permettant de dépasser les difficultés tout en permettant la poursuite du processus de maturité de la personne et son inscription dans un projet de vie personnalisé et socialement valorisé. Le déroulement du processus permet d’organiser des temps de réflexion, d’analyse, d’élaboration, de partage de point de vue, de recherche de consensus et d’engagements autour et avec l’usager. Il cherche à associer les personnes ressources qui en fonction de leur rôle et de leur responsabilité participent à l’élaboration, à la mise en place, à l’accompagnement et au suivi du projet de vie de l’usager.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Le processus PSI s’organise autour d’un intervenant pivot (Educateur référent) qui constitue le lien entre l’usager, sa famille et les différentes personnes ou institutions engagés dans la réalisation du projet de vie de l’usager. Le processus PSI est par lui-même éducatif, il place tous les acteurs en tant que sujets, acteurs et responsables des actions qu’ils entreprennent dans le respect des responsabilités de chacun.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Il permet une lisibilité accrue du sens de la prise en charge, des objectifs à atteindre et des perspectives de changement. Il développe et organise la communication sur les éléments indispensables à la mise en œuvre des différents plans d’actions. Il accompagne et évalue les effets produits par les plans d’actions et réactualise les futures actions à mener.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Le processus PSI, c’est le moyen d’articuler trois objectifs : Permettre à l’usager de dépasser ses difficultés (réponse aux besoins spécifiques) Poursuivre son processus de maturité (réponse aux besoins généraux) Elaborer un projet de vie personnalisé socialement valorisé pour chaque usager confié à l’AMSEAA. (soutien de l’intérêt supérieur de la personne, promotion des droits et de la citoyenneté de l’usager)
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé La mise en œuvre du Processus PSI va permettre de: Mettre en perspectives des changements en travaillant le sens de la prise en charge éducative. Réaliser un bilan croisé (jeune, famille, personnes ressources) en valorisant les compétences et en transposant les fragilités en besoins à satisfaire. Elaborer des plans d’actions en recherchant le consensus dans le choix des moyens. Personnaliser les prestations, évaluer les résultats et communiquer sur le changement.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Son approche processus permet également de mesurer en temps réel le déroulement de l’accompagnement éducatif et de repérer les non-conformités, d’analyser les raisons et de mettre en place des actions correctives, préventives et d’amélioration.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Le processus PSI a pour objectif la promotion de la personne dans sa globalité et son unicité. Son éthique est la valorisation des compétences et le respect du jeune et de son entourage dans leurs droits individuels, et les responsabilités de chacun.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Les principes de base du PSI: Le jeune est le premier concerné. La famille reste la première ressource et la première responsable de la réponse à donner. Les ressources du milieu de vie sont recherchées et encouragées. L’AMSEAA, une fois mandatée, se reconnaît la responsabilité d’intervenir pour favoriser le développement du jeune dans sa globalité.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Quelques définitions: Le jeune en difficulté d’adaptation est celui dont les comportements révèlent la présence de besoins non satisfaits. Faute d’y trouver une réponse adéquate, son développement s’en trouve compromis. Le PSI est un processus d’élaboration et de définitions des actions à mettre en place pour répondre aux besoins non satisfaits du jeune.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Quelques définitions: Le PSI s’intègre dans un cadre de référence et dans le fonctionnement de la structure éducative. Il vise à coordonner l’action de toutes les personnes concernées par le jeune. A L’AMSEAA, chaque bénéficiaire d’une prise en charge s’engage dans un Plan de Services Individualisé
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé Les références théoriques du PSI: Nous nous référons à trois perspectives théoriques pouvant être dans un registre de complémentarité ou en privilégiant celle qui apparaît la mieux adaptée à la situation: La perspective développementale La perspective psycho dynamique La perspective environnementale
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé La perspective développementale: Il s’agit de comprendre l’individu en perpétuel construction à travers ses différents processus d’évolution et de croissance. Cette dimension concerne l’aspect psychique, moteur, cognitif, social, affectif, etc.. Situer un jeune dans son développement nous permet de faire le bilan de ses potentialités actuelles, de ses perspectives d’évolution, en précisant ses forces et ses fragilités en essayant d’en comprendre les processus sous-jacents.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé La perspective psychodynamique : Il s’agit d’aborder la spécificité du fonctionnement psychique interne de l’individu en utilisant les concepts psychanalytiques d’économie et de dynamique de l’appareil psychique dans ses dimensions conscientes et inconscientes. Cette approche vise à appréhender les capacités adaptatives de l’individu afin d’avancer avec lui dans la voie de l’équilibre de sa personnalité : Evaluer les capacités du moi Analyser les mécanismes de défense et d’adaptation.
Le Plan de Services Individualisé Janvier 2013 Le Plan de Services Individualisé La perspective environnementale : Au-delà d’un point de vue centré sur l’individu, l’approche systémique vise une ouverture, un élargissement de la compréhension à l’environnement interactionnel, à ses fonctionnements et aux modes de communication. La famille constitue un système mais pas seulement elle. Cette approche interroge également l’institutionnel et les différentes inter-relations.
Les étapes de la démarche PSI Janvier 2013 Les étapes de la démarche PSI Le principe: La démarche PSI* consiste à mobiliser le jeune, les parents et les partenaires déjà engagés dans leurs situations mais également à en mobiliser de nouveaux pour élaborer ensemble un plan d’actions en rapport aux besoins identifiés et au projet de vie du jeune et de sa famille. * « Ensemble vers un même horizon » ; Louise Lemay, Ph.D. et collaborateurs ; Manuel de référence pour la réalisation des plans de services individualisés (PSI) et intersectoriels (PSII) ; Volet jeunesse ; Région de LAVAL ; Document produit par la Direction des affaires réseau de l’Agence de la santé et des services sociaux de Laval.
Réponses aux besoins et soutien du projet de vie Démarche PSI AMSEAA Janvier 2013 ETAPE 1 : Dès l’admission, initier la démarche PSI : mobiliser les partenaires concernés, le jeune et la famille Champ d’intervention : Réponses aux besoins et soutien du projet de vie
Rencontre de la famille pour l’inviter à participer au Processus PSI. Janvier 2013 ETAPE 1 : Dès la demande d’admission, initier la démarche PSI : mobiliser les partenaires concernés, le jeune et la famille Information claire en direction des partenaires sur les enjeux et les contraintes du processus PSI. Rencontre de la famille pour l’inviter à participer au Processus PSI. Expliquer au jeune le processus PSI. Dès la demande d’admission, initier la démarche PSI : mobiliser les partenaires concernés, le jeune et la famille : Information claire en direction des partenaires sur les enjeux et les contraintes du processus PSI au niveau de la mobilisation et du temps consacré pour son bon déroulement (projet d’établissement, processus du PSI, procédure d’admission, synthèse/réunion de présentation, réunion de préparation PSI, rencontre PSI, etc.) ; préciser les responsabilités de chacun et insister sur notre volonté de travailler avec les valeurs et principes du PSI. Rencontre de la famille pour l’inviter à participer au Processus PSI. Envoyer le message que nous avons besoin d’eux pour comprendre et aider leur enfant (visite d’admission, 1ère rencontre au domicile familial avec l’éducateur référent et le psychologue, travail d’accompagnement de la famille par l’éducateur référent), Inviter à s’engager avec nous dans la réponse aux besoins de leur enfant. Expliquer au jeune le processus PSI, le rôle de l’éducateur référent et du psychologue ; l’importance de sa participation pour co-construire avec lui les moyens de dépasser ses difficultés comme son parcours et son projet de vie. L’importance de donner son point de vue tout au long de la prise en charge.
Réponses aux besoins et soutien du projet de vie Démarche PSI AMSEAA Janvier 2013 ETAPE 1 : Dès l’admission, initier la démarche PSI : mobiliser les partenaires concernés, le jeune et la famille ETAPE 2 : Co-construction de l’évaluation globale de la situation du jeune et de sa famille Champ d’intervention : Réponses aux besoins et soutien du projet de vie
Soutenir le jeune, sa famille dans l’analyse de la situation Janvier 2013 ETAPE 2 : Co-construction de l’évaluation globale de la situation du jeune et de sa famille Soutenir le jeune, sa famille dans l’analyse de la situation Adhérer à une approche collaborative Définir la compétence Soutenir le jeune, sa famille dans l’analyse de la situation La phase d’évaluation doit amener le jeune comme sa famille à comprendre leur situation, à chercher avec eux un sens aux difficultés rencontrées et à définir ensemble les besoins de changement. Cette démarche se caractérise par deux étapes : La première consiste à accueillir le jeune et sa famille, d’établir un lien de collaboration, de recueillir auprès d’eux un ensemble d’observations et d’avis concernant leur situation. En tant que premiers concernés par la prise en charge éducative, le jeune comme sa famille sont invités à partager leur propre vision des choses. Leur première responsabilité consiste à définir eux-mêmes leur propre réalité et leurs besoins. Dans une logique de partenariat l’éducateur référent (ou l’intervenant éducatif dans le cadre d’une AED) recueille leur point de vue, leurs attentes, leurs projets ainsi que ce qu’ils sont prêt à faire ou à ne pas faire. Lorsqu’il est possible de l’envisager, il est recommandé d’inclure les personnes significatives de leur entourage dans cette démarche de partage d’information. C’est une façon de reconnaître et de mettre à contribution les ressources du milieu naturelles sous réserve de bien appréhender les contraintes administratives et judiciaires liées au cadre de la prise en charge. Ensuite, il s’agit d’élargir avec eux leur vision de la situation à travers une approche globale en prenant en compte l’ensemble des facteurs qui sont susceptibles d’influencer ou d’agir sur le développement, la sécurité ou le bien-être du jeune et cela en fonction des différents contextes où il évolue. Au même titre que l’approche des professionnels nous travaillons avec eux sur la grille d’analyse des 6 niveaux PSI. La co-construction de l’analyse de la situation en recherchant à la fois les compétences et les fragilités du jeune et de son système familial s’articule autour de 6 niveaux : Niveau personnalité: C’est l’échange de points de vue sur son fonctionnement psychologique, ses traits de caractère, ses humeurs, ses motivations, etc. Niveau relationnel: C’est tout ce qui renvoie à l’interaction avec d’autres personnes en tant qu’Être, excluant donc les interactions avec le corps social et également les relations avec les différents membres de la Famille qui seront traités dans d’autres niveaux. Niveau corporel: C’est l’observation de tout ce qui touche au corps en termes de développement physique et moteur, de santé, de sport, d’hygiène, de présentation, de connaissance, de sexualité, de mise en danger et de protection. Niveau Familial: C’est le fonctionnement et l’interaction de (et dans) la Famille naturelle au présent, dans le passé et dans la perspective de l’avenir mais également vis-à-vis de tous ceux qui ont un rôle familial ou affectif. Niveau formation: C’est l’observation et l’évaluation des capacités intellectuelles et instrumentales dans le cadre du cursus scolaire ou professionnel, dans la vie quotidienne, dans les loisirs… Niveau social: C’est l’observation des relations sociales et de l’intégration dans la société. (Rapport à la loi et à la règle; normes et usages sociaux; citoyenneté; réseau relationnel social; autonomie; etc.) Adhérer à une approche collaborative Pour Louise Lemay , adhérer à une approche collaborative avec le jeune et sa famille n’empêche pas le professionnel à exercer son expertise professionnelle. Elle l’invite plutôt à s’inscrire, avec eux, en co-observateur et en co-évaluateur de la situation. Co-évaluer suppose d’accueillir et de reconnaître la validité de leur vision et de leur évaluation de la situation. Il ne s’agit pas pour l’intervenant-expert de les convaincre d’un vrai problème (que seul l’intervenant décèle), mais de se servir de ce qu’il voit et de ce qu’il comprend, depuis sa position plus objective, pour les aider à se questionner eux-mêmes et comprendre leur situation sous d’autres angles. Ce faisant, ils développent à leur tour une vision plus large ou plus globale de leur situation. Définir la compétence : une vision globale Le processus PSI vise la planification et la mise en œuvre de plans de changements axés sur le développement de nouvelles compétences et/ou de nouvelles conditions favorables à l’amélioration de la situation du jeune. Parmi ces conditions figure l’action concertée, complémentaire et continue des divers intervenants engagés auprès d’eux. Il importe donc d’adopter une définition de la compétence qui tient compte d’une vision systémique selon laquelle les personnes (jeune ou parents) évoluent en interaction constante avec leur milieu. Pour M. Breton, l’évaluation des compétences d’une personne doit considérer les trois dimensions suivantes : 1) les caractéristiques individuelles de la personne, 2) les caractéristiques de l’environnement et 3) les facteurs de motivation La compétence des personnes est vue comme la résultante de ces trois composantes. Compétence : Caractéristiques individuelles (cognitives, physiques, comportementales, affectives, sociales, culturelles, etc.) Caractéristiques environnementales (physique, familial, social, culturel, économique, etc.) Facteurs motivationnels (aspirations, projets, inconfort et désir de changement, etc.) Par conséquent, une personne développe de nouvelles compétences dans la mesure où : 1) elle dispose du potentiel et des habiletés requis aux plans intellectuel, physique, affectif, social ou culturel (caractéristiques individuelles) ; 2) elle dispose d’opportunités ou de conditions favorables dans son environnement (physique, familial, social, etc.) pour exercer ou développer cette compétence ; 3) elle accorde de l’importance ou une valeur au développement de cette compétence et, par conséquent, développe une motivation à s’engager dans un processus d’apprentissage ou de changement. Les milieux d’intervention axés sur l’aide aux jeunes et à leur famille disposent d’outils d’évaluation variés pour rendre compte d’une vision globale des compétences du jeune ou des parents, soit de leurs forces et difficultés individuelles ainsi que des ressources et contraintes des contextes dans lesquels ils évoluent. Chaque intervenant dispose donc des ressources disponibles dans son milieu de pratique ainsi que des outils d’évaluation et d’analyse hérités de sa propre formation professionnelle. En dépit de la pertinence de recourir à divers outils d’évaluation, il faut reconnaître que la lecture et l’analyse individuelles d’un intervenant sont inévitablement influencées par ses propres cadres de référence (personnel et disciplinaire) ainsi que par la mission de son organisation. La collaboration entre les divers intervenants s’avère donc essentielle pour développer, ensemble, un regard interdisciplinaire capable de prendre en compte les différentes dimensions individuelles et collectives qui agissent sur la situation du jeune et de sa famille.
Soutenir le jeune, sa famille dans l’analyse de la situation Janvier 2013 Soutenir le jeune, sa famille dans l’analyse de la situation La phase d’évaluation doit amener le jeune comme sa famille à comprendre leur situation, à chercher avec eux un sens aux difficultés rencontrées et à définir ensemble les besoins de changement. Cette démarche se caractérise par deux étapes : La première consiste à accueillir le jeune et sa famille, d’établir un lien de collaboration, de recueillir auprès d’eux un ensemble d’observations et d’avis concernant leur situation. L’éducateur référent recueille leur point de vue, leurs attentes, leurs projets ainsi que ce qu’ils sont prêt à faire ou à ne pas faire. Ensuite, il s’agit d’élargir avec eux leur vision de la situation à travers une approche globale en prenant en compte l’ensemble des facteurs qui sont susceptibles d’influencer ou d’agir sur le développement, la sécurité ou le bien-être du jeune et cela en fonction des différents contextes où il évolue.
Janvier 2013 A l’AMSEAA, la co-construction de l’analyse de la situation s’appuie sur 6 niveaux* Niveau personnalité: C’est l’échange de points de vue sur son fonctionnement psychologique, ses traits de caractère, ses humeurs, ses motivations, etc. Niveau relationnel: C’est tout ce qui renvoie à l’interaction avec d’autres personnes en tant qu’Être, excluant donc les interactions avec le corps social et également les relations avec les différents membres de la Famille qui seront traités dans d’autres niveaux. Niveau corporel: C’est l’observation de tout ce qui touche au corps en termes de développement physique et moteur, de santé, de sport, d’hygiène, de présentation, de connaissance, de sexualité, de mise en danger et de protection. Définir la compétence : une vision globale Le processus PSI vise la planification et la mise en œuvre de plans de changements axés sur le développement de nouvelles compétences et/ou de nouvelles conditions favorables à l’amélioration de la situation du jeune. Parmi ces conditions figure l’action concertée, complémentaire et continue des divers intervenants engagés auprès d’eux. Il importe donc d’adopter une définition de la compétence qui tient compte d’une vision systémique selon laquelle les personnes (jeune ou parents) évoluent en interaction constante avec leur milieu. Pour M. Breton, l’évaluation des compétences d’une personne doit considérer les trois dimensions suivantes : 1) les caractéristiques individuelles de la personne, 2) les caractéristiques de l’environnement et 3) les facteurs de motivation La compétence des personnes est vue comme la résultante de ces trois composantes. BRETON, M. Relating Competence – Promotion and Empowerment, journal of progressive human Services, 1994, 27p.-44p. Les milieux d’intervention axés sur l’aide aux jeunes et à leur famille disposent d’outils d’évaluation variés pour rendre compte d’une vision globale des compétences du jeune ou des parents, soit de leurs forces et difficultés individuelles ainsi que des ressources et contraintes des contextes dans lesquels ils évoluent. Chaque intervenant dispose donc des ressources disponibles dans son milieu de pratique ainsi que des outils d’évaluation et d’analyse hérités de sa propre formation professionnelle. En dépit de la pertinence de recourir à divers outils d’évaluation, il faut reconnaître que la lecture et l’analyse individuelles d’un intervenant sont inévitablement influencées par ses propres cadres de référence (personnel et disciplinaire) ainsi que par la mission de son organisation. La collaboration entre les divers intervenants s’avère donc essentielle pour développer, ensemble, un regard interdisciplinaire capable de prendre en compte les différentes dimensions individuelles et collectives qui agissent sur la situation du jeune et de sa famille. * Projet d’établissement MECS ; documents de préparation PSI
La co-construction de l’analyse de la situation*. Janvier 2013 La co-construction de l’analyse de la situation*. Niveau Familial: C’est le fonctionnement et l’interaction de (et dans) la Famille naturelle au présent, dans le passé et dans la perspective de l’avenir mais également vis-à-vis de tous ceux qui ont un rôle familial ou affectif. Niveau formation: C’est l’observation et l’évaluation des capacités intellectuelles et instrumentales dans le cadre du cursus scolaire ou professionnel, dans la vie quotidienne, dans les loisirs… Niveau social: C’est l’observation des relations sociales et de l’intégration dans la société. (Rapport à la loi et à la règle; normes et usages sociaux; citoyenneté; réseau relationnel social; autonomie; etc.) Définir la compétence : une vision globale Le processus PSI vise la planification et la mise en œuvre de plans de changements axés sur le développement de nouvelles compétences et/ou de nouvelles conditions favorables à l’amélioration de la situation du jeune. Parmi ces conditions figure l’action concertée, complémentaire et continue des divers intervenants engagés auprès d’eux. Il importe donc d’adopter une définition de la compétence qui tient compte d’une vision systémique selon laquelle les personnes (jeune ou parents) évoluent en interaction constante avec leur milieu. Pour M. Breton, l’évaluation des compétences d’une personne doit considérer les trois dimensions suivantes : 1) les caractéristiques individuelles de la personne, 2) les caractéristiques de l’environnement et 3) les facteurs de motivation La compétence des personnes est vue comme la résultante de ces trois composantes. BRETON, M. Relating Competence – Promotion and Empowerment, journal of progressive human Services, 1994, 27p.-44p. Les milieux d’intervention axés sur l’aide aux jeunes et à leur famille disposent d’outils d’évaluation variés pour rendre compte d’une vision globale des compétences du jeune ou des parents, soit de leurs forces et difficultés individuelles ainsi que des ressources et contraintes des contextes dans lesquels ils évoluent. Chaque intervenant dispose donc des ressources disponibles dans son milieu de pratique ainsi que des outils d’évaluation et d’analyse hérités de sa propre formation professionnelle. En dépit de la pertinence de recourir à divers outils d’évaluation, il faut reconnaître que la lecture et l’analyse individuelles d’un intervenant sont inévitablement influencées par ses propres cadres de référence (personnel et disciplinaire) ainsi que par la mission de son organisation. La collaboration entre les divers intervenants s’avère donc essentielle pour développer, ensemble, un regard interdisciplinaire capable de prendre en compte les différentes dimensions individuelles et collectives qui agissent sur la situation du jeune et de sa famille. * Projet d’établissement MECS ; documents de préparation PSI
Janvier 2013 La compétence des personnes est vue comme la résultante de ces trois composantes*. Compétence Caractéristiques individuelles (cognitives, physiques, comportementales, affectives, sociales, culturelles, etc.) Caractéristiques environnementales (physique, familial, social, culturel, économique, etc.) Facteurs motivationnels (aspirations, projets, inconfort et désir de changement, etc.) Par conséquent, une personne développe de nouvelles compétences dans la mesure où : 1) elle dispose du potentiel et des habiletés requis aux plans intellectuel, physique, affectif, social ou culturel (caractéristiques individuelles) ; 2) elle dispose d’opportunités ou de conditions favorables dans son environnement (physique, familial, social, etc.) pour exercer ou développer cette compétence ; 3) elle accorde de l’importance ou une valeur au développement de cette compétence et, par conséquent, développe une motivation à s’engager dans un processus d’apprentissage ou de changement. Définir la compétence : une vision globale Le processus PSI vise la planification et la mise en œuvre de plans de changements axés sur le développement de nouvelles compétences et/ou de nouvelles conditions favorables à l’amélioration de la situation du jeune. Parmi ces conditions figure l’action concertée, complémentaire et continue des divers intervenants engagés auprès d’eux. Il importe donc d’adopter une définition de la compétence qui tient compte d’une vision systémique selon laquelle les personnes (jeune ou parents) évoluent en interaction constante avec leur milieu. Pour M. Breton, l’évaluation des compétences d’une personne doit considérer les trois dimensions suivantes : 1) les caractéristiques individuelles de la personne, 2) les caractéristiques de l’environnement et 3) les facteurs de motivation La compétence des personnes est vue comme la résultante de ces trois composantes. BRETON, M. Relating Competence – Promotion and Empowerment, journal of progressive human Services, 1994, 27p.-44p. Les milieux d’intervention axés sur l’aide aux jeunes et à leur famille disposent d’outils d’évaluation variés pour rendre compte d’une vision globale des compétences du jeune ou des parents, soit de leurs forces et difficultés individuelles ainsi que des ressources et contraintes des contextes dans lesquels ils évoluent. Chaque intervenant dispose donc des ressources disponibles dans son milieu de pratique ainsi que des outils d’évaluation et d’analyse hérités de sa propre formation professionnelle. En dépit de la pertinence de recourir à divers outils d’évaluation, il faut reconnaître que la lecture et l’analyse individuelles d’un intervenant sont inévitablement influencées par ses propres cadres de référence (personnel et disciplinaire) ainsi que par la mission de son organisation. La collaboration entre les divers intervenants s’avère donc essentielle pour développer, ensemble, un regard interdisciplinaire capable de prendre en compte les différentes dimensions individuelles et collectives qui agissent sur la situation du jeune et de sa famille. * BRETON, M. Relating Competence – Promotion and Empowerment, journal of progressive human Services, 1994, 27p.-44p.
Le champs d’intervention* Janvier 2013 Le champs d’intervention* L’enjeu pour les professionnels consiste à élargir leur propre cadre de référence et d’intervention pour comprendre la personne dans sa globalité Considérer la personne comme unique compte tenu de son histoire, du contexte, de ce qu’elle est, de ce qu’elle vit et de ce qu’elle veut pour elle même permet de lui accorder de la différence et contribue à établir un « rapport égalitaire et aidant » avec le professionnel Lors des mesures pénales ou de protection qui sont imposées, les acteurs professionnels doivent chercher ensemble les possibilités maximales, pour le jeune et ses parents, d’exercer leur pouvoir et de faire leurs propres choix à l’intérieur des options restreintes qui s’offrent à eux. * LEMAY, L. Conditions et conséquences des pratiques d’empowerment. Une étude interdisciplinaire et intersystémique des rapports de pouvoir Professionnels/Clients, Thèse de doctorat, Université de Montréal, Montréal, 2004
La situation-problème La situation-solution Janvier 2013 Le besoin de changement* Questionner pour identifier avec eux ce qui est important et susceptible d’être source de motivation pour s’inscrire dans une démarche de changement Forces et difficultés du jeune et des parents Ressources et contraintes du milieu La situation-problème Projets, aspirations, désir de changement La situation-solution Ecart Besoins de changement Besoins de services Situation actuelle Situation désirée * LEMAY, L. et collaborateurs. Manuel de référence pour la réalisation des plans de services individualisés (PSI) à Laval : Volet jeunesse. Agence de la santé et des services sociaux de Laval, 2006
Réponses aux besoins et soutien du projet de vie Démarche PSI AMSEAA Janvier 2013 ETAPE 1 : Dès l’admission, initier la démarche PSI : mobiliser les partenaires concernés, le jeune et la famille ETAPE 2 : Co-construction de l’évaluation globale de la situation du jeune et de sa famille ETAPE 3 : Partager les analyses et développer une vision commune de la situation du jeune et de sa famille Champ d’intervention : Réponses aux besoins et soutien du projet de vie
Évaluation d’ensemble Janvier 2013 ETAPE 3 : Produire et partager les analyses et développer une vision commune de la situation du jeune et de sa famille Produire une analyse à travers la prise en charge éducative et une expertise psychologique. Évaluation d’ensemble Vision commune Action commune Produire une analyse à travers la prise en charge éducative et une expertise psychologique. Afin de construire une évaluation du jeune et du système familial dans sa globalité et son unicité, chaque structure AMSEAA propose une démarche et des supports permettant d’organiser la collecte d’informations et la formalisation des différentes analyses. L’approche s’effectue comme avec le jeune et sa famille sur 6 niveaux d’analyse : personnalité, relationnel, familial, corporel, scolaire/professionnel et social. L’objectif étant d’apprécier autant les compétences que les points de fragilités qui seront transposés en besoins à satisfaire et en objectifs à atteindre. Le travail du psychologue des établissements et services de l’AMSEAA s’intègre complètement dans la démarche. Il propose un bilan complet du jeune et après lui avoir transmis les résultats et avec son accord, intègre certain des éléments dans le partage d’information du PSI. Pour produire cette évaluation globale, des documents adaptés pour chaque structure et service AMSEAA permettent au référent du jeune d’organiser le travail de soutien, d’analyse et de collecte d’informations. Dans le cadre des établissements d’accueil, c’est l’éducateur d’internat en tant que référent du jeune qui se charge de regrouper l’ensemble des éléments afin de permettre à chacun d’accéder à l’ensemble des analyses. En milieu ouvert, c’est l’intervenant éducatif de la mesure qui assure cette mission. Quant aux partenaires, nous cherchons à recueillir et à croiser leurs observations, leurs analyses et leurs objectifs de changement avec les nôtres et ceux du jeune et de sa famille. Évaluation d’ensemble L’évaluation globale prend tout son sens avec l’apport de l’expertise des différents partenaires engagés dans la démarche de PSI. Les conditions de ces objectifs consistent à : 1. Établir des relations de partenariat véritables en vue d’évaluer, ensemble, la situation d’un jeune et de sa famille. 2. Développer une vision commune de la situation et des moyens à déployer collectivement pour répondre aux besoins identifiés. 3. Participer ensemble à la démarche de PSI. Vision commune Ensemble, les partenaires conjuguent leurs efforts pour enrichir : leur compréhension de la situation du jeune et de sa famille, l’identification des besoins de changement prioritaires, l’identification des actions à réaliser, des responsabilités à prendre ou des services requis, pour y répondre. Cette étape de la démarche de PSI consiste à développer une vision commune de ces trois dimensions et, par surcroît, une vision ajustée à celle qu’ont le jeune et ses parents. Action commune À cette étape du processus, les activités suivantes sont requises : 1. mettre en commun les visions de chacun concernant l’ensemble de la situation du jeune, 2. résoudre s’il y a lieu les problèmes de divergences de vision, 3. prévoir une rencontre préparatoire à la rencontre de PSI,
Partager les expertises dans la démarche PSI Janvier 2013 ETAPE 3 : Produire et partager les analyses et développer une vision commune de la situation du jeune et de sa famille Partager les expertises dans la démarche PSI Résoudre les divergences de vision : la rencontre de préparation PSI Partager les expertises dans la démarche PSI La démarche de PSI adoptée à l’AMSEAA introduit une étape intermédiaire située entre l’évaluation globale réalisée par la structure qui accueille le jeune et la planification des services réalisée par l’ensemble des acteurs concernés. Elle favorise l’établissement de rapports de collaboration en reconnaissant à chacun des partenaires concernés par la réponse aux besoins, l’expertise et le pouvoir d’agir sur l’évaluation. Le jeune, ses parents et les partenaires professionnels agissent en tant que co-évaluateurs de la situation en vue de définir ultérieurement un plan de service commun. Structurellement, cette étape permet d’éviter qu’une organisation conserve la prérogative d’évaluer et de planifier, seule, les services requis et qu’elle prescrive aux autres les services qu’ils devraient rendre. On le sait, un tel mode de rapport hiérarchisé de type expert constitue un obstacle à la mobilisation de l’ensemble des acteurs. Résoudre les divergences de vision : la rencontre de préparation PSI La rencontre de préparation PSI réalisée en l’absence du jeune et de ses parents n’est pas une rencontre PSI, elle ne doit à aucun moment servir à prendre des décisions à leur place. La résolution de divers problèmes (cliniques, administratifs, organisationnels, etc.), incluant ceux qui entourent les divergences de vision, nécessite parfois la mise en place de conditions particulières. Par exemple, il apparaît souhaitable dans certains cas que des intervenants ou gestionnaires des différentes organisations engagées dans la démarche de PSI se réunissent entre eux. Cette rencontre n’a pas la même fonction que la rencontre de PSI axée sur la planification des services avec le jeune et les parents. La rencontre préparatoire permet aux partenaires professionnels de répondre à leurs propres préoccupations afin de mieux jouer leur rôle auprès du jeune et de sa famille. Les besoins suivants justifient la pertinence pour ces acteurs de se doter d’un moment privilégié d’échange : 1. Mettre en commun leur lecture et analyse respectives pour réussir, ensemble, à mieux comprendre une situation particulièrement complexe. 2. Comprendre les obstacles à la participation active d’un jeune ou de ses parents et développer des stratégies pour réussir à les mobiliser dans une démarche de PSI. 3. Partager leur sentiment d’impuissance face à la situation d’un jeune afin de retrouver, ensemble, la capacité de faire une lecture de leurs forces et ressources ou de développer leur motivation professionnelle à les aider. 4. Régler leur différend pour éviter de se retrouver en situation de conflit devant le jeune, sa famille et leurs proches. 5. Résoudre des problèmes administratifs pour être capable de se situer clairement face au partage des responsabilités dans des situations particulières. 6. Trouver une solution alternative pour répondre aux besoins lorsque la réponse à ceux-ci ne relève pas clairement du mandat des établissements ou organismes. 7. Préparer le bon déroulement de la rencontre PSI. Il importe de préciser que le rôle des intervenants et du coordonnateur PSI est limité dans certains cas. Certaines situations complexes de collaboration exigent le recours à une instance décisionnelle. à l’interne, vers la hiérarchie en ce qui concerne l’aspect organisationnel et financier, et à l’externe, dans le cadre de décisions relevant des responsabilités du Conseil général et des magistrats. Dans le cadre de mesures éducatives en contexte d’autorités (Article 375 et ordonnance 45) certaines décisions s’imposent et nécessite par exemple un avis et/ou un jugement du magistrat. C’est autour de cette rencontre que les professionnels s’assurent que l’ensemble des propositions sont validées et prêtes à être proposées au jeune et à sa famille.
Réponses aux besoins et soutien du projet de vie Démarche PSI AMSEAA Janvier 2013 ETAPE 1 : Dès l’admission, initier la démarche PSI : mobiliser les partenaires concernés, le jeune et la famille ETAPE 2 : Co-construction de l’évaluation globale de la situation du jeune et de sa famille ETAPE 3 : Partager les analyses et développer une vision commune de la situation du jeune et de sa famille Champ d’intervention : Réponses aux besoins et soutien du projet de vie ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI : (Partager les points de vue, rechercher les consensus, co-planifier les objectifs et les services en fonction des besoins)
ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI Janvier 2013 ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI Organiser ou mettre en place les conditions pour la rencontre PSI L’objectif de la rencontre de PSI La rencontre PSI n’est pas une étude de cas ou une réunion de recadrage ; elle n’est pas centrée sur les problèmes du jeune et de sa famille, mais plutôt sur leurs besoins spécifiques et généraux et sur les actions à réaliser ou les services à mobiliser pour y répondre.
ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI Le déroulement de la rencontre : Janvier 2013 ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI Le déroulement de la rencontre : partager les points de vue sur le sens de la prise en charge éducative échanger sur les perspectives de changement et sur le projet du jeune soutenir l’expression des attentes du jeune et de sa famille partager l’analyse des compétences et des fragilités du jeune et du système familial et dégager les besoins à satisfaire proposer et valider dans une recherche de consensus, les différents plans d’action Préambule: En protection de l’enfance comme dans le cadre pénal, notre mission principale est de permettre au jeune comme à sa famille de dépasser les difficultés en développant avec eux une réponse à leur besoins spécifiques. Toutefois la prise en compte des besoins généraux dans le processus de maturation du jeune à travers son projet de vie reste également une priorité que nous devons intégrer tout au long de la prise en charge. Afin de conjuguer au mieux l’ensemble de ces objectifs, la rencontre PSI va permettre à l’ensemble des principaux acteurs engagés dans la démarche de : 1) partager les points de vue sur le sens de la prise en charge éducative 2) échanger sur les perspectives de changement 3) soutenir l’expression des attentes du jeune et de sa famille 4) partager l’analyse des compétences et des fragilités du jeune et du système familial et dégager les besoins à satisfaire 5) Proposer et valider dans une recherche de consensus, les différents plans d’action 6) planifier l’ensemble des services envisagés et définir les responsabilités de chacun des acteurs naturels ou professionnels concernés 7) traduire la planification par écrit dans l’avenant du DIPC 8) organiser les modalités de suivi permettant d’assurer l’actualisation et la coordination des plans d’action ;
ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI Janvier 2013 ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI Le déroulement de la rencontre (suite) : planifier l’ensemble des services envisagés et définir les responsabilités de chacun des acteurs naturels ou professionnels concernés traduire la planification par écrit dans l’avenant du DIPC organiser les modalités de suivi permettant d’assurer l’actualisation et la coordination des plans d’action envisager une échéance pour une prochaine évaluation des résultats et une nouvelle rencontre PSI. Préambule: En protection de l’enfance comme dans le cadre pénal, notre mission principale est de permettre au jeune comme à sa famille de dépasser les difficultés en développant avec eux une réponse à leur besoins spécifiques. Toutefois la prise en compte des besoins généraux dans le processus de maturation du jeune à travers son projet de vie reste également une priorité que nous devons intégrer tout au long de la prise en charge. Afin de conjuguer au mieux l’ensemble de ces objectifs, la rencontre PSI va permettre à l’ensemble des principaux acteurs engagés dans la démarche de : 1) partager les points de vue sur le sens de la prise en charge éducative 2) d’échanger sur les perspectives de changement 3) soutenir l’expression des attentes du jeune et de sa famille 4) partager l’analyse des compétences et des fragilités du jeune et du système familial et dégager les besoins à satisfaire 5) Proposer et valider dans une recherche de consensus, les différents plans d’action 6) planifier l’ensemble des services envisagés et définir les responsabilités de chacun des acteurs naturels ou professionnels concernés 7) traduire la planification par écrit dans l’avenant du DIPC 8) organiser les modalités de suivi permettant d’assurer l’actualisation et la coordination des plans d’action ;
Réponses aux besoins et soutien du projet de vie Démarche PSI AMSEAA Janvier 2013 ETAPE 1 : Dès l’admission, initier la démarche PSI : mobiliser les partenaires concernés, le jeune et la famille ETAPE 2 : Co-construction de l’évaluation globale de la situation du jeune et de sa famille ETAPE 3 : Partager les analyses et développer une vision commune de la situation du jeune et de sa famille Champ d’intervention : Réponses aux besoins et soutien du projet de vie ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI : (Partager les points de vue, rechercher les consensus, co-planifier les objectifs et les services en fonction des besoins) ETAPE 5 : Produire un compte-rendu PSI commun à tous les intervenants
ETAPE 5 : Produire un compte-rendu PSI commun à tous les intervenants Janvier 2013 ETAPE 5 : Produire un compte-rendu PSI commun à tous les intervenants Un compte-rendu PSI est réalisé et distribué à chaque participant (jeune et famille compris), comme aux différents décideurs institutionnels (Magistrats, ASE). Il retrace de façon précise tout ce qui s’est dit lors de la rencontre en précisant le point de vue des uns et des autres. Un avenant au DIPC (exigence légale issue de la loi 2002-2) précise à l’issue de la rencontre les besoins repérés, les moyens à mettre en place ainsi que les engagements de chacun. Avec l’accord de tous les participants, un enregistrement vidéo est proposé et distribué au jeune et à sa famille présente lors de la rencontre
Réponses aux besoins et soutien du projet de vie Démarche PSI AMSEAA Janvier 2013 ETAPE 1 : Dès l’admission, initier la démarche PSI : mobiliser les partenaires concernés, le jeune et la famille ETAPE 2 : Co-construction de l’évaluation globale de la situation du jeune et de sa famille ETAPE 3 : Partager les analyses et développer une vision commune de la situation du jeune et de sa famille Champ d’intervention : Réponses aux besoins et soutien du projet de vie ETAPE 6 : Réaliser et assurer le suivi du jeune et de sa famille ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI : (Partager les points de vue, rechercher les consensus, co-planifier les objectifs et les services en fonction des besoins) ETAPE 5 : Produire un compte-rendu PSI commun à tous les intervenants
ETAPE 6 : Réaliser et assurer le suivi du jeune et de sa famille Janvier 2013 ETAPE 6 : Réaliser et assurer le suivi du jeune et de sa famille Tous les acteurs engagés dans l’élaboration du plan de services doivent mettre en œuvre et actualiser les moyens envisagés lors de la rencontre PSI. Toutefois le suivi du PSI suppose un accompagnement particulier de la part du chef de service et/ou du coordonnateur, comme de l’éducateur référent. Ils doivent s’assurer auprès des personnes concernées par la démarche PSI que la planification se réalise en conformité avec les décisions et engagements pris en vue d’assurer une réponse concertée et continue aux besoins du jeune et de sa famille. Tous les partenaires ont également une responsabilité partagée pour mettre en œuvre les mécanismes de communication capable d’assurer la réalisation des moyens envisagés lors de la rencontre PSI et de faire remonter les résultats vers le chef de service, le coordonnateur ou/et le référent du jeune AMSEAA qui pilotent le PSI.
ETAPE 6 : Réaliser et assurer le suivi du jeune et de sa famille Janvier 2013 ETAPE 6 : Réaliser et assurer le suivi du jeune et de sa famille Soutenir concrètement le changement Assurer le suivi du PSI : mettre en œuvre les mécanismes prévus. L’actualisation du PSI suppose, pour chacun des intervenants concernés, d’accompagner concrètement le jeune et ses parents dans leurs efforts pour réaliser les changements souhaités dans leur situation.
Réponses aux besoins et soutien du projet de vie Démarche PSI AMSEAA Janvier 2013 ETAPE 1 : Dès l’admission, initier la démarche PSI : mobiliser les partenaires concernés, le jeune et la famille ETAPE 2 : Co-construction de l’évaluation globale de la situation du jeune et de sa famille ETAPE 7 : Évaluer et réviser le PSI ETAPE 3 : Partager les analyses et développer une vision commune de la situation du jeune et de sa famille Champ d’intervention : Réponses aux besoins et soutien du projet de vie ETAPE 6 : Réaliser et assurer le suivi du jeune et de sa famille ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI : (Partager les points de vue, rechercher les consensus, co-planifier les objectifs et les services en fonction des besoins) ETAPE 5 : Produire un compte-rendu PSI commun à tous les intervenants
ETAPE 7 : Évaluer et réviser le PSI Janvier 2013 ETAPE 7 : Évaluer et réviser le PSI Cette étape importante de la démarche de PSI consiste à évaluer les résultats de l’intervention concertée et à réviser la planification des besoins et des services à la lumière de l’évolution de la situation du jeune et de sa famille. Il s’agit, essentiellement à : 1) évaluer l’atteinte des objectifs généraux fixés par le PSI, soit les résultats de l’intervention sur l’évolution de la situation du jeune et de sa famille ; 2) évaluer les conditions générales mises en place pour soutenir l’atteinte de ces objectifs, soit les actions réalisées ou les services rendus par les différents acteurs naturels ou professionnels concernés ; 3) réviser et ajuster le plan d’action en fonction des besoins de changements actuels du jeune et de sa famille et des services requis pour y répondre.
ETAPE 7 : Évaluer et réviser le PSI Janvier 2013 ETAPE 7 : Évaluer et réviser le PSI Organiser la rencontre de révision du PSI Se préparer à la rencontre de révision du PSI Réaliser la rencontre de révision du PSI Le compte rendu de la rencontre de révision du PSI ORGANISER LA RENCONTRE DE RÉVISION DU PSI Le coordonnateur PSI et/ou l’éducateur référent AMSEAA sont responsables de l’organisation de la rencontre de Révision du PSI. Le coordonnateur, l’éducateur référent, le jeune, ses parents et les partenaires conviennent ensemble d’un certain nombre de conditions, par exemple : le lieu et le moment de la rencontre, les personnes qui seront présentes, le déroulement, les moyens pour favoriser la participation active du jeune, de ses parents et de leurs proches, etc. Quand doit-on fixer la rencontre de révision du PSI ? En fonction du type de prise en charge (administrative, judicaire ou pénale, voire des cahiers des charges des établissements), les échéances administratives peuvent varier, la révision PSI doit coïncider avec ces échéances afin de fournir les éléments indispensables aux prises de décisions des différents décideurs (ASE et Magistrats). Toutefois, la révision PSI peut se faire à tous moment si des changements le justifient, en fonction de la situation du jeune ou de sa famille, ou tout simplement à la demande d’un des participants. La date d’échéance convenue lors de la rencontre PSI tiendra donc compte du contexte légal de la prise en charge et pourra s’adapter aux imprévus comme par exemple, une convocation du mineur dans un cadre pénal qui pourra précipiter la révision du PSI. SE PREPARER A LA RENCONTRE DE REVISION DU PSI La préparation à la rencontre de révision PSI concerne tous les participants. Le coordonnateur PSI et/ou le référent AMSEAA mettent en place ou s’assure au sein de son établissement qu’un bilan est fait avec le jeune et ses parents. Toutefois, préparer le jeune et ses parents à participer à l’évaluation de leur situation et aux différents services reçus est une responsabilité partagée. Chaque partenaire doit, à titre de représentant de son organisme lors de la rencontre, s’assurer d’évaluer avec le jeune, ses parents et leurs proches l’atteinte des objectifs généraux poursuivis par son organisme, soit les résultats de l’intervention et leur satisfaction quant aux services rendus. L’évaluation de l’atteinte des objectifs généraux est directement reliée à celle des objectifs plus spécifiques qui en découlent, lesquels font l’objet des plans d’action respectifs des différents partenaires. La rencontre de révision du PSI ne vise pas à rendre compte, de façon systématique, des résultats de ces différents plans d’action. Toute fois le partenaire engagé dans la démarche PSI s’arrangera pour recueillir les éléments d’évaluation des plans d’action avant la rencontre de révision PSI afin de les partager avec l’ensemble des participants. Le représentant du partenaire devra alors : 1) avoir une vision claire de l’évolution de la situation du jeune et de sa famille en regard du mandat de son organisme, 2) disposer d’indicateurs plus précis pour rendre compte de l’atteinte de certains objectifs généraux fixés par le PSI, 3) connaît les besoins de changement dans la situation actuelle et les services que son organisme peut rendre. RÉALISER LA RENCONTRE DE RÉVISION DU PSI La rencontre de Révision du PSI se réalise dans le même esprit que la rencontre PSI. Elle ne doit pas être un lieu pour faire une étude de cas ni pour régler les conflits entre les partenaires. En principe, les mécanismes de suivi utilisés durant la période de réalisation et de suivi du PSI ont permis une communication continue entre les acteurs concernés. S’il y a lieu, les besoins des intervenants ont été identifiés et on y a répondu avant la rencontre de révision, grâce à une rencontre préparatoire à celle de la révision. La rencontre de révision peut prendre différentes formes pour s’ajuster à la réalité des acteurs concernés, mais elle doit se vivre dans le respect des valeurs fondamentales véhiculées par la démarche PSI et permettre l’atteinte les objectifs visés à cette étape de la démarche. À l’instar de la rencontre de PSI, elle comporte généralement quatre grandes phases : 1. L’accueil 2. La mise en œuvre 3. La rencontre 4. La fin de la rencontre Essentiellement, l’échange au cours de la rencontre doit permettre de : 1) Faire ensemble l’évaluation de la situation actuelle du jeune et de sa famille en regard de chacun des objectifs généraux fixés au dernier PSI. Il s’agit d’apprécier en quoi la situation entourant chacun des objectifs a évolué et dans quelle mesure les objectifs sont atteints. 2) Comprendre ensemble le sens de ces résultats. La réalisation d’un changement dans la situation du jeune est aussi tributaire des conditions mises en place par les parents, leurs proches et les intervenants. Il s’agit donc d’évaluer, pour chaque objectif, dans quelle mesure les actions de soutien ont été réalisées comme prévu et en quoi elles ont été utiles au changement visé. Tous les participants à la rencontre contribuent à cette évaluation. Or, dans l’esprit qui anime la démarche PSI, le jeune et ses parents sont les premiers concernés par l’évaluation et, par conséquent, ils sont généralement conviés à partager d’abord leur point de vue en ce qui concerne les grandes questions suivantes : • Quels sont les changements qu’ils observent eux-mêmes en regard d’un objectif donné ? Y a-t-il encore un besoin ? Lequel ? • Quelles actions ont-ils été capables de réaliser pour aider leur enfant à atteindre cet objectif ? • Quels moyens (actions/responsabilités ou services) ont été utilisés par ceux qui leur viennent en aide (proches, partenaires) en regard d’un objectif donné ? • L’aide extérieure reçue en ce qui concerne cet objectif était-elle utile à leurs yeux ; a-t-elle contribué à faire une différence et pourquoi ? L’aide est-elle encore nécessaire dans la situation actuelle ? Quelle forme doit-elle prendre pour s’ajuster à l’évolution de leur situation ? Ces questionnements tiennent compte de la double tâche d’évaluation et de planification à réaliser au cours de cette rencontre. Il s’agit d’évaluer les résultats ou l’atteinte des objectifs, tout en dégageant, dans la situation actuelle les besoins de changement auxquels on a répondu, ceux qui demeurent ou ceux qui émergent et la nature des conditions de soutien (actions, responsabilités, services) qui doivent être éliminées, maintenues ou requises pour y répondre. Tous les participants collaborent à cette évaluation globale. Au fur et à mesure de la discussion, les constats relatifs aux objectifs et aux services maintenus ou modifiés peuvent servir à construire ensemble le PSI révisé. L’étape de révision du PSI suppose de relever certains défis (Lemay, 2001) : Se concentrer sur les réalisations et les actions efficaces réalisées par le jeune et ses parents plutôt que de mettre l’accent sur leurs difficultés et leurs échecs. Reconnaître les efforts réalisés malgré les résultats obtenus et éviter de focaliser uniquement sur les difficultés rencontrées. Reconnaître les obstacles, difficultés ou échecs rencontrés et chercher à en comprendre le sens avec eux : a) éviter d’associer systématiquement l’échec au manque de motivation ; b) identifier la nature des grands facteurs qui ont été des contraintes au changement : - les caractéristiques de l’environnement, - les caractéristiques ou capacités individuelles des personnes, - les facteurs de motivation ; c) reconnaître les contraintes (physiques, matérielles, affectives, sociales, culturelles, etc.) réelles à leur action. Ajuster les objectifs et les services en fonction : a) de leur intérêt (motivation), b) de leurs capacités réelles, c) des conditions (ressources et contraintes) de leur environnement. Avoir le courage d’examiner les conséquences non intentionnelles de certaines actions professionnelles sur l’atteinte des objectifs (Lemay, 2004). Pour le jeune et ses parents, le processus de révision de leur situation est un moment privilégié pour communiquer leur satisfaction en ce qui concerne les services qu’ils reçoivent. Les grandes questions suivantes peuvent guider l’évaluation globale des services : • Ont-ils été rendus comme prévu ? • Étaient-ils accessibles ? • Étaient-ils suffisants ? • Étaient-ils adéquats ou pertinents en regard des objectifs ? • Étaient-ils utiles pour les premières personnes concernées ? • Étaient-ils satisfaisants en général ? Il faut reconnaître que cette évaluation peut mettre à jour certaines difficultés reliées à la mise en place des services. Les participants cherchent alors à comprendre ensemble le sens de ces difficultés afin de trouver des avenues pour mieux répondre aux besoins du jeune et de sa famille. Enfin, le jeune et ses parents peuvent en tout temps exercer leur droit de recours pour dénoncer une situation insatisfaisante et recevoir du soutien pour l’exercer (rencontre PSI, voie hiérarchique des institutions concernées, personne qualifié (article L. 311-5 du CASF), etc.) LE COMPTE RENDU DE LA RENCONTRE DE RÉVISION DU PSI Comme pour la rencontre PSI, le coordonnateur PSI et/ou le référent AMSEAA rédige un compte-rendu précis de tout ce qui s’est dit lors de la rencontre et remplit une annexe au DIPC qui est signée également par le jeune et ses parents. La production d’un DVD est également proposée dans les mêmes conditions que pour la rencontre PSI.
Réponses aux besoins et soutien du projet de vie Démarche PSI AMSEAA Janvier 2013 ETAPE 1 : Dès l’admission, initier la démarche PSI : mobiliser les partenaires concernés, le jeune et la famille ETAPE 2 : Co-construction de l’évaluation globale de la situation du jeune et de sa famille ETAPE 7 : Évaluer et réviser le PSI ETAPE 3 : Partager les analyses et développer une vision commune de la situation du jeune et de sa famille Champ d’intervention : Réponses aux besoins et soutien du projet de vie ETAPE 6 : Réaliser et assurer le suivi du jeune et de sa famille ETAPE 4 : Réaliser la rencontre PSI : (Partager les points de vue, rechercher les consensus, co-planifier les objectifs et les services en fonction des besoins) ETAPE 5 : Produire un compte-rendu PSI commun à tous les intervenants
Le rôle de l’Éducateur en MECS Janvier 2013 Le rôle de l’Éducateur en MECS Le rôle de l’éducateur est la clef de voûte de toute notre approche. Cette fonction de « vivre avec » et « faire avec » doit permettre de rétablir une interrelation positive entre le jeune et son milieu. Cette « présence à l’événement » doit permettre à l’éducateur de : Lire les événements, les comprendre. Saisir le sens spécifique qu’ils prennent pour le jeune. Lui transmettre de manière à ce qu’il le reçoive et l’utilise dans la vie.
Le rôle de l’Éducateur en MECS Janvier 2013 Le rôle de l’Éducateur en MECS En MECS, l’Éducateur intervient dans trois niveaux : dans la prise en charge au quotidien, dans des responsabilités spécifiques, dans la fonction d’Éducateur Référent.
Le rôle de l’Éducateur en MECS Janvier 2013 Le rôle de l’Éducateur en MECS La prise en charge au quotidien : Il offre un cadre structuré, contenant et bienveillant. Il gère le quotidien, il est le garant des règles de vie et agit sur l’ensemble des jeunes en référence au règlement de fonctionnement et processus PSI. Il développe plusieurs activités éducatives en fonction de la programmation, de ses compétences et de ses centres d’intérêts afin de répondre aux besoins des jeunes
Le rôle de l’Éducateur en MECS Janvier 2013 Le rôle de l’Éducateur en MECS La prise en charge au quotidien (suite): Il transmet les informations et décrit les événements directement à ses collègues et par écrit : Cahier de consignes, agenda, fiches d’incidents et d’informations, fiches PSI, passation de consignes, réunion d’équipe, etc..
Le rôle de l’Éducateur en MECS Janvier 2013 Le rôle de l’Éducateur en MECS Les responsabilités spécifiques: Chaque éducateur est chargé d’une responsabilité institutionnelle particulière, par exemple dans : l’organisation de camps des actions de prévention des partenariats (Education Nationale, institution de santé, hôpitaux, etc.) la relation avec les entreprises et les centres de formation. la relation avec les bailleurs, la CAF et l’organisation matérielle des appartements. la relation avec les différentes associations sportives. le tutorat des étudiants « cœur de métier », etc...
Le rôle de l’Éducateur en MECS Janvier 2013 Le rôle de l’Éducateur en MECS La fonction d’Éducateur Référent : Il accompagne le jeune et la famille dans tout le processus PSI. Il rassemble les éléments de compréhension et d’analyse autour du jeune. Il est le porteur du sens des décisions concernant le jeune. Il travaille en collaboration avec le référent ASE
Le rôle de l’Éducateur en MECS Janvier 2013 Le rôle de l’Éducateur en MECS La fonction d’Éducateur Référent (suite): Il informe l’équipe éducative du contenu du processus PSI. Il s’assure de la mise en place des moyens décidés dans les rencontres PSI. Il rend compte du déroulement PSI au coordonnateur PSI et au chef de service. Il écrit les différents rapports et tient à jour les fiches PSI.
Le Processus PSI en MECS Janvier 2013 Le Processus PSI en MECS Le processus PSI va garantir pour chaque jeune le bon déroulement de son projet personnalisé.
Plan de Services Individualisé Janvier 2013 La rencontre du Plan de Services Individualisé en MECS
C’est une rencontre qui rassemble autour du jeune, Janvier 2013 C’est une rencontre qui rassemble autour du jeune, les personnes « ressources » : famille, éduc. réf., travailleur social, psychologue, elle est animée par le coordonnateur
Janvier 2013 Toutes les questions auront été travaillées au préalable avec chaque participant; Chacun est invité à exprimer librement sa perception et son analyse dans le respect du point de vue de l’autre.
Elle comporte trois étapes: Le partage de points de vue Janvier 2013 Elle comporte trois étapes: Le partage de points de vue sur le sens du placement. L’expression des attentes et des envies du jeune et de sa famille. Le bilan des compétences et des besoins et les engagements de chacun.
Le sens de la prise en charge Janvier 2013 1ère étape de la rencontre: Le sens de la prise en charge
Echanger les points de vue sur le sens du placement Janvier 2013 Echanger les points de vue sur le sens du placement Jeune Famille Educ. Ref. Coord. Psycho. Trav. Social Sens du placement
Janvier 2013 Echanger autour de la perception et de l’évolution du sens de la prise en charge éducative permet de dédramatiser, de mobiliser et d’envisager de nouvelles perspectives.
Les attentes et les envies Janvier 2013 2ème étape de la rencontre: Les attentes et les envies
Les attentes du jeune en direction Janvier 2013 Les attentes du jeune en direction des personnes « ressources ». Famille Magistrat Jeune MECS PJJ, ASE, etc. .
Ses attentes, ses envies, ses projets à travers Janvier 2013 Ses attentes, ses envies, ses projets à travers tous les domaines de sa vie. Jeune
Janvier 2013 Encourager et respecter l’expression des envies du jeune le place en tant que Sujet, acteur de sa vie.
Janvier 2013 Prendre en compte dans la mesure du possible les attentes dans le choix des moyens à mettre en place pour répondre à ses besoins à satisfaire est un gage d’efficacité et de respect des personnes.
Les attentes de la Famille. Janvier 2013 Les attentes de la Famille. Jeune MECS Famille PJJ, ASE, etc. . Magistrat
Janvier 2013 Encourager et respecter l’expression des attentes des différents membres de la famille les placent eux aussi en tant que sujets et acteurs.
Le bilan des compétences Janvier 2013 3ème étape de la rencontre: Le bilan des compétences et des besoins
Notre approche prend en compte le Jeune dans sa globalité. Janvier 2013 Notre approche prend en compte le Jeune dans sa globalité. Le découpage en niveaux sert uniquement à faciliter l’échange et l’analyse.
Le bilan autour des six niveaux PSI Janvier 2013 Niveau personnalité Le bilan autour des six niveaux PSI Niveau relationnel Jeune Niveau corporel Famille Educ. Ref. Niveau familial Trav. Social Psycho. Niveau formation Coord. Niveau social
Le bilan autour des six niveaux PSI Janvier 2013 Le bilan autour des six niveaux PSI Niveau relationnel Jeune Niveau corporel Famille Educ. Ref. Niveau personnalité Niveau familial Trav. Social Psycho. Niveau formation Coord. Niveau social
Janvier 2013 Niveau personnalité: C’est l’échange de points de vue sur son fonctionnement psychologique, ses traits de caractère, ses humeurs, ses motivations, etc. .
Le bilan autour des six niveaux PSI Janvier 2013 Niveau personnalité Le bilan autour des six niveaux PSI Jeune Niveau corporel Famille Educ. Ref. Niveau relationnel Niveau familial Trav. Social Psycho. Niveau formation Coord. Niveau social
Janvier 2013 Niveau relationnel: C’est tout ce qui renvoie à l’interaction avec d’autres personnes en tant qu’Être, excluant donc les interactions avec le corps social et également les relations avec les différents membres de la famille qui seront traités dans d’autres niveaux.
Le bilan autour des six niveaux PSI Janvier 2013 Le bilan autour des six niveaux PSI Niveau personnalité Niveau relationnel Jeune Famille Educ. Ref. Niveau corporel Niveau familial Trav. Social Psycho. Niveau formation Coord. Niveau social
Janvier 2013 Niveau corporel: C’est l’observation de tout ce qui touche au corps en termes de développement physique et moteur, de santé, de sport, d’hygiène, de présentation, de connaissance, de sexualité, de mise en danger et de protection.
Le bilan autour des six niveaux PSI Janvier 2013 Niveau personnalité Le bilan autour des six niveaux PSI Niveau relationnel Jeune Niveau corporel Famille Educ. Ref. Niveau familial Trav. Social Psycho. Niveau formation Coord. Niveau social
Janvier 2013 Niveau familial: C’est le fonctionnement et l’interaction de (et dans) la Famille naturelle au présent, dans le passé et dans la perspective de l’avenir mais également vis-à-vis de tous ceux qui ont un rôle familial ou affectif.
Le bilan autour des six niveaux PSI Janvier 2013 Le bilan autour des six niveaux PSI Niveau personnalité Niveau relationnel Jeune Niveau corporel Famille Educ. Ref. Niveau formation Niveau familial Trav. Social Psycho. Coord. Niveau social
Janvier 2013 Niveau formation: C’est l’observation et l’évaluation des capacités intellectuelles et instrumentales dans le cadre du cursus scolaire ou professionnel, dans la vie quotidienne, dans les loisirs…
Le bilan autour des six niveaux PSI Janvier 2013 Le bilan autour des six niveaux PSI Niveau personnalité Niveau relationnel Jeune Niveau corporel Famille Educ. Ref. Niveau social Niveau familial Trav. Social Psycho. Niveau formation Coord.
Janvier 2013 Niveau social: C’est l’observation des relations sociales et de l’intégration dans la société. (Rapport à la loi et à la règle; normes et usages sociaux; citoyenneté; réseau relationnel social; autonomie; etc.)
Pour chacun des 6 niveaux: Janvier 2013 Pour chacun des 6 niveaux:
Pour chacun des 6 niveaux: Janvier 2013 Pour chacun des 6 niveaux: Jeune Famille Educ. Ref. 1. Echange autour des compétences et des fragilités du jeune et du système familial. Trav. Social Psycho. Coord.
Janvier 2013 L’information circule et s’enrichit autant par le point de vue de la personne concernée que par celles des personnes « ressources ». (famille, professionnels.)
Pour chacun des 6 niveaux: Janvier 2013 Pour chacun des 6 niveaux: Jeune Famille Educ. Ref. 2. Valorisation des compétences et transposition des fragilités en besoins à satisfaire. Trav. Social Psycho. Coord.
Janvier 2013 Affirmer les compétences d’un jeune en difficulté l’aide à échapper au système de dévalorisation, source de répétitions et de sentiment de fatalité.
Janvier 2013 Transposer les difficultés en besoins à satisfaire favorise la mobilisation des « personnes ressources » et également celle du jeune dans la recherche de moyens à mettre en place et évite certains pièges de la culpabilisation.
Pour chacun des 6 niveaux: Janvier 2013 Pour chacun des 6 niveaux: Jeune Famille Educ. Ref. 3. Propositions de moyens à mettre en place en prenant en compte les possibilités et les envies du jeune et de sa famille. Trav. Social Psycho. Coord.
Janvier 2013 Notre légitimité professionnelle se définit dans la mise en place de moyens adaptés aux besoins à satisfaire du jeune qui l’aideront à dépasser ses difficultés.
Janvier 2013 Prendre en compte les désirs, les attentes et le vécu du jeune et de la famille dans le choix des moyens est un gage d’efficacité et de respect de la personne.
Pour chacun des 6 niveaux: Janvier 2013 Pour chacun des 6 niveaux: Jeune Famille Educ. Ref. 4. Recherche de consensus et mise en place du plan d’action. Trav. Social Psycho. Coord.
Janvier 2013 Tout en respectant l’expression des divergences et sans les occulter, la recherche et la mise en évidence de consensus permet la mise en place de moyens particulièrement opérants.
Pour chacun des 6 niveaux: Janvier 2013 Pour chacun des 6 niveaux: Jeune Famille Educ. Ref. 5. Engagements de chacun. Trav. Social Psycho. Coord.
« Faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait » Janvier 2013 Exprimer ses intentions, c’est bien ! S’engager dans du concret, du réalisable, du mesurable c’est encore mieux. Notre devise: « Faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait »
Pour chacun des 6 niveaux: 5 points Janvier 2013 Pour chacun des 6 niveaux: 5 points Jeune Famille 1. Echanges autour des compétences et des fragilités du jeune et du système familial. Educ. Ref. 2. Valorisation des compétences et transposition des fragilités en besoins à satisfaire. 3. Proposition de moyens à mettre en place en prenant en compte les possibilités et les envies du jeune. 4. Recherche de consensus et mise en place du plan d’action. Trav. Social 5. Engagements de chacun Psycho. Coord.
Janvier 2013 Afin de fournir un compte-rendu fidèle, la rencontre PSI est filmée (sous réserve que chaque participant donne son accord). Une copie vidéo (DVD) est donnée au jeune et à sa famille présente. Un Plan d’action (avenant au DIPC) avec les engagements de chacun est rédigé et redistribué à l’ensemble des participants.
Janvier 2013 Communiquer sur l’analyse et le changement opéré lors du séjour en MECS permet d’inscrire ce changement dans la réalité et de fédérer davantage l’ensemble des personnes (concernées et ressources) dans la mise en place des actions futures.
Les éléments de bonnes pratiques de l’éducateur référent en MECS: Janvier 2013 Les éléments de bonnes pratiques de l’éducateur référent en MECS: Afin de valoriser les compétences collectives et individuelles de l’équipe éducative, une grille d’auto-évaluation des bonnes pratiques de l’éducateur référent est proposée. Elle permet à de rappeler les « incontournables » de la fonction et de fixer des perspectives d’amélioration dans la pratique de chacun.
Janvier 2013
Janvier 2013
Janvier 2013
Janvier 2013
Janvier 2013