CC By-Nc-Sa : François Barillon, 2011 Usages pédagogiques d'un TBI Écoles numériques rurales
CC By-Nc-Sa : François Barillon, 2011 Intérêt d'un TBI Avant de choisir d’utiliser un TBI pour une activité particulière, il est bon de se poser la question du gain pédagogique par rapport à un tableau classique ou à un travail individuel. Les gains pédagogiques peuvent être de trois types : focalisation de l’attention collective grâce à la taille de l’affichage ; possibilité de travailler sur les contenus riches (images couleurs, sons, vidéo, interactivité) ; Possibilité d'interaction, de construction collective des savoirs. fonction mémoire (possibilité de revenir sur une activité commencée la veille, la semaine précédente).
CC By-Nc-Sa : François Barillon, 2011 Limites du TBI Inversement, il est des cas où l'on peut s'abstenir d'utiliser un TBI : activités réalisables sur un tableau classique (exemple : poser des opérations). activités n'ayant d'autre but que de manipuler le TBI. exercices individuels (sauf à titre d'exemple, pour expliciter la consigne). activités demandant une préparation tellement importante qu'elle mobilise toutes les ressources de l'enseignant.
CC By-Nc-Sa : François Barillon, 2011 Usages du TBI (1) On peut distinguer quatre usages d’un TBI : Usage direct : l’utilisation collective d’un logiciel vidéoprojetable peut être intéressant en géométrie, astronomie, histoire, géographie, arts visuels, musique. Usage indirect ou usage « tableau interactif » : pour classer, relier, annoter des mots, des schémas, des images... mais aussi pour noter les propositions des élèves (en sciences par exemple) et se donner la possibilité d’y revenir à la séance suivante. 19 janvier 2010
CC By-Nc-Sa : François Barillon, 2011 Usages du TBI (2) Utilisation d’un didacticiel ou d’un document à titre d’exemple avant un exercice individuel sur logiciel ou sur papier. Utilisation du traitement de texte pour découvrir ou transformer un texte, surligner des passages, produire un écrit collectif... La particularité du traitement de texte est que l’on peut mêler les trois catégories précédentes. 19 janvier 2010
CC By-Nc-Sa : François Barillon, 2011 Niveau d'élaboration du contenu On peut envisager de présenter des contenus à divers niveaux d'élaboration : mode « présentation » : les élèves n'interviennent pas sur le contenu. Ce mode est à déconseiller dans la phase d'élaboration de savoirs. mode « page blanche » : l'enseignant et les élèves créent le contenu au fur et à mesure. Ce mode nécessite une bonne maîtrise de l'outil. mode « annotation » : l'enseignant présente un contenu que les élèves annotent, organisent, enrichissent.
CC By-Nc-Sa : François Barillon, 2011 Éviter les effets pervers Pédagogie frontale : le TBI est un outil collectif qui ne peut remplacer les phases de travail individuel ou en petit groupe. Ordinateur omniscient : il est plus profitable que la validation d'une proposition soit réalisée par le groupe plutôt que par l'ordinateur. Tout est écrit : la plupart des logiciels TBI proposent des volets qui permettent d'afficher à volonté une réponse déjà écrite, ce qui fait passer l'idée qu'une seule réponse est possible.
CC By-Nc-Sa : François Barillon, 2011 Conseils aux non spécialistes Mieux vaut utiliser le TBI régulièrement dans des usages simples que l’on maîtrise plutôt que de se lancer dans un projet complexe, gourmand en temps et peu satisfaisant au final. Privilégier les documents que l’on peut utiliser de plusieurs manières : en collectif sur le TBI, en individuel sur ordinateur ou bien sur papier. Échanger avec d'autres enseignants des documents, des idées... Le travail sur TBI est plus pédagogique qu'informatique. 19 janvier 2010