La formation à l’enseignement professionnel Les orientations Les compétences professionnelles Ministère de l’Éducation Direction de la formation et de la titularisation du personnel scolaire Octobre 2001
La formation à l’enseignement professionnel : les orientations, les compétences Ce document est le résultat d’une dizaine d’années de consultation (entreprises, syndicats, universités, commissions scolaires, MEQ, etc.)
La formation à l’enseignement professionnel : les orientations, les compétences Pourquoi cette réforme? Une réforme pour revaloriser la formation professionnelle et technique (1986-1995) Rehaussement des seuils d’accès à la formation professionnelle Établissement de passerelles (DEP-DEC) Mise à jour des programmes de formation Mise à jour de l’équipement
La formation à l’enseignement professionnel : les orientations, les compétences En 1997 modifications à la L.I.P. La loi favorise notamment la création des centres de formation professionnelle Permettre aux centres de formation professionnelle de s’enraciner dans le milieu, de contribuer au développement de leur région Faciliter l’implication de l’entreprise
La formation à l’enseignement professionnel : les orientations, les compétences Changement du rôle de l’État La décentralisation Nouveaux pouvoirs, plus grande autonomie (L.I.P.) Nouvelles responsabilités Des compétences pour les assumer et pour jouer son rôle de professionnel de l’enseignement dans un monde en constante évolution (diversité des clientèles, des moyens pédagogiques, la technologie, les langues, l’alternance travail-études, etc.)
Le baccalauréat à l’enseignement professionnel : les compétences Fondements Acte d’enseigner 1. 3. 2. 4. 5. 6. Contexte social et scolaire 7. 8. Identité professionnelle 9. 11. 10. 12.
Le baccalauréat à l’enseignement professionnel : les compétences Le baccalauréat à l’enseignement professionnel : les compétences Le développement des compétences professionnelles propres à la profession enseignante : Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d’objets de savoir ou de culture dans l’exercice de ses fonctions. Communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement, à l’oral et à l’écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante.
Le baccalauréat en enseignement professionnel : les compétences 3. Concevoir des situations d’enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction de l’effectif scolaire et du développement des compétences visées dans les programmes de formation. 4. Piloter des situations d’enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction de l’effectif scolaire et du développement des compétences visées dans les programmes de formation. 5. Évaluer la progression des apprentissages et le degré d’acquisition des compétences des élèves pour les contenus à faire apprendre.
Le baccalauréat en enseignement professionnel : les compétences Planifier, organiser et superviser le mode de fonctionnement du groupe-classe en vue de favoriser l’apprentissage et la socialisation des élèves. Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d’apprentissage ou d’adaptation ou encore un handicap. 8. Intégrer les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement-apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel.
Le baccalauréat en enseignement professionnel : les compétences Coopérer avec l’équipe-école, les parents, les différents partenaires sociaux et les élèves en vue de l’atteinte des objectifs éducatifs de l’école. Travailler de concert avec les membres de l’équipe pédagogique à l’exécution des tâches permettant le développement et l’évaluation des compétences visées dans les programmes de formation, et ce, en fonction des élèves visés.
Le baccalauréat en enseignement professionnel : les compétences S’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel. 12. Agir de façon éthique et responsable dans l’exercice de ses fonctions.
Brevet d’enseignement Le plan de formation Premier bloc (90 unités) 60 unités En concomitance 30 unités Initiation à l’enseignement Formation psychopédagogique et andragogique Formation pratique (stages d’enseignement en milieu scolaire) Activités de perfectionnement relatives au métier ou à l’enseignement Reconnaissance de la compétence disciplinaire au regard de la compétence dans le métier ou la profession Le développement des compétences professionnelles Cours d’initiation (minimum 3 crédits) : S’adresse à ceux qui ont une charge de 216 heures d’enseignement dans une année. Cours donné en cours d’emploi et pouvant se dérouler dans le milieu scolaire sous la responsabilité d’une personne dûment qualifiée et engagée par l’université. Les heures d’enseignement données durant cette première activité de formation feront l’objet d’un encadrement comportant des activités d’observation, de supervision et de réflexion sur la pratique pédagogique. Cours élaboré par l’université en collaboration avec les commissions scolaires. Une formation psychopédagogique et andragogique : Le contenu des programmes d’études. Le concept de compétence en matière de formation professionnelle. L’organisation de la formation professionnelle au Québec. La planification de l’enseignement. La psychologie de l’apprentissage. L’élaboration de situations d’acquisition de compétences. L’utilisation des TIC dans l’enseignement. L’évaluation. La gestion de classe. La santé et la sécurité au travail. Les stratégies adoptées dans l’enseignement (alternance travail-études). L’enseignement à des clientèles diverses (jeunes et adultes). Une formation pratique par des stages d’enseignement en milieu scolaire (professionnalisante, ancrée dans la pratique) De valeur équivalente à celle des stages faits dans les programmes de formation des maîtres à l’enseignement général (même financement). Supervisés par les universités en collaboration avec les enseignants associés et les directions de centres de formation professionnelle. (développer un réseau, une culture de stage) 3. Assimilés à la tâche des personnes en exercice, placement dans une classe pour celles qui n’ont pas de tâches. 4. Des activités de perfectionnement relatives au métier ou au secteur d’enseignement : ENCADREMENTS objectif de cette composante : actualiser ses connaissances pour les faire acquérir aux élèves privilégier l’intégration de diverses activités (et selon le contexte) perfectionnement en entreprise activités liées à la spécialité enseignée activités de perfectionnement pédagogique élaboration de matériel pédagogique contenu possible : cours en lien avec la culture générale, la santé et la sécurité au travail, cours au cegep, stage en entreprise, etc. à voir avec le directeur de programme selon le dossier de la personne Un volet de 30 unités La reconnaissance de la compétence disciplinaire une activité de reconnaissance d’acquis de 3 unités dans le métier ou le secteur d’enseignement selon les principes énumérés par le Conseil supérieur de l’éducation (un droit bien que la personne doive faire la preuve, ne pas réapprendre deux fois, processus transparent) l’accumulation des 90 unités s’étendra sur une période d’environ 5 ans Autorisation particulière d’enseigner délivrée par le MEQ Attestation délivrée par l’université Second bloc (30 unités) Formation continue en pédagogie et dans le métier ou la profession Baccalauréat délivré par l’université Brevet d’enseignement délivré par le MEQ
janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval La reconnaissance des acquis professionnels et techniques Une première expérience : Université Laval, hiver 2001 But et modalités Base de reconnaissance Objets de reconnaissance Processus de reconnaissance Principe de reconnaissance Résultats d’une première expérience Commentaires d’experts externes janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval
janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval But et modalités Reconnaître les formations et les expériences disciplinaires antérieures pertinentes dans le cadre d’un baccalauréat en enseignement professionnel (BEP). Un maximum de 27 crédits peut ainsi être obtenu. Une activité de 3 crédits du programme de BEP est consacrée à la préparation d’une demande (portfolio) à cet effet. janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval
Base de reconnaissance La base de reconnaissance est le niveau de formation initiale à partir duquel les acquis de formation et d’expérience pertinents peuvent être considérés. Une personne ne détenant que cette base ne pourrait donc se faire reconnaître aucun acquis. Le diplôme d’études professionnelles (DEP) ou son équivalent constitue la base de reconnaissance qui a été retenue. janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval
Objets de reconnaissance Les objets de reconnaissance comprennent toutes les formations et expériences professionnelles antérieures liées à l’enseignement d’une discipline professionnelle. Les objets suivants peuvent notamment être considérés aux fins de la reconnaissance: autres DEP, ASP cours techniques de niveau collégial cours universitaires pertinents formations en entreprise stages en milieu de travail expériences professionnelles. janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval
Processus de reconnaissance de cours et de stages du BEP (Université) Portfolio (cours du BEP) Évaluation (Jury) Élaboration d’un portfolio pour démontrer ses compétences disciplinaires en vue d’enseigner (dans le cadre d’un cours du BEP de 3 crédits). Évaluation par un jury composé d’au moins cinq personnes (représentants de l’université, d’un cegep et expert du domaine disciplinaire). janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval
Processus de reconnaissance (suite) Les cours et les stages reconnus font partie du programme de BEP tel que déterminé par l’université. Ils sont consignés au dossier universitaire de l’étudiante ou de l’étudiant qui en sera dès lors dispensé. janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval
Principe de reconnaissance Le BEP vise à développer chez les étudiantes et les étudiants les compétences en enseignement professionnel prescrites par le MEQ. Il y parvient par un ensemble d’activités liées, d’une part, au domaine de formation disciplinaire (cours et stages disciplinaires) et, d’autre part, à la pédagogie et à la didactique (autres). Le portfolio permet, après évaluation par le jury, de déterminer quels cours et quels stages disciplinaires du BEP n’auront pas à être suivis par l’étudiante ou l’étudiant. janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval
Principe de reconnaissance (suite) Il est bien sûr impossible de se faire reconnaître plus de stages ou de cours théoriques disciplinaires que le programme n’en contient. Une étudiante ou un étudiant à qui le jury reconnaîtrait le maximum de 27 crédits aurait donc fait la preuve de certaines compétences requises en enseignement professionnel dans leurs dimensions théoriques et pratiques. janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval
Principe de reconnaissance Schéma-synthèse Formations et expériences disciplinaires (portfolio - 27 crédits max.) Compétences d’enseignement (MÉQ) Programme de baccalauréat en enseignement professionnel Cours théoriques disciplinaires (27-33 crédits) Stages pratiques disciplinaires (12-18 crédits) 1, 2, 3,…, 12 janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval Autres
Résultats d’une première expérience Université Laval, hiver 2001 22 étudiantes et étudiants 150 cours demandés (moyenne = 20,5 crédits) 157 cours accordés ou proposés + autres possibilités (moyenne = 21,4 crédits) 32 cours refusés ou remplacés Offre / Demande = 105 % janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval
Commentaires d’experts externes Mme Louise Vaillancourt, directrice d’école. M. Jean-François Lacroix, enseignant en formation professionnelle et conseiller pédagogique. Ces deux personnes ont accepté de témoigner de leur participation au jury d’évaluation à titre d’expert externe. janvier 2002 Richard Gagnon, Université Laval
Les composantes du programme de formation Un bloc de 30 unités qui mène à un brevet d’enseignement : une formation continue adaptée aux exigences du métier enseigné et aux besoins de chaque personne; un approfondissement des compétences d’ordre pédagogique, andragogique, didactique ou technique de l’enseignante et de l’enseignant, dans la perspective d’un continuum de formation et de développement professionnel.