ANTI-INFECTIEUX ET PHARMACO-ÉCONOMIE : DE NOUVEAUX ENJEUX

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Mais vous comprenez qu’il s’agit d’une « tromperie ».
Advertisements

ORTHOGRAM PM 3 ou 4 Ecrire: « a » ou « à » Référentiel page 6
Doit-on traiter tous les patients ayant un prélèvement fongique positif ? Dr S. Alfandari Médecin Référent en antibiothérapie et Hygiéniste, CH Tourcoing.
1. Résumé 2 Présentation du créateur 3 Présentation du projet 4.
Étude de phase III du DCCG (Dutch Colorectal Cancer Group)
Distance inter-locuteur
1 Évaluation prospective multicentrique de la prescription des glycopeptides (GP) dans la région Nord-Pas de Calais 8 ° Journées nationales dinfectiologie,
Réseau ATB du CClin Paris-Nord – résultats 2011 LL, 22/11/ Réseau antibiotiques du CClin Paris-Nord : Résultats 2011 Coordination: Dr François LHÉRITEAU.
Allogreffe LAL de ladulte Expérience du CNGMO Tozeur, novembre 2008.
Surveillance des Infections Sexuellement Transmissibles
Les numéros 70 –
Les numéros
Faut-il mettre systématiquement des antifongiques dans la fièvre dorigine inconnue ? Dr S. Alfandari Service de Réanimation et Maladies Infectieuses CH.
Actualités des antifongiques systémiques
Antibiothérapie des neutropénies fébriles (tumeurs solides): données de la littérature Dr S. Alfandari Service de Réanimation et Maladies Infectieuses.
Associations d’antifongiques: rationnel, données cliniques, indications Dr S. Alfandari Infectiologue Consultant, Service des Maladies du sang, CHRU Lille.
Dr BOUKERROU Pr VINATIER CHU la Réunion CHU LILLE
Epidémiologie des cancers digestifs en France
Pourquoi le nombre de cancers augmente-t-il ?
Candidoses systémiques
LES TRIANGLES 1. Définitions 2. Constructions 3. Propriétés.
Enquête HAS août 2010.
Étude comparative randomisée d’une action de santé pour améliorer les pratiques diagnostiques et d’antibiothérapie des infections urinaires et pulmonaires.
JRPI 1/10/2013 Best of «12 mois d’infections fongiques» En 4 articles et un supplément de CMI S. Alfandari Infectiologie/Hygiène - CH Tourcoing Infectiologie.
1 7 Langues niveaux débutant à avancé. 2 Allemand.
ESCMID Guideline for the diagnosis and management of Candida Diseases 2012: Non neutropenic adult patients Jeu de 20 Diapositives réalisées par le comité.
Enquête de satisfaction des patients CIC.
Contexte – cas de tuberculose multirésistante par an dans le monde (5 % des cas de tuberculose) –Traitement difficile : 4 à 6 molécules, parmi lesquelles.
13 ème Congrès du CLIN HDF Octobre 2010 Matta Matta, MD ICC chairperson BMC.
Gestion d’une épidémie à BMR et politique antibiotique
PICC: Risque infectieux et moyens de contrôle
Best of «12 mois d’infections fongiques»
II e réunion des investigateurs KBP-2000-CPHG Rueil-Malmaison 5 décembre 2003.
Jack Jedwab Association détudes canadiennes Le 27 septembre 2008 Sondage post-Olympique.
Patient allogreffé en réanimation
Étude rétrospective (3 ans) –Cas déclarés par PMSI (Programme de médicalisation des systèmes dinformation) CNRMA (Centre national de référence.
Session 7 1 IST/VIH/SIDA.
Si le Diaporama ne s'ouvre pas en plein écran Faites F5 sur votre clavier.
BOUCHET Jean-Baptiste DESC Réanimation médicale Saint Etienne
LES NOMBRES PREMIERS ET COMPOSÉS
Nombre de patients Placebo PCA Placebo PCA
CLL11 : chlorambucil (CLB) versus CLB + rituximab (R)
Les chiffres & les nombres
REDUCTION DU VOLUME COURANT ET MORTALITE AU COURS DU SDRA
SOAP Study Sepsis in European intensive care unit
VNI en post-extubation : intérêts et limites
Diagnostic des pneumopathies acquises sous ventilation mécanique
VNI au cours du sevrage de la ventilation mécanique
CRITERES DIAGNOSTIQUES DES INFECTIONS FONGIQUES: QUELLES NOUVEAUTES?
Zuzana Vichova DES AR Lyon 2ème année DESC Nice, Juin 2007.
INFECTIONS FONGIQUE : LA PLACE DE LAMPHOTÉRICINE B L.Fouché et F.Bouzana DESC NICE 2007.
Comment choisir un antifongique au cours des infections à Candida ?
Clinical Validity of a Negative Computed Tomography Scan in Patients With Suspected Pulmonary Embolism A Systematic Review JAMA 2005 Quiroz R et al Minet.
Prevention of acquired infections in itubated patients with combination of tow decontamination regimens. F.Bouzana DESC Réa Med Montpellier 2005 Crit Care.
DUMP GAUCHE INTERFERENCES AVEC BOITIERS IFS D.G. – Le – 1/56.
Année universitaire Réalisé par: Dr. Aymen Ayari Cours Réseaux étendus LATRI 3 1.
Résultats Régionaux ENP 2006 C.Mourlan Coordinatrice FELIN.
MAGIE Réalisé par Mons. RITTER J-P Le 24 octobre 2004.
Les fondements constitutionnels
MAGIE Réalisé par Mons. RITTER J-P Le 24 octobre 2004.
1/65 微距摄影 美丽的微距摄影 Encore une belle leçon de Macrophotographies venant du Soleil Levant Louis.
Comment traiter une infection à BLSE (place des carbapénèmes)
Prophylaxie antifongique en hématologie en 2015
Annexe Résultats provinciaux comparés à la moyenne canadienne
Commission paritaire de suivi des opérations de reclassement repositionnement dans le cadre du droit d’option Statistiques novembre 2010.
S. Ollier DESC réanimation médicale, juin  Rétrospective  Dossiers  Janvier 1991  déc 98  Monocentrique  Hôpital urbain, universitaire, 528.
Référent ATB : étude économique Ce que le référent peut rapporter à son établissement S. Alfandari CH Tourcoing 13 Novembre 2014.
Agnès VINCENT DESC Réanimation médicale NICE JUIN 2007.
CANDIDOSES INVASIVES 4 ème Journée de Formation Médicale continue SAPMM 7 Mars 2013 CHU Mustapha.
Prélèvement pulmonaire à Candida (PPC) chez le patient non neutropénique de Réanimation: résultats d’une enquête de pratique Le Groupe Outcomerea
Transcription de la présentation:

ANTI-INFECTIEUX ET PHARMACO-ÉCONOMIE : DE NOUVEAUX ENJEUX 17 janvier 2014 42ème congrès de la SRLF Du traitement prophylactique au traitement curatif : Les antifongiques c'est pas automatique ! Dr S. Alfandari Infectiologue Service de Réanimation et Maladies Infectieuses, CH Tourcoing Service des Maladies du sang, CHRU Lille www.infectio-lille.com

Déclaration d’intérêts potentiels A titre personnel: Intervenant : Gilead, MSD, Novartis, Pfizer Congrès : Gilead, MSD, Pfizer, Sanofi Comme dirigeant de la SPILF: Astellas - Astra Zeneca - Gilead - Viiv Healthcare - Janssen Cilag - MSD - Sanofi Pasteur MSD - Pfizer - Bayer Pharma - BMS - Abbott - Roche - Novartis – Vitalaire - Biofilm control - GSK - Celestis

Les infections fongiques invasives Infections sévères Diagnostic difficile Traitement couteux parfois toxique Durées mal codifiées pour moisissures Emergence de résistances (relatif) manque de données en réanimation

Prévalence des antifongiques en réanimation 169 réanimations avec suivi jusqu'à J28. Patients non ID 154/2047 (7,5%) patients sous antifongique Fluconazole (60%) Candine (25%) Voriconazole (8%) L-AmB (6%), posaconazole (1%), flucytosine (1%). Indication Infection à Candida: 38 infection fongique autre: 16 Non documenté: 100 Azoulay et al. Crit Care Med 2012;40:813-22.

Le coût des antifongiques en 2012 8ème classe thérapeutique à l’hôpital: 173 M d’€ Caspofungine: 18ème molécule en valeur à l’hôpital Voriconazole: 25ème molécule en valeur à l’hôpital Grande variation selon les réanimations Exemple, CHRU Lille, 2ème semestre 2011 2900 à 170000 €/1000JH ANSM, Analyse des ventes de médicaments en France en 2012. Juillet 2013

Coût et durée de séjour des aspergilloses en réanimation Etude rétrospective / base de données 600 hôpitaux américains 2005- 2008. 412 aspergilloses hors FdR habituels (hémato/greffe…) / 2470118 (0,017%) Pathologies associées: détresse respi (67%), IRA (41%), BPCO (37%), bactériémie/choc septique (36%). 72% / ventilation mécanique. Durée de séjour total = 26,9j / en réanimation = 15,8 j. Mortalité hospitalière = 45,6%. Coût moyen par patient = 76235 $. Durée traitement = 15 jours Analyse multivariée: Durée de séjour: un seul facteur = Délai mise en route AF = + 1,28 j par jour de retard Cout: VM/IRA/sévérité et retard de tt AF + 4% du coût journalier par jour de retard Baddley et al. BMC Infect Dis 2013. 23; 13: 29.

Surcoûts des candidémies chez des patients en réanimation Estimation surcoût direct éventuel chez des patients ayant ou non une candidémie. Patients avec sepsis grave ou choc septique entre 2004 et 2010 . 32 candidémies /874 patients inclus. Surcoût attribuable à candidémie 7714€, soit +19,4% Antifongiques, catécholamines et produits sanguins. Ce surcoût n'était pas statistiquement significatif. Bloos et al. J Crit Care 2013; 28: 2-8.

Place des fongémies dans les bactériémies nosocomiales en réanimation Etude prospective 1156 patients / 162 services / 24 pays France 206 patients « Vrais » patients de réa IGS2: 50 76% bactériémies nosocomiales Fongémies: 7,8% épisodes / 7,4% ensemble 7ème position Variations selon pays: 0 à 12,9% (France 7,2%) DC J28: 40,8% si fongémie 35,7% pour population globale (NS) Tabah et al. Int Care Med 2012;38:1930.

Evolution des candidémies nosocomiales en réanimation sur 6 ans Suivi des candidémies primitives Réseau d’hôpitaux volontaires Allemands 2006 à 2011. 682 réanimations / 2,2 millions séjours et 8 millions JH 205 services participant 6 ans: résultats similaires à l’ensemble 563/6666 (8,4%) bactériémies nosocomiales à Candida Densité d’incidence stable/5 ans: 0,06-0,09/1000 JH Meyer E et al. Euro Surveill. 2013;18(24).

Peu de diagnostics d'IFI sont rattrapés à l’autopsie Analyse prospective autopsies / décès en réanimation sur 15 ans Hors don d'organe et autopsie médico-légale Concordance entre diagnostic principal, cause de la mort et diagnostics secondaires 2857 décès et 866 autopsies Discordance majeure (erreur diagnostique ayant un impact sur le traitement) 63 (7,5%) cas Discordance mineure (découverte inattendue qui n'aurait probablement pas changé le traitement 95 (11,4%) cas 8 aspergilloses découvertes uniquement à l'autopsie N candidoses invasives non précisé 12 péritonites secondaires et 2 abcès abdominaux découverts post mortem Tejerina et al. Crit Care Med 2012;40:842-6.

Surprise, surprise, les antifongiques sélectionnent des résistances CHU de Grenoble - réanimation polyvalente Suivi conso AF/6ans et espèces/sensibilité Candida /3ans 1061 patients . /6 ans: ↑ caspo, ↓fluco, et stabilité ampho B et vori ↑ caspo corrélé à ↑ CMI parapsilosis (àM3) & glabrata (àM2) ↑ampho B corrélé à ↑ C. albicans et C. glabrata (àM3-4) La consommation de fluconazole et les CMI vis à vis de C. albicans ont baissé mais sans corrélation significative. Pas de traduction clinique Fournier et al. JAC 2011;66:2880-6.

Quelles situations ?

La prophylaxie (hors patient d’hémato) Traiter des patients qui n’ont pas d’IFI en espérant qu’ils n’en feront pas Utilité très difficile à démontrer si faible fréquence de l’évènement Intérêt de cibler des sous populations de patients Ce qu’on trouve dans la littérature « High risk surgical patient » Ce qu’on trouve dans les recommandations Chirurgie abdominale récente ET (perforations gastro- intestinales récurrentes ou fuite anastomotique) Cornely et al. CMI 2012; 18 (Suppl. 7):19-37.

Le documenté Le début est facile La suite est moins claire Aspergillus Voriconazole Amphotéricine B liposomale Candidoses invasives Candines (ESCMID 2012) Plein de trucs selon PNN/créat/TT antérieur (SRLF/SFAR/SPILF 2004) La suite est moins claire Durée de traitement de l’aspergillose ???? Modalités de désescalade, de relais PO ??? ESCMID: relais oral possible à J10 Pas de mention de désescalade sur ATFG Cornely et al CID 2007;44:1289-97. Herbrecht et al NEJM 2002;347:408-15. Cornely et al. CMI 2012; 18 (Suppl. 7):19-37.

La vraie question, c’est le reste…… Empirique Basé sur la fièvre Pré-emptif Basé sur des critères diagnostiques Biomarqueurs Combinaison de critères cliniques

L’entre deux: probabiliste/empirique/préemptif Plusieurs tests/stratégies proposés Ag/Ac b-d-glucane Index de colonisation Candida score PCR Résultats globaux assez similaires Valeur prédictive négative correcte = les patients qu’il ne faut pas traiter Valeur prédictive positive médiocre Peu ≠ du pile ou face

Essai randomisé de TT préemptif des candidoses en réanimation selon BDG Patients avec ≥ 3 jours réa Randomisés pour un dosage bdG 2x/sem TT préemptif par anidulafungine si + (seuil 60 pg/ml) Traitement empirique au choix du praticien. 64 inclus / 47 préemptifs et 17 empiriques BDG + = 34 (55%) patients Pas de différence significative pour: Patients recevant un antifongique (53% versus 29% ; p=0,16) Candidoses prouvées ou probables (6,4 versus 17,6% ; p=0,47) Mais faible puissance Hanson et al. PLoS One 2012 6; 7: e42282.

Bon usage des AF en réanimation Réanimation hôpital U 450 lits Bundle AFS avec questionnaire quotidien par pharmacien sur Motif/dose/durée de caspofungine Evolution clinique possibilité de désescalade besoin de poursuivre le traitement possibilité d'ablation d'un dispositif invasif 36 cas appariés 72 témoins Baisse durée TT: 2 vs 4 j - p=0,001 Réa med 2 vs 4 j - p=0,002 > réa chir 2,5 vs 4 j - p=0,19 Adhésion aux recos du bundle > réa med : 79 vs 58% - p= 0,25 6/36 désescalade vers le fluconazole 19 arrêt de TT dans les 3 jours. Cout moyen TT diminué de 1013$ par patient Guarascio et al.  Int J Clin Pharm 2013;35:145-8.

Peut on tirer des enseignements de la gestion des IFI en hématologie ?

Que coutent les molécules pour l’empirique ? Une dizaine d’études parfois contradictoires AmB-L vs AmB-D: Gain de 4203€ avec AmB-D AmB-L vs caspo: Gain de 2460 à 46596€-(perte96€) avec caspo 0,25 à 0,4 QALY AmB-L vs vori: Gain de 930 à 18000€ avec vori Luong et al. Mycoses 2013;56:338-49.

Que coutent les molécules pour l’aspergillose ? Vori vs AmB-D 2 études de minimisation de coût basées sur l’étude pivot Stratégie Vori moins couteuse (coût direct et indirect) 6 études coût -efficacité en faveur du vori Vori vs AmB-L 1 étude coût efficacité aux Pays-bas en faveur vori Vori vs caspo 2 études de minimisation de coût Vori moins couteux Luong et al. Mycoses 2013;56:338-49.

Quelle posologie ? Plus n’est pas toujours mieux ! Essai ambiload / IFI à moisissures Ambisome 3 vs 10 mg/kg (600 vs 1950€/j) 3 10 Cornely et al. CID 2007;44:1289-97.

Traitement préemptif vs empirique Etude observationnelle / 397 patients 190 “empirique »: fièvre 207 ”préemptif”: imagerie ou mycologie ou tests non spécifiques Plus d’IFI prouvées/probables dans le bras préemptif 23.7 vs 7.4% - p<0.001 Mortalité plus élevée dans le bras préemptif 22.5% vs 7.1% - p<0.002 Pagano et al. Haematologica 2011; 96:1363-70.

Traitement préemptif vs empirique Essai randomisé / 403 allogreffés Préemptif (n=196) 1 PCR+ ou T° persistant 5j ou infiltrat pulmonaire Empirique (n=207) T° persistant 5j ou infiltrat pulmonaire PCR Empirique p N traités 112 (57.1%) 76 (36.7%) 0.003 N IFI prouvées/probables 16 17 NS N DC J30 4 (1.5%) 13 (6.3%) 0.015 N DC J100 32 34 Hebart et al. BMT 2009;43: 553-61.

Traitement préemptif vs empirique Essai randomisé Français Empirique: Basé sur la fièvre Pré-emptif: Pneumonie, choc, sinusite, cellulite orbitaire, aspect d’IFI cutanée, abcès hépatoplenique, mucite G4, colonisation aspergillaire ou 1GM + Empirique (N=150) Préemptif (N=143) P Fièvre avant ATF (j) 7 13 <.01 Durée T° (j) 18.3 NS Patients sous ATF % 62.7 39.2 <10-4 Jours d’ATF 7.4 4.5 Survie 97% 95% IFI prouvées/probables 2,7% 9% <0.02 Cordonnier et al. CID 2009 48:1042-51.

Stratégies équivalentes jusqu’à J15 ! Empirique Préemptif IFI en préemptif IFI en empirique Cordonnier et al. CID 2009 48:1042-51. Cordonnier et al, Clin Infect Dis, 2009; 48: 1042-1051

Traitement préemptif vs empirique Essai randomisé Stratégie "standard": T° = TDM + fibroscopie AF jusqu’aux résultats puis switch prophylaxie ou TT documenté Stratégie « marqueurs »: PCR temps réel et GM 2/sem. TDM si positivité ou T° persistante AF si TDM évocateur IFI Pas d’AF si négativité biomarqueurs et TDM (même si T°) Standard (n=122) Marqueur (n=118) p AF 39 (32%) 18 (15%) 0·002 DC toute cause 12 (10%) 0·31 DC IFI 6 (5%) 5 (5%) 1.0 Morrissey et al. Lancet ID 2013;13:519.

Modélisation préemptif vs empirique Barnes 2013, col 3, Results, bullet 3 Cohorte virtuelle patients UK à risque d’API Paramètres: Pas de prophylaxie – sensibilité tests diag ~: 67% - TT par vori Coût total plus faible pour préemptif : 1900€ vs 2775€ Barnes 2013, col 3, Results, Fig 2 Modèle Préemptif Empirique Cohorte 1,000 N patients / AF 74 125 N IFI 33 N DC 92 93 Probabilité survie 90.8% 90.7% Barnes et al. ECCMID 2013

Conclusion: Les antifongiques c’est pas automatique Une stratégie préemptive semble faire consommer moins d’AF sans effet délétère chez les patients. Besoin de Définition standardisée du préemptif Mieux cadrer les indications Populations de patients Reévaluer systématiquement les traitements AF Diminuer les durées de traitement Désescalader