Diphtongaison de la voyelle tonique libre FERUM > FIER EPOQUE LATINE: Amuïssement de [m] final sauf dans les mots monosyllabiques. IIe: Changement vocalique (du IIe `a la fin du Ve) en période de force articulatoire. Désormais, les voyelles ne s'opposent plus par la quantité mais par l'aperture: IIIe: Bouleversement quantitatif : on passe d'un accent de hauteur à un accent d'intensité. La voyelle tonique libre s'allonge tandis que les autres s'abrègent. Diphtongaison spontanée de la voyelle tonique libre par différenciation d'aperture : En période de force articulatoire, l‘écart d'aperture entre la consonne fermée et la voyelle ouverte tend à s'accentuer, ce qui entraine l'apparition d'un son intermédiaire. Puis , il y a fermeture du premier élément de deux degrés :
XIIIe1: Réduction de la diphtongue par déplacement de l'accent Ve2: Fin du changement vocalique : VIIe: évolution de la diphtongue par assimilation d'aperture. Le second élément de la diphtongue se ferme d'un degré : VIIe2: Amuïssement des voyelles finales, en période de faiblesse articulatoire (à l'exception de [a] ). XIIIe1: Réduction de la diphtongue par déplacement de l'accent sur le second élément de la diphtongue, plus ouvert, ce qui entraine la fermeture du premier élément en semi-consonne [y]. Il n'y a donc plus de diphtongue :
XVIIe1: Loi de position : les voyelles accentuées s'ouvrent devant consonne articulée : XVIIe2: Substitution du [R] dorso-vèlaire au [r] apico-dental (imposé définitivement au XVIIIe).
PLACERE > PLAISIR IIe: IIIe : Palatalisation de k + e en position intervocalique Diphtongaison spontanée d’ e fermé tonique libre avec influence palatale Diphtongue de coalescence [ai] : PLACERE > PLAISIR IIe: Changement vocalique (du IIe à la fin du Ve) en période de force articulatoire. Désormais, les voyelles ne s'opposent plus par la quantité mais par l'aperture : Bouleversement quantitatif en periode de force articulatoire : on passe d'un accent de hauteur à un accent d'intensité. La voyelle tonique libre s'allonge tandis que les autres s'abrègent. Palatalisation de k + e en position intervocalique en trois phases : 1) Palatalisation totale : Sous l'action assimilatrice exercée à l'avant par la voyelle palatale, avancée du point d'articulation de la zone vélaire jusqu'à la zone palatale: la consonne se charge d'une légère mouillure puis se palatalise totalement : IIIe : 2) Denasalisation : Avancée du point d'articulation jusque dans la zone dentale (renforcement) avec apparition d'un yod de transition à l'avant de la consonne palatalisée : 3) Assibilation : un son sifflant sourd se fait entendre à la détente, après la tenue des organes phonatoires. Il y a formation d'une mi-occlusive affriquée :
IVe2: Sonorisation des consonnes sourdes en position intervocalique : ici, l'affriquée sourde devient sonore: En période de faiblesse articulatoire, diphtongaison spontanée de la voyelle tonique libre : La voyelle allongée sous l'effet de l'accent se segmente puis, par différenciation, le second segment se ferme d'un degré : VIe Sous l'influence de la consonne palatale précédente, réduction de la diphtongue avec deux explications possibles : 1) Monophtongaison immédiate par fermeture du premier élément en [i] : 2) Sous l'influence de la consonne palatale, fermeture à l'avant, ce qui entraine la formation d'une triphtongue réduite par la suite par fermeture et assimilation de l‘élément médian :
VIIe VIIe2 XIIe XIIIe MF XVIIe Dépalatalisation de l'affriquée. Vocalisation du yod de transition, ce qui entraine la formation d'une diphtongue de coalescence : VIIe2 Amuïssement de la voyelle finale (à l'exception de [a] ). XIIe Réduction de la diphtongue de coalescence en deux temps : fermeture du premier élément d'un degré puis amuïssement du second elément très fermé : Réduction de l'affriquée par perte de l‘élement occlusif :[dz] > [z] Fermeture de la voyelle initiale atone : XIIIe Amuïssement de la consonne finale [r] qui n'apparait plus qu'en liaison pour éviter un hiatus devant un mot à initiale vocalique. MF Réintroduction de la consonne finale avec substitution du [R] dorso-vèlaire au [r] apico-dental (impose définitivement au XVIIIe dans la plupart des mots, à l'exception des infinitifs en -er). XVIIe