Identifiez trois qualités que vouz recherchez en terme : - d’accueil - d’équipement - de prix - de qualité du pays - de qualité des activités.

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Transcription de la présentation:

Identifiez une destination touristique de rêve et les activités que vous y feriez ?

Identifiez trois qualités que vouz recherchez en terme : - d’accueil - d’équipement - de prix - de qualité du pays - de qualité des activités

Identifiez une destination touristique de rêve au Québec et les activités que vous y feriez ? Identifiez une destination touristique de rêve sur la planète et les activités que vous y feriez ? Identifiez trois qualités recherchées en terme : - d’accueil - d’équipement - de prix - de qualité du pays (du site) - de qualité des activités

Appréciation d’une expérience nature qui se caractérise par : - un sentiment d’autonomie - un sentiment de solitude (éloignement, « remoteness ») - un sentiment de liberté - un sentiment d’action - un sentiment d’aventure - un sentiment de risque un sentiment de « nature », de « sauvage » la valeur esthétique - la valeur spirituelle Identifiez une destination touristique de rêve au Québec et les activités que vous y feriez ? Identifiez une destination touristique de rêve sur la planète et les activités que vous y feriez ? Identifiez trois qualités recherchées en terme : - d’accueil - d’équipement - de prix - de qualité du pays (du site) - de qualité des activités

planifier une expérience unique qui correspond à leurs valeurs personnelles et aux motivations qui les poussent à voyager.

L’aménagement récréotouristique: l’industrie du rêve Chapitre C. L’aménagement récréotouristique: l’industrie du rêve Identifiez une destination touristique de rêve au Québec et les activités que vous y feriez ? Identifiez une destination touristique de rêve sur la planète et les activités que vous y feriez ? Identifiez trois qualités recherchées en terme : - d’accueil - d’équipement - de prix - de qualité du pays (du site) - de qualité des activités

Commission Canadienne du Tourisme (CCT) Mission du CCT: Faire du Canada une destination privilégiée au niveau international pour se connecter à la nature et vivre la diversité culturelle. Une destination 4 saisons par excellence. L’industrie touristique du Canada va fournir des expériences culturelles et de loisir de classe internationale en préservant et en partageant l’environnement propre, naturel et sécuritaire du Canada. L’industrie touristique sera guidée par les valeurs de respect, d’intégrité et d’empathie. Par exemple, le Canada bénéficie d’une excellente image globale en France, notamment en raison de l’environnement naturel et sauvage et des habitants accueillants. Appréciation d’une expérience nature qui se caractérise par : - un sentiment d’autonomie - un sentiment de solitude (éloignement, « remoteness ») - un sentiment de liberté - un sentiment d’action - un sentiment d’aventure - un sentiment de risque - un sentiment de « nature », de « sauvage » (absence de l’homme) - la valeur esthétique - la valeur spirituelle

Commission Canadienne du Tourisme (CCT) Mission du CCT: Faire du Canada une destination privilégiée au niveau international pour se connecter à la nature et vivre la diversité culturelle. Une destination 4 saisons par excellence. Mission du CCT: Faire du Canada une destination privilégiée au niveau international pour se connecter à la nature et vivre la diversité culturelle. Une destination 4 saisons par excellence. L’industrie touristique du Canada va fournir des expériences culturelles et de loisir de classe internationale en préservant et en partageant l’environnement propre, naturel et sécuritaire du Canada. L’industrie touristique sera guidée par les valeurs de respect, d’intégrité et d’empathie. Par exemple, le Canada bénéficie d’une excellente image globale en France, notamment en raison de l’environnement naturel et sauvage et des habitants accueillants. Appréciation d’une expérience nature qui se caractérise par : - un sentiment d’autonomie - un sentiment de solitude (éloignement, « remoteness ») - un sentiment de liberté - un sentiment d’action - un sentiment d’aventure - un sentiment de risque - un sentiment de « nature », de « sauvage » (absence de l’homme) - la valeur esthétique - la valeur spirituelle

Commission Canadienne du Tourisme (CCT) Appréciation d’une expérience nature qui se caractérise par : - un sentiment d’autonomie - un sentiment de solitude (éloignement, « remoteness ») - un sentiment de liberté - un sentiment d’action - un sentiment d’aventure - un sentiment de risque - un sentiment de « nature », de « sauvage » (absence de l’homme) - la valeur esthétique - la valeur spirituelle Mission du CCT: Faire du Canada une destination privilégiée au niveau international pour se connecter à la nature et vivre la diversité culturelle. Une destination 4 saisons par excellence. L’industrie touristique du Canada va fournir des expériences culturelles et de loisir de classe internationale en préservant et en partageant l’environnement propre, naturel et sécuritaire du Canada. L’industrie touristique sera guidée par les valeurs de respect, d’intégrité et d’empathie. Par exemple, le Canada bénéficie d’une excellente image globale en France, notamment en raison de l’environnement naturel et sauvage et des habitants accueillants. Appréciation d’une expérience nature qui se caractérise par : - un sentiment d’autonomie - un sentiment de solitude (éloignement, « remoteness ») - un sentiment de liberté - un sentiment d’action - un sentiment d’aventure - un sentiment de risque - un sentiment de « nature », de « sauvage » (absence de l’homme) - la valeur esthétique - la valeur spirituelle

L’utilisation récréative et touristique des forêts: le gradient récréatif Le gradient récréatif : - Segmentation des touristes - Zonage du territoire Rappel historique que l’essor du tourisme s’est fait à la 2e moitié du XXe siècle, soit après la Deuxième Guerre Mondiale.

Segmentation des touristes

Excursionniste Touriste Tourisme d’affaire (1 jour) Court séjour d’agrément (2 jours) Vacances Segmentation des touristes nécessaire dans une étude de marché car les attentes et les besoins sont différents d’un type de touristes à l’autre. Dans l’industrie du tourisme, les exigences sont de + en + élevées. Les touristes sont de + en + avertis, déterminés et exigeants. Les touristes accordent désormais une grande importance à la qualité de l’environnement, de l’hébergement et de l’accueil (services). La différence entre les excursionnistes et les touristes sont que les touristes passent une nuitée à l’endroit visité. Tourisme d’affaire

Par exemple, les exigences, attentes et besoins vont être fort différents selon qu’il s’agisse de campeurs en camping sauvage ou dans un terrain de camping roulottes.

5 groupes de touristes: Enthousiastes Aventuriers Naturalistes Vacanciers Urbains Étude ontarienne sur les types de touristes en région (Twynam, GD et Robinson, DW, 1997) 5 groupes : Les enthousiastes (22%) Avides d’essayer à peu près tout (autant des activités relaxantes que les activités audacieuses.) Apprécient de nombreux cadres différents. Les aventuriers (20%) Cherchent les sports de plein air physiquement exigeant, les défis et préfèrent les paysages sauvages et reculés (tourisme d’aventure). Les naturalistes (22%) Aiment visiter les sites naturels exceptionnels (rares), observer la nature et enrichir leur culture personnelle. Aiment être en groupes (familiaux, d’amis, ou d’intérêt) Les vacanciers (8%) Veulent relaxer et changer la routine. Apprécient la nature tout en appréciant le luxe des sites de vacances et hôtelliers. Sont souvent orientés vers la famille. Les urbains (29%) Ont un faible intérêt pour les activités de plein air. Sont plus intéressés au tourisme de masse et aux attraits touristiques « urbains » et à apprendre sur les cultures locales.

Parc national de Pingualuit La clientèle type du produit d’écotourisme nordique se divise principalement en deux catégories : Les aventuriers, c’est-à-dire une clientèle habituellement plus jeune, moins fortunée mais qui, pour pouvoir s’offrir un tel voyage, préfère se priver financièrement. Ceux-ci acceptent beaucoup plus aisément de vivre une expérience en plan européen, avec moins de confort et moins d’encadrement, tout en demeurant curieuse de connaître la culture des communautés d’accueil. Les vacanciers, c’est-à-dire une clientèle généralement plus âgée et plus à l’aise financièrement, souvent des gens à la retraite ou sur le point de l’être, veulent vivre une expérience plus confortable et bien encadrée, en plan américain (formule tout inclus). ** Il est important de bien tracer le portrait des clientèles d’une destination car ceci influencera les activités à offrir, le type d’infrastructures, les forfaits, Exemple: Une clientèle plus âgée sera plus exigeante quant au confort d’hébergement, voudra pratiquer des activités qui nécessitent moins d’endurance physique et d’élément de risque, voudront rencontrer les communautés locales et seront plus sensibilisés à la conservation environnementale et culturelle, etc. Parc national de Pingualuit

Portrait de la clientèle des parcs nationaux ÂGE : 35 à 55 ans REVENU : Supérieur à la moyenne SCOLARITÉ: Élevé PROVENANCE : Visiteurs majoritairement de proximité Âge: Arrivée massive de jeunes aînés et d’enfants du baby-boom aujourd’hui âgé de 35 à 55 ans. (CCT, 2004) Avec le vieillissement des touristes, il y a plus de retraités ayant plus de temps pour voyager. Il est à noter aussi que les femmes représentent la plus grande partie de la clientèle (65% du marché de tourisme d’aventure). Revenu: Grand nombre de visiteurs ayant un revenu annuel supérieur à 100 000$ CAN et faible proportion ayant un revenu annuel inférieur à 25 000$. 20% des personnes ayant un revenu égal ou supérieur à 75 000$ / année, donc principalement des professionnels, sont des écotouristes. Scolarité: 50% des visiteurs détiennent un diplôme universitaire, et ce nombre peut même atteindre 65% selon les recherches. Provenance: Le fait de voyager à proximité de sa résidence principale est une tendance observée chez la plupart des visiteurs de parcs nationaux. La majorité des visiteurs des parcs québécois sont composés de Québécois. (L’agglomération de Montréal compte près de 60% des visiteurs du réseau des parcs nationaux du Qc.) Les visiteurs de parcs nationaux du Québec ne résidant pas au Québec sont de plus en plus nombreux et représentent environ 8% de leur fréquentation totale (Canadiens d’autres provinces: 46,7%, Européens: 33% dont une majorité de Français). Il est à noter que les visiteurs étrangers ne fréquentent pas nécessairement les parcs nationaux situés à proximité des grands centres urbains. Ils ont plutôt tendance à explorer des régions plus éloignées, notamment lorsqu’elles présentent un attrait particulier. Motivation: Les motivations diffèrent selon l’âge, l’occupation, le revenu et l’état de santé. Prépondérance pour les motivations associées à la découverte de nouvelles expériences, la relaxation, le développement de soi et ce, notamment auprès des voyageurs expérimentés. Par exemple, côtoyer des cultures différentes, des sites mémoriaux et patrimoniaux permet de combler des besoins associés à la quête d’authenticité existentielle, à la recherche de la définition de son identité, de son autonomie, de son individualité. Aussi, relaxation, interaction sociale, exercice physique, découverte de paysages naturels, etc. Découverte de nouvelles expériences MOTIVATION: Relaxation Développement de soi

Segmentation du territoire Car il est y a différents types de tourisme possibles: considérer les opportunités de tourisme selon - les contraintes territoriales et - les attentes sociales pour pouvoir bien développer et gérer les produits touristiques.

Wilderness Act USA (1964) Par rapport aux zones où l’homme et ses ouvrages domine le paysage, le « wilderness » est reconnu comme une zone où la terre et la vie qui l’habitent ne sont pas entravées par la présence humaine, où l’homme lui-même est un visiteur qui ne reste pas. Concept nord-américain : Wilderness (C’est la définition d’un espace naturel ou d’une étendue sauvage.) Une étendue sauvage, à l’instar de la nature et de la biodiversité, est un concept mal défini et dépend de l’optique dans lequel se place celui qui l’utilise. Exemple: Il se peut qu’un trappeur du Nord du Québec considère le Mont Tremblant comme un lieu de civilisation, alors qu’un vacancier de Montréal y verra un espace naturel. Un espace naturel semble être un lieu où la nature et les forces naturelles exercent plus d’influence sur la terre que l’être humain. (Nash, 1967)

Recreation Opportunity Spectrum (ROS) USDA (US Department of Agriculture) Forest Service : S’occupe des forêts nationales aux USA., de l’aménagement visuel des parcs et a instauré le « multiple uses ». Ils sont très avancés dans le tourisme en forêt. 2 objectifs principaux du ROS tels que décrits par USDA sont : - d’identifier, de décrire, de classifier et d’inventorier les territoires en classes d’opportunité de récréation basées sur leur état actuel d’éloignement, de caractère naturel et d’attentes sociales quant à l’expérience; et - de fournir de l’information aux planificateurs de l’utilisation du territoire et aux administrateurs de ressources sur les opportunités de récréation existantes afin de les assister dans leur processus de décisions quant aux usages appropriés du territoire, aux objectifs de développement de la ressource et aux prescriptions d’administration. USDA Forest Service

3 critères principaux de segmentation: les attentes sociales le caractère naturel des lieux l’état d’éloignement du territoire Pour atteindre les objectifs du ROS, les classes doivent être établies selon divers critères dont : 1. l’état actuel d’éloignement du territoire, 2. le caractère naturel des lieux et 3. les attentes sociales quant à l’expérience pouvant être vécue sur ce territoire.

7 sous-critères de segmentation: 1. Accès 2. Éloignement Accès: Inclue le moyen de transport utilisé sur le territoire et influence à la fois le niveau et le type d’utilisation récréative faite sur le territoire. 2. Éloignement: Concerne l’étendue des perceptions d’éloignement qu’on les individus par rapport aux activités humaines. La végétation ou la variation topographique peuvent accentuer ce sentiment d’éloignement. Un manque d’éloignement est important pour certaines expériences récréatives. Par exemple, peut être mesuré en terme de proximité des développements (magasins, villages, villes, etc.) et des réseaux routiers (routes entretenues, chemins de fer, sentiers désignés pour l’utilisation de motorisés, etc.). Peut inclure aussi l’élément de la superficie de la zone. 3. Aspect naturel: Concerne les différents degrés de modification humaine de l’environnement. Souvent décrit en termes de qualité de paysage visuel influencée par le degré d’altération du paysage naturel et de l’environnement. 4. Équipements / installations et gestion du site: Réfère au niveau de développement du site (équipements et infrastructures tels installation d’hébergement, aires de pique-nique, rampes de bateaux, etc. & densité des sentiers). Le manque de modifications du site peut faciliter les sentiments d’indépendance et de naturel, tandis que les équipements et installations très développées peuvent augmenter le confort et les opportunités de rencontres et d’interactions avec d’autres. 3. Aspect naturel 4. Équipements / installations & gestion du site

7 sous-critères de segmentation: 5. Gestion des visiteurs 6. Rencontres sociales 5. Gestion des visiteurs : Inclue à la fois la réglementation et le contrôle des visiteurs en même temps que de leur fournir de l’information et des services. La gestion des visiteurs peut être décrite en un continuum, allant de techniques subtiles, telles l’aménagement de site, à une réglementation sévère. Dans certains cadres récréatifs, les contrôles sont attendus et appropriés; dans d’autres, des contrôles sur le site diminuent l’expérience désirée. Par exemple, le contrôle peut se faire au niveau des barrières et la réglementation au niveau des permis. Ces contrôles sont-ils subtils ou non? Sont-ils désirés ou non? 6. Rencontres sociales: Implique le nombre et le type de rencontres d’autres personnes sur le site de récréation. Mesure aussi l’étendue des expériences de solitude ou d’interaction sociale qu’un territoire procure. Évidences du passage humain. 7. Impacts des visiteurs: Affecte les ressources naturelles telles les sols, la végétation, l’air, l’eau et la faune. Même des niveaux faibles d’utilisation peu produire des impacts écologiques significatifs, et ces impacts peuvent influencer l’expérience des visiteurs (ex: évidences et traces de dégradation par les visiteurs). 7. Impacts des visiteurs

Zones du ROS Primitive (P) Semi-Primitive Non-Motorized (SPNM) Semi-Primitive Motorized (SPM) Roaded Natural (RN) Roaded Modified (RM) Rural (R) Urban (U) 6 Classes : Primitif Éloignement de 3 miles de tout développement humain Rencontre moins de 3 pers. / jour Type de touristes: Aventuriers et naturalistes Semi-primitif non-motorisé Éloignement de 0,5 mile Rencontre moins de 10 pers. / jour Semi-primitif motorisé Même que pour le SPNM, mais avec motorisé autorisé Type de touristes: Vacanciers Espace naturel semi-développé Rencontre moins de 20 pers. / jour Espace naturel développé Rencontre plus de 20 pers. / jour Type de touristes: Urbains Hautement développé Rencontres très fréquentes ** Les touristes de type « enthousiastes » se retrouvent un peu partout. P SPNM SPM RN RM R U Le plus éloigné et naturel Le moins éloigné et naturel

Visitor Activity Management Process (VAMP) Système de planification qui prend en compte : les objectifs fixés par les gestionnaires du parc, les caractéristiques et les valeurs naturelles des écosystèmes, ainsi que les besoins et attentes des visiteurs. Le VAMP a été créé par Parcs Canada pour mieux gérer les parcs. Intègre des notions du ROS.

Au Québec

Éléments de distinction des forêts publiques québécoises Vocations différentes Forestière D’éducation / enseignement Faunique Récréo- touristique Conservation Critères de distinction: Vocations (utilisation récréotouristique jugée acceptable et compatible avec vocations du territoire) Aspect sauvage (qualité des paysages, éloignement, etc.) Nombre de gestionnaire

Segmentation des territoires québécois en classes récréotouristiques Par exemple, comment répondre aux divers enjeux du tourisme de nature en forêt publique québécoise ? La forêt à elle seule suffit-elle à satisfaire pleinement les aspirations des touristes? NON, car il faut par exemple des dispositifs d’accueil, des infrastructures d’accessibilité (routes, sentiers, etc.), des attraits et pôles d’attraction, etc. Segmentation des forêts publiques québécoises en gradients récréotouristiques. Car l’offre touristique (et la qualité de celle-ci) varie grandement en fonction des caractéristiques du territoire (géomorphologique, administrative, faunique, etc.) Différents types de tourismes peuvent être offerts selon le type de territoire et les vocations de celui-ci. La nécessité d’un gradient récréotouristique

Classification récréotouristique québécoise Qu’est-ce qu’un gradient récréotouristique en forêts publiques québécoises ? Catégorisation des territoires, sous forme de classes récréotouristiques, considérant les types de tourisme de nature pouvant être offerts sur chacun d’eux. La forêt à elle seule suffit-elle à satisfaire pleinement les aspirations des touristes? NON, car il faut par exemple des dispositifs d’accueil, des infrastructures d’accessibilité (routes, sentiers, etc.), des attraits et pôles d’attraction, etc. Segmentation des forêts publiques québécoises en gradients récréotouristiques. Car l’offre touristique (et la qualité de celle-ci) varie grandement en fonction des caractéristiques du territoire (géomorphologique, administrative, faunique, etc.) Différents types de tourismes peuvent être offerts selon le type de territoire et les vocations de celui-ci.

Classification récréotouristique québécoise Pour catégoriser les forêts publiques en classes de récréation, nous nous sommes inspirés de: « Recreation Opportunity Spectrum » (More, Bulmer, Henzel & Mates, 2003) Décrit et divise les territoires américains en 6 classes de récréation distinctes en se basant sur des critères permettant d’évaluer principalement le caractère sauvage du milieu. La forêt à elle seule suffit-elle à satisfaire pleinement les aspirations des touristes? NON, car il faut par exemple des dispositifs d’accueil, des infrastructures d’accessibilité (routes, sentiers, etc.), des attraits et pôles d’attraction, etc. Segmentation des forêts publiques québécoises en gradients récréotouristiques. Car l’offre touristique (et la qualité de celle-ci) varie grandement en fonction des caractéristiques du territoire (géomorphologique, administrative, faunique, etc.) Différents types de tourismes peuvent être offerts selon le type de territoire et les vocations de celui-ci. « Limits of Acceptable Changes » (Stankey & al., 1985) Établit une catégorisation des conditions environnementales souhaitées et des limites de changements acceptables pour établir quel type de récréation peut être offert sur un territoire.

FORÊTS PUBLIQUES QUÉBÉCOISES Type de vocation Vocation prioritaire de conservation Vocations multiples Caractère sauvage du milieu Nombre de gestionnaires Gestionnaire unique Gestionnaires multiples Aire de conservation sauvage Fort Aire de conservation avec infrastructures d’accueil Modéré Forêt polyvalente Vocation récréative reconnue VOCATIONS: Territoires sont gérés et aménagés selon les droits consentis aux différents exploitants et selon l’ordre de priorité attribué à ces droits dans les plans d’affectation du territoire public (PATP). Il s’agit en fait des vocations d’une forêt publique qui s’opèrent sous la forme, par exemple, de statuts de conservation (ex : parcs nationaux), de droits octroyés (ex : pouvoiries) ou de permis d’occupation (ex : baux de villégiature), et qui se réalisent suivant les différentes réglementations et législations concernées (Lois sur la conservation et la mise en valeur de la faune, Loi sur les forêts, Règlements sur les normes d’intervention en forêt publique, Objectifs de protection et de mise en valeur, etc.). Nous suggérons donc de se référer à la notion de vocations, soit la vocation d’exploitation forestière, la vocation récréotouristique, la vocation faunique, la vocation d’éducation et d’enseignement et la vocation de conservation. Ce sont elles qui dictent quels types de tourisme seront admis sur un territoire et ce, à partir du degré d’impacts du tourisme jugés acceptables sur le milieu. NOMBRE DE GESTIONNAIRES: L’essentiel de ce critère se situe donc au niveau du nombre de droits consentis par le MRNF sur un même territoire et par le fait même, au niveau du nombre de gestionnaires qui y sont présents. Si le gestionnaire touristique n’établit pas d’entente d’harmonisation avec l’industrie forestière, il peut se retrouver dans l’obligation de confronter bon nombre d’obstacles extérieurs, telle la dégradation des paysages, afin d’atteindre la durabilité, si toutefois cela est toujours possible. VOCATION DE RÉCRÉATION RECONNUE: Forêt de production et de récréation (Zecs, etc.) possède effectivement des vocations récréotouristique et faunique reconnues officiellement par les autorités gouvernementales québécoises dans la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. Ce qui n’est cependant pas le cas pour la forêt de production. Forêt de production et de récréation Oui Forêt de production Non

Aire de conservation sauvage Exemple Zones de préservation de Parcs Québec Zone de préservation de Parcs Québec (Ex: ravages de cerf de Virginie, pistes de loup, etc.) Définition de zone de préservation de Parcs Québec: La zone de préservation de Parcs Québec est une portion du parc qui se caractérise par un milieu fragile et une faible capacité d’auto-regénération. L’accès n’y est autorisé que par des sentiers aménagés. Dans certains cas exceptionnels, quelques sites de camping rustiques seront installés sur des parcours de longue randonnée. Photo de gauche: Zone de préservation du parc du Mont St-Bruno dont tous groupements forestiers exceptionnels présents dans le parc, particulièrement l’érablière à caryer, la chênaie rouge à érable à sucre et à ostryer, la chênaie à érable à sucre et la prucheraie à érable à sucre. Zone 1 (préservation spéciale) et zone 2 (milieu sauvage) de Parcs Canada

Aire de conservation avec infrastructures d’accueil Exemple Zones d’ambiance, zones de récréation intensive*, zones de services de Parcs Québec La zone d'ambiance est la plus imposante en superficie. Elle est affectée à la découverte et à l'exploration du milieu. Elle permet diverses activités éducatives et de plein air. De même, la cueillette de fruits sauvages et, le cas échéant, la pêche y sont autorisées sous certaines conditions. La zone de récréation intensive est facilement accessible et présente un fort potentiel pour la pratique de certaines activités récréatives. Commandant des mesures de protection modérées, elle se prête plus facilement à des aménagements lourds, tels qu'une plage aménagée, un centre de ski alpin ou un golf. La zone de services, comme son nom l'indique, est affectée à la localisation des services, tels que le centre d'accueil, les boutiques de location, etc. * Exceptionnellement, la classe récréotouristique aire de conservation avec infrastructures d’accueil inclut les zones de récréation intensive et les zones de services de Parcs Québec et de Parcs Canada. Il en est ainsi malgré que ces zones présentent des infrastructures lourdes de services, d’accueil ou d’interprétation et/ou des activités non-conformes à la vocation première de conservation des parcs provinciaux et nationaux. À titre justificatif, et tel que le précise Parcs Québec dans sa politique, « les zones de récréation intensive sont maintenues, par état de fait, dans les parcs nationaux où elles sont existantes; toutefois, aucune zone de récréation intensive ne sera mise en place dans le futur » (Parcs Québec, 2002). Pour ce qui est des zones de services nécessaires à la gestion des parcs, elles sont situées, dans la mesure du possible, dans des secteurs où les incidences sont moindre pour l’intégrité écologique du milieu (Parcs Canada, 2005). Ces zones constituent donc des cas spéciaux où se pose un grand défi de tourisme durable. Zones 3, 4 et 5 (milieu naturel, loisirs de plein air et services) de Parcs Canada

Forêt polyvalente Exemple Forêt Montmorency

Forêt de production et de récréation Exemple Territoires fauniques structurés (Réserves fauniques, Pourvoiries, Zecs)

Territoires libres non organisés (Pourvoiries sans droit exclusif) Forêt de production Exemple Territoires libres non organisés (Pourvoiries sans droit exclusif) Ces territoires, bien que de niveau municipal, n'ont aucune administration locale. Ceux-ci sont généralement administré par les municipalités régionales de comté (MRC) ou l’administration régionale Kativik pour les territoires du Nord du Québec. LOI MODIFIANT LA LOI SUR LES MUNICIPALITÉS (Date de sanction : 14 juillet 1999) : 3 (1) La définition de « territoire non organisé », au paragraphe 5 (1), est remplacée par ce qui suit : Toute partie de la province qui ne se trouve pas dans une municipalité. La présente définition vise notamment les territoires non organisés du Nord. ("unorganized territory") www.pourvoirie-achimac.qc.ca

Éléments de distinction des forêts publiques québécoises Activités offertes et ampleur des infrastructures touristiques influencées par : www.motocicliste.net http://phibill.free.fr/touriequ.htm Vocations du territoire: Niveau d’acceptabilité de faible à élevé quant aux impacts (-) causés par le tourisme Caractère sauvage du milieu: Critères de distinction: Vocations (utilisation récréotouristique jugée acceptable et compatible avec vocations du territoire) Aspect sauvage (qualité des paysages, éloignement, etc.) Nombre de gestionnaire Niveau d’altération humaine de légère à sévère Contrôle du gestionnaire touristique sur le territoire: Gestionnaire unique à multiples sur un même territoire

Forêts publiques québécoises Classe récréotouristique Caractéristiques Exemple de territoires Aire de conservation sauvage - Vocation prioritaire de conservation - Fort caractère sauvage du milieu Zones de préservation de Parcs Québec Aire de conservation avec infrastructures d’accueil - Caractère sauvage modéré du milieu Zone d’ambiance et zone de services* de Parcs Québec

Forêts publiques québécoises Classe récréotouristique Caractéristiques Exemple de territoires Forêt polyvalente - Vocations multiples - Gestionnaire unique Forêt Montmorency, Université Laval Forêt de production et de récréation - Gestionnaires multiples - Vocation récréative reconnue Territoires fauniques structurés (Zecs, Réserves fauniques, Pourvoiries à droits exclusifs) Forêt de production - Vocation récréative non reconnue Territoires libres non organisés (ex : Pourvoiries sans droit exclusif)

Stratégies et outils de gestion pour contrôler et minimiser les impacts des visiteurs

Capacité de charge du milieu DÉFINITION: « … densité maximale de personnes pouvant pratiquer une activité récréative sur un lieu donné sans qu’elles ne détériorent le milieu de façon significative. » (Gaudreau, 1990) Capacité d’accueil ou capacité de support : C’est le pouvoir d’absorption qu’un site peut fournir en regard des pressions externes qui lui sont faites. Ces agressions sont à caractère anthropique et peuvent être continues ou récurrentes dans le temps. L’idée véhiculée par la capacité d’accueil était que lorsque les ressources subissent une utilisation massive, sa capacité à soutenir la récréation devrait être déterminée.

Limits of Acceptable Changes (LAC) Vise à déterminer quelles sont les conditions d’altération humaine acceptables pour un milieu donné et ce, pour élaborer des propositions d’aménagement qui découleront de ces conditions. 9 étapes de réalisation Le système LAC nécessite que les gestionnaires définissent quelles sont les conditions d’altération acceptables pour une zone (donc quel est le niveau d’aspect sauvage souhaité) et mettent en œuvre les actions nécessaires pour maintenir ou atteindre ces conditions. Permet notamment de prendre des décisions éclairées quant à l’aménagement de la récréation (par rapport aux conditions d’altération que celle-ci crée) pour un milieu donné (donc selon un concept de zonage. Le LAC (USDA, 1985) met l’emphase sur le nombre d’utilisateur en fonction du degré de changement acceptable pour chaque zone d’aménagement. Se fait en 9 étapes: Identification des enjeux Définir et décrire les zones d’opportunité (classes d’opportunité basées sur le ROS) Sélectionner des indicateurs de conditions environnementales et sociales Inventorier les conditions environnementales et sociales existantes Spécifier les standards à atteindre pour chaque indicateur environnemental et social sélectionné et ce, pour chaque classe d’opportunité Identifier les conditions environnementales et sociales à maintenir ou à atteindre dans chaque zone pour chaque enjeu identifié à l’étape 1 (étape prescriptive) Identifier différentes actions de gestion à mettre en œuvre pour chaque condition à atteindre (selon la différence entre les conditions existantes identifiées à l’étape 4 et les standards identifiés à l’étape 5, ce qui permet d’identifier les zones où les standards ne sont pas atteints) Évaluation et sélection de la meilleure alternative de gestion Actions d’implantation et conditions de suivi

Visitor Impact Management (VIM) Sert à identifier les impacts inacceptables engendrés par les visiteurs et leurs causes probables, pour ensuite élaborer des stratégies de gestion visant à limiter ces perturbations. Basé sur 3 questions inhérentes à la gestion des impacts des visiteurs: Créé par le National Parks Conservation Association NPCA plays a crucial role in ensuring that these special places are protected in perpetuity: (pour les parcs américains) - We advocate for the national parks and the National Park Service;  - we educate decision-makers and the public about the importance of preserving the parks;  - we help to convince members of Congress to uphold the laws that protect the parks and in support of new legislation to address threats to the parks;  - we fight attempts to weaken these laws in the courts;  - and we assess the health of the parks and park management to better inform our advocacy work. Sert à identifier les impacts inacceptables engendrés par les visiteurs et les causes probables de ces phénomènes, pour ensuite élaborer des stratégies de gestion visant à limiter ces perturbations. Intègre des éléments du ROS et du LAC. Stratégie de gestion basée sur 3 questions inhérentes à la gestion des impacts des visiteurs: 1. Identification des problèmes et des conditions rencontrés dans le milieu (impacts inacceptables); 2. Détermination des causes et des facteurs potentiels spécifiques à l’intensité des impacts inacceptables; 3. Sélection des stratégies d’aménagement visant à améliorer les conditions du milieu. 1. Identification des problèmes et conditions du milieu 2. Détermination des causes et intensité des impacts 3. Sélection des stratégies d’aménagement

Stratégies de gestion complémentaires : Stratégies directes: Mesures restrictives (rationalisation de l’intensité des usages) Mesures coercitives Mesures préventives Mesures restrictives: Limiter le nombre d’entrée des visiteurs Interdire l’entrée de visiteurs lorsque les stationnements sont remplis à pleine capacité Disperser ou concentrer les usages en fonction de la capacité de charge du milieu Limiter la durée de séjour des visiteurs Élaborer un plan de zonage efficace (accès restreint ou interdit selon la fragilité du milieu) Limiter l’émission de permis pour l’occupation des sites de camping Imposer des saisons ou des périodes pour la visite de certains sites Planifier une rotation et une restriction des usages Réduire la superficie des aires de stationnement aux environs des sites présentant une plus grande vulnérabilité suite à un achalandage soutenu Mesures coercitives: Élaborer une réglementation plus sévère Décourager les comportements inacceptables par des amendes et des contraventions en raison du non respect des règlements Accroître la surveillance par des patrouilles répétées Mesures préventives: Choisir des revêtements plus résistants pour les sentiers Imposer la présence d’un guide lors des visites Imposer des itinéraires à suivre de manière à éloigner les visiteurs des secteurs plus vulnérables Mesures administratives: Imposer un système de réservations (ex: stratégie efficace si combinée avec la politique « premier arrivé, premier servi ») Imposer une tarification différentielle en fonction de la vulnérabilité du milieu Mesures de restauration: Fermer temporairement des sites de camping Effectuer des travaux permettant la régénération du couvert végétal Implanter des moyens permettant la stabilisation des sols Mesures admnistratives Mesures de restauration

Évaluation de la capacité de charge : la gestion des impacts des visiteurs 4 OUTILS DE GESTION: Recreation Opportunity Spectrum (ROS) Limits of Acceptable Changes (LAC) Visitor Impact Management (VIM) Visitor Activity Management Process (VAMP)

FORÊTS PUBLIQUES QUÉBÉCOISES Type de vocation Vocation prioritaire de conservation Vocations multiples Caractère sauvage du milieu Nombre de gestionnaires Gestionnaire unique Gestionnaires multiples Aire de conservation sauvage Fort Aire de conservation avec infrastructures d’accueil Modéré Forêt polyvalente Vocation récréative reconnue VOCATIONS: Territoires sont gérés et aménagés selon les droits consentis aux différents exploitants et selon l’ordre de priorité attribué à ces droits dans les plans d’affectation du territoire public (PATP). Il s’agit en fait des vocations d’une forêt publique qui s’opèrent sous la forme, par exemple, de statuts de conservation (ex : parcs nationaux), de droits octroyés (ex : pouvoiries) ou de permis d’occupation (ex : baux de villégiature), et qui se réalisent suivant les différentes réglementations et législations concernées (Lois sur la conservation et la mise en valeur de la faune, Loi sur les forêts, Règlements sur les normes d’intervention en forêt publique, Objectifs de protection et de mise en valeur, etc.). Nous suggérons donc de se référer à la notion de vocations, soit la vocation d’exploitation forestière, la vocation récréotouristique, la vocation faunique, la vocation d’éducation et d’enseignement et la vocation de conservation. Ce sont elles qui dictent quels types de tourisme seront admis sur un territoire et ce, à partir du degré d’impacts du tourisme jugés acceptables sur le milieu. NOMBRE DE GESTIONNAIRES: L’essentiel de ce critère se situe donc au niveau du nombre de droits consentis par le MRNF sur un même territoire et par le fait même, au niveau du nombre de gestionnaires qui y sont présents. Si le gestionnaire touristique n’établit pas d’entente d’harmonisation avec l’industrie forestière, il peut se retrouver dans l’obligation de confronter bon nombre d’obstacles extérieurs, telle la dégradation des paysages, afin d’atteindre la durabilité, si toutefois cela est toujours possible. VOCATION DE RÉCRÉATION RECONNUE: Forêt de production et de récréation (Zecs, etc.) possède effectivement des vocations récréotouristique et faunique reconnues officiellement par les autorités gouvernementales québécoises dans la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. Ce qui n’est cependant pas le cas pour la forêt de production. Forêt de production et de récréation Oui Forêt de production Non