Le développement durable et les entreprises : le SD Christian BRODHAG Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne Séminaire ORSE, PME mercredi 26 mai : le site de référence en français : le réseau mondial coopératif : le portail du sommet
d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE Empreinte écologique (ha/hab) Besoins des générations futures 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0, Indicateur de développement humain –IDH) Besoins des générations actuelles du chemin du développement "classique" aux chemins du développement durable : chemin du développement "classique" développement durable : chemins du développement durable les « chemins » souhaitables diffèrent mais tentent de susciter une convergence à long terme écologiquement viable et politiquement acceptable. /5 /3
le développement durable pour qui ? les êtres humains la nature et les autres êtres vivants les pays du nord les pays du sud les humains contemporains les générations futures acteurs « faibles » © C. Brodhag, ENSM-SE,
Retour d’information aux parties intéressées, Amélioration continue Mise à jour de l’identification des enjeux Mise en œuvre Système de management Plan d’action Formation Communication Tableau de bord Evaluation et Communication des performances Reporting Stratégie de responsabilité sociétale Choix et priorités : Enjeux significatifs Vision et valeurs de l’entreprise Réglementation et standards Bonnes pratiques sectorielles Attentes parties des intéressées Principes de développement durable Identification des enjeux Programme Action Objectifs Indicateurs Politique management du développement durable SD © C. Brodhag, ENSM-SE, AFNOR
mécanisme mis en œuvre dans l’expérimentation valeurs éthique vision maîtrise des enjeux importance des parties intéressées importance des enjeux attentes des parties intéressées identification des enjeux programme d’action parties intéressées à mobiliser leviers d’action management évaluation diagnostic pour choix stratégiques mise en œuvre opérationnelle hiérarchisation enjeux significatifs croisement fiches enjeux fiches PI © C. Brodhag, ENSM-SE,
5 niveaux de responsabilité Les cinq niveaux de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) 0 - prise en compte du marché sous le seul angle du prix de vente, sans considération de qualité et de service fourni, pas de considération RSE 1 -vente de produits de bonne qualité fonctionnelle, ne mettant pas directement la santé du consommateur en danger. Une communication adéquate permet de valoriser ces qualités auprès du consommateur. 2 -éviter les pollutions directe par les activités de l’entreprise et par les produits, conformité réglementaire et la maîtrise des responsabilités directes à travers la gestion des attentes des parties intéressées les plus immédiates, gestion des risques et des opportunités, notamment par la coopération avec d’autres acteurs. 3 -responsabilité envisageant mes impacts indirects et la préservation de valeurs d’option pour les générations futures (effet serre, biodiversité) et acteurs distants (commerce équitable). Il s’agit de préserver des intérêts de parties qui ne pourraient pas rétroagir directement sur l’entreprise et de gérer des risques de long terme. 4 -éthique générale sans qu’une utilité immédiate ou a terme soit identifiée, raisonnement en termes de valeurs d’existence, recherche de réputation de l’entreprise en phase avec les aspirations profondes de la société. © C. Brodhag, ENSM-SE,
découpler développement et pressions sur l'environnement L'amélioration globale de la productivité reposera sur des innovations ponctuelles qui ont chacune leur cycle de vie. Il faut mettre les entreprises dans une posture d'innovation et de capacité au changement : elles doivent maîtriser l'état de l'art et se positionner sur la prochaine génération d'innovations. Selon le rapport Brundtland les évolutions nécessaires touchent la technologie et l'organisation sociale productivité 3% / an Gain de productivité à long terme x5 © C. Brodhag, ENSM-SE,
Échelle de performance pour un enjeu 4 courbe de maturité de l’innovation la seconde étape : vers un nouveau modèle de production et de consommation, approche innovante en rupture « meilleure » pratiques courbe de maturité de l’état de l’art la première étape : une correction de trajectoire, mise en place de l’état de l’art (dans le contexte) Le passage de ces engagements de long terme à la gestion à court terme, implique la maîtrise des innovations. L’entreprise doit d’abord maîtriser l’état de l’art (notamment la conformité réglementaire), puis elle peut initier des innovations (3) ou les généraliser (4). © C. Brodhag, ENSM-SE,
enjeux classés selon SIGMA Le capital naturel 19 - L’eau : consommation et pollution 20 - L’énergie : Consommation, substitution renouvelable au fossile 21 - L'air : Pollution et gaz à effet de serre (GES) 22 - Les déchets 23 - La biodiversité 24 - Bruit et odeurs : pollutions internes et externes Le capital social 18 - Gestion des retombées (externalités) économiques, environnementales et sociales sur le territoire 10 : Communication interne 3 - Système de management 4 - Organisation et responsabilités 5 - Participation, implication et motivation du personnel 16 - Intégration territoriale de l'entreprise 28 - Ouverture globale sur l’extérieur Promouvoir une culture sans corruption Le capital humain 12 - Travail : Conditions générales et ambiance 13 - Equité 14 - Emploi, compétences, formation 15 - Gestion et prévention des risques Le capital manufacturé 7 - Veille réglementaire 8 - Relations avec sous traitants, fournisseurs Politique d’achat 9 - Produits / éco-socio-conception 17 - Transport des salariés 25 - Transports et logistique 26 - Gestion et conditions de stockage fonctionnement et procédés infrastructures (bâtiment) Le capital financier Gestion de la réputation Internalisation les coûts environnementaux et sociaux Management des problématiques de durabilité Répartition équitable de la valeur (actionnaires, clients personnel) Obligation redditionnelle et gouvernance 1 - Engagement de la direction, visions, valeurs, éthique 2 - Stratégie, politique et objectifs 29 - Identification des parties intéressées et lien entre leurs attentes et la politique de l'entreprise 27 - Acceptation de nouveaux principes 6 - Mesure de la performance 11 - Communication externe, reporting © C. Brodhag, ENSM-SE, Enjeux numérotés testés actuellement dans l’expérimentation régionale Enjeux non numérotés à introduire pour se rapprocher de SIGMA
Le croisement importance/relation permet de considérer les relations avec les parties intéressées Importance corrigée Relations acteur 1 {0.4} {0.4} acteur 2 {0.4} {0.4} acteur i {0.4} {0.4} acteur j {0.4} {0.4} acteur n {0.4} {0.4} enjeux R Ip Si l’entreprise n’a pas assez de relations avec une partie intéressée elle ne peut identifier correctement ses attentes et le diagnostic sera biaisé par les présupposés de l'entreprise. Un contact ou une méthode d'enquête devrait être mis en place pour préciser ces attentes. Il est important en effet de caractériser exactement les attentes (dans les termes de leur auteur). Relations Importance contacter d’urgence contacter entretenir relations peu utiles acteurs non significatifs © C. Brodhag, ENSM-SE,
Le croisement importance/performance permet d’identifier les priorités Importance corrigée Performance enjeux P Iec enjeu 1 {0.4} { ± 0.4} enjeu 2 {0.4} { ± 0.4} enjeu 3 {0.4} { ± 0.4} enjeu i {0.4} { ± 0.4} enjeu j {0.4} { ± 0.4} enjeu n {0.4} { ± 0.4} Me Performance Importance réagir agir conforter enjeux non significatifs © C. Brodhag, ENSM-SE,