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Transcription de la présentation:

- Page 1 Cancer du col utérin

- Page 2

- Page 3 Cancers de l’Utérus 2015 (Corps et Col Utérin) FREQUENCE : cas Corps de l’utérus : cas (74 %) Col de l’utérus : cas (26 %) MORTALITE : cas Corps de l’utérus : cas (67 %) Col de l’utérus : cas (33 %)

- Page 4 Le cancer du col de l’utérus Clinique Cancer sans signe : Il est dépisté par le frottis vaginal systématique Cancer avec signes cliniques : Pertes vaginales anormales Petits saignements lors des rapports sexuels Pertes rosées ou brunâtres = CONSULTATION IMMEDIATE D’ UN MEDECIN

- Page 5 Cancer du col de l’utérus : données épidémiologiques * Source : INVS :Estimation nationale de l’incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2005, p. 60

- Page 6 Etiologie

- Page 7 Cancer du col de l’utérus : facteurs de risque  Infection génitale persistante par un virus HPV à haut risque oncogène = cause principale du cancer du col utérin  Persistance de l’infection favorisée notamment par :  le tabagisme,  l’existence d’un déficit immunitaire acquis (ex VIH)  l’existence d’autres infections sexuellement transmissibles

- Page 8 Cancer du col de l’utérus : facteurs de risque  Nombreux types de virus HPV  40 peuvent être impliqués dans le cancer du col de l’utérus et des voies génitales  Virus oncogènes sexuellement transmissibles.  L’homme est souvent un porteur sain.  Le préservatif ne protège pas totalement de ces virus (contact de peau à peau). MAIS il reste indispensable contre les Infections Sexuellement Transmissibles (HIV ++) Les virus HPV (Human Papilloma Virus)

- Page 9 Cancer du col de l’utérus : facteurs de risque  HPV n°16 et HPV n°18 sont impliqués dans 82% des lésions du cancer du col de l’utérus et des voies génitales.  HPV n°6 et 11 sont impliqués dans des lésions bénignes souvent externes (condylomes) Types de papillomavirus impliqués dans les lésions génitales

- Page 10

- Page 11 Diagnostic

- Page 12 Diagnostic Par Frottis cervico-vaginal  Par Colposcopie et Biopsie 

- Page 13

- Page 14 Colposcopie

- Page 15 Col utérin: Condylomes NormalCondylomes

- Page 16 Col utérin : Cancer Normal Cancer

- Page 17 Progression de la maladie

- Page 18 Cancer du col de l’utérus : facteurs de risque (annexe) Evolution de l’infection par HPV* * Source : ECCA : European Cervical Cancer Association – Source : ECCA : European Cervical Cancer Association –

- Page 19 Les résultats du frottis Le laboratoire de cytopathologie analyse les cellules prélevées par frottis et les classe selon la nature des lésions. Dépistage du cancer du col de l’utérus Frottis normal Frottis anormal  Dépistage à poursuivre tous les 3 ans, jusqu’à 65 ans (après deux frottis négatifs à un an d’intervalle) Examens complémentaires selon les lésions observées :  test HPV pour recherche une infection  nouveau frottis 6 mois plus tard  colposcopie (examen détaillé du col) + biopsie éventuelle  Si signes inquiétants entre 2 frottis (infection, pertes anormales, hémorragie…), consultez sans délai un médecin.

- Page 20 Le cancer du col de l’utérus Dépistage : Frottis cervico-vaginal REGLES DU DEPISTAGE INDIVIDUEL (ANAES 1998) Frottis tous les 3 ans entre 25 et 65 ans Les 2 premiers frottis sont à pratiquer à un an d’intervalle, puis s’ils sont négatifs tous les 3 ans tant qu’ils sont normaux. Si au cours de la vie, tous les frottis sont normaux, inutile de poursuivre après 65 ans. Avis médical demandé : si le frottis montre des anomalies ou si des symptômes attirent l’attention, même si le dernier frottis est normal.

- Page 21 Dépistage du cancer du col de l’utérus Lors d’une consultation gynécologique  chez le gynécologue  chez le généraliste  en centre d’examen de santé (bilan de santé)  en centre de planification familiale  en maternité  dans un laboratoire d’analyses (sur prescription médicale) Un test remboursé à 65 % par l’assurance maladie (coût d’un frottis 15,4 €) + consultation médecin)

- Page 22 La prévention par la vaccination

- Page 23 Principe de la vaccination Injection du vaccin = MIME LE HPV = ANTIGENE Stimulation du système immunitaire Production D’ ANTICORPS Y empêchant la pénétration du virus HPV X Y Y Y Y La vaccination anti HPV : l’espoir d’une prévention

- Page 24 Age moyen des premiers rapports sexuels en France La vaccination anti HPV : l’espoir d’une prévention Fille : 17.6 ans Garçon : 17.2 ans Baromètre Santé 2005 A 15 ans, 15.8 % des filles ont déjà eu des rapports sexuels.

- Page 25 Qui vacciner ?   les jeunes filles de 11 à 13 ans, en priorité (avant l’exposition au risque d’infection HPV)  les jeunes filles «naïves» de 14 à 19 ans  ou au plus tard dans l’année du début des rapports sexuels La vaccination anti HPV : l’espoir d’une prévention

- Page 26 Comparaison des vaccins VACCINCERVARIX ®GARDASIL ® CompositionVLP 16 et 18VLP 16,18,6 et 11 IndicationCancer col Cancer col + condylomes Coût3 x 111,52 €3 x 123,44 € Remboursement Sécurité Sociale 72,49 €/injection 65 % 80,24 €/injection 65 % La vaccination anti HPV : l’espoir d’une prévention Recommandé par Haut comité de santé publique et le Comité technique des vaccinations

- Page 27 Calendrier vaccinal Conseillé par le Haut Conseil de Santé Publique Injection intra musculaire dans le haut de l’épaule ou dans la partie antérolatérale de la cuisse GARDASILCERVARIX A PARTIR DE 11 ANS 1ère injectionEntre 11 et 13 ansEntre 11 et 14 ans 2 ème injection6 mois plus tard POUR LES JEUNES FILLES PLUS AGEES 1ère injectionEntre 14 et 19 ansEntre 15 et 19 ans 2 ème injection2 mois après 1ère injection1 mois après 1ère injection 3 ème injection4 mois après 2ème injection5 mois après 2ème injection

- Page 28 La vaccination : une avancée extraordinaire… MAIS  Elle n’est efficace que si les injections sont réalisées selon le calendrier préconisé.  Elle ne protège pas totalement, d’où l’importance de poursuivre le dépistage.  Son coût est élevé : de 333 à 369 € pour les 3 injections. Elle n’est donc pas accessible pour toutes : l’assurance maladie ne rembourse que 65 % des 3 injections (soit de 216 à 240 €) le reste peut éventuellement être remboursé par une mutuelle  Gratuite pour les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) et l’Aide médicale d’Etat (AME)  Les mères des jeunes filles de 14 ans acceptent parfois mal le principe de cette vaccination.

Vaccination : Effets indésirables  Réactions locales au point d’injection  Parfois fièvre  Rarement malaises bénins  Enquête par Agence nationale de sécurité du médicament  Sur 2,2 millions de jeunes filles vaccinées : pas de risque d’augmentation de maladies auto-immunes  Dans le monde : 140 millions de jeunes filles vaccinées contre HPV (dont 80 % en Grande Bretagne) - Page 29

- Page 30 Intérêt attendu de la vaccination  Diminution de 50 % des frottis anormaux  Diminution des colposcopies et biopsies  Moins de traitement des condylomatoses du col utérin, de la vulve et du vagin  Sa large diffusion amènerait une diminution de 90 % des cancers du col utérin  Couverture vaccinale chez les filles de 16 ans : France : 20 % Autres pays européens : 75 % à 80 %

- Page 31 Efficacité de la vaccination  Disparition des condylomes chez les jeunes en Australie (2013)  Diminution majeure des lésions précancéreuses du col utérin au Danemark (2014)  Pas de lien entre vaccination par Gardasil et sclérose en plaque ou autres maladies démyélinisantes  Etude danoise sur femmes âgées de 10 à 44 ans (2015)  Absence de relation entre vaccination et décès ou atteintes neurologiques ou auto-immunes (Revue Prescrire)

- Page 32 La vaccination ne remplace pas le frottis de dépistage

- Page 33 Vaccination et dépistage : une indispensable synergie Le dépistage par FROTTIS doit continuer car :  L’effet du programme de vaccination sera décalé dans le temps  La vaccination pourrait prévenir 80 % environ des cancers du col de l’utérus, si la couverture vaccinale était de 100 %.  La vaccination ne protège pas totalement.

- Page 34 Conclusion : Promouvoir et intensifier le dépistage du cancer du col utérin  Grâce au dépistage, l’incidence et la mortalité baissent depuis plus de 20 ans.  Le dépistage individuel est très développé, mais inégalement réparti.  Le dépistage organisé est prévu par le Plan Cancer III. La vaccination ne dispense pas du dépistage par frottis cervico-vaginal.