Les Paradis Fiscaux El Oumni Hind Gbaguidi Freddy Renaud Nicolas

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Transcription de la présentation:

Les Paradis Fiscaux El Oumni Hind Gbaguidi Freddy Renaud Nicolas Gestion de Patrimoine 9 avril 2010

Plan de la présentation I. Présentation des paradis fiscaux II. L’évasion fiscale III. Le profil des clients des paradis fiscaux IV. Les mesures des lutte contre les paradis fiscaux : l’exemple de la France V. Les risques encourus par les pays non coopératifs VI. Conclusion

Partie I Présentation des paradis fiscaux

I. Une définition imprécise un pays appliquant un régime fiscal dérogatoire tel qu’il conduit à un niveau d’imposition anormalement bas. 4 critères de l’OCDE pour caractériser les paradis fiscaux: Des impôts insignifiants ou inexistants, L'absence de transparence sur le régime fiscal, L'absence d'échanges de renseignements fiscaux avec d'autres Etats, L'absence d'activités substantielles.

Autres critères permettant de reconnaître un paradis fiscal : Taxation faible pour les non résidents, Secret bancaire renforcé, Secret professionnel étendu, Liberté complète des mouvements de capitaux internationaux, Rapidité d’exécution…

….Et en complément: Une bonne image de marque Stabilité économique et politique Réseau d’accords bilatéraux

II. Les paradis fiscaux en chiffres… Une cinquantaine de territoires dans le monde, Se trouvent principalement dans 3 régions : Europe, Pacifique, Caraïbes, Micro-états le plus souvent, à proximité ou sous la dépendance d’un état réglementé, 5% de la richesse mondiale, 50% des flux financiers y transitent (environ 10 000 milliards $), 20% du PIB est lié à l’activité d’évasion dans certains pays

III. Intérêt de l ’existence des paradis fiscaux Evasion fiscale Le blanchiment des capitaux, corruption Agence de sécurité, pavillon de complaisance Fluidification de l’économie

Partie II L’évasion Fiscale

L’évasion Fiscale Définition Elle exprime l’évitement de l’ impôt en déplaçant tout ou une partie du patrimoine du patrimoine sans que le citoyen concerne ne s’expatrie lui–même. Elle peut être Légal : évasion fiscale Illicite : fraude fiscale En France environ 25 Milliards d’ € échappent au Fisc chaque année.

L’évasion Fiscale L’évasion légale Elle est acceptable car elle joue sur le vide normatif, une faille réglementaire, ou une disposition incitative de l’état. Exemple : Les consultants a l’ étranger ou les expatries peuvent se faire payer dans un pays a fiscalité plus avantageuse (Suisse) L’exploitation des niches fiscales permettant la minimisation de l’impôt : investissement dans les DOM TOM

L’évasion Fiscale La fraude fiscale = le détournement illégal d’un système fiscal afin de ne pas contribuer au charges publiques Emergence des société ad hoc (SPV, SPE): Filiales des grandes entreprises , elles servent a changer le lieu de résidence de l’individu, l’origine géographique Des revenus pour créer un toile complexe de dissimulation

L’évasion Fiscale Instruments de Fraude Fiscale IBC (International Business Corporation) Entreprises permettant de lever des capitaux (y compris émission d’obligation ou d’actions). Pas d’imposition sur les profits Pas d’obligation de fournir des données comptables régulières But : - opérations légales de détention de droit de propriété - organisation de Trading sur les marches financiers Nombre : 2 Millions et croissance de 15% par an La Fondation Pas de propriétaires ou d’actionnaires . Cree pour gérer des biens dont les revenus doivent servir a un objectif précis

L’évasion Fiscale Instruments de Fraude Fiscale L’Ansalt Produit hybride entre la fondation et le Trust Spécialité du Lichtenstein Instrument privilégié des familles fortunées pour éviter les droits de succession Estimation du nombre à 13 000 Considéré comme le must en terme de secret bancaire

L’évasion Fiscale Exemples célèbres Le patron de la Deutsche Post : Klaus Zumwinkel En 2008, un employé d’une banque du Lichtenstein a vole des données pour les revendre aux autorités allemandes 4 Millions $ Parmi les noms le patron de la poste Allemande oblige de démissionner quelques jours après le scandale 200 noms Français apparaitraient dans la liste

L’évasion Fiscale Exemples célèbres Le scandale Enron En 2001 la 7eme entreprise des USA disparait crible de dettes Enron avait utilise de façon systématique les paradis fiscaux: 600 filiales utilisant (une seule boite postale ) aux Caïmans, 160 dans les iles Turks et Caicos Les montages ont bien joue leur rôle dissimulateur puisque les banques ont soutenu jusqu’à la fin l’entreprise audité par le cabinet Anderson Résultat : Trou financier de 40 Milliards de $, 21 000 employés au chômage, des retraités sans retraites et des milliers d’actionnaires floués

Partie III Le profil des clients

Les clients les riches Motivations : réduction d’impôt sur revenus et placements, échapper aux droits de succession et aux pensions alimentaires, pour l’ élite des pays instables permet de le transfert des capitaux Bermudes le plus développé Nouveau secteur de la banque : PRIVATE BANKING => gestion des personnes fortunées 2 méthodes : devenir résident d’un pays a fiscalité attrayante ou créée une société située dans un paradis fiscal Beaucoup de personnalité du show-biz défraient la chroniques en s’expatriant fiscalement tel que Johnny Halliday pour la Suisse

Les clients les multinationales Motivations : réduire l’imposition , échapper a des contrainte réglementaires, dissimuler des dettes Taxation se fait sur le principe du lieu de résidence Exemple : Filiale de Microsoft en Irlande qui détenait les droits de propriété de l’Entreprise pour la région Europe, Moyen-Orient, et l’Afrique. En Irlande le taux est de 12,5% et aux USA de 35%

Les clients les financiers Les banquiers Toutes les banques disposent d’un réseau de filiales dans les paradis 3 types d’ établissement : Les coquilles vides : aucune existence physique quelque soit le territoire Les structures bancaires parallèles : filiales des grandes banques mais pas considérés comme appartenant au même groupe Les banques offshore : dispose d’une licence d’exploitation

Les clients les financiers

Les clients les financiers Les assureurs Captives : compagnies d’assurance créées par les multinationales pour s’assurer elles-mêmes. 5000 captives dans le monde touchant 20 Milliards de $ de prime d’assurance gérant 50 000 Milliards de $ d’actifs Le premier centre : Bermudes

Les clients les financiers Les assureurs Captives : compagnies d’assurance crées par les multinationales pour s’assurer elles-mêmes. 5000 captives dans le monde touchant 20 Milliards de $ de prime d’assurance gérant 50 000 Milliards de $ d’actifs Le premier centre : Bermudes Compagnies d’assurance fictives : la loi américaine exempte les compagnies d’assurance recevant moins de 350 000 $ de primes. Une petite compagnie est créée et met un montant élevé de réserves censées faire face a une crise. Les réserves ne sont pas taxées Les Fonds d’Investissement Les Caïmans champions de l’enregistrement des hedge Fund (80%) et 45% a 65% des nouveaux fonds. La place gère plus de 1200 Milliards de $

Les clients les professionnels du droit et des chiffres Les experts fiscaux jouent un rôle fondamental : Ils s’appuient sur des incertitudes et mettent en place des stratégies de contournement 2 raisons pour leur montée en puissance : Diversification et croissance des centres offshore pour un public de plus en plus diversifié et nombreux Développement des produits sophistiqués offrant des leviers de dissimulation puissants Qui sont ces spécialistes : - Les banques Des spécialistes indépendants Surtout les BIG FOUR

Les clients les criminels Font passer le produit de leur crime pour investir dans la poursuite de leurs activités et pour leurs enfants

Les clients les grands pays Motivations : servir la politique de défense et de sécurité Les services secrets jouent un rôle important Exemple: conflit ex-Congo Belge La CIA créa au Lichtenstein une société WIGMO ( Western International Ground Maintenance Organisation) pour prendre en charge l’entretien de l’aviation congolaise et des mercenaires

Partie IV: Mesures de luttes contre les paradis fiscaux

Prise de conscience suite à la crise financière de 2008 La disparition des ces zones de non-droit est devenue une priorité depuis les grandes conférences de 2009 (Londres, Pittsburgh…) Les Etats ont pris des dispositions, appliquées à partir de mars 2010

Le cas de la France Statut de ETNC (Etat ou Territoire non- coopératif) inscrit au CGI : Caractéristiques Non membre de l’UE Être dans la ligne de mire de l’OCDE Ne pas avoir conclu d’accord bilatéral avec la France Disposer de moins de 12 conventions avec d’autres Etats 18 pays au 1er mars 2010, liste actualisée annuellement

Les principales mesures Majoration des retenues à la source (50%): Revenus non salariaux versés dans un ENTC Revenus des artistes pour une prestation effectuée en France Revenus distribués par une entreprise à une personne physique ou morale établie dans un ETNC Produits de placement à revenus fixes Plus-values de cession réalisée par une personne domiciliée dans un ETNC …

Les limites de ce système Le faible nombre de pays visés (18 contre plus d’une cinquantaine visés par l’OCDE) On exclut les pays de l’UE (en particulier le Luxembourg, qui concentre 132 milliards d’euros) Les 4 critères doivent êtres réunis pour qu’un état soit blacklisté Ne concerne que les transactions directes vers la France

Partie V: les réactions des paradis fiscaux

Risques encourus Au niveau international: Présence sur la liste grise ou noire de l’OCDE = risque d’embargo économique Au niveau national: Exemple de la France Coupure des relations avec le pays incriminé Quelles réactions face à ces mesures? Hind et Freddy viennent de présenter les différents pays fiscalement non coopératif, les avantages qu’ils apportent mais également les différentes lois qui apparaissent à leur encontre. Les pays listés gris ou noirs sur les listes de l’OCDE encourent un embargo économique, que l’on peut définir comme l’arrêt de transactions économiques avec les pays membres de l’OCDE: cette menace peut donc être particulièrement lourde de conséquence pour l’économie des paradis fiscaux. Au niveau des lois nationales comme la France, on a vu avec Freddy que le principal risque est également la coupure des relations économiques entre les pays. Ils nous semblaient donc intéressant de rechercher et commenter la réaction de ces pays face à cette nouvelle donne.

Exemple d’un pays sur la liste noire de l’OCDE Liste Noire le 2 avril 2009: Costa Rica Malaisie Philippines Uruguay Exemple de l’Uruguay: Remise en cause de la sélection de l’OCDE Lettre du ministre des Finances pour valider officiellement les normes de transparence et d’échange d’information Retrait de l’Uruguay de la liste noire On peut tout d’abord commencer par regarder la réaction des 4 pays listés sur la liste noire de l’OCDE (Costa Rica – Malaisie – Philippines – Uruguay), et notamment de l’Uruguay. Dès la sortie de la liste noire de l’OCDE le jeudi 2 avril 2009 lors du somment du G20 à Londres, l’Uruguay a voulu réagir. Tout d’abord à l’aide du président de la banque centrale de l’Uruguay, Mario Bergera, qui a démenti que son pays soit un paradis fiscal, en mettant en avant les réforme fiscale entamée en 2007 par le président TabaréVazquez et qu’il existe un impôts pour les étrangers. Le même jour, le secrétaire général de l’OCDE reçoit une lettre du ministre uruguayen des Finances informant que Montevideo adopte officiellement les normes de l’OCDE sur la transparence et l’échange d’informations (2 des 4 critères présentés précédemment par freddy). L’OCDE décide donc de retirer de la liste noire l’Uruguay.

Des améliorations suite aux pressions du G20 En mars 2010 et depuis les listes grise et noire de l’OCDE 360 nouveaux contrats d’échanges de renseignement fiscaux adoptés Liste noire vidée en 2009 Attention, analyse de ces chiffres nécessaire Pays résolus à récupérer des recettes fiscales pour résorber leurs déficits publics Accords signés entre Monaco – Andorre – Lichtenstein – Saint Marin – Qatar – Samoa – Saint Kitts - Belgique… Sur 360 accords, 60 sont jugés insuffisants Pas de blocus… pour l’instant Outre l’exemple de l’Uruguay, on peut noter que les listes grise et noire de l’OCDE ont incité plusieurs paradis fiscaux à modifier leur politique. Ainsi, en mars 2010, 360 nouveaux accords d’échanges de renseignements fiscaux ont été adoptés au cours de ces derniers mois sous la pression du G20. De plus, en 2009, la liste noire a été vidée au fur et à mesure que les paradis fiscaux donnaient des signes d’ouvertures Cependant, il faut prendre du recul par rapport à ces chiffres. Tout d’abord car les pays qui ont proposé de nouveaux accords ont une démarche intéressée: il souhaite récupérer des recettes fiscales pour résorber leurs déficits publics. Ensuite, en regardant les différents accords signés, on remarque que la principauté de Monaco par exemple s’est engagée à coopérer avec entre autres (12 états), Andorre, le Liechtenstein ou Saint Marin, tous dans la liste grise de l’OCDE Aucun blocus ou mise ou ban n’a été nécessaire pour l’instant (attention, la situation peut changer comme Monaco qui s’est trouvé clairement dans le collimateur des experts pour le peu d’effort fourni, puis est sorti de la liste grise)

Des pays qui refusent la décision de l’OCDE Nomination dans la liste grise de la Suisse: Mécontentement de la confédération Menace de la part des Helvètes 136 000€ pour l’OCDE bloqué Ralentissement du processus de coopération avec la Chine, l’Inde et d’autres pays émergents Retards pour régler sa cotisation annuelle à l’OCDE (6,5 millions d’€) Menace d’empêcher la réélection du secrétaire général de l’OCDE en 2011 Septembre 2009: la Suisse sort de la liste. L’OCDE indique qu’elle remplit les conditions Nous venons de voir des réactions positives de la part des pays qualifié de non coopératif fiscalement. Cependant, ce n’est pas la réaction adopté par tous les pays, et on peut notamment cité la Suisse qui est un exemple intéressant. En effet, suite à sa convocation sur la liste grise, la confédération Suisse a entamé un bras de fer 10 jours après la publication de la liste de l’OCDE estimant leur nomination non justifié. La confédération a alors bloqué 136000 euros destinée à l’organisation. Elle a également menacé de freiner le processus de coopération avec la Chine, l’Inde et d’autres pays émergents. Puis des rumeurs ont couru que le pays pourrait tarder à régler sa cotisation annuelle à l’OCDE pour un montant de 6,5 millions d’euros) ou d’empêcher en 2011 la réélection du secrétaire général Angel Gurria. Suite à ses agissements ou non, la Suisse n’est plus inscrite sur la liste grise officiellement en septembre 2009. L’OCDE a souligné les efforts de la Suisse et a indiqué que le pays a signé le nombre d’accord suffisant pour intégré la liste blanche.

Partie VI: Conclusion Pour cette conclusion, nous avons décidé de montrer cette dernière illustration qui représente bien l’état actuelle des différents dirigeants du G20 sur le pays fiscalement non coopératif. Comme le suggère l’illustration, on remarque que les pays pays les plus développe condamne les paradis fiscaux, et on pourrait presque croire que l’on assiste à une véritable chasse aux sorcières: tous les mois sur les différents journaux, ils y a des sorties ou des décisions prises pour limiter l’influence des paradis fiscaux. Cette pression de la part du G20a impliqué une réaction positive de certains pays, comme j’ai pu le montré précédemment avec l’Uruguay. Cependant, on est en droit de se poser la question suivante: est ce vraiment la fin des paradis fiscaux? Tout d’abord comme la souligné Freddy, on a vu que les listes noire et grise de l’OCDE sont largement critiquables, avec l’absence de Jersey, Hong Kong. On peut donc penser que tant que les pays du G20 n’accepte pas l’idée d’avoir des départements ou des régions fiscalement non coopératives, il existera toujours des paradis fiscaux, permettant les évasions fiscales que nous a présente Hind. Enfin, je terminerai en parlant de la crédibilité de l’OCDE, qui, on a vu, peut être soumis a de nombreuses pressions comme c’était le cas avec la Suisse, d’où la petite caricature.