L’AGRICULTURE : PILIER DU DEVELOPPEMENT DURABLE Exposé de vulgarisation sur le thème du Développement Durable – Juin 2005 L’AGRICULTURE : PILIER DU DEVELOPPEMENT DURABLE Marotea VITRAC – Ingénieur ISTOM / ENSIA

Curriculum Vitae Ingénieur ISTOM : agronome spécialiste du développement des régions chaudes Ingénieur ENSIA : agronome spécialiste de la transformation alimentaire des produits de l’agriculture en régions chaudes Directeur de production Brasserie du Pacifique Ingénieur conseil : agriculture et agro-alimentaire Agriculteur : production d’Ananas et de papayes « organiques » à Taiarapu Est

Le développement durable Développement : pas de modèle aujourd’hui Durabilité : pérennité des systèmes Principes : 1 – NOURRIR, accès à une nourriture saine et équilibrée pour pouvoir apprendre et travailler 2 – EDUQUER, pour bien apprendre et bien travailler dans le but de créer de la richesse (monétaire et intellectuelle) 3 – TRANSMETTRE, accomplissement d’une bonne qualité de vie, permettant d’apprendre, d’éduquer et de travailler, pour soi et pour les générations futures Agriculture et agro-alimentaire, les piliers du développement durable

L’agriculture durable à Tahiti SAVOIR PRECISEMMENT CE QUE L’ON VEUT Adaptation au contexte : quels besoins ? Pour qui ? Pour combien de temps ? Comment y répondre ? Étapes : 1 – identification des produits vendables, de la demande, du marché 2 – analyse des possibilités de production : terroir, facteurs édaphiques 3 – connaissance ou existence du savoir faire et des intrants requis 4 – évaluation des coûts et des recettes, compte de résultat prévisionnel SAVOIR PRECISEMMENT CE QUE L’ON PEUT Sans dénaturer les aspects traditionnels, l’agriculteur d’aujourd’hui doit moderniser ses démarches et s’intéresser au mode de production le moins coûteux et le plus respectueux de l’environnement

L’agriculture raisonnée L’agriculture à deux vitesses, problème réel et récurent Grandes exploitation, monoculture, peu nombreuses - Petites exploitation, polyculture, très nombreuses L’agriculture raisonnée : Connaissance de ce que l’on veut - Analyse de ce que l’on peut - Choix de la ou des productions Connaissance et respect des consignes de production - Privilégier les techniques préventives - Raisonner à moyen et long terme Le mode de production biologique à Tahiti

Plantation « organique » à Toahotu SAVOIR PRECISEMMENT CE QUE L’ON VEUT Produire des fruits tropicaux pour le frais et la transformation Adaptation au contexte : quels besoins ? Pour qui ? Pour combien de temps ? Comment y répondre ? Adaptation au contexte : demande en ananas, papayes et nono - Pour la fabrication de produits artisanaux et « organiques » - Pour au moins 5 ans voire plus – analyse des possibilités et du marché

1 – identification des produits vendables, de la demande, du marché - Fabrication de chutney : ananas et papaye « organique » - Ananas « organiques » certains commerces intéréssés - Nono, fabrication de jus pasteurisé pour l’export 2 – analyse des possibilités de production : terroir, facteurs édaphiques - Pluviométrie, température, analyses de sol et profil culturaux 3 – connaissance ou existence du savoir faire et des intrants requis Agents du SDR, aides du territoire, livres, centrales d’achats matériel et matière pour la production « organique »… Choix des fertilisants, des variétés, des techniques préventives 4 – évaluation des coûts et des recettes, compte de résultat prévisionnel - Détermination du coût de revient - Prévision des ventes, détermination du prix de vente Ce que je peux : production d’ananas papayes et nono « organiques » en petite quantité pour l’instant, pour des marchés d’avenir…

Un pari possible à tahiti Mentalités : la grosse difficulté… Préventif et Curatif… Long et court terme… L’agriculture en Polynésie : source de revenus, d’emploi, de nourriture… Force du pays! L’agro-alimentaire : la continuité Tahiti, image du paradis, produits de qualité L’agriculture, fondement du développement durable en Polynésie française