Plan bio Département du Lot

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Transcription de la présentation:

Plan bio Département du Lot Document stratégique Comité de pilotage du 29 mars 2011

Objectifs et moyens Objectif : Déterminer les enjeux permettant d’établir les axes prioritaires pour la mise en place d’un plan pluri-annuel de développement de l ’agriculture biologique dans le département du Lot Moyens : Des enquêtes ont été réalisées auprès des différents acteurs de la filière (production, distribution, restauration collective, cosmétique), des réunions de travail ont été réalisées et des informations ont été collectées puis synthétisées. Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant?

Le département 33 habitants /km² 4000Kms de routes départementales Proximité d’aires urbaines importantes Marché bio évalué à 11.3M€ Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant?

La production 178 exploitants notifiés à l’Agence Bio Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? 178 exploitants notifiés à l’Agence Bio 34% font de la vente directe et 18% transforment Une partie de la production bio est actuellement valorisée en conventionnel (notamment viande)

La production Un rythme de conversions qui s’accélère Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Un rythme de conversions qui s’accélère 30% des candidats du point Info envisagent un atelier bio, dont 95% avec un débouché en vente directe 55% des projets bio concernent le maraîchage, 21% les plantes aromatiques et 4% les bovins. Des projets dont le revenu provient de l’acte de commercialisation plus que de l’acte de production.

La transformation Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Un réseau de transformateurs relativement dense en comparaison du potentiel agricole Une tradition lotoise de valorisation du produit Les structures qui se sont engagées dans l’abattage ou la découpe des produits bio disent ne pas rentabiliser le coût de l’agrément, et comptent sur un développement la production pour amortir cette charge

La distribution Contexte général : Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Contexte général : Les distributeurs travaillent plus l’offre que le prix Pas de veille concurrentielle Pas de coefficient systématique entre les prix du bio et ceux du conventionnel Intérêt pour la démarche quasi unanime Un marché qui n’est pas encore structuré

La distribution Chiffre d ’affaire des GSA : 360M€ (dont 1.4% de bio) Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Chiffre d ’affaire des GSA : 360M€ (dont 1.4% de bio) Grande variabilité des capacités d’approvisionnement local (potentiel bio : 500k€) Des produits bio isolés Des produits locaux intégrés au linéaire Un intérêt pour le local supérieur à celui pour le bio (exemple de « saveurs de chez nous ») 3 attentes : - Complément de gamme - Identité du magasin - Plus value économique

La distribution Chiffre d’affaire des 11 magasins spécialisés : 4.5M€ Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Chiffre d’affaire des 11 magasins spécialisés : 4.5M€ Un grande souplesse dans les capacités d’approvisionnement en local. Potentiel = 1M€ Une démarche qui va au delà du produit (exemple filière « ensemble pour plus de sens » Une volonté d’établir un rapport gagnant / gagnant avec les producteurs 5 attentes : - Logistique - Lien direct avec le producteur - Adéquation offre-demande - Communication - Cohérence prix

La distribution Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Ressenti des producteurs qui travaillent en circuit court avec la distribution : Véritable plus-value Frais de déplacements = principal frein Difficulté à s’adapter aux besoins Nécessité de diversifier les débouchés Relation de confiance indispensable Attention au développement non maîtrisé de l’offre

La restauration collective Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Au niveau scolaire, évaluation de 2 680 000 repas / an pour un marché d ’environ 4.9M€ Les hôpitaux gèrent 1 200 000 des repas / an pour un marché de 2.3M€ 3 groupements d’achats majeurs (Monerville,Grand Cahors, hôpitaux) 26 cuisines centrales

La restauration collective Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Des critères d’appels d ’offre qui favorisent le bio local. Exemple du lycée Monerville : Capacité technique 10% Rapport de dégustation : 30% Bilan carbone et traçabilité 20% Prix : 40% Exemple des hôpitaux : Qualité  40% Certification / label  35% Prix  20% Clauses environnementales  5%

La restauration collective Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Les gérants des groupements d’achat ne sont pas en mesure de gérer une multitude d’interlocuteurs. Par ailleurs, il n’est pas envisageable d’avoir une rupture sur un produit. Plusieurs démarches d’interface sont menées, avec 3 objectifs : Regrouper les productions pour être un interlocuteur fiable Gérer la logistique Trouver des débouchés par des actes de commercialisation Ces démarche fonctionnent mais peinent à trouver une rentabilité.

La cosmétique Débouché non exploré en profondeur Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Débouché non exploré en profondeur 4 laboratoires principaux sur le département, dont 1 qui ne fait pas de bio, et un qui ne souhaite pas faire du local. Opportunités auprès de : Phyt’s : prêt à faciliter l ’accès au foncier et Tridyn : peut mettre des terres à disposition.

Les initiatives Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Des aides individuelles existent que ce soit au niveau national comme régional (conversion maintien, crédit d’impôts, investissements, diversification, travail à la ferme,…). De nombreuses collectivités souhaitent favoriser ce développement : Conseil Général, Pays Bourian, Pays de Figeac, communes de Lacapelle Cabanac, d ’Anglars-Nozac,… Nécessité de trouver des synergies entre les projets pour garantir leur pérennité économique.

Et maintenant? Rappel des atouts : Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Rappel des atouts : Une demande en produit bio croissante, Un potentiel de production biologique qui augmente, Des producteurs souhaitant s’investir dans les circuits courts de plus en plus nombreux, Des outils de transformation existants, Des distributeurs très intéressés par une démarche d’approvisionnement en local, Des distributeurs spécialisés bio prêts à jouer le jeu d’une démarche équitable, Des collectivités et groupements d’achat qui veulent s’approvisionner en local, Un contexte réglementaire favorable,

Avec en toile de fond un équilibre offre-demande qui est très fragile. Et maintenant? Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? Rappel des contraintes : Un département peu peuplé, avec des distances producteurs – consommateurs importantes, Des projets en agriculture bio qui ne sont pas aussi diversifiés que la demande et qui dégagent plus de plus-value par l’acte de commercialisation que par celui de production, Des GMS qui n’associent pas le local au bio, Des responsables de restauration collective qui ont des contraintes de prix très fortes, Avec en toile de fond un équilibre offre-demande qui est très fragile.

Et maintenant? 1er axe de travail : Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? 1er axe de travail : Garantir que tous les magasins spécialisés bio sont en mesure de trouver localement les produits dont ils ont besoin. Pour cela, une mission a été confiée à l’Adefpat qui repose essentiellement sur 3 thématiques : La logistique : diminuer les coûts de transport en travaillant avec les producteurs sur les synergies locales et éventuellement en mettant en place une plate-forme. L’adéquation offre-demande : à partir des besoins de ces magasins, organiser la production pour y répondre de manière optimale. La communication à l’intérieur des magasins pour augmenter la lisibilité de la démarche.

Et maintenant? 2ème axe de travail : Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? 2ème axe de travail : Faciliter l’accès des producteurs au marché de la restauration collective. Cette démarche passe par : La mise en place de cahiers des charges favorisant à la fois le bio et le local. La mise en place d’une interface (pouvant passer par une plate-forme) entre les producteurs et les groupements d’achat. Compte tenu des impératifs de rentabilité, des mutualisations avec des outils existants semblent nécessaires. Travail avec la légumerie de Souillac 2 tests vont être lancés sur le Pays Bourian de repas 100% locaux dans des cantines.

Et maintenant? 3ème axe de travail : 4ème axe de travail : Objectifs et moyens Le département La production La transformation La distribution La restauration collective La cosmétique Les initiatives Et maintenant? 3ème axe de travail : Développer le potentiel de production en agriculture biologique dans le département par l’accompagnement des conversions et des installations. L’accent doit être mis sur la rentabilité économique de l’acte de production : la valeur ajoutée ne doit pas émaner uniquement de la vente en circuits courts. 4ème axe de travail : Faciliter la mise en place ou l’aménagement des outils de transformation afin qu’ils répondent aux exigences du bio et de traçabilité pour les petits volumes. 5ème axe de travail : Explorer les marchés toulousains et brivistes qui offrent des potentiels très intéressants.