LE METISSAGE, AVENIR DES ASHKÉNAZES FRANÇAIS?
- Ashkénazes français très peu nombreux: démographiquement quasi impossible d'envisager une « communauté ashkénaze de France». - Peu de liens concrets, culturels et religieux entre ashkénazes hormis le sentiment d'appartenir à une communauté de destin. - Individualisme des ashkénazes peu compatible peu compatible avec le communautarisme. - Absence de projet culturel, religieux au politique spécifiquement ashkénaze.
En France les éléments pour former une véritable communauté ne sont pas réunis
Les apports du métissage
- Les ashkénazes sont à l'origine un peuple métissé : brassage entre des juifs et des populations goys européennes. - Démographiquement la pérennité des ashkénazes n'est possible qu'à condition d’amener de nouveaux membres dans la communauté. - Le brassage permet d'enrichir la culture ashkénaze qui ne sera plus figée dans le passé.
Les risques du métissage
- Certains ashkénazes ne seront pas reconnus comme juifs par l'orthodoxie en cas de mariage mixte entre une homme juif et une femme goy. - Risque d'assimilation si le conjoint juif est peu porté sur son identité juive : degré faible de pratique ou même de conscience juive. - Risque d’assimilation des enfants en cas d'éducation non-juive, religieuse ou pas.
CONCLUSION - Il semble utopique d'assurer la pérennité du « peuple ashkénaze » en France par un repli communautaire. Les ashkénazes ne se suffiront pas à eux mêmes. - Les ashkénazes qui choisiront le mariage mixte, amèneront de nouveaux membres dans la communauté à condition d'affirmer leur identité d'un point de vue religieux, culturel ou philosophique. Les enfants issus de couples mixtes profiteront de cet héritage culturel, rendant improbable la rupture avec la communauté.