L’Alimentation Col de Marcieu – Vendredi 1er juin 2007 – 20H30 Notre rôle de consommateur ? Comment être un consommateur responsable ? Comment consommer mieux pour être un citoyen-acteur ? L’Alimentation

Alimentation – Les impacts environnementaux 1 Agriculture conventionnelle S’inscrit dans un mode développement insupportable pour notre environnement Épuise les ressources En eau En pétrole Dépasse les capacité de recyclage et d’épuration des déchets et des pollutions L’industrie agro-alimentaire produit 26% des GES 1 tonnes d’engrais chimique = 2 à 3 tonnes de pétrole Considère l’environnement comme un contrainte le social comme une dépense contre-productive L’économie prend le pas sur le social et l’environnement

Alimentation – Les impacts environnementaux 2 Agriculture bio et locale Pas de chimie de synthèse Préserve les nappes phréatiques La biodiversité Peu de déplacements des produits et des hommes Limite l’émission des GES liés aux activités agricoles et au transports S’inscrit dans un mode un développement soutenable et solidaire Permet un meilleur équilibre entre environnement, économie et social

Alimentation – Les impacts environnementaux 3 L’équilibre du régime alimentaire En dehors de considération de santé, une alimentation trop carnée est une grande source de pollution 1 gr de protéine animale nécessite 5 à 7 gr. de protéine végétale 1 calorie de protéine animale nécessite 80 calories pétrole Les élevages européens sont souvent nourris par des protéines végétales issues de l’agriculture conventionnelle voire à base d’OGM des pays en voie de développement … et d’inégalités sociales Film: «We feed the world» de Erwin WAGENHOFER «Pourquoi les poulets européens détruisent la forêt amazonienne ?»

L’alimentation – A quel Prix ? 1 L’agriculture conventionnelle est-elle réellement si bon marché ? Les aides de l’état et de la PAC : équivaut à une taxe de 450 € / foyer / an Les problèmes de santé liés à l’alimentation entraînent des coûts au niveau de la collectivité Traitement médicaux des affections liés à l’alimentation Recours aux compléments alimentaires Rq. : les capitaux des industries agro-alimentaire et pharmaceutique proviennent bien souvent des mêmes investisseurs Le traitement des déchets n’est pas systématiquement répercuté sur le prix de vente Pollution des nappes phréatiques Emballages Transport Gaz à Effet de Serre (Méthane + CO2)

L’alimentation – A quel prix ? 2 L’agriculture bio et locale est-elle réellement plus cher ? Un produit bio est 25% plus cher mais apporte 25% en plus de fibres, d’antioxydants, de protéines et acides gras insaturés (étude ABARAC, Inserm de Montpelier) Pas besoin de compléments alimentaires Économies en terme de coûts énergétiques Le bio n’est pas subventionné à la hauteur de l’agriculture conventionnelle La certification bio reste souvent à la charge du producteur donc du consommateur, alors que l’agriculture conventionnelle n’a pas besoin de label pour polluer Rq : le bio dans la restauration collective ? 50% du prix du repas passe dans les frais de gestion Une hausse de 25% du prix du produit entraîne un hausse réelle de 12,5% du prix du repas

L’alimentation – A quel prix ? 3 Quelle attitude avoir dans ses modes de consommation ? Préférer les produits en vrac plutôt que le sur-packaging Cuisiner soi-même plus souvent et éviter les produits élaborés qui coûtent 4 fois plus chers Préférer des productions locales et de saison Privilégier les légumineuses et les céréales afin de diminuer les protéines animales surabondantes et coûteuses

L’alimentation – L’impact sur la Santé Le bilan sanitaire des 20 dernières années est alarmant : 80 % des maladies sont en relation avec l’alimentation (modes de production, comportements alimentaires, modes de cuisson) Surpoids : x 3 en 20 ans chez les enfants Diabète : en pleine explosion et de + en + jeune Cancers : +63 % en 20 ans Allergies : +10 % par an Réduction de la fertilité : déclin de 50% en 50 ans L’espérance vie en croissance est un leurre : décalage dans le temps de l’ordre de 2 à 4 générations

L’alimentation – L’impact social L’agriculture bio s’inscrit dans le développement soutenable Respect des capacités de la terre que les pays industrialisés ont déjà dépassés 1,9 ha sont nécessaires pour chaque habitant de la terre Là où le terrien africain a besoin de < 1ha L’américain a besoin de 10 ha Le français 5,3 ha Le chinois 1,5 ha Autorise le développement légitime des pays pauvres sans polluer à l’inverse du développement des pays industrialisés L’espérance vie en croissance est un leurre : décalage dans le temps de l’ordre de 2 à 4 générations

L’alimentation – Les objectifs ? Choix d’un développement soutenable Respect environnement, santé et vie sociale Principe de précaution/prévention Envers les effets connus des produits dangereux Envers les effets non vérifiés des nouveaux produits miracles Traiter les causes plutôt que faire payer cher le traitement des conséquences Principe de participation Impliquer tous les acteurs du monde agricole Assurer une information indépendante User de son droit de citoyen (exemple loi Italienne) Principe de solidarité Avec son environnement Sur le plan social : à travers son pouvoir, en l’utilisant avec discernement Envers les générations futures

Reconnaître un produit BIO, les organismes certificateurs La mention «Agriculture biologique», ou «Produit de l’Agriculture Biologique» ou «Produit issu de l’Agriculture Biologique» Le nom de l’organisme certificateur agréé : ECOCERT, AROCERT, ACLAVE, QUALITÉ-FRANCE, ULASE, CERTIPAQ En France, Le logo AB (facultatif): En Europe, le logo communautaire : Garantit l’emploi d’engrais verts, de lutte naturelle contre les parasites, utilisation limitée de produits fertilisants, de traitement, de stockage et de conservations

AMAP : Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne Groupe de consommateurs qui conclut un partenariat avec un ou plusieurs producteurs, pour assurer la distribution de paniers composés des produits de la ferme C’est un contrat reposant sur un engagement financier des consommateurs, qui payent à l’avance une part de la production sur une période définie avec le ou les producteurs Dans le respect de la charte des AMAP en Rhône-Alpes Résumons : Offrir au producteur Un revenu lui permettant de vivre de son métier Un lien social renforcé avec ses consommateurs Fournir aux consommateurs Des aliments de saison sains, frais et locaux, de préférence certifiés en agriculture biologique (« AB ») Education à l’alimentation, au goût et aux problématiques de la production agricole

Des principes réciproques pour les deux partenaires : AMAP : les 6 principes Des principes réciproques pour les deux partenaires : les consommateurs le (ou les) producteurs L’engagement des consommateurs : L’engagement d’achat à l’avance La solidarité La participation L’engagement des producteurs : La production La transparence La pédagogie

AMAP : La charte Rhône-alpes Un document d’importance http://www.alliancepec-rhonealpes.org/site-all/

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