Haïti Unit designed by Jessica S. Miller, UW-Eau Claire http://people.uwec.edu/millerjs millerjs@uwec.edu Haïti FREN 430 - Environmental and Linguistic Diversity Intermediate High / Advanced Low
On s’prend pas la tête (Olivier Martelly, feat. Top Adlerman, 2016)
Tout moun men bon vybe Sa ki fache y ap pale m mal nou pap dekouraje Nap travay pou n fè tout moun danse On s’prend pas la tête Quoi qu'ils arrivent on va quand même faire la fête On s'en va ensemble tous les pro prophètes oh oh Peux pas satisfaire tout le monde sur la planète On s’prend pas la tête Pa gen tan pou nou gaspiye, nou pral relax ye Depi w tande on moso bas siye ou tou konn se la li ye Paske mizik sa son mouvman mas li ye se pou tout klas li ye Se pa on neg ki vin kanpe an lach li ye, se pa la plas li ye Nou se yon medikaman pou sa k pa kontan Sa ki fache ap pale m mal nou pap dekouraje Nap travay pou n fè tout moun danse Tout peyi a watcha, pa ranse avè m ok Pran fòm tèt ou, pa kite pwoblèm baw pwoblèm tande Jodia on lòt jou, kenbe kòw poze kòw w’a wè sa l pote Pran fòm tèt ou, menm si yap pale kite yo pale Pran fòt tèt ou, gras a Dye nou la Tout moun balance konsa Pran fòm tèt ou
Les Antilles sont un vaste archipel situé dans la mer des Caraïbes Les Antilles sont un vaste archipel situé dans la mer des Caraïbes. L'archipel forme un arc de cercle de 3 500 km de long, s'étendant depuis Cuba jusqu'au large du Venezuela. Elles représentent 235 830 km2 de terre émergée, pour 42 millions d'habitants. La population, mixte et donc de provenance diverse, est composée majoritairement de noirs d'origines africaines et de métis. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antilles
Qu’est-ce qu’un créole ? Un créole est un parler issu des transformations subies par un système linguistique utilisé comme moyen de communication par une communauté importante, ces transformations étant vraisemblablement influencées par les langues maternelles originelles des membres de la communauté. Ainsi, le français parlé par les esclaves noirs aux Antilles, en Guyane, en Louisiane et dans l’océan Indien a donné respectivement naissance aux créoles antillais, guyanais, louisianais et mascarin. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Créole
Caractéristiques phonétiques du kreyòl ayisyen Phénomène Exemple Français standard La consonne <r> 1. riche [ʁiʃ]; krab [kʁab] 2. kanna [kana]; liv [liv] 3. mèsi [mɛsi]; pataje [pataʒe] 4. frajil [fʁaʒil] ou fwajil [fwaʒil] bwik [bwik] 5. wouj [wuʒ]; gwo [gwo] riche [ʁiʃ]; crabe [kʁab] canard [kanaʁ]; livre [livʁ] merci [mɛʁsi]; partager [paʁtaʒe] fragile[fʁaʒil] brique [bʁik] rouge [ʁuʒ]; gros [gʁo] Les voyelles <u> et <eu> 1. edikasyon [edikasjõ]; tisi [tisi] 2. ble [ble], ne [ne] 3. sè [sɛ]; pè [pɛ] éducation [edykasjõ]; tissu [tisy] bleu [blø]; nœud [nø] sœur [sœʁ]; beurre [bœʁ] La consonne [ʁ] est présente en créole avec une prononciation proche de celle du français [ʁ], à l'initiale et à l'intérieur des mots, ex. : rat [ʁat] 'rat', rich [ʁiʃ] 'riche' ; miray [miʁaj] 'muraille', kouri [kuʁi] 'courir', et dans des attaques syllabiques C+r, ex: tren [tʁɛ̃] 'train', krab [kʁab] 'crabe', pri [pʁi] 'prix', grès [gʁɛs]'graisse'. Cette consonne est cependant absente en créole de certains contextes où elle apparaît en français : à la finale des mots (français colère, canard, four, créole : kolè [kolɛ], kanna [kãna], fou [fu]; français tigre, zèbre, livre, créole : tig [tig], zèb [zɛb], liv [liv]) ; devant consonne ou semi-consonne, tant à l'intérieur des mots (ex. : pataje [pataʒe] 'partager', mèsi [mɛsi] 'merci', mato [mato] 'marteau', wa [wa] 'roi', fwi[fwi] 'fruit') qu'à la finale (ex. : kòn [kɔn] 'corne', bab [bab] 'barbe', kat [kat] 'carte', fòs [fɔs] 'force', pak [pak] 'parc'). Enfin, [ʁ] a pour variante [w] en créole à gauche des voyelles postérieures : [u] (wouj 'rouge'), [o] (gwo 'gros'), [ɔ] (pwòp 'propre'), [õ] (wonn 'rond(e)'). Selon Govain (2014, chap. III.2.1.4a), les locuteurs du Nord d'Haïti présentent aussi la variante [w] après consonne labiale, quelle que soit la voyelle qui suit : bwik [bwik] 'brique', pwens [pwɛ̃s] 'prince', fwajil [fwaʒil] 'fragile', etc. -‐ Les trois antérieures arrondies : [y] (français tissu, muraille, haïtien tisi, miray) ; [ø] (français bleu, noeud, haïtien ble, ne) ; [œ] (français beurre,peur, soeur, haïtien bè, pè, sè); Source : http://lgidf.cnrs.fr/creole-haitien-grammaire
Caractéristiques phonétiques du kreyòl ayisyen Phénomène Exemple Français standard La consonne <r> 1. Identique en initiale de mot 2. Absente en finale de mot 3. Absente devant une consonne 4. Identique ou [w] (Nord) après une consonne labiale 5. [w] avant une voyelle postérieure 1. riche [ʁiʃ]; krab [kʁab] 2. kanna [kana]; liv [liv] 3. mèsi [mɛsi]; pataje [pataʒe] 4. frajil [fʁaʒil] ou fwajil [fwaʒil] bwik [bwik] 5. wouj [wuʒ]; gwo [gwo] riche [ʁiʃ]; crabe [kʁab] canard [kanaʁ]; livre [livʁ] merci [mɛʁsi]; partager [paʁtaʒe] fragile[fʁaʒil] brique [bʁik] rouge [ʁuʒ]; gros [gʁo] Les voyelles <u> et <eu> Les voyelles antérieures arrondies ne sont pas arrondies. 1. [y] devient [i] 2. [ø] devient [e] 3. [œ] devient [ɛ] 1. edikasyon [edikasjõ]; tisi [tisi] 2. ble [ble], ne [ne] 3. sè [sɛ]; pè [pɛ] éducation [edykasjõ]; tissu [tisy] bleu [blø]; nœud [nø] sœur [sœʁ]; beurre [bœʁ] La consonne [ʁ] est présente en créole avec une prononciation proche de celle du français [ʁ], à l'initiale et à l'intérieur des mots, ex. : rat [ʁat] 'rat', rich [ʁiʃ] 'riche' ; miray [miʁaj] 'muraille', kouri [kuʁi] 'courir', et dans des attaques syllabiques C+r, ex: tren [tʁɛ̃] 'train', krab [kʁab] 'crabe', pri [pʁi] 'prix', grès [gʁɛs]'graisse'. Cette consonne est cependant absente en créole de certains contextes où elle apparaît en français : à la finale des mots (français colère, canard, four, créole : kolè [kolɛ], kanna [kãna], fou [fu]; français tigre, zèbre, livre, créole : tig [tig], zèb [zɛb], liv [liv]) ; devant consonne ou semi-consonne, tant à l'intérieur des mots (ex. : pataje [pataʒe] 'partager', mèsi [mɛsi] 'merci', mato [mato] 'marteau', wa [wa] 'roi', fwi[fwi] 'fruit') qu'à la finale (ex. : kòn [kɔn] 'corne', bab [bab] 'barbe', kat [kat] 'carte', fòs [fɔs] 'force', pak [pak] 'parc'). Enfin, [ʁ] a pour variante [w] en créole à gauche des voyelles postérieures : [u] (wouj 'rouge'), [o] (gwo 'gros'), [ɔ] (pwòp 'propre'), [õ] (wonn 'rond(e)'). Selon Govain (2014, chap. III.2.1.4a), les locuteurs du Nord d'Haïti présentent aussi la variante [w] après consonne labiale, quelle que soit la voyelle qui suit : bwik [bwik] 'brique', pwens [pwɛ̃s] 'prince', fwajil [fwaʒil] 'fragile', etc. -‐ Les trois antérieures arrondies : [y] (français tissu, muraille, haïtien tisi, miray) ; [ø] (français bleu, noeud, haïtien ble, ne) ; [œ] (français beurre,peur, soeur, haïtien bè, pè, sè); Source : http://lgidf.cnrs.fr/creole-haitien-grammaire
Caractéristiques syntaxiques du kreyòl ayisyen Ap ou Ape Le progressif du présent en créole haïtien (m'ap pale) se traduit en français par la locution française « être en train de parler », ou juste le présent simple. On utilise ce temps à peu près comme on utilise son équivalent anglais « I’m talking ». C’est aussi plutôt similaire à la phrase « estoy hablando » en espagnol. L’étymologie de ce temps est assez claire ; dans plusieurs dialectes du français, on dit : « Je suis après parler. » pour dire « Je suis en train de parler. ». Puisqu’on a arrêté d’utiliser « je » en créole haïtien – en le remplaçant d’abord par « moi » et plus tard par « m' » – il est clair qu’on n’a fait que supprimer « suis ». Il est bien naturel qu'« après » a été changé en « ap » – l’élision du -re terminal étant assez fréquente. Le sens de ce temps est semblable à celui du passé composé en français. Quant à son étymologie, le té vient d’esté, une ancienne forme du participe passé d’être(été). Dans plusieurs dialectes français (normand, angevin), on disait par exemple : « J’ai té », au lieu de dire « J’ai esté ». La forme composée rendait l'idée d'accomplissement (comme aujourd'hui). On a donc utilisé té pour former un temps parfait. En dépit de ce qu’on pourrait penser quand on songe à la construction du passif en français qui utilise être, le sens de ce temps est actif. Mwen pral pale vient de la formule : « J’ai à parler. » « Si vous avez à parler, vous devez le faire, et donc, si vous devez le faire, vous le ferez. » Telle est la logique de cette construction. « Pral » est une contraction de « pour » et de « aller ». On retrouve en créole martiniquais et guadeloupéen des tournures similaires basées sur l'utilisation de « pour » ou de « aller » pour exprimer le futur : « Man pou fè sa », « man pou mandé'y fè sa », « man kay fè sa » (« kay » étant en créole martiniquais et guadeloupéen une contraction de « ka », équivalent de « ap » en créole haïtien, et de « ay » pour aller). Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Créole_haïtien
Caractéristiques syntaxiques du kreyòl ayisyen Ap ou Ape Le progressif du présent en créole haïtien (m'ap pale) se traduit en français par la locution française « être en train de parler », ou juste le présent simple. On utilise ce temps à peu près comme on utilise son équivalent anglais « I’m talking ». C’est aussi plutôt similaire à la phrase « estoy hablando » en espagnol. L’étymologie de ce temps est assez claire ; dans plusieurs dialectes du français, on dit : « Je suis après parler. » pour dire « Je suis en train de parler. ». Puisqu’on a arrêté d’utiliser « je » en créole haïtien – en le remplaçant d’abord par « moi » et plus tard par « m' » – il est clair qu’on n’a fait que supprimer « suis ». Il est bien naturel qu'« après » a été changé en « ap » – l’élision du -re terminal étant assez fréquente. Le sens de ce temps est semblable à celui du passé composé en français. Quant à son étymologie, le té vient d’esté, une ancienne forme du participe passé d’être(été). Dans plusieurs dialectes français (normand, angevin), on disait par exemple : « J’ai té », au lieu de dire « J’ai esté ». La forme composée rendait l'idée d'accomplissement (comme aujourd'hui). On a donc utilisé té pour former un temps parfait. En dépit de ce qu’on pourrait penser quand on songe à la construction du passif en français qui utilise être, le sens de ce temps est actif. Mwen pral pale vient de la formule : « J’ai à parler. » « Si vous avez à parler, vous devez le faire, et donc, si vous devez le faire, vous le ferez. » Telle est la logique de cette construction. « Pral » est une contraction de « pour » et de « aller ». On retrouve en créole martiniquais et guadeloupéen des tournures similaires basées sur l'utilisation de « pour » ou de « aller » pour exprimer le futur : « Man pou fè sa », « man pou mandé'y fè sa », « man kay fè sa » (« kay » étant en créole martiniquais et guadeloupéen une contraction de « ka », équivalent de « ap » en créole haïtien, et de « ay » pour aller). Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Créole_haïtien
Caractéristiques lexicales du kreyòl ayisyen Exemple Français standard anpil : m grangou anpil; mèsi anpil j’ai _____ faim ; merci __________ gen : mwen pa gen travay _____ pas de travail. timoun : ou gen timoun ? wi ? konbyen ? tu _____ des _____ ? oui ? combien ? dlo : bò dlo a au bord de _________ renmen ♡ : renmen ayiti __________ ___________ Source : http://auberbabel.org/spip.php?article50 et http://www.potomitan.info/vedrine/
Caractéristiques lexicales du kreyòl ayisyen Exemple Français standard anpil : m grangou anpil; mèsi anpil j’ai très faim ; merci beaucoup gen : mwen pa gen travay J’ai pas de travail. timoun : ou gen timoun ? wi ? konbyen ? tu as des enfants ? oui ? combien ? dlo : bò dlo a au bord de l’eau renmen ♡ : renmen ayiti aimer Haïti Source : http://auberbabel.org/spip.php?article50 et http://www.potomitan.info/vedrine/
Tâche d’interprétation Le 12 janvier 2010, l'île d'Haïti est frappée par un violent séisme faisant plus de 230 000 morts, plus de 300 000 blessés et 1,5 million de sans-abris. Quatre ans plus tard, le pays panse toujours ses plaies. Regardez la vidéo et répondez aux questions (5 minutes, 2014).
Tâche d’interprétation Comment s’appelle l’ONG (l’Organisation Non Gouvernementale) pour laquelle Rachel travaille ? Combien de familles habitent à Carrefour ? Pourquoi rien n’a changé depuis le séisme ?
Tâche de présentation Chaque groupe lit un article puis le résume oralement à la classe en utilisant au moins deux connecteurs de types différents. Ensuite, chaque étudiant répond à la question suivante : « Selon vous, quelle l’origine des problèmes en Haïti, et quelle est une solution possible ? » La république des ONG (article 1; article 2) Le risque d’épidémie de choléra est réel L'ONU s’excuse d’avoir introduit le choléra en Haïti Haïti après Matthew : entretien avec Raoul Peck Si on a le temps, on peut visionner cette vidéo récapitulative (5 minutes, 2016).
Révision Préparez l’évaluation avec ces questions de réflexion sur le matériel étudié cette semaine. Qu’est-ce qu’un créole ? Quelles sont trois caractéristiques du créole haïtien? Donnez-en une de chaque catégorie (phonétique, syntaxique, lexicale). Qu’est-ce qu’une ONG ? Pourquoi surnomme-t-on Haïti la « République des ONG » ? Décrivez deux grands problèmes actuels en Haïti. Quelle est, selon vous, l’origine de ces problèmes ?
Évaluation Vous connaissez maintenant les difficultés liées à l’eau en Haïti à travers le roman et ce qu’on a appris cette semaine. Mais l’eau est aussi utilisée dans des cérémonies. D’abord, lisez l’article sur la ville de Saut-d’Eau. Ensuite, regardez les deux premières minutes de cette vidéo (2012) prise pendant la fête de Notre-Dame de Mont Carmel. Ensuite, répondez à ces deux questions. Donnez un aspect positif et un aspect négatif du festival annuel qui se passe dans la ville de Saut-d’Eau. Décrivez deux caractéristiques du créole haïtien qu’on entend dans la vidéo. Faites référence à des exemples et des termes linguistiques précis. 1. Comment t’appelles-tu ? Qu’est-ce que tu étudies ? Quel âge as-tu ?
Saut-d'Eau, ville bonheur (extrait de http://www.zoomsurhaiti.com/) Bourgade d’environ 40 000 habitants, à seulement 68 km de Port- Au-Prince, la ville de Saut-d’Eau, appelée aussi « la ville bonheur » doit son nom à ses impressionnantes et magnifiques chutes d’eau qui proviennent de la « Montagne Terrible ». Il y a un mystère qui rend Seau-d’Eau spéciale : un jour de l’année 1948, un sexagénaire prénommé Fortuné, vit une apparition sur le site de Palme. Selon lui, ce n’était autre que la Vierge Marie. Dès lors, la commune de Saut d’Eau fut associée aux miracles et au bien-être. Plusieurs personnes se sont immergées dans les chutes d’eau chaude et claire qui s’y trouvent. Cela a occasionné de nombreuses guérisons miraculeuses, dit-on.
Étant donné son charme et ses attraits touristiques, le Ministère de l’Environnement l’a classé parc naturel. Ce qui explique un tel classement, c’est le caractère saint de ses chutes d’eau. En effet, ces endroits sont sacrés tant pour les catholiques qui viennent en masse y célébrer chaque 16 juillet leur sainte patronne, la vierge Marie du Mont Carmel ; tant pour les adeptes du vaudou qui font des offrandes et sacrifices à leurs lwas (ou loas, esprits vaudous). Néanmoins, il faut encore de l’aménagement, pour rehausser la beauté naturelle de ce site, car Saut d’eau à un fort potentiel pour devenir une destination touristique phare en Haïti. Hôtels, motels, et auberges sont déjà en activité, mais sont malheureusement bien en deçà de la demande, surtout en période de pèlerinage et pendant les fêtes patronales, qui ont lieu pas moins de 4 fois par an, accueillant un nombre de 20 000 visiteurs.
Tâche interpersonnelle À votre avis, est-ce que ce festival est une bonne ou une mauvaise chose pour Haïti ? Seriez-vous prêt à passer un « alternative spring break » en Haïti ? Pourquoi ou pourquoi pas ? Si vous proposiez un projet de « International Fellow Program » en Haïti, à quoi est-ce qu’il ressemblerait ? Mettez en relation ce que vous avez appris cette semaine et ce que vous avez lu jusqu’à présent dans « Gouverneurs de la Rosée ». Qu’est-ce qui est similaire ? À votre avis, pourquoi Haïti ne se remet pas de tous ces problèmes ? Selon vous, quel rôle a joué le colonialisme dans l’histoire d’Haïti ? Quelles en sont les conséquences aujourd’hui ?
Jeu de rôle Des ami/es étudiant/es veulent faire du bénévolat en Haïti pendant leurs vacances. Quels conseils est-ce que vous leur donnez ? (Faites attention à l’emploi du subjonctif dans les tournures du style « il serait mieux que tu… ».)