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Pourquoi dit-on de lhomme quil est un être de questions ?

M. Le Guen (2000)

Pourquoi dit-on de lhomme quil est un être de questions ? Rien ne nous indique que le mot « homme » doit être pris dans le sens : - général (le genre humain) - individuel (chacun de nous en particulier) Le « il» ne nous aide guère puis quil renvoie aussi bien à la personne quà lensemble des hommes. Laffirmation est présentée comme une opinion commune : « on » La question porte sur le statut ontologique de lêtre humain ou si lon veut sur la condition humaine. Le concept soppose à lidée de certitude (réponses) il renvoie : - au concept derrance (cf.Canguilhem) associé à celui derreur humaine - à la relativité des réponses apportées par les hommes à travers leurs cultures aux questions que leur pose leur insertion dans le monde - à la problématique du doute et de la certitude. A noter également le pluriel employé dans la question. Le sujet nous demande dévaluer une maxime. Il sagit de dire - Au nom de quoi on peut affirmer cela ? (fondements) - Quelles sont les limites de cette proposition On remarquera que la maxime nest pas véritablement remise en question : on vous demande de la justifier

Reformulation du sujet : Quels sont les fondements de cette opinion ? Sommes nous, tant au plan individuel quà celui de lespèce irréductiblement condamnés à nous poser plus de questions que nous ne pouvons résoudre ? Lhomme est-il condamné à être une énigme vis à vis de lui- même ? Pourquoi dit-on de lhomme quil est un être de questions ?

Entrée en matière INTRODUCTION : Sinterrogeant dans la Logique sur le domaine de la philosophie, Kant le ramenait à ces questions : Que puis-je connaître ? que dois-je faire ? Que mest-il donné despérer… ces trois questions qui posent les problèmes de la connaissance, de laction, et de la foi humaines ont-elles des réponses, où restent elles aussi énigmatique que leur objet ? Pourquoi dit-on de lhomme quil est un être de questions ? Enoncé du sujet Quels sont les fondements de cette opinion ? Sommes-nous irréductiblement condamnés à nous poser plus de questions que nous nen pouvons résoudre ? Lhomme est-il condamné à être une énigme vis à vis de lui-même ? Mais la dignité de lhomme nest-elle pas de construire du sens, despérer et daimer, même sil sait que ces réponses sont irréductiblement frappées du sceau de lincertain et du relatif ? Reformulation du sujet & Plan

Entrée en matière Enoncé du sujet Reformulation du sujet & Plan INTRODUCTION : Sinterrogeant dans la Logique sur le domaine de la philosophie, Kant le ramenait à ces questions : Que puis-je connaître ? que dois-je faire ? Que mest-il donné despérer… ces trois questions qui posent les problèmes de la connaissance, de laction, et de la foi humaines ont-elles des réponses, où restent elles aussi énigmatique que leur objet ? Pourquoi dit-on de lhomme quil est un être de questions ? Quels sont les fondements de cette opinion ? Sommes-nous irréductiblement condamnés à nous poser plus de questions que nous nen pouvons résoudre ? Lhomme est-il condamné à être une énigme vis à vis de lui- même ? Mais la dignité de lhomme nest-elle pas de construire du sens, despérer et daimer, même sil sait que ces réponses sont irréductiblement frappées du sceau de lincertain et du relatif ?

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Conclusion générale : Ainsi, les trois questions de Kant étaient suivies dune quatrième « quest-ce que lhomme ? » Nous remarquerons que la question reste ouverte : la condition humaine est au centre dun ensemble de contradictions et nul ne peut assigner à lhomme une place fixe dans lunivers…Il reste que cette dimension tragique est aussi ce qui fait de lui un être libre : cette liberté qui est à la fois son malheur, sa force et sa dignité. Recommencer ? Cliquez ici