Ordre du jour Présentation de SmartSystem Compte-rendu du Projet Fidji

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Transcription de la présentation:

Club Innovation Banque-Finance-Assurance 9ème séance plénière du 17 juin 2010 Ordre du jour Présentation de SmartSystem Compte-rendu du Projet Fidji Compte-rendu du Groupe de Travail « Observatoire des signaux faibles » Proposition d’un Livre Blanc avec ESSEC-Isis Appel à projets pour 2011 avec deux propositions

Rappel: les objectifs du Club Lieu de mutualisation des moyens et ressources autour de projets sur des sujets innovants d’intérêts communs Outil: définir et mettre en œuvre un processus interne de choix de sujets Identification de signaux fiables Choix d’un signal comme sujet d’un projet commun générateur d’un démonstrateur/prototype Communication large autours des résultats du projet Lieu de partage entre les membres sur les bonnes pratiques de leur métier Lieu où se crée un acteur de poids dans le monde de l’innovation dans la Finance, en France et en Europe 2

Le Groupe de Travail: Observatoire des Signaux faibles -1- Deux réunions en 2010: 31 mars (4 participants) et 9 juin (11 participants) Difficultés de cerner une définition et une bonne façon de faire Difficultés liées à la jeunesse de la problématique dans le monde financier hors marchés où il existe peu de modèles ou de références académiques Difficultés surtout à faire de la prospective en interne car les objectifs des directions de l’innovation sont fixés, en pratique, sur un horizon maximum de 18 mois Grande frustration de ces mêmes directeurs qui savent que l’innovation passe par la prospective, par la recherche et l’identification de ces signaux faibles Pour l’instant, ils se « contentent » souvent d’identifier des signaux « tendanciels » entre signaux faibles et tendances établies, …. sauf Groupama qui travaille sur le sujet, notamment à travers une journée (1’ avril) consacrée entièrement à ce sujet

Le Groupe de Travail: Observatoire des Signaux faibles -2- Néanmoins, la volonté existe de travailler ensemble sur ce sujet, car: c’est la 1ère étape du processus d’identification de sujets de projets communs pour le Club c’est le travail des directeurs de l’innovation de faire de la prospective Ils apprécieraient de pouvoir mutualiser sous une forme ou une autre des travaux sur ce sujet, car: Cela leur permettrait de prendre du recul par rapport aux exigences de leur métier Cela permettrait de mutualiser des ressources autrement difficilement mobilisables chacun de son côté pour aborder correctement le sujet La suite des travaux du groupe de Travail va consister à identifier le mode de mutualisation adapté à la demande des membres du GT

Livre Blanc

Pour remplir l’agenda de 2011, des idées de projets sans attendre que la phase 1 d’identification de signaux faibles soit opérationnelle au sein du Club

Identité numérique -1- Etre sûr de l’identité de chacun c’est la 1ère étape dans la confiance nécessaire à l ’échange et surtout à l’échange commercial C’est souvent compliqué, cela l’est encore plus sur Internet où règne une situation chaotique sur cet aspect En effet, sans standard reconnu ni sans consensus sur la stratégie de confiance globale à adopter, chaque zone marchande ou de jeux ou … crée sa propre zone de confiance à plus ou moins haut niveau de crédibilité Chacun se retrouve avec un nombre important d’identités numériques sans connaître le degré de confiance qu’elles représentent Néanmoins, il est également important que chacun puisse choisir son identité numérique et même ses identités numériques à utiliser suivant le profil de soi qu’on veut montrer dans une situation donné, sans s’exposer inutilement

Identité numérique -2- Beaucoup d’efforts ont été dépensés depuis des années pour améliorer la situation et beaucoup d’autres sont en cours en particulier au niveau européen mais aussi français, dernièrement avec l’initiative IdéNum de NKM Les banques sont des zones de confiance « naturelles » mais depuis 10 ans elles sont absentes du débat alors qu’elles pourraient contribuer utilement à agrandir et garantir les zones de confiance Il est peut-être enfin temps que les banques et les assurances se remettent à s’intéresser à cette problématique qui leur coûte cher en gestion alternative et privées d’identité fortes et qui leur restreint la création de zone d’achalandage large autour d’elle-même Un membre fondateur du Club, CASA, est intéressé à travailler sur cette problématique et la propose comme objet d’étude d’un groupe de travail à lancer pour vérifier si ce sujet, ou un sous- ensemble, pourrait constituer la problématique d’un projet commun du Club pour 2011

Les monnaies alternatives -1- Depuis très longtemps, toujours en fait, à côté de la monnaie étatique officielle, ont cohabité d’autres monnaies très locales, qui, dans le passé, ont eu plus ou moins de succès. Mais, de nos jours, de façon étonnante, elles ne cessent de se répandre à côté d’un système financier de plus en plus règlementé qui les ignorent On parle de monnaies « locales », « sociales », « solidaires », « virtuelles », « libres », « affectées », « complémentaires », « alternatives », « plurielles »...  Chaque adjectif a sa raison d’être, bien sûr, et l’on ne saurait confondre les dispositifs de fidélité purement commerciaux (de type « miles » et coupons), les monnaies des mondes virtuels sur Internet (comme le "Linden dollar" de "Second Life") et les systèmes d’échanges basés sur le temps ou les réseaux de troc qui sont allés jusqu’à rassembler six millions d’Argentins au temps fort de leur crise du début des années 2000. Il existe même un théoricien belge, Bernard Lietaer, qui professe qu’elles représentent l’avenir et sauvera le système monétaire mondial

Les monnaies alternatives -2- Bien qu’en-dehors de toute orthodoxie économique et financière, leur réalité interpelle car elle semble remplir des besoins que la monnaie étatique traditionnelle ne semble pas pouvoir combler. Que ce soit comme moyen de rémunérer des travaux d’utilité sociale en mode troc, ou des moyens pour échapper à l’inflation et aux taux d’intérêts, elles se développent. Souvent utilisées dans une zone géographique très locale et pour un type de « service » bien identifié, elles arrivent parfois à s’étendre sur une région complète pour être utilisées comme monnaie d’échanges entre toutes les PME de la région (le système WIR en Suisse) Leur problème fondamental réside dans cette « localité » géographique et culturelle et elles manquent de leurs capacités à être échangeables entre elles – inter-opérables. Or, le système bancaire traditionnel pourrait jouer très naturellement ce rôle en garantissant la viabilité de ces systèmes et de leur inter-opérabilté

Les monnaies alternatives -3- Elles existent, elles sont utilisées souvent par les clients des banques traditionnelles Que fait le système bancaire pour aider ses clients à mieux les utiliser et à garantir leur fonctionnement ? Les combattre ?? Les ignorer ? Non, il faut que le système bancaire agisse Comment: regardons ensemble Cela rejoint la problématique de la micro-finance – pas en Afrique – en France !