L’avenir de mon église dans ma communauté

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Transcription de la présentation:

L’avenir de mon église dans ma communauté L’avenir de mon église dans ma communauté. Colloque sur le patrimoine religieux de Bellechasse Saint-Anselme, le 13 septembre 2008

L’avenir de mon église dans ma communauté L’avenir de mon église dans ma communauté. Colloque sur le patrimoine religieux de Bellechasse Saint-Anselme, le 13 septembre 2008 Hervé Blais Préfet de la MRC de Bellechasse

L’avenir de mon église dans ma communauté L’avenir de mon église dans ma communauté. Colloque sur le patrimoine religieux de Bellechasse Saint-Anselme, le 13 septembre 2008 Mgr Jean-Pierre Blais Préfet de la MRC de Bellechasse

L’avenir de mon église dans ma communauté L’avenir de mon église dans ma communauté. Colloque sur le patrimoine religieux de Bellechasse Saint-Anselme, le 13 septembre 2008 Déroulement de la journée Claude Lepage Agent culturel, MRC de Bellechasse

L’avenir de mon église dans ma communauté L’avenir de mon église dans ma communauté. Colloque sur le patrimoine religieux de Bellechasse Saint-Anselme, le 13 septembre 2008 Mise en contexte et problématique Mario Dufour Président de la Commission des biens culturels du Québec

L’avenir de mon église dans ma communauté L’avenir de mon église dans ma communauté. Colloque sur le patrimoine religieux de Bellechasse Saint-Anselme, le 13 septembre 2008 État de situation des fabriques et du patrimoine religieux Rémy Gagnon Responsable, Département des fabriques

ECQ, Département des fabriques Portrait de l’organisation de l’Église catholique et de ses communautés paroissiales dans le territoire de la M.R.C. Bellechasse ECQ, Département des fabriques 13 septembre 2008

But de la présentation Apporter un éclairage sur : L’organisation pastorale actuelle très différente de celle qui existait à la fin des années 80 Le parc immobilier paroissial Le pouvoir de citation et le Conseil du patrimoine religieux du Québec Le partenariat Église-paroisse-monde municipal-MCCCF

Plan de la présentation Mission de l’Église et des paroisses Regard de l’organisation des paroisses dans Bellechasse Regard sur les fabriques Parc immobilier paroissial LBQ, CPRQ, programme d’aide L’Église de Québec et le patrimoine Exemple de partenariat au plan diocésain Exemple de partenariat local

La Mission de l’Église et de ses paroisses Le rôle des fabriques 1 La Mission de l’Église et de ses paroisses Le rôle des fabriques

Mission de l’Église La mission de l’Église est l’évangélisation par l’enseignement et la catéchèse par la pratique sacramentelle et la prière par des actions qui favorisent la vie fraternelle et communautaire par l’action charitable

Mission de l’Église (suite) Une paroisse existe pour : rassembler les catholiques au sein d’une communauté de foi, annoncer l’Évangile à toute la population du territoire où elle est située.

Rôle de la fabrique Une fabrique est l’entité légale, au plan civil, pour que la paroisse (la communauté chrétienne) puisse s’organiser concrètement : ressources humaines, ressources matérielles, ressources financières. Ceci en fonction du milieu où s’insère cette paroisse

Mission de l’Église (suite) L’organisation paroissiale et ses services sont en profonde mutation : Elle est davantage axée sur l’évangélisation (enseignement, accompagnement) et la prise en charge. (Mission Nouvelle Évangélisation) L’environnement social et économique n’est plus le même ce qui pose de nouveaux défis pastoraux. Elle compte sur l’engagement personnel et le bénévolat.

Mission de l’Église (suite) Ainsi, les paroisses réalisent des actions comme : La création d’équipes d’animation locales. Des parcours catéchétiques pour les jeunes et les familles (changement du régime scolaire). Des actions visant à mieux rejoindre toute la population dans l’acte d’évangélisation.

Regard sur l’organisation pastorale des paroisses 2 Regard sur l’organisation pastorale des paroisses

Le portrait dans Bellechasse 20 communautés paroissiales catholiques desservant 32 000 personnes Chaque paroisse compte entre 50 et 100 bénévoles pour son organisation Présence de communautés religieuses dont principalement : Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours (St-Damien) Les Marianistes (St-Anselme et St-Henri) Jésus-Marie (St-Michel)

Le portrait dans Bellechasse Pour fins de concertation, de soutien et de formation continue, les 20 communautés paroissiales sont regroupées en 3 unités pastorales : Fleuve Notre-Dame-des-Montagnes Etchemin

NOTRE-DAME-DES-MONTAGNES PAROISSES POPULATION  FLEUVE Saint-Charles 2040 Saint-Étienne à Beaumont 1940 Saint-Gabriel à La Durantaye 760 Saint-Gervais et Saint-Protais à Saint-Gervais 2000 Saint-Michel 1490 Saint-Nérée 770 Saint-Raphaël 2200 Saint-Philippe et Saint-Jacques à Saint-Vallier 1100  NOTRE-DAME-DES-MONTAGNES Notre-Dame-Auxiliatrice à Buckland 810 Saint-Cajetan à Armagh 1600 Saint-Damien Saint-Nazaire 400 Saint-Philémon 800  ETCHEMIN Notre-Dame-du-Bon-Conseil à Honfleur 850 Saint-Anselme 3300 Sainte-Claire 3040 Saint-Henri 3730 Saint-Lazare 990 Saint-Léon-le-Grand à Saint-Léon de Standon 1000 Saint-Malachie 1200

Le portrait dans Bellechasse (suite) Accompagnement pastoral Trois équipes pastorales (une par unité) desservant les paroisses : 6 prêtres, 3 agentEs de pastorale, 4 intervenantes Pour chaque paroisse, une équipe d’animation locale (ÉAL) de 5 à 7 personnes (environ 84 personnes) Activités de concertation et de planification Pour chaque unité pastorale Un comité de coordination administrative Un comité d’orientation pastorale composé d’un représentant de chacune des ÉAL et des prêtres. Le diocèse accompagne les paroisses et les unités par : La Région pastorale Rive-Sud avec une équipe de 2 agentes de sous la direction de Paul Lortie, ptre, vé Les cinq services diocésains

Regard sur les fabriques de paroisse 3 Regard sur les fabriques de paroisse

Portrait des fabriques Les 20 communautés paroissiales ont chacune une compagnie régie par la Loi sur les fabriques L.R.Q. c.F-1 appelée « Fabrique de paroisse de… » Toutes les fabriques sont des organismes sans but lucratif et sont reconnues comme organisme de bienfaisance (# de charité)

Portrait des fabriques (suite) Chaque assemblée de fabrique (AF) est constituée de 7 à 8 administrateurs 6 paroissiens élues par l’assemblée des paroissiens (marguilliers) 2 personnes nommées par l’Évêque Le curé (prêtre) Le président de l’AF (laïque)

Portrait des fabriques (suite) Donc dans les paroisses de Bellechasse 17 laïques sont présidentEs de l’AF Un total de 120 personnes sont membres des AF à titre de marguillières et marguilliers 3 prêtres (curé-modérateur) sont membres des AF

Portrait des fabriques (suite) Les fabriques gèrent : Les ressources pour les activités régulières de la communauté paroissiale, le service du cimetière, les investissements requis par l’usage et la conservation des immeubles, des biens meubles, des archives.

Portrait financier des fabriques Au plan des résultats financiers, en 2007, l’ensemble des 20 fabriques ont des : revenus 2 095 000 $, dépenses de 2 048 000 $, donc un petit surplus de 47 000 $. Ainsi, pour le fonctionnement de 20 organisations paroissiales desservant ~ 32 000 personnes, les fabriques doivent recueillir en moyenne 105 000 $ par année par territoire paroissial.

Portrait financier des fabriques(suite) REVENUS

Portrait financier des fabriques(suite) DEPENSES

Portrait financier des fabriques(suite) Au plan de l’avoir, au 31 décembre 2007, les 20 fabriques ont : Un actif financier (appelée communément réserve), de 2 174 000 $ 350 000 $ de ces fonds étaient déjà engagés pour des travaux à réaliser en 2008 Ceci représente en théorie une réserve financière moyenne de 91 200 $ par fabrique

Portrait financier des fabriques(suite) Cette réserve cumulée représente un ratio moyen de 86 % des dépenses d’opérations régulières Cette réserve constitue les seules liquidités dont disposent les fabriques pour opérer normalement et pour faire face aux imprévus souvent liés au parc immobilier et aux investissements requis pour le maintenir en bon état.

Portrait des fabriques (suite) Comme c’est souvent le cas pour les organismes sans but lucratif, comptant principalement sur les dons, la situation financière est précaire car les marges de manœuvre au plan financier sont très petites, voire inexistantes. D’où la nécessité de constamment solliciter des dons et de rechercher du financement De gérer avec efficacité en fonction de la mission de l’organisme, de ses besoins et de ses priorités

Portrait des fabriques (suite) Cette précarité pour les fabriques, propriétaires d’un parc immobilier important, est accentuée: En vertu des lois et règlements en vigueur (ex. Régie du bâtiment, assureurs, etc.), il faut consulter des professionnels et utiliser des entreprises qualifiées : les églises sont des lieux d’usage public les églises sont des lieux ayant des caractéristiques historiques et architecturales. Par le poids que représentent les coûts de plus en plus grands de l’énergie pour le chauffage des immeubles.

Portrait des fabriques (suite) Cette précarité conduit des fabriques dans une impasse financière Situation budgétaire fragile, voire difficile. Déficit annuel chronique. Difficultés à maintenir et à développer des programmes et services pastoraux. Incapacité de faire face aux imprévus et d’investir dans leur parc immobilier.

Portrait des fabriques (suite) En résumé, en 2007 Budget annuel de moins de 50 000 $ Budget annuel de de 50 001 $ à 100 000 $ Budget annuel de de 100 001 $ à 250 000 $ 1 10 9 Ont une réserve PAS de réserve Ont eu un surplus Ont eu en déficit 18 De 30 00 $ à 200 000 $ 2 St-Nérée St-Raphaël 17 De 600 $ à 10 000 $ 3 fabriques entre 3 500 $ et 15 700 $ La Durantaye

Portrait des fabriques (suite) En résumé, le ratio réserve/dépenses en 2007 Faible ratio Ratio de plus de 7 mois (60 %) Ratio de plus de un an 5 10 Des fabriques avec un faible ratio, 2 n’ont pas de réserve et ont connu plus de 5 déficits d’exploitation au cours des 7 derniers exercices financiers: Saint-Nérée et Saint-Raphaël

Portrait du parc immobilier 4 Les églises et les presbytères: Actif immobilier, propriété, investissements Cotation du Conseil du patrimoine religieux et du MCCCF - Classement en vertu de la Loi sur les biens culturels

Portrait du parc immobilier L’actif immobilier Les bâtiments, terrains et le mobilier (ameublement, orgues, etc.) quoique ayant une évaluation financière pour fins de fiscalité municipale et d’assurances n’ont dans les faits qu’une valeur nominale (1$) Les cimetières : lieu sacré et hors commerce Objets du culte, œuvres d’art, biens protégés comme historique, etc. sont imprescriptibles (hors commerce)

Portrait du parc immobilier(suite) Propriété L’actif immobilier (bâtiments) appartenant aux fabriques : 20 églises paroissiales Une chapelle à Saint-Michel 14 presbytères

Portrait du parc immobilier(suite) De 2003 à 2007, les investissements sur les églises 1 782 803 $ Contribution des milieux : 1 211 574 $ Octrois: 571 229 $ (32%) Les investissements à faire d’ici 10 ans connus (carnet de santé) 1 493 809 $ Cas de l’église Saint-Raphaël, fermée pour des raisons de sécurité: ~ 150 000 $

Portrait du parc immobilier paroissial LBC Cotation du Conseil du patrimoine religieux et statut juridique de la Loi sur les biens culturels Les églises propriété des fabriques COTE A COTE B COTE C COTE D COTE E LBC Statut juridique MCC Statut de citation par municipalité 20 1 5 8 2 Seul un total de 11 églises (A-B-C) sur les 20, soit 55 % peuvent espérer recevoir de l’aide du programme de soutien géré par le Conseil du patrimoine religieux du Québec (99 sur 267, (37%) pour tout le diocèse)

COTE A COTE B COTE C COTE D COTE E Construction Saint-Etienne   1733 Saint-Gabriel 1911 Saint-Charles 1827 Saint-Gervais 1873 Saint-Michel Saint-Nérée 1886 Saint-Raphaël 1852 Saint-Vallier 1932 Armagh 1934 Buckland 1870 Saint-Damien 1884 St-Nazaire  1925 Saint-Philémon 1902 Honfleur 1945 Saint-Anselme 1850 Sainte-Claire Saint-Henri 1879 Saint-Lazare Saint-Malachie 1897 Saint-Léon

Portrait du parc immobilier paroissial Loi sur les biens culturels du Québec Statut accordé par le gouvernement Citation par la municipalité   Beaumont Site du patrimoine constitué La Durantaye Citation Saint-Henri Objets mobiliers artistiques classés

14 fabriques sont propriétaires d’un presbytère Beaumont 1   La Durantaye Saint-Charles Municipalité en 2002 Saint-Gervais Saint-Michel Saint-Nérée Vendu en 2001 36 500 $ Saint-Raphaël Saint-Vallier Armagh Buckland Saint-Damien Vendu en 2003 78 000 $ Saint-Nazaire Vendu en 1984 Saint-Philémon Honfleur Saint-Anselme Sainte-Claire Saint-Henri Municipalité Saint-Lazare Saint-Malachie Vendu en 2008 110 000 $ Saint-Léon

Quelques mots sur… 5 Loi sur les biens culturels Conseil du patrimoine religieux Programme d’aide

Loi sur les biens culturels 1 Protéger, par l'attribution d'un statut juridique, des monuments ou objets dont la valeur historique ou artistique est reconnue. 2 Les articles 8 et 45 donnent les pouvoirs au ministre et au gouvernement de classer des biens culturels, de décréter en arrondissements historiques des biens et lieux d’intérêt national. 3 Les articles 70 et 84 confèrent aux municipalités le pouvoir de citer sur leur territoire un monument ou de constituer en site du patrimoine des biens culturels immobiliers présentant un intérêt d'ordre esthétique ou historique dont la conservation présente un intérêt public. 4 Mme la ministre Christine Saint-Pierre a lancé en janvier 2008, le document de réflexion « Un regard neuf sur le patrimoine culturel », suivi d’une consultation publique en vue de la refonte de cette Loi.

Loi sur les biens culturels (suite)

Conseil du patrimoine religieux du Québec Autrefois sous le vocable de Fondation du patrimoine (1995) Organisation sans but lucratif formée des représentants des diverses confessions religieuses présentes au Québec Gère le programme « Soutien à la restauration du patrimoine religieux » du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. 2 volets : Restauration d’édifices du patrimoine religieux Mobilier, des œuvres d’art et orgues C’est le seul programme public d’aide accessible aux propriétaires d’un patrimoine religieux

Conseil du patrimoine religieux (suite) Depuis 1995, l’Église catholique de Québec, pour les paroisses et leurs fabriques, a reçu 27,7 M $ pour la réfection de certaines églises paroissiales et œuvres d’art. Cela représente 135 projets réalisés entre 1995 et 2008 au coût total de 41,3 M $. Pour 2009, elle bénéficiera d’une tranche de 3 M $ à même le montant de 14,1 M $ annoncé le 3 avril 2008. Dans la pratique, cela permet des travaux de près de 6 M $ sur une douzaine d’églises.

Conseil du patrimoine religieux du Québec (suite) Actuellement, le programme accorde des subventions pour les travaux de restauration des églises cotées A, B ou C. Il n’y a pas d’autre programme public d’aide financière accessible pour les autres églises cotées D, E ou construites après 1945. Ce programme n’assure qu’une petite portion de l’aide financière à la restauration des œuvres d’art et des orgues. En 2006-2007, ceci correspond à 2,7% des sommes octroyées, et ce, toujours à l’exclusion des archives. Enfin, il n’y a pas de mécanisme d’aide en cas de travaux urgents liés à des risques de sécurité. Il existe une autre programme : le « fonds du patrimoine culturel » créé en 2007, (taxes olympiques). Cependant, il n’est pas accessible aux fabriques.

L’Église catholique de Québec et le patrimoine religieux 6 Quatre convictions

Première conviction Le patrimoine religieux constitue un héritage riche et précieux pour les générations actuelles et futures. Il révèle que la dimension spirituelle et religieuse de l'être humain est une composante essentielle à la vie des personnes et des collectivités. Ce patrimoine participe et agit activement dans les cœurs et les esprits. Il ouvre le chemin du respect, de la dignité, de l'ouverture à l'autre. L’Église s’en sent la gardienne en vertu de sa mission d’Évangélisation.

Deuxième conviction Les églises, peu importe leur âge ou leurs qualités au plan architectural ou artistique, méritent d'être considérées comme des lieux porteurs d'une histoire et comme symbole identitaire qui témoignent de la culture, de la vie communautaire et spirituelle d'un milieu. L’Église catholique de Québec et ses communautés paroissiales ne peuvent assumer seules la charge de conserver et de valoriser le patrimoine religieux. La sauvegarde du patrimoine ne seront assurés que si nous parvenons à en faire une source de respect et de fierté et à susciter une large appropriation individuelle et collective.

Troisième conviction Les paroisses ou les collectivités sont les premiers acteurs dans la recherche de solutions et, en conséquence, tous les efforts doivent être pris pour les soutenir et les reconnaître. L’Église reconnaît que les citoyens et citoyennes perçoivent dans le patrimoine religieux un gage de leur identité collective et de leur pérennité. Les choix devront favoriser le développement du tissu social des communautés chrétiennes et des collectivités.

Quatrième conviction Le partenariat est le mot clef dans la recherche de solution. Il y a eu toujours un partenariat tant avec la population qu’avec les institutions . Il a permis l’implantation et le développement culturel et social de nos collectivités. Le patrimoine bâti, les œuvres d’art de nos églises, le dynamisme de nombreuses organisations bénévoles en sont un témoignage éloquent. L’Église reconnaît l’importance du secteur municipal qui a la responsabilité d’établir les schémas d’aménagement (MRC) et les plans d’urbanisme (niveau municipal), lesquels devraient impérativement pourvoir à la protection des bâtiments recelant archives et œuvres d’art ainsi qu’à celle des sites et des paysages d’intérêt.

Deux exemples de partenariat au plan diocésain 7 Entente sur « L'utilisation d'églises dont le changement d'usage est envisagé »  Politique conjointe de soutien et de sauvegarde des églises de Portneuf

Entente sur « L'utilisation d'églises dont le changement d'usage est envisagé » Cette entente a été signée le 14 avril 2008 entre l'Archevêque du diocèse catholique romain de Québec et la Ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. Cette entente vise à favoriser la recherche de solutions pour la conservation des églises jugées excédentaires pour les besoins de l’Église et de ses paroisses.

Quelques points à souligner dans l’Entente Une fabrique qui envisage déclarer une église excédentaire pour l’œuvre paroissiale, doit se doter d’un plan directeur immobilier qui l’oriente sur l’avenir de ses églises, tant pour leur usage que pour leur propriété. Un an avant la fermeture au culte ou de procéder à l’aliénation d'une église, la fabrique devra faire connaître, par une assemblée publique d’information, le plan directeur immobilier approuvé par l’Évêque. Dans le cas où cette église est protégée en vertu de la Loi sur les biens culturels, le délai est de deux ans. Cette annonce est également transmise au M.C.C. qui s’engage à informer les ministères et les organismes gouvernementaux de la disponibilité de cette église.

Quelques points à souligner dans l’Entente Qu’à compter de l’annonce publique, tout intéressé disposera d'une année civile pour faire une offre écrite. Si cette offre est acceptée par la fabrique et approuvée par l’Évêque, celle-ci est transmise au M.C.C. Qu’à la valeur marchande convenue, un droit de premier acheteur est offert simultanément à l'État, à la municipalité et à la M.R.C. Ces derniers disposent de 60 jours pour exercer ce droit de premier acheteur, après quoi, il devient caduc.

Politique conjointe de soutien et de sauvegarde des églises de Portneuf Cette politique, signée en 2003, a pour principal objectif de suggérer une démarche de concertation qui garantit aux partenaires (M.R.C., diocèse et M.C.C.C.F.) de participer au processus de prise de décision ou de soutien au sujet de la sauvegarde et de la mise en valeur du patrimoine religieux. Note: À l’époque, il n’y avait pas de processus diocésain formel. Le plan directeur immobilier (PDI) précise maintenant une démarche.

Politique conjointe de soutien et de sauvegarde des églises de Portneuf Contenu Énoncé de principes dont celui de la reconnaissance de la valeur communautaire et identitaire de chacune des églises en plus de considérer leur valeur patrimoniale. Des orientations qui favorisent la participation active des divers intervenants, des collectivités et la recherche de moyens d’actions pérennes pour l’utilisation des églises aujourd’hui et dans le futur. La reconnaissance d’un classement des églises en quatre catégories suite à une étude en 2000. (art.1) Un document d'accompagnement fait l'inventaire et présente l'évaluation patrimoniale de 23 églises (20 catholiques)

Politique conjointe de soutien et de sauvegarde des églises de Portneuf Contenu (suite) Un mécanisme d’étude et de consultation sur l’avenir des églises. (art. 2,3,4,5) L’engagement de la M.R.C. à reconnaître dans son schéma d’aménagement l’importance du patrimoine religieux et à favoriser la conservation et la mise en valeur de certaines églises des catégories 1 et 2. (art 6) La politique est soumise, après 5 ans, à une évaluation et sera révisée après 10 ans.

Politique conjointe de soutien et de sauvegarde des églises de Portneuf En relation avec cette politique, un comité multisectoriel du patrimoine religieux de Portneuf, regroupant des représentants et représentantes des fabriques de paroisse, de la région pastorale (diocèse), du monde municipal (M.R.C.) et du ministère de la Culture et des Communications (MCCCF), réalise diverses actions pour promouvoir et mettre en valeur le patrimoine religieux par l'organisation d'activités populaires.

Politique conjointe de soutien et de sauvegarde des églises de Portneuf Des 23 églises (dont 20 catholiques) 4 sont classées monuments historiques (LBC) 6 sont citées par les municipalités (LBC) 1 est intégrée dans un PIIA (plan d’implantation et d’intégration architecturale d’une municipalité) Selon la cotation utilisée par le Conseil du patrimoine religieux pour fins de subvention, 13 églises sont éligibles (A,B,C), soit 56%.

Des exemples de partenariat entre les fabriques et municipalités 8 Des exemples de partenariat entre les fabriques et municipalités

Le partenariat Le partenariat entre les fabriques et les municipalités existe dans la Bellechasse Les presbytères de Saint-Henri et Saint-Charles De nombreux exemples de collaboration pour l’entretien des terrains, l’aménagement paysager, etc. Citation LBC : Beaumont, La Durantaye Projet église « multifonctionnelle » à La Durantaye

Le partenariat Le partenariat peut couvrir un vaste éventail de possibilités Dans le diocèse, de nombreux exemples : Usage en commun des services d’accueil et de secrétariat Aide pour la promotion d’une campagne de financement (ex. : St-Raphaël) Publication de livres et photos sur l’histoire et le patrimoine artistique (ex. : Société historique de Bellechasse)

Partenariat (suite) Citation de l’église par la municipalité dans le cadre de la Loi sur les biens culturels Investissement en commun pour l’aménagement de terrain Vente de l’église à la municipalité pour usage multifonctionnel (avec maintien du culte catholique) Vente de l’église pour nouvel usage (fermeture au culte)

Partenariat avec le monde municipal avec transfert de propriété d’une église Depuis 1997, 7 ententes de partenariat entre des municipalités et des fabriques ont été conclues.  Dans 4 cas, la municipalité est propriétaire de l’église avec maintien du culte catholique Prise en charge de l’entretien et de la sauvegarde. Des travaux sont effectués pour permettre un usage multifonctionnel des lieux. Un protocole d’entente établit les conditions d’utilisation assurant pour la communauté chrétienne l’usage pour le culte et les activités pastorales de la paroisse.  Les églises concernées sont : En 1997, église Sainte-Françoise-Romaine En 2001, église Sainte-Brigitte-de-Laval En 2002, église Saint-Philéas (Villeroy)  En 2005, église Saint-Jacques de Tewkesbury (Canton-Unis de Stoneham)

Partenariat avec le monde municipal avec transfert de propriété d’une église (suite) Dans 3 cas, la municipalité est devenue propriétaire ou a accompagné et appuyé une organisation dans l’acquisition de l’église avec changement d’usage : En 1997, église Saint-Eugène dans Vanier pour devenir un centre communautaire En 2002, église Saint-Esprit dans Limoilou pour devenir l’École du Cirque de Québec  En 2005, église Saint-Raphaël-de-Cap-à-l’Aigle pour un organisme culturel

Pistes à regarder… Une politique conjointe sur le patrimoine religieux pour développer : Des mécanismes de concertation. Une stratégie de sensibilisation et valorisation du patrimoine. Des solutions pérennes de conservation. L’exercice du pouvoir de citation.

Pistes à regarder… La reconnaissance du patrimoine religieux dans le cadre de politiques de développement durable, de culture, d’aménagement du territoire. Des programmes de soutien pour le tourisme religieux, les carnets de santé, les coûts d’énergie, la géothermie, la conservation et la valorisation des archives. Le développement de nouveaux usages multifonctionnels.

Conclusion Les communautés chrétiennes paroissiales contribuent activement à la vie des milieux Vie spirituelle et culturelle Transmission et pratique de valeurs de solidarité et de partage Cependant, les paroisses ont des ressources limitées et se doivent, comme toute organisation responsable de faire des choix centrés sur l’essentiel de leur mission.

Conclusion (suite) Les organisations paroissiales ne sont pas en mesure de conserver et de valoriser seules, le patrimoine immobilier, artistique, archivistique que nous appelons patrimoine religieux. Le partenariat déjà vécu et à venir permettra de trouver aujourd’hui des solutions pérennes dont les générations à venir seront fières et reconnaissantes.

ECQ, Département des fabriques Patrimoine religieux Conseil du patrimoine religieux du Québec http://www.patrimoine-religieux.qc.ca Inventaire national des lieux de cultes http://www.lieuxdeculte.qc.ca Commission des biens culturels du Québec http://www.cbcq.gouv.qc.ca/ Ministère de la Culture http://www.mcccf.gouv.qc.ca Département des fabriques http://www.diocesequebec.qc.ca/fabriques Église catholique de Québec http://www.diocesequebec.qc.ca 13 septembre 2008 ECQ, Département des fabriques

L’avenir de mon église dans ma communauté L’avenir de mon église dans ma communauté. Colloque sur le patrimoine religieux de Bellechasse Saint-Anselme, le 13 septembre 2008 Pistes d’utilisation des bâtiments: Le cas de La Durantaye Pierre Bolduc Président de l’Assemblée de fabrique de St-Gabriel de La Durantaye

INTÉGRATION D'UN VOLET COMMUNAUTAIRE À L'ÉGLISE ST-GABRIEL DE LADURANTAYE ESQUISSE DU PROJET DE TRANSFORMATION ET D'ADAPTATION Septembre 2008

PLAN DE L'ÉGLISE EXISTANTE La nef comprend environ 400 places

PLAN DE TRANSFORMATION PROPOSÉ 11 PLAN DE TRANSFORMATION PROPOSÉ

AMÉNAGEMENT : PROFIL POUR UN BANQUET DE NOCES Le rideau est fermé Service de bar Animation sur scène Vestiaire Service repas AMÉNAGEMENT : PROFIL POUR UN BANQUET DE NOCES L’exemple comporte 156 places assises

AMÉNAGEMENT : PROFIL POUR UN CAFÉ-THÉATRE

L’avenir de mon église dans ma communauté L’avenir de mon église dans ma communauté. Colloque sur le patrimoine religieux de Bellechasse Saint-Anselme, le 13 septembre 2008 Période de questions

L’avenir de mon église dans ma communauté L’avenir de mon église dans ma communauté. Colloque sur le patrimoine religieux de Bellechasse Saint-Anselme, le 13 septembre 2008