ÉTUDE PIXEL sur la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec

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Transcription de la présentation:

ÉTUDE PIXEL sur la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec L’étude PIXEL sur la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec a été menée par l’Institut national de santé publique du Québec à la demande du ministère de la Santé et des Services Sociaux. Note à l’intervenant/e: Cette présentation est prête à être communiquée. Chaque diapositive est accompagnée, en mode commentaire, d’un texte dont vous pouvez vous servir pour animer la présentation. Ce texte accompagnateur comprend une section de présentation des données et une section d’analyse, qui sont débattus plus en profondeur dans le rapport.   Il est possible d’omettre certaines diapositives ou certaines sections, ou encore de compléter les informations à l’aide des contenus disponibles dans les fiches de faits saillants  ou dans le rapport de l’étude Pixel, disponibles au www.inspq.qc.ca/pixel.   NOM DE L’INTERVENANT/E : DATE :

TROUSSE D’OUTILS « Factsheets » Vidéos Cette présentation constitue un des outils développés afin de partager et discuter les données de PIXEL. Sont également proposées : 8 fiches thématiques de faits saillants et 7 capsules vidéo. Vidéos

OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION À l’aide de données à jour provenant de l’étude PIXEL, susciter une discussion sur différentes facettes de la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec La présentation a pour objectif de susciter la discussion sur les différentes facettes de la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec à partir de données québécoises, à jour. NOTE à l’intervant/e : L’équipe de PIXEL ne propose pas de messages spécifiques de prévention en lien avec les observations. Les pistes de discussion proposées dans la section des faits saillants visent à initier des réflexions à cet égard.

PLAN DE LA PRÉSENTATION Faits saillants 1. Les « premières fois » 2. Les partenaires sexuels 3. Les contextes de rencontre 4. L’accès aux services en santé sexuelle 5. Le condom 6. La contraception, grossesse et IVG 7. La prévalence de la chlamydia 8. Le bien-être sexuel 2 Principaux constats 3 Contexte, objectifs, méthodologie de l’étude 1 La présentation se déroule en trois temps. D’abord, le contexte, les objectifs et la méthodologie de l’étude sont brièvement décrits. Puis, les principaux faits saillants de l’enquête seront abordés par thématique : les premières relations sexuelles; le sexe, le nombre et le type de partenaires sexuels; les contextes de rencontre de partenaires ; l’accès aux services en santé sexuelle ; le condom; la contraception, la grossesse et les interruptions volontaires de grossesse (IVG); la prévalence de la chlamydia; le bien-être sexuel. Pour chaque thématique, une diapositive propose des questions et invite les intervenants à la discussion. En troisième lieu, les principaux constats sont rappelés et des pistes d’intégration dans l’intervention sont discutés.

CONTEXTE OBJECTIFS MÉTHODOLOGIE

CONTEXTE Étude mandatée par le MSSS dans la foulée du : Rapport du Directeur national de santé publique sur les ITSS Plan d’évaluation du programme de vaccination contre le VPH L’étude PIXEL a été mandatée par le ministère de la Santé et des Services sociaux dans la foulée du Rapport du Directeur national de santé publique sur les ITSS et du Plan d’évaluation du programme de vaccination contre le VPH.

 ITS  Grossesse  Bien-être sexuel OBJECTIFS DE L’ÉTUDE État de santé sexuelle Accès aux services Conduites sexuelles L’étude PIXEL vise à décrire certaines conduites sexuelles des jeunes adultes au Québec, leur accès à des services en matière de santé sexuelle ainsi que leur état de santé sexuelle à partir de trois indicateurs: la prévalence d’ITS, les antécédents de grossesse non planifiée et le bien-être sexuel.  ITS  Grossesse  Bien-être sexuel

MÉTHODOLOGIE Population visée Mode de recrutement Outils de collecte Jeunes adultes âgés de 17 à 29 ans résidant au Québec Mode de recrutement En contexte de formation (cégeps, universités, etc.) Hors contexte de formation (hôpitaux, pharmacies communautaires, etc.) Outils de collecte Questionnaire auto-administré (durée 30 à 50 min) Auto-prélèvements biologiques (durée 15 min) L’étude PIXEL est la première étude réalisée auprès des jeunes adultes québécois qui combine le recueil de données psycho comportementales au sujet de la santé sexuelle ET le recueil de données biologiques. La population visée par l’étude était celle des jeunes âgés de 17 à 29 ans résidant au Québec. Le recrutement des participants a eu lieu en 2013-2014 dans divers milieux de travail et milieux de formation (ex. cégeps, universités, centres de formation professionnelle) de 9 régions administratives du Québec (Montréal, Capitale Nationale, Mauricie et Centre-du-Québec, Montérégie, Outaouais, Laurentides, Lanaudière, Estrie et Laval). Les participant.e.s étaient invité.e.s à compléter un questionnaire à l’aide d’un mini-portable, puis à effectuer des prélèvements (vaginal chez la femmes) urinaires (chez l’homme) par eux-mêmes. Des tests de détection de quatre ITS : la chlamydia, l’infection gonococcique, les infections aux virus du papillome humain (VPH) et de la trichomoniase vaginale étaient effectués par la suite. En milieux de formation, les données étaient collectées lors d’une séance en classe.

3000 participants 2/3 majorité 17-25 ans CARACTÉRISTIQUES 3000 participants majorité 17-25 ans 3/4 s’identifient au groupe ehtnoculturel canadien-français Les données présentées dans ce diaporama concernent exclusivement les jeunes adultes recrutés dans des établissements de formation. Il est à noter que les femmes et les hommes âgés de 26 à 29 ans ne représentent que 4,1% de l’échantillon. Les participants à l’étude sont donc majoritairement âgés de 17-25 ans. Les deux tiers des participants proviennent de régions périphériques de Montréal ou de la Capitale-nationale. Les trois quarts (76, 1 %) s’identifient au groupe ethnoculturel canadien-français et les deux tiers (61,4%) habitent avec leurs parents. Note à l’intervenant-e Le plus souvent, les résultats sont présentés selon le sexe (homme et femme) et le groupe d’âge (17-20 ans, 21-29 ans). Cette présentation stratifiée permet d’éviter qu’une surreprésentation d’un groupe ou l’autre affecte l’interprétation des résultats. 2/3 proviennent d’une région périphérique de Montréal ou Québec habitent avec leurs parents

FAITS SAILLANTS

Voir épisode 1 #âge, #premières fois LES PREMIÈRES FOIS

35 % 41 % 49 % 52 % 17 ANS 25 ANS 14 ANS AVANT 17 ans L’âge de la première relation Avant 17 ANS 50% 25 ANS 95% 14 ANS 6% Des jeunes adultes sexuellement actifs Le type de relation selon l’âge AVANT 17 ans AVOIR DÉJÀ EU UNE RELATION SEXUELLE Fait : Parmi les jeunes adultes âgés de 17 à 29 ans ayant participé à l’étude PIXEL, huit hommes sur dix (80 %) et neuf femmes sur dix (87 %) ont déjà eu une relation sexuelle orale, vaginale ou anale. Éléments d’analyse : Il s’agit d’une proportion similaire à celle observée en 2003, soit 10 ans auparavant, dans l’Étude sur la santé dans les collectivités canadiennes (Rotermann, 2005).   ÂGE DE LA PREMIÈRE RELATION Faits: Avant l’âge de 14 ans, un jeune sur vingt (6%) a eu une première relation sexuelle, tandis qu’à 25 ans, ils sont 95 % à en avoir eu une. Éléments d’analyse : À l’âge de 17 ans, dix femmes sur vingt (50 %) et huit hommes sur vingt (40 %) ont déjà eu une première relation sexuelle. Ces proportions se maintiennent depuis 1980 (Blais et al., 2009). Les jeunes ne seraient donc pas plus précoces que les générations qui les ont précédés. TYPE DE RELATION SEXUELLE SELON L’ÂGE Faits: L’âge aux premières relations orales et l’âge aux premières relations vaginales sont semblables. Avant 17 ans, les participants sont un petit peu plus nombreux à avoir eu une relation vaginale (H: 41%; F: 52%) qu’à avoir eu une relation orale (H: 35% ; F: 49%). Éléments d’analyse: De plus, le nombre de partenaires avec qui les jeunes adultes ont eu des relations sexuelles orales est du même ordre que celui avec qui ils ont eu des relations sexuelles vaginales. Cela laisse croire que le sexe oral et le sexe vaginal impliquent un niveau d’intimité similaire. Informations supplémentaires pour l’intervenant/e: Voir fiche de faits saillants « Thème 1: les premières fois »: www.inspq.qc.ca/pixel ORALE VAGINALE 35 % 41 % 49 % 52 %

LES PREMIÈRES FOIS PISTES DE DISCUSSION On a parfois l’impression que les jeunes sont beaucoup plus actifs sexuellement qu’auparavant. Les données vous surprennent-elles? Comment faire pour tenir compte des besoins de tous : ceux et celles qui n’ont jamais eu de relations sexuelles et ceux et celles qui ont eu des relations sexuelles plus tôt que la majorité? Les relations sexuelles orales peuvent être perçues comme moins intimes. Les données ne semblent pas aller dans ce sens. Qu’en pensez-vous? Note à l’intervenant.e: Il n’est pas obligatoire de discuter de chacune des pistes proposées. Il est préférable de retenir celles avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise, de façon à animer les échanges à partir de ce que vous connaissez du sujet.

LES PARTENAIRES SEXUELS Voir épisode 2 #nombre de partenaires #fréquence Voir épisode 3 #couple, #onenight #fréquentation #ex #ami (et plus si affinités)

LES PARTENAIRES SEXUELS Sexe des partenaires Nombre de partenaires dans les 12 derniers mois 10 % NOMBRE DE PARTENAIRES SEXUELS Faits : 2 jeunes sur dix (21 %) n’ont eu aucun partenaire sexuel au cours des 12 derniers mois et 4 sur 10 (41 %) en ont eu un seul. Quatre jeunes sur dix (38 %) ont eu deux partenaires sexuels ou plus au cours des 12 derniers mois. Une faible proportion des jeunes (7 %) a eu sept partenaires sexuels ou plus dans la dernière année. Éléments d’analyse: Le nombre de partenaires constitue un déterminant majeur du risque de contracter une ITS. SEXE DES PARTENAIRES Faits: 10% des hommes ont déjà eu une relation sexuelle avec un homme et 20% des femmes ont déjà eu une relation sexuelle avec une femme. Chez les 21-29 ans, un homme sur dix (11 %) et trois femmes sur dix (27 %) affirment avoir eu au moins une relation sexuelle avec un partenaire de même sexe au cours de sa vie. Ces proportions sont deux fois plus élevées que chez les jeunes de 17-20 ans. Éléments d’analyse: Cette observation s’inscrit dans ce que l’on nomme la fluidité sexuelle, laquelle se démarque d’une vision de l’orientation sexuelle qui serait stable et binaire. Informations supplémentaires pour l’intervenant: Voir la fiche de faits saillants « Thème 2: les partenaires sexuels »: www.inspq.qc.ca/pixel 20 %

LES PARTENAIRES SEXUELS 29 % Couple Ami ou Connaissance Fréquentation Partenaire d’un soir EX 86 % 22 % 30 % 20 % 79 % 25 % 39 % 41 % 37 % TYPES DE PARTENAIRES SEXUELS Faits : Huit jeunes sexuellement actifs sur dix (84 %) ont eu un partenaire « de couple » ou plus, au cours des 12 derniers mois. Trois jeunes sur dix ont eu des relations sexuelles avec un « ami ou une connaissance » (33 %), avec une « fréquentation » (32 %), ou avec un « partenaire d’un soir » (26 %), alors que deux jeunes sur dix (23 %) ont eu des relations sexuelles avec un « ex », au cours des 12 derniers mois. Les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir eu un autre type de partenaire que « de couple » dans la dernière année. Éléments d’analyse : Même si le couple est le mode relationnel prédominant, il est souvent combiné avec d’autres types de partenaires en cours d’année. Dans les faits, près de la moitié des jeunes (45 %) a eu deux types de partenaires ou plus dans la dernière année. ENTRECROISEMENT DES PARTENAIRES Faits : Au cours des 12 derniers mois, deux jeunes sexuellement actifs sur dix (23 %) ont eu des partenaires sexuels qui se sont entrecroisés sur une courte période. L’entrecroisement (ou concomitance) signifie qu’une personne a eu une relation sexuelle avec un partenaire A, puis une relation sexuelle avec un partenaire B, et de nouveau, une relation sexuelle avec le partenaire A.     Éléments d’analyse : L’entrecroisement (overlapping) des partenaires sexuels présente une « fenêtre » de risque potentiel, particulièrement si aucun moyen de protection n’est utilisé parce que les partenaires ont des liens intimes et de confiance, sans que l’exclusivité soit discutée, comme c’est notamment le cas avec les « ex » et les « fréquentations ». Informations supplémentaires pour l’intervenant: Voir la fiche de faits saillants « Thème 2: les partenaires sexuels »: www.inspq.qc.ca/pixel Avoir eu AU MOINS un partenaire de ce type au cours des 12 derniers mois

LES PARTENAIRES SEXUELS PISTES DE DISCUSSION Comment tenez-vous compte du nombre de partenaires sexuels dans vos interventions sur la prévention des ITS? Le fait que 6 jeunes sur 10 ont eu un seul ou aucun partenaire sexuel dans la dernière année change-t- il la donne pour vous? En quoi le fait d’avoir des relations sexuelles avec un ou une « EX » peut-il mettre les jeunes adultes « à risque » lorsqu’il est question de la transmission d’ITS? La proportion de jeunes qui ont eu un «partenaire d’un soir» vous apparaît-elle faible par rapport à l’idée que l’on s’en fait, notamment au regard de la disponibilité croissante de nouvelles applications de rencontres? Avez-vous déjà discuté de la « concomitance » / « entrecroisement » / « overlapping » avec des jeunes adultes? Comment le définir, comment l’aborder? Note à l’intervenant.e: Il n’est pas obligatoire de discuter de chacune des pistes proposées. Il est préférable de retenir celles avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise, de façon à animer les échanges à partir de ce que vous connaissez du sujet.

LES CONTEXTES DE RENCONTRE Voir épisode 3 #couple, #onenight #fréquentation #ex #ami (et plus si affinités) LES CONTEXTES DE RENCONTRE

LES CONTEXTES DE RENCONTRE Nouveau partenaire 57% Rencontres en ligne H 40 % F 25 % Sexe en groupe H 6 % F 4 % Drogue lors d’une relation H 45 % F 33 % Parmi les 2 300 jeunes adultes ayant déjà eu une relation sexuelle au cours de leur vie, un peu plus de la moitié (57 %) ont indiqué avoir eu un «nouveau» partenaire sexuel ou plus au cours des 12 derniers mois. RENCONTRES EN LIGNE Faits: Dans le cadre de l’étude, on demandait si ces « nouveaux partenaires » avaient été rencontrés par l’intermédiaire des réseaux sociaux ou de sites de rencontres amoureuses ou sexuelles. 40 % des hommes et 25 % des femmes ont indiqué avoir rencontré des nouveaux partenaires dans l’un ou l’autre de ces contextes « en ligne ». Élément d’analyse: La majorité des jeunes adultes ne rencontrent donc pas leurs partenaires « en ligne ». Ce constat a toutefois peut-être changé depuis l’apparition de l’application Tinder, qui n’existait pas au moment de l’enquête. Le recrutement de partenaires sexuels « en ligne » pourrait être associé à une plus grande prise de risques sexuels. Or, les opportunités « en ligne » sont susceptibles de se multiplier et de se diversifier avec le rapide développement des technologies. RELATION SEXUELLE EN GROUPE Faits: Parmi les jeunes sexuellement actifs, un sur vingt (5 %) a eu une relation sexuelle « en groupe » dans les 12 derniers mois. Dans 70 % des cas, ces relations étaient des « trips à trois », les relations impliquant 2 femmes et 1 homme étant aussi fréquentes que les relations impliquant 2 hommes et 1 femme. Éléments d’analyse : Il peut être valable de soulever dans les discussions que peu de gens vivent des situations de « trip à trois » en évitant toutefois de juger négativement ce comportement pour ceux et celles qui l’auraient vécu dans un contexte libre et agréable. Les relations sexuelles impliquant trois personnes ou plus rendent plus difficiles les comportements de protection tel que l’usage systématique du condom. CONSOMMATION DE DROGUE Faits: Un peu plus de quatre hommes sur dix (45 %) et trois femmes sur dix (33 %) ont indiqué avoir eu « quelques fois ou plus » des relations sexuelles sous l’influence du cannabis au cours des 12 derniers mois. Le cannabis est la drogue consommée par le plus grand nombre de jeunes lors de leurs relations sexuelles. Éléments d’analyse : Il s’agit de proportions plus faibles que celles observées chez des adolescents et des jeunes adultes en situation de vulnérabilité ou de stigmatisation (ex. jeunes en centre jeunesse, jeunes de la rue). Il est important de considérer le contexte dans lequel a lieu la relation sexuelle sous l’influence d’une substance. Une hausse de la prise de risques chez les jeunes adultes (tant au niveau de la consommation d’alcool ou de drogues que des activités sexuelles) lors de festivals de musique a déjà été documentée. Ces situations festives méritent une attention particulière en termes d’interventions préventives. Informations supplémentaires pour l’intervenant: Voir la fiche de faits saillants « Thème 3: les contextes de rencontre »: www.inspq.qc.ca/pixel

LES CONTEXTES DE RENCONTRE PISTES DE DISCUSSION L’étude associe les contextes de rencontre en ligne, en groupe, avec consommation de drogue, à une plus grande prise de risques sexuels. Les percevez-vous comme tels? Comment tenir compte des différences hommes-femmes dans ces différents contextes? Croyez-vous qu’il existe des différences dans la façon de rencontrer un partenaire pour les jeunes aux études et ceux qui travaillent à temps plein? Croyez-vous que les données sur les rencontres en ligne ont changé depuis l’enquête Pixel? Vous semble-t-il important de suivre les nouveaux développements technologiques en la matière? Comment aborder la sexualité en groupe avec les jeunes? Les données sur la consommation de drogue lors d’une relation sexuelle vous surprennent-elles ? Si oui, pourquoi? ? Des interventions préventives adaptées à des contextes spécifiques comme les festivals vous apparaissent-elles pertinentes? Note à l’intervenant.e: Il n’est pas obligatoire de discuter de chacune des pistes proposées. Il est préférable de retenir celles avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise, de façon à animer les échanges à partir de ce que vous connaissez du sujet.

ACCÈS AUX SERVICES EN SANTÉ SEXUELLE Voir épisode 5 #ITS, #tests

L’ACCÈS AUX SERVICES EN SANTÉ SEXUELLE PERCEPTION DU RISQUE BARRIÈRES 10 Tout à fait 0 Pas du tout 2 manque de temps peur du résultat malaise honte PERCEPTION DU RISQUE Faits: Les jeunes adultes âgés de 17 à 29 ans ayant déjà eu une relation sexuelle au cours de leur vie, considèrent qu’il serait grave d’avoir une ITS (niveau de gravité perçue de 9 sur une échelle allant de 0 à 10), mais qu’ils sont peu à risque d’en contracter une (niveau de risque perçu de 2 sur une échelle allant de 0 à 10). La perception du risque de contracter une ITS n’est que légèrement plus élevée (3 sur une échelle allant de 0 à 10) chez les jeunes ayant eu quatre partenaires sexuels ou plus, tout comme chez les jeunes ayant utilisé un condom uniquement lors de la moitié ou moins de leurs relations sexuelles des 12 derniers mois avec un partenaire autre que « de couple ». Éléments d’analyse: Les jeunes sous-estiment donc leur susceptibilité à contracter une ITS, même lorsqu’ils ont des comportements à risque. BARRIÈRES À LA DÉCISION D’AVOIR RECOURS AUX SERVICES Faits : Parmi les jeunes ayant cherché à passer un test de détection des ITS au cours des 12 derniers mois, les raisons évoquées pour reporter cette action à plus tard sont : Le manque de temps Quatre hommes sur dix (40 %) rapportent ne pas avoir eu le temps de prendre rendez-vous ou d’aller à une consultation, alors que c’est le cas de trois femmes sur dix (27 %).   La peur du résultat La peur du résultat des tests a été mentionnée par quatre jeunes sur dix (37 %). Le malaise à discuter de sexualité Le malaise à discuter de sa sexualité avec une infirmière ou un médecin est rapporté par quatre jeunes sur vingt (21 %), tant chez les hommes que chez les femmes âgés de 17 à 20 ans. Le niveau de malaise diminue avec l’âge : cette barrière est évoquée par un homme sur vingt (6 %) et deux femmes sur vingt (14 %) âgés de 21 à 29 ans. La honte de passer un test La honte de passer un test de détection des ITS représente une barrière pour un jeune sur dix (14 %). AVOIR PASSÉ UN TEST DE DÉTECTION DES ITS Faits: Parmi les jeunes ayant déjà eu une relation sexuelle au cours de leur vie, les femmes (57 %) sont deux fois plus nombreuses que les hommes (26 %) à avoir déjà passé un test de détection des ITS. Élément d’analyse: Cette disparité s’explique, en partie, par la relation différente qu’entretiennent les hommes et les femmes avec le système de santé. La prescription de contraceptifs et le dépistage du cancer du col utérin offrent aux femmes des occasions de se familiariser avec les services en santé sexuelle de façon plus globale, dont les services en détection des ITS. Informations supplémentaires pour l’intervenant: Voir la fiche de faits saillants « Thème 4: l’accès aux services en santé sexuelle »: www.inspq.qc.ca/pixel TEST DE DÉTECTION 26 % 57 %

ACCÈS AUX SERVICES EN SANTÉ SEXUELLE PISTES DE DISCUSSION Comment aider les jeunes à mieux évaluer leur risque de contracter une ITS et, conséquemment, à percevoir leur besoin de services? Avez-vous des bons coups à partager? Comment réagissez-vous au fait qu’une proportion importante de jeunes adultes n’a jamais passé de test de détection des ITS? Connaissez-vous des pratiques novatrices ayant été mises en place pour rendre ces services plus accessibles aux hommes? Note à l’intervenant.e: Il n’est pas obligatoire de discuter de chacune des pistes proposées. Il est préférable de ne retenir que celles avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise, de façon à animer les échanges à partir de ce que vous connaissez du sujet.

Voir épisode 4 #condom, #préservatif #capote LE CONDOM

20% Usage du condom selon le type de partenaire Présence de risques malgré l’usage du condom 20% USAGE SELON LE TYPE DE PARTENAIRES Faits: Trois jeunes sur dix (27 %) ont utilisé un condom lors de leur dernière relation sexuelle avec un partenaire « de couple ». Les jeunes âgés de 21 à 29 ans sont moins nombreux (21 %) que les 17-20 ans (32 %) à utiliser un condom avec leur partenaire « de couple », possiblement parce qu’ils sont engagés dans des relations de couple perçues comme plus stables. Cinq jeunes sur dix (48 %) ont utilisé un condom lors de leur dernière relation sexuelle avec un autre type de partenaire que « de couple ». Éléments d’analyse: Les partenaires autres que « de couple » sont probablement perçus comme davantage à risque, d’où une plus grande utilisation du condom avec eux. Mais l’usage du condom demeure sous optimal. Par exemple, seulement six jeunes sur dix (60 %) ont utilisé un condom lors de leur dernière relation sexuelle avec un « partenaire d’un soir » (one night). PRÉSENCE DE RISQUES MALGRÉ L’USAGE DU CONDOM Faits: Quatre jeunes sur vingt (20 %) affirment qu’il y a eu pénétration avant de mettre le condom lors de leur dernière relation sexuelle. Un jeune sur vingt (6 %) mentionne qu’un condom a été utilisé initialement lors de la pénétration, mais qu’il a été enlevé après un certain temps et que la pénétration a été poursuivie sans condom. Éléments d’analyse: Ainsi, même si un condom a été utilisé lors de la relation sexuelle, il n’a pas nécessairement été bien utilisé. Informations supplémentaires pour l’intervenant: Voir la fiche de faits saillants « Thème 5: le condom »: www.inspq.qc.ca/pixel des fois où un condom a été utilisé, il y a eu pénétration avant

LE CONDOM PISTES DE DISCUSSION Voyez-vous d’autres facteurs que le type de partenaire pouvant avoir une influence sur l’usage du condom? Serait-il pertinent de tenir compte du type de partenaire dans la formulation de messages de prévention? Quels efforts restent-ils à faire pour un meilleur usage du condom? Note à l’intervenant.e: Il n’est pas obligatoire de discuter de chacune des pistes proposées. Il est préférable de retenir celles avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise, de façon à animer les échanges à partir de ce que vous connaissez du sujet.

CONTRACEPTION, GROSSESSE ET IVG Voir épisode 6 #contraception, #grossesse, #non planifiée

7 MÉTHODES CONTRACEPTIVES « Contraception orale d’urgence (COU) femmes sur 10 ne savent pas que la COU peut se prendre jusqu’à 72h MOYENS DE CONTRACEPTION UTILISÉS Faits: Sept jeunes sur dix (70 %) utilisent une contraception hormonale (« pilule », timbre, anneau ou injection), surtout la « pilule » contraceptive. Éléments d’analyse: La place prépondérante de la « pilule » reflète possiblement une tendance des jeunes à se conformer à une « norme contraceptive », faisant peu de cas des autres options accessibles et efficaces. Par exemple, un peu moins d’une jeune femme sur vingt (4 %) utilise un stérilet. Plusieurs raisons peuvent expliquer la faible utilisation d’autres méthodes contraceptives : manque de connaissances à propos des méthodes alternatives à la « pilule », mythes et tabous liés à celles-ci, coût ou encore, attitudes des professionnels de la santé. CONTRACEPTION ORALE D’URGENCE Faits: Parmi les jeunes femmes sexuellement actives, deux sur dix (21 %) rapportent avoir utilisé la contraception orale d’urgence au cours des 12 derniers mois. La plupart des femmes l’ayant utilisé ne l’ont fait qu’une seule fois au cours de leur vie. Éléments d’analyse : Si la plupart des jeunes femmes (81 %) savent que la contraception orale d’urgence est disponible à la pharmacie, sans prescription d’un médecin, sept sur dix (71 %) pensent toutefois que la « pilule du lendemain » n’est efficace que si prise dans les 24h après la relation sexuelle non protégée. Les jeunes femmes auraient aussi avantage à savoir que l’insertion d’un stérilet au cuivre dans les sept jours suivant la relation sexuelle non protégée peut être un moyen de contraception d’urgence. Informations supplémentaires pour l’intervenant: Voir la fiche de faits saillants « Thème 6: contraception, grossesse, IVG »: www.inspq.qc.ca/pixel

LA CONTRACEPTION PISTES DE DISCUSSION Les données concernant la contraception sont-elles cohérentes avec ce que vous constatez dans votre pratique? Que pensez-vous du fait que le retrait ou coït interrompu arrive en troisième place dans les moyens de contraception les plus utilisés par les femmes? Jugez-vous pertinent d’encourager l’usage de méthodes alternatives à la pilule? Comment surmonter les défis qui y sont associés? Comment expliquer le manque des connaissances à propos de la « pilule du lendemain »? Note à l’intervenant.e: Il n’est pas obligatoire de discuter de chacune des pistes proposées. Il est préférable de ne retenir que celles avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise, de façon à animer les échanges à partir de ce que vous connaissez du sujet.

9/10 chez les 17-20 ans 7/10 chez les 21-29 ans GROSSESSE NON PLANIFIÉE 9/10 chez les 17-20 ans 7/10 chez les 21-29 ans 17-20 ans 1/20 21-29 ans 6/20 AVOIR VÉCU UNE GROSSESSE INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE (parmi les femmes ayant vécu une grossesse) 7/10 chez les 17-29 ans GROSSESSE NON PLANIFIÉE Faits: Parmi l’ensemble des participantes à l’étude PIXEL, une femme sur vingt (5 %) âgée de 17 à 20 ans et six femmes sur vingt (26 %) âgées de 21 à 29 ans ont vécu une grossesse ou plus au cours de leur vie. Et parmi les femmes ayant déjà été enceintes, neuf sur dix (91 %) âgées de 17 à 20 ans et sept sur dix (72 %) âgées de 21 à 29 ans rapportent qu’au moins l’une de leurs grossesses n’était pas planifiée. INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE (IVG) Faits: Parmi les femmes ayant vécu une grossesse (planifiée ou non), sept sur dix (67 %) ont vécu au moins une interruption volontaire de grossesse (IVG). Éléments d’analyse: Ainsi, parmi l’ensemble des participantes, 3 % des 17 à 20 ans et 16 % des 21 à 29 ans ont eu recours à une IVG au cours de leur vie. Selon les données de l’Institut de la statistique (2016), depuis dix ans, on observe une diminution des taux d’avortement chez les femmes de moins de 30 ans au Québec. Cette diminution a aussi été constaté aux États-Unis et dans d’autres pays. Informations supplémentaires pour l’intervenant: Voir la fiche de faits saillants « Thème 6: contraception, grossesse, IVG »: www.inspq.qc.ca/pixel

GROSSESSE ET IVG PISTES DE DISCUSSION Est-ce que la proportion de grossesses non planifiées vous semble élevée? Que pensez vous des résultats concernant le recours à l’IVG? Note à l’intervenant.e: Il n’est pas obligatoire de discuter de chacune des pistes proposées. Il est préférable de retenir celles avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise, de façon à animer les échanges à partir de ce que vous connaissez du sujet.

LA PRÉVALENCE DE LA CHLAMYDIA Voir épisode 5 #ITS, #tests

Prévalence de la chlamydia détectée lors de l’étude Pixel 3 % PRÉVALENCE DE LA CHLAMYDIA Faits: La proportion des participants à l’étude PIXEL âgés de 17 à 29 ans chez qui une infection génitale à Chlamydia a été détectée varie entre 2 et 3 % selon le sexe et le groupe d’âge. Éléments d’analyse : Cette prévalence est semblable à celles documentées par des études populationnelles dans d’autres pays industrialisés. Elle est moindre que celles obtenues dans des contextes québécois de consultations médicales ou d’offre de dépistage, et bien en deçà de la prévalence au sein de populations plus vulnérables (ex. jeunes de la rue). LA CHLAMYDIA EST-ELLE EN AUGMENTATION? Faits: Les cas déclarés au registre MADO apportent un éclairage sur la situation. Le taux annuel de cas déclarés de Chlamydia a augmenté de 75 % au Québec entre 2007 et 2016. Toutefois, une bonne part de cette augmentation pourrait être attribuable à l’augmentation du nombre de tests effectués, à l’introduction de modalités de détection plus accessibles, au recours à des tests plus performants, ainsi qu’à l’ajout récent de la possibilité de détecter aisément les infections extra génitales (gorge et rectum). Le niveau réel de croissance de cette infection est donc difficile à déterminer. Il demeure que la Chlamydia est très fréquente chez les jeunes québécois. Parmi les participants à l’étude PIXEL âgés de 21 à 29 ans, un homme sur dix (10 %) et deux femmes sur dix (19 %) ont reçu un diagnostic de Chlamydia au cours de leur vie. Éléments d’analyse: Aucune étude représentative de la population générale des jeunes adultes, recrutés dans un établissement de formation (ex. cégep, université), n’avait encore été effectuée au Québec. À partir des données de l’étude PIXEL, il n’est donc pas possible de dire si la prévalence de la Chlamydia a augmenté, si elle est stable ou si elle a diminué. Informations supplémentaires pour l’intervenant: Voir la fiche de faits saillants « Thème 7: la prévalence de la chlamydia »: www.inspq.qc.ca/pixel

LA PRÉVALENCE DE LA CHLAMYDIA PISTES DE DISCUSSION Quelle est votre perception de la situation quant à la prévalence de la chlamydia? Selon vous, y a-t-il d’autres facteurs pour expliquer l’augmentation du taux d’incidence de cas déclarés de chlamydia dans les dernières années? Note à l’intervenant.e: Il n’est pas obligatoire de discuter de chacune des pistes proposées. Il est préférable de ne retenir que celles avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise, de façon à animer les échanges à partir de ce que vous connaissez du sujet.

LE BIEN-ÊTRE SEXUEL Voir épisode 7 # besoins, #nouvelles expériences, #satisfaction

Des jeunes plutôt satisfaits de leur vie sexuelle BIEN-ÊTRE SEXUEL Faits: Les jeunes adultes âgés de 17 à 29 ans évaluent leur bien-être sexuel des 12 derniers mois à 7 sur une échelle allant de 0 à 10 (0 étant « pas du tout » et 10 « tout à fait »). Éléments d’analyse: L’appréciation du bien-être sexuel a été évaluée sur la base des cinq dimensions suivantes : L’importance accordée à sa vie sexuelle Le sentiment que sa vie sexuelle répond à ses attentes La fréquence de ses activités sexuelles répond à ses attentes Le plaisir ressenti Le niveau de satisfaction par rapport à sa vie sexuelle CAPACITÉ À EXPRIMER SES BESOINS ET RÉPONDRE À CEUX DU PARTENAIRE Faits: Sur une échelle allant de 0 à 10, les jeunes ayant déjà eu une relation sexuelle au cours de leur vie évaluent à 8 sur 10 leur capacité à exprimer leurs besoins sexuels à leur(s) partenaire(s). Il en va de même de leur capacité à répondre aux besoins sexuels de leur(s) partenaire(s). Éléments d’analyse: La capacité à communiquer avec l’autre est associée à la satisfaction sexuelle, à la satisfaction relationnelle et à l’adoption de comportements de protection en regard des ITS et d’une grossesse non planifiée. Informations supplémentaires pour l’intervenant: Voir la fiche de faits saillants « Thème 8: le bien-être sexuel »: www.inspq.qc.ca/pixel

LE BIEN-ÊTRE SEXUEL PISTES DE DISCUSSION Comment vous situez-vous par rapport à ces résultats? Malgré un score globalement élevé, des gains sont-ils possibles? Note à l’intervenant.e: Il n’est pas obligatoire de discuter de chacune des pistes proposées. Il est préférable de retenir celles avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise, de façon à animer les échanges à partir de ce que vous connaissez du sujet.

EN RÉSUMÉ PRINCIPAUX CONSTATS

PRINCIPAUX CONSTATS L’âge de la première relation sexuelle et le nombre de partenaires sexuels n’a pas significativement changé. Les configurations relationnelles se diversifient et les relations qui s’entrecroisent sont fréquentes. Les contextes de rencontre sont diversifiés, certains plus à risque. L’utilisation du condom n’est pas systématique et varie en fonction du type de partenaire. Tout d’abord, quelques grands constats ressortent de cette étude. L’âge de la première relation sexuelle et le nombre de partenaires sexuels n’a pas significativement changé depuis les dernières années. Ainsi, les jeunes adultes ne sont donc pas plus « précoces » que leurs prédécesseurs immédiats. Le mythe selon lequel la majorité des jeunes ont des relations sexuelles avant 14 ans et que le sexe oral est devenu aussi banal que le baiser est démenti par les résultats. Les configurations relationnelles se diversifient. Et les relations qui s’entrecroisent sont fréquentes. Toutefois, le nombre de partenaires reste stable et malgré la diversité des configurations relationnelles, la majorité des partenaires sont qualifiés « de couple ». Les contextes de rencontre aussi sont diversifiés. Certains contextes peuvent être plus propices aux pratiques à risque, notamment les rencontres en ligne, les relations sexuelles en groupe et les contextes festifs qui impliquent la consommation de drogue. L’utilisation du condom n’est pas systématique et varie en fonction du type de partenaire. La « double protection » a été utilisée par moins d’un participant sur quatre (23%) lors de leur dernière relation sexuelle vaginale.

PRINCIPAUX CONSTATS (SUITE) Environ 20 % des femmes n’utilisent pas de méthode contraceptive ou utilisent une méthode contraceptive peu efficace comme le coït interrompu. La plupart des grossesses sont non planifiées et sept sur dix sont volontairement interrompues. Plusieurs obstacles minent l’accès aux services de détection des ITS pour les jeunes adultes. La prévalence de la Chlamydia est importante chez les jeunes québécois. Dans l’étude Pixel, l’estimation de sa prévalence est vingt fois plus élevée que celle de l’infection gonococcique. Un pourcentage important de jeunes femmes semble croire qu’elles ne sont pas à risque de tomber enceinte de façon imprévue. Environ 20% des femmes n’utilisent pas de méthode contraceptive ou utilise une méthode contraceptive peu efficace comme le coït interrompu. Pourtant, les résultats de l’étude démontrent qu’encore aujourd’hui la plupart des grossesses qui surviennent chez les 17-25 ans sont non planifiées. De plus, sept sur dix sont volontairement interrompues. Plusieurs obstacles minent l’accès aux services de détection des ITS pour les jeunes adultes. Chez les jeunes adultes sexuellement actifs, la perception du risque d’attraper une ITS est faible. On observe une différence significative entre les hommes et les femmes quant au recours aux tests pour les ITS. La prévalence de la Chlamydia est importante chez les jeunes québécois. Dans l’étude Pixel, l’estimation de sa prévalence est vingt fois plus élevée que celle de l’infection gonococcique (de l’ordre de 0,1 %).

CRÉDITS ÉQUIPE DE VALORISATION DES CONNAISSANCES Conception des capsules vidéo, des fiches thématiques et de la présentation PPT Gilles Lambert, chercheur principal de l’étude Pixel, INSPQ Sara Mathieu-Chartier, coordonnatrice de l’étude Pixel, INSPQ Karine Souffez, experte en transfert des connaissances, INSPQ Karine Hébert, conseillère en transfert des connaissances, INSPQ Julie St-Pierre, conseillère en politiques publiques, INSPQ

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