PROGRAMME DE FORMATION EN HYGIÈNE ET SALUBRITÉ 2007
Gestion des risques infectieux, de l’environnement et des déchets Denis Lavoie Coordonnateur Hygiène et salubrité, Responsable de la qualité des services offerts CHUQ en collaboration avec Diane Boulanger Auxiliaire d’enseignement et de recherche UQAR - Campus de Lévis
OBJECTIFS DE LA FORMATION Expliquer son rôle et ses responsabilités dans un établissement de santé Savoir Comprendre Agir Appliquer les pratiques de base dans son quotidien Respecter les mesures d’isolement prévues lors de situations particulières Expliquer le lien entre la qualité de la désinfection des surfaces et le matériel propre et stérile.
« La propreté est la pierre angulaire des mesures destinées à contrôler non seulement les infections, mais également d’autres effets indésirables comme les allergies. La propreté est, de plus, un élément important de satisfaction des usagers. » Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 p.9
Chapitre 1 Connaissances en gestion des risques infectieux
Chapitre 1 1.1 Rôles et responsabilités
IMPLICATION DU SERVICE D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ Le gestionnaire est membre du Comité de prévention des infections de l’établissement (CPI) Apporte son expertise au CPI Participe à la mise en place de solutions pour gérer le risque environnemental Collabore étroitement avec l’infirmière en prévention et contrôle des infections (PCI) Collabore étroitement avec les chefs d’unités de soins et des services Représenté dans tout comité, comité ad hoc ou groupe de travail touchant l’hygiène et la salubrité environnementales Travaux de construction et de rénovation Comité de santé sécurité Etc. Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 p.32
LE RÔLE DE L’ÉQUIPE D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ Préserver un environnement propre Nettoyage et désinfection quotidiennement (pluriquotidien), hebdomadaire, etc. Limiter les risques de transmission des agents infectieux par l’entremise des surfaces inanimées de l’environnement Méthodes de travail L’application des pratiques de base L’application des précautions additionnelles Collaborer avec les équipes de soins (intégration et communication) Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 p.10
LE RÔLE DE L’ÉQUIPE D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ Maintenir l'intégrité des surfaces (propreté visuelle et bactériologique) L’emploi judicieux du matériel d’entretien Le respect des conditions d’utilisation des produits, leur dilution et leur compatibilité avec les surfaces Relever les signes de détérioration des surfaces Assurer la sécurité des patients et du personnel Le nettoyage et la désinfection des surfaces L’exécution et la qualité de son travail Respecter la confidentialité au même titre que tous les travailleurs de la santé Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 p.10
LE RÔLE DE L’ÉQUIPE D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ Contribuer à la qualité des services offerts Procédures et protocoles en hygiène et salubrité Rigueur et évaluation de la qualité S’impliquer dans le programme de prévention des infections Gestion de risque environnemental Appliquer les pratiques de base et les précautions additionnelles
INTERRELATIONS DES ÉQUIPES DE PRÉVENTION DES INFECTIONS ET D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ Complémentarité des équipes dans les interventions par la connaissance des protocoles respectifs et la communication des informations pertinentes Isolements en cours Gestion d’éclosion et planification Rapports de surveillance pour établir un indicateur de qualité (taux C. difficile)
TÂCHES QUI RELÈVENT DE L’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ DANS L’ÉTABLISSEMENT Maintien des locaux, du mobilier et des équipements fixes dans un état de propreté et de salubrité Désinfection des locaux et du mobilier – équipement Enlèvement et disposition des rebuts Déchets usuels Déchets biomédicaux Déchets cytotoxiques
TÂCHES QUI RELÈVENT DE L’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ DANS L’ÉTABLISSEMENT Personne affectée au nettoyage et au maintien de la propreté dans tous les locaux d’un établissement de santé CLSC Centre d’accueil Centre hospitalier Selon l’organisation du travail qui prévaut dans les établissements, des tâches fonctionnelles seront également effectuées par les service d’hygiène et salubrité. Manuel de gestion financière Québec, Santé et Services sociaux
TÂCHES FONCTIONNELLES Une tâche fonctionnelle résulte en l’entretien d’un espace ou d’articles servant directement à l’exécution des tâches ou aux fonctions du service client. Exemples : Vider les garde-robes Déposer les sacs de lingerie souillée dans l’utilité Enlever la literie et refaire le lit Vider une bibliothèque, etc.
ÉCUEIL LES « ZONES GRISES » On appelle « zones grises » des surfaces qui ne sont pas attribuées pour le nettoyage et la désinfection, que ce soit à l’équipe d’hygiène et salubrité ou à l’équipe de soins ou celle du matériel informatique Ces équipements et surfaces représentent un risque pour l’environnement Il est important d’éliminer les zones grises en raison des risques pour l’environnement Les tâches en hygiène et salubrité sont dynamiques autant que les tâches des autres services et en processus d’être précisées davantage Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006
RÉALISATION DES TÂCHES EN HYGIÈNE ET SALUBRITÉ DANS LE SYSTÈME DE SANTÉ Un environnement particulier de prestation de soins à proximité de secteurs administratifs Soins de première ligne et en CLSC Soins de longue durée Soins aigus Centre de réhabilitation Centre spécialisé et ultra spécialisé Interaction avec des clientèles porteuses ou vulnérables à l’acquisition d’une infection Nécessité d’acquisition de connaissances particulières (protocoles et procédures, équipements, produits, etc.) Nécessité d’appliquer des mesures de précautions (pratiques de base, précautions additionnelles, SIMDUT, santé sécurité au travail, etc.)
IMPORTANCE DE LA COMMUNICATION L’équipe d’hygiène et salubrité Partage de la vision et de la mission du service, la raison d’être de notre travail L’équipe de soins et les technologies médicales Reconnaissance mutuelle de la contribution du travail et de l’expertise de chacun afin de développer un esprit de collaboration étroite dans un objectif de qualité des soins et services
COMMENT COMMUNIQUER ? Exprimer ses besoins: Exprimer ses limites: Formation, équipement, planification des activités de grand ménage, etc. Exprimer ses limites: Manque de pratique, planification du travail, etc. Exprimer les contraintes: Espace encombré, manque de collaboration, moment de la demande, etc. Participer aux solutions environnementales de prévention du risque infectieux
RISQUE ? « Le risque est créé lorsqu’il existe dans une situation déterminée, une possibilité de rencontre entre un élément dangereux et une cible. Toutefois, cette situation à risque ne préjuge pas de l’apparition de l’effet indésirable ». Risque « réel » Qui existe, véritable et mesuré statistiquement Risque « potentiel » Exprime la possibilité, la probabilité de l’apparition d’un événement difficilement évaluable C CLIN Sud-Est (2004) Prévention du risque infectieux. Du savoir à la pratique infirmière p. 6
RISQUES INFECTIEUX « Causes potentielles liées à une contamination microbiologique qui peuvent entraîner des conséquences infectieuses ». Risques liés à la pénétration et au développement dans l’organisme de micro-organismes pathogènes tels: les bactéries, les virus, les champignons, etc. C CLIN Sud-Est (2004) Prévention du risque infectieux. Du savoir à la pratique infirmière p. 6
En santé, la gestion des risques sanitaires (infectieux) est intégrée par la mise en place de « vigilances » / « surveillances » C CLIN Sud-Est (2004) Prévention du risque infectieux. Du savoir à la pratique infirmière p. 6