Une communication difficile : deux langages, deux raisonnements Douleur-diagnostic Anatomie Cohérence scientifique Réalité organique ? Intensité réelle? Bénéfice secondaire ? Préjugés : presbyalgie Synd méditerranéen Douleur = émotion Urgence Inquiétude,désespoir… Métaphore Interprétation Non langage « pain barriers » Corps - machine… Organes « symboliques » médecin malade Termes techniques termes affectifs
L’effet des mots sur les maux… Le langage qui apaise : reformuler avec les mots du patient et de façon positive en évitant les formules négatives; prosodie… Avez vous mal ? = quelle sensation éprouvez vous ? (une étude à St Brieux a permis de diviser par deux les antalgiques…) Chercher la douleur c’est parfois la susciter préférer sensation vécu… J’entends plutôt que je comprends … Pour votre confort et votre sécurité… L’inconscient ignore la négation :ne pensez pas à votre douleur… Donc « rassurez vous » plutôt que « ne vous inquiétez pas » Est ce que vous avez froid ? Remplacé par la température vous convient-elle ? ( moitié moins de couvertures chauffantes; St Brieux)
La maltraitance à l’hôpital n’a pas qu’un seul visage. violence, les coups, les négligences graves.. Mais des phénomènes bien plus fréquents : des patients ignorés qui assistent aux conversations personnelles des soignants, des blouses trop impudiques pour pouvoir se promener facilement dans les couloirs, des ordonnances que l’on ne prend pas le temps d’expliquer aux malades et que l’on confie directement aux proches.... Cette « maltraitance » ordinaire est plus insidieuse et bien plus fréquente, « impossible » de la « quantifier » DrFlorence Saillour-Glenisson, du comité de coordination de l’évaluation clinique et de la qualité en Aquitaine (CCECQA) qui avait recueilli en 2008 pour la Haute autorité de Santé (HAS) des témoignages sur ce thème. De plus, cette incompréhension face à la douleur, la souffrance est vécue bien au-delà des structures de soin, dans les lieux de travail et dans le cercle familial.