PRIORITÉ À LA PROMESSE Leçon 6 pour le 5 août 2017
La supériorité de la promesse « Même si ses adversaires concédaient que la vie d’Abraham était principalement marquée par la foi, Paul savait qu’ils se demandaient tout de même pourquoi Dieu avait donné la loi à Israël environ quatre siècles après Abraham. Le don de la loi n’annulait-il pas tout arrangement précédent ? » (Guide d’étude de la Bible, p. 39.) Le pacte et la promesse La promesse et la loi L’objectif de la loi La supériorité de la promesse Après avoir étudié Galates 3.15-20, nous avons à tenir en compte du signifié et l'usage que Paul donne sur trois termes : Promesse, pacte et loi.
LE PACTE ET LA PROMESSE « Mes frères, je parle en termes humains : quand un homme a fait son testament en bonne et due forme, personne ne peut l'abolir ni y faire une adjonction. » (Galates 3.15) Une alliance et un testament sont généralement différents. Une alliance, c’est généralement un accord mutuel entre deux personnes ou plus, souvent appelé un « contrat » ou un « traité ». Au contraire, un testament est la déclaration d’une seule personne. (Guide d’étude de la Bible, p. 39.) Le pacte ratifié auquel se réfère Paul est de type « testamentaire ». Ce sont des « promesses » faites par Dieu à Abraham et à sa descendance : « ta descendance, qui est le Christ » (Galates 3.16). Dieu promet et l'homme reçoit. Abraham a eu seulement à accepter – par la foi – la promesse. Et Dieu accomplit toujours ses promesses (2 Corinthiens 1.20).
LA PROMESSE ET LA LOI « Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. Il n'est pas dit : et aux descendances, comme s'il s'agissait de beaucoup ; mais il s'agit d'un seul : et à ta descendance, qui est le Christ. Voici ce que je veux dire : un testament déjà fait en bonne et due forme par Dieu ne peut pas être annulé par la loi survenue quatre cent trente ans plus tard, ce qui réduirait à rien la promesse. » (Galates 3.16-17) Paul fait réfléchir les Galates sur la promesse reçue par la foi et la loi promulguée 430 ans après. La promesse antérieure abrogeait-elle la loi ? Non. Quand la promesse a été accomplie, la loi est-elle abrogée. Non. En Romains 3, Paul traite le même sujet : « Alors, au moyen de la foi, réduisons-nous à rien la loi ? » (Romains 3.31). Dieu a-t-il rejeté la loi après avoir accompli sa promesse ? La réponse est claire : « Dans aucune manière ». Si le salut est par la foi selon la promesse, la loi ne peut rien faire pour nous sauver. D’autre part, la foi n'annule pas la loi. Alors : à quoi sert la loi ?
L’OBJECTIF DE LA LOI « Quel a donc été le rôle de la loi ? Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la volonté de Dieu, et cela jusqu'à ce que vienne le descendant d'Abraham pour qui la promesse avait été faite… » (Galates 3.19, Bible en Français Courant) Paul ne dit pas que la loi a été ajoutée au pacte comme un appendice de nouvelles clauses. Nous devons rappeler que le pacte était unilatéral, il ne dépendait pas de ce que l'homme pouvait faire. Mais la loi a été introduite pour nous montrer notre condition coupable et que nous voyons avec clarté le péché dans notre vie (Romains 7.13). L’expression « jusqu’à » peut donner l'impression de ce que la loi a cessé d'accomplir sa fonction quand Christ est venu. Mais cette expression ne signifie pas toujours une période limitée de temps. Par exemple, quand Jésus dit « mais ce que vous avez, retenez-cela jusqu'à ce que je vienne » (Apocalypse 2.25) cela n'implique pas que, quand il viendra, nous n'aurons pas besoin de l'amour, de la bonté …
L’OBJECTIF DE LA LOI « Quel a donc été le rôle de la loi ? Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la volonté de Dieu, et cela jusqu'à ce que vienne le descendant d'Abraham pour qui la promesse avait été faite… » (Galates 3.19, Bible en Français Courant) Loin de combler un écart qui va de 430 ans après la promesse (Sinaï) jusqu'à son accomplissement (Christ), la loi a une période de vie beaucoup plus longue. De fait, Dieu dit qu'Abraham lui-même « …il a gardé mes observances, mes commandements, mes prescriptions et mes lois » (Genèse 26.5) ; Joseph savait bien que l'adultère était un péché contre Dieu (Genèse 39.7-10) ; le peuple d'Israël a gardé le sabbat avant la promulgation de la loi (Exode 16.22-26). Pourquoi donc a-t-il été nécessaire de promulguer la loi au Sinaï pour le peuple d'Israël par Moïse ? Parce que durant son esclavage en Égypte, le peuple avait oublié une grande partie de la loi. Aussi pour lui faire comprendre le chemin du salut et de la sagesse.
(Guide d’étude de la Bible, p. 42.) « Dieu n’a pas eu besoin de révéler sa loi à Abraham avec du tonnerre, des éclairs, et une peine de mort (Ex 19.10-23). Pourquoi, dans ce cas, Dieu a-t-il donné la loi aux Israélites de cette manière ? Car lors de leur esclavage en Égypte, les Israélites avaient perdu de vue la grandeur de Dieu et ses standards moraux élevés. Ils avaient donc besoin de prendre conscience de l’ampleur de leur propre condition, et du caractère sacré de la loi de Dieu. Et c’est exactement ce qu’a fait la révélation au Sinaï. » (Guide d’étude de la Bible, p. 42.)
LA SUPÉRIORITÉ DE LA PROMESSE « Car si l'héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse ; or c'est par la promesse que Dieu a accordé sa grâce à Abraham. » (Galates 3.18) Bien qu'éternelle, la loi donnée à Israël ne pouvait pas, elle ne le peut toujours pas aujourd'hui, fournir un moyen de salut à qui que ce soit. Mais le sacrifice de Jésus (la promesse) a été un tournant dans l'histoire du salut. À partir de ce moment-là, il existait un moyen par lequel obtenir le salut (préfiguré par la loi cérémonielle). Bien que la loi soit importante, elle ne se substitue pas à la promesse du salut au moyen de la grâce et de la foi. Au contraire, la loi nous aide à mieux comprendre combien cette promesse est vraiment merveilleuse.
(Guide d’étude de la Bible, p. 43.) « Le SEIGNEUR dit à Abram : Va-t'en de ton pays,... vers le pays que je te montrerai. […] Tous les clans de la terre se béniront par toi. » (Genèse 12.1-3) « Réfléchissez, à ce que serait notre condition de pécheurs si nous devions compter sur notre observation de la loi, et non plus sur la grâce de Dieu, pour nous sauver. Au final, nous serions sans espoir. Aussi majestueux que le don de la loi au Sinaï ait pu être, avec des multitudes d’anges qui y assistaient, et aussi important qu’ait été Moïse, le don de la loi a été indirect. Au contraire, la promesse de Dieu a été faite directement à Abraham (et par conséquent, à tous les croyants), car il n’y avait pas besoin de médiateur. » (Guide d’étude de la Bible, p. 43.)
JE REFLECHIS « Aucun repentir n’est sincère s’il n’entraîne pas une œuvre de réformation. La justice du Christ n’est pas un manteau destiné à couvrir des péchés qu’on ne veut ni confesser ni abandonner ; c’est un principe de vie qui transforme le caractère et qui dirige la conduite. La sainteté consiste à se vouer entièrement à Dieu ; c’est une soumission complète du cœur et de la vie aux principes du ciel. » JE PRIE (E. G. White, Jésus-Christ, p. 549)