Pratiques d’élevages Titre du diaporama Titre du diaporama Septembre 2012

L’élevage bovin et ovin en France, sur presque tout le territoire Titre du diaporama

1ère partie : Présentation des races et catégories

Les bovins La diversité des sols, des climats et des terroirs mais aussi la volonté des éleveurs ont permis à de nombreuses races bovines de développer leurs caractéristiques et de s’intégrer parfaitement dans nos paysages français. Le cheptel bovin français est le plus important d’Europe : plus de 19 millions d’animaux. Il ne compte pas moins de 40 races qui constituent un véritable patrimoine.

Les races bovines Les races allaitantes dites « à viande » : Les animaux sont élevés pour la production de viande, Les mères allaitent leurs veaux au pis pendant plusieurs mois. Ex : Charolaise, Limousine, Blonde d’Aquitaine, …. Les races laitières : Après la naissance de leur veau, les vaches sont traites. Le lait récolté est destiné à la consommation (lait de consommation, produits laitiers). Ex : Prim’Holstein, Jersiaise, Bretonne Pie Noire Les races dites « mixtes » : Elles sont destinées à la production de viande et de lait. Ex : Normande, Montbéliarde, Abondance, …

Effectif des principales races bovines Prim’Holstein : Environ 32 % du cheptel Français Charolaise : Environ 21 % du cheptel Français Limousine : Environ 13 % du cheptel Français Montbéliarde : Environ 8 % du cheptel Français Normande : Environ 7 % du cheptel Français Salers : Environ 2 % du cheptel Français, … Formation - GMS

Les races bovines dites « à viande » : On parle ici de races bouchères ou de troupeaux allaitants : En zone de montagne, les races rustiques : Salers, Aubrac et Gasconne, … En zone herbagère, les races traditionnelles : Charolaise, Limousine, Blonde d’Aquitaine, … Les races régionales : Bazadaise, Parthenaise, … La France possède le plus grand troupeau allaitant d’Europe. Formation - GMS

Les races bovines dites « à viande » : La Charolaise La Limousine Titre du diaporama

Les races bovines dites « à viande » : La Blonde d’Aquitaine La Salers

Les catégories de bovins Différences : sexe des animaux, âge à l’abattage, alimentation des animaux avant l’abattage. Différentes catégories de viande bovine Veau : 5 à 6 mois (8 mois maximum) Jeune bovin : mâle non castré de moins de 2 ans Génisse : jeune femelle n’ayant pas encore vêlé Bœuf : mâle castré de plus de 2 ans Vache : femelle ayant vêlé Taureau : mâle adulte non castré Formation - GMS

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Les veaux de boucherie Le veau, mâle ou femelle, est le petit de la vache. Il est élevé : soit pour le renouvellement du troupeau, soit pour sa viande comme « veau de boucherie ». En France, où cohabitent 2 modes d’élevage différents, les veaux de boucherie sont élevés jusqu’à 5 ou 6 mois.

Les veaux de boucherie Veaux issus de l’élevage laitier : Élevés dans des ateliers spécialisés. Nourris avec un aliment d’allaitement à base de poudre de lait. Présence sur l’ensemble du territoire avec une forte prédominance dans les bassins laitiers de l’Ouest (Normandie, Bretagne, Pays-de-Loire). Veaux issus des élevages allaitants « veaux sous la mère » : Élevés dans leur exploitation de naissance. Nourris au lait maternel. Présence importante dans le Sud-Ouest (Aquitaine, Limousin, Midi-Pyrénées).

Les ovins L’élevage ovin en France a d’original qu’il bénéficie d’une prodigieuse diversité de races, de terroirs, de climats, et de types et systèmes de production. Avec plus de 50 races aux aptitudes multiples, toujours bien adaptées à leur milieu grâce au savoir-faire des éleveurs, les ovins sont présents partout en France. Le cheptel ovin français compte 7,7 millions d’animaux. Formation - GMS

Les races ovines Les races précoces : Grande aptitude à la reproduction Ex : Ile de France, Berrichon du Cher, ... Les races d’herbages : Ex : Charollais, Bleu du Maine, Texel… Les races rustiques : Ex : Limousine, Causses du Lot, … Les races prolifiques : Ex : Romanov Les races Mérinos : Sélectionnées pour leur laine et pour leur viande Les races laitières : Lacaune, Manech, Basco-Béarnaise

Les races ovines Ile-de-France Charollais Titre du diaporama

Les races ovines Bleu du Maine Manech Titre du diaporama

Les catégories d’ovins Seulement deux catégories Agneau : mâle ou femelle de moins de 12 mois Mouton : mâle ou femelle de plus de 12 mois Formation - GMS

Les équins En France, l’élevage de chevaux lourds en vue d’une production spécialisée de viande chevaline est principalement le fait de petits éleveurs. 37 races de chevaux reconnues. Classées selon 3 types : Cheval de trait : 9 races principalement utilisées pour la production de viande chevaline Cheval de sang : 17 races de chevaux de loisir, de sport ou de course Poney : 11 races de poneys, équidés ne dépassant pas 1,48 m

Les races de chevaux de traits Le Boulonnais Le Trait du Nord Le Cob Normand L’Ardennais Le Breton Le Percheron L’Auxois Le Poitevin Le Comtois Formation - GMS

2e partie : Alimentation animale

Alimentation des bovins et ovins Les herbivores ruminants s’alimentent à base de produits végétaux. Dotés de quatre estomacs, ils sont par nature capables de digérer l’herbe qui pousse sur des espaces non cultivables, qu’ils transforment en lait et en viande. 90 % de l’alimentation des animaux provient de la ferme. 11 millions d’hectares de surface herbagère en France. La ration de base est essentiellement constituée d’herbe au pâturage pendant l’été et de fourrages conservés l’hiver (foin, ensilage d’herbe ou de maïs, «enrubannage» d’herbe). Formation - GMS

Alimentation des bovins et ovins Autres végétaux : chou fourrager, betterave fourragère, sorgho, … Compléments alimentaires : Protéines d’origine végétale : tourteaux de colza, de soja. Apport énergétique : céréales le plus souvent produites sur l’exploitation. Minéraux et vitamines. Obligation d’étiquetage (composition exacte, OGM si > 0,9%). Interdiction des farines animales dans l’alimentation depuis : 1990 pour les bovins. 1994, pour les ovins et les caprins. 2000 pour tous les animaux dont nous consommons les produits. Formation - GMS

Focus sur l’alimentation des bovins L'herbe constitue en France en moyenne 60 % de la ration des bovins (laitiers et allaitants). Cette part varie selon les saisons et les régions en fonction des conditions de sol et de climat. Pour les bovins de race à viande, cette part monte à 80 - 90%. Formation - GMS

Alimentation des équins Le cheval est un herbivore monogastrique (ce n’est donc pas un ruminant), c'est-à-dire qu’il possède un seul estomac : Son estomac ayant une petite contenance (environ 15 litres), les apports alimentaires doivent être fragmentés. La ration est essentiellement composée d’herbe, complétée de fourrage et de compléments minéraux. En hiver, elle peut être enrichie par des céréales (avoine, blé, orge, maïs, triticale) et des protéagineux (lupin, soja) L’eau est un élément fondamental dans l’entretien du cheval : il veut une eau très claire et en boit de 20 à 60 litres par jour. Formation - GMS

3e partie : Impacts environnementaux

L’élevage en France, loin des images d’élevage industriel L’élevage en France, c’est en moyenne : 45 vaches / 100 animaux par élevage allaitant. 72 brebis allaitantes. Un lien au sol : 90 % de l’alimentation des animaux provient de la ferme. Un habitat adapté aux besoins des animaux. Formation - GMS

Environnement : le recyclage sur la ferme Titre du diaporama

Les atouts environnementaux de l’élevage bovin et ovin 11 millions d’hectares de PRAIRIES = 20% du territoire Valorisation de surfaces non labourables Entretien du paysage (prairies, mais aussi haies, murets, cours d’eau, animaux) Biodiversité (+ riche que la forêt en milieux tempérés) Qualité de l’eau (l’herbe joue le rôle de filtre) Prévention des risques d’érosion, d’incendie, d’avalanches, d’inondation Stockage de carbone dans le sol des prairies Formation - GMS

4e partie : Bien-être animal

Santé des animaux Respect des prescriptions (médicament, dose, durée, temps d’attente). Enregistrement des aliments pour animaux (bons de livraison-facture-étiquette), des visites sanitaires et des traitements. Conservation des ordonnances. Rangement approprié des médicaments (dans un endroit sec, à l’abri et dédié). Formation - GMS

Bien-être animal Nombreuses dispositions législatives, à l’échelon national et à l’échelon européen, pour assurer le bien-être des animaux d’élevage et éviter toute souffrance. En élevage : Propreté des locaux et des animaux. Bonnes conditions d’aménagement des locaux. Bonnes conditions d’alimentation et d’abreuvement. Formation des éleveurs à la manipulation et à la contention dans le calme et le respect des animaux. Pendant le transport des animaux : Conformité des bétaillères, dont les aménagements doivent assurer le confort des animaux . Embarquement et débarquement dans le calme. Formation des conducteurs (conduite appropriée et soins aux animaux) et agrément des véhicules. Formation - GMS