Veille secteur bancaire – Janvier 2012 Emetteur Samuel Le Péchoux Pôle Conseil I-SC Veille secteur bancaire – Janvier 2012 Client Cetelem veut accélérer dans l'épargne et l'assurance Le numéro un du crédit aux particuliers a vendu 12.000 produits d'épargne et 14.000 contrats d'assurance en un an. La filiale de BNP Paribas table sur 80.000 contrats en 2012 et une collecte d'épargne de 100 millions d'euros. Le lancement de Cetelem dans l'assurance et dans l'épargne début 2011 s'était fait sans tambour ni trompette. Un an après, les premiers résultats sont jugés « encourageants » par le spécialiste du crédit aux particuliers (groupe BNP Paribas). Le numéro un français et européen du secteur a réussi à placer ces nouveaux produits auprès de 26.000 clients. Il en a équipé 12.000 avec un Livret A, un compte épargne ou une assurance-vie en euros pour une collecte totale de 22 millions d'euros. Le démarrage a cependant été un peu plus lent que prévu - il tablait initialement sur 15.000 contrats -, « mais il faut que la notoriété s'installe », nuance Thierry Laborde, administrateur-directeur général de BNP Paribas Personal Finance. Au rayon des satisfactions, Cetelem souligne que 70 % des épargnants font des versements périodiques. Il a par ailleurs 14.000 contrats d'assurance en portefeuille (prévoyance ou assurance automobile, commercialisée depuis le mois d'octobre) avec une prime moyenne de 70 euros. Il réfléchit à la possibilité de proposer une multirisque habitation ou une assurance pour les téléphones mobiles. Des chiffres encourageants Pour 2012, Cetelem, qui vient de lancer une grande campagne publicitaire, veut mettre les bouchées doubles. Il vise 80.000 contrats tous produits confondus, dont 40.000 en épargne, 33.000 en prévoyance et 7.000 en assurance automobile. Des objectifs confortés par les chiffres des derniers mois de 2011 (3.500 ventes par mois). Avec ce plan de marche, la collecte d'épargne devrait atteindre les 100 millions d'euros en 2012. Pour Cetelem, il s'agit avant tout de « tisser un lien pérenne avec le client : auparavant, notre relation s'arrêtait quand il avait remboursé son crédit. Là, nous avons l'opportunité de le resolliciter intelligemment », explique Thierry Laborde. C'est évidemment aussi un nouveau relais de croissance bienvenu, alors que les Français ont actuellement moins d'appétit pour le crédit à la consommation. « En 2011, nous avons fait mieux que le marché, qui a stagné », indique Thierry Laborde. En 2012, il anticipe une évolution légèrement négative du chiffre d'affaires pour le crédit à la consommation en France. Source Les Echos – 24/01/2012 Veille du pôle Conseil ISC - Logica Wst - secteur banque