La pharm’attitude Cas Douleur Béatrice di Maria
La douleur au comptoir Mme X, patiente connue de votre officine, sans pathologie particulière, vient vous voir samedi soir 5 minutes avant la fermeture pour des douleurs au dos qui persistent malgré la prise d’ibuprofène. Elle souhaite acheter du paracétamol car le médicament qu’elle prend ne lui fait plus d’effet maintenant… en attendant de voir son médecin.
La douleur au comptoir Vous lui vendez une boite de paracetamol 1G en lui rappelant les doses 2. Vous lui expliquez que le paracétamol risque d’être moins efficace que l’ibuprofène et lui conseillez du paracétamol-codéiné 3. Vous l’envoyez aux urgences 4. Vous décider de l’interroger Tapez sur la touche correspondant à votre choix, puis « SEND »
La douleur au comptoir Vous lui vendez une boite de paracetamol 1G en lui rappelant les doses 2. Vous lui expliquez que le paracétamol risque d’être moins efficace que l’ibuprofène et lui conseillez du paracétamol-codéiné 3. Vous l’envoyez aux urgences 4. Vous décider de l’interroger
La douleur au comptoir Quelles questions : Pouvez-vous me décrire votre douleur ? Quelle est l’intensité de votre douleur sur une échelle de 1 à 10 ? Depuis combien de temps avez-vous ces douleurs ? Pouvez-vous localiser la douleur ? Depuis combien de temps prenez-vous de l’ibuprofène ?
La douleur au comptoir Les réponses de votre patiente : Pouvez-vous me décrire votre douleur ? Douleur aiguë Quelle est l’intensité de votre douleur sur une échelle de 1 à 10 ? 8 Douleur intense Depuis combien de temps avez-vous ces douleurs ? depuis plus de 10 jours au moins d’abord pour des douleurs de règle puis à cause de cette douleur au dos, Prise de l’ibuprofène 400 à la dose de 3 par jour depuis Pouvez-vous localiser la douleur ? Localisée au dos mais elle vous montre le côté
La douleur au comptoir/La pharm’attitude Ne rien délivrer et l’orienter vers son médecin ou les urgences L'insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle survient dans la première semaine du traitement. L'IRA est habituellement réversible après arrêt de l'AINS, mais parfois incomplètement. Prudence et vérification via le DP, puis le questionnement. Aucun signe même ceux qui peuvent nous sembler simples, évident ne doivent être pris à la légère. Le risque provient souvent d’une banalisation de la demande et de notre rapidité à conseiller le client,
La douleur au comptoir/La pharm’attitude AU COMPTOIR NOUS NE PENSONS SOUVENT QUE NOUS N’AVONS QUE QUELQUES MINUTES POUR CONSEILLER UN USAGER ! RESTONS VIGILANTS !