Objectifs 1- Traitement local agressif 2- Palliatif Méta « unique »

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
TUMEURS SECONDAIRES DU RACHIS
Advertisements

PRISE EN CHARGE DES HERNIES DE L’AINE ETRANGLEES HAMRI.A,BENNIS.A, AHMED.D, NARJIS.Y, RABBANI.K, LOUZI.A,BENELKHAIAT.R, FINECH.B SERVICE DE CHIRURGIE DIGESTIVE.
Surveillance après le traitement chirurgical des fractures A. Principes généraux 1) Etat général patient = réveil, conscience, constantes (pouls, TA, T°)
Compression médullaire lente sur épidurite myélomateuse, une complication à connaître Introduction : Le myélome multiple se manifeste le plus souvent par.
Dépistage du cancer de la prostate
Prolapsus Rectal Étranglé Récidivant : Que Faire ?
Vrai problème 40 à 45% des malades souffrant de cancres colorectaux ont ou auront des MCR La chirurgie est la pierre angulaire de la stratégie thérapeutique.
Traitement des cancers colo-rectuax
Cancer du poumon Introduction Traitement Diagnostic Conclusion
Y. GHADDOU, J.LAMGHARI, R.BOUFETTAL, D.ERGUIBI, S.JAI. F.CHEHAB
Richard Béracassat Alès
FRACTURES DE L’EXTRÉMITÉ SUPÉRIEURE DU FÉMUR
Une pancréatite aigue révélant une leucémie aigue lymphoblastique.
Textilome expulsé par la voie anale
METASTASES DIGESTIVES DU MELANOME CUTANE
Haraki I. (1), El Yazal S.(1), Samlani Z.(1), Krati K.(1)
Masse Abdominale Douloureuse Révélant Un Textilome Post-Opératoire
Congrès National de Chirurgie 2017
Perforation œsophagienne par osselet du poulet A propos d’un cas
Rapport de la Commission de Morbidité du GES
ENTORSE ACROMIOCLAVICULAIRE Dr JP DUPUIS Centre épaule 92
Fragment costal intrapulmonaire post traumatique
Cholécystectomie laparoscopique sur un situs inversus
JC. Aurégan, T. Odent, L. Miladi, P. Wicart, JP. Padovani, J
Prise en charge des pyothorax évolués dans le service de chirurgie thoracique de l’hôpital militaire Avicenne de Marrakech A ZIDANE, A ARSALANE SERVICE.
M. LHAINE; K. MAZINE; I. BZIKHA; H. ELBOUHADDOUTI; I.TOUGHRAI;
La rate ; localisation secondaire rare de l’adénocarcinome colique.
LES TUMEURS DESMOIDES DE LA PAROI ABDOMINALE: A PROPOS DE DEUX CAS
La prise en charge d’un corps étranger œsophagien: à propos d’un cas.
Rachis non “déformés” et Parkinson
Chirurgie sans fusion du rachis en croissance
Chirurgie de révision des fusions Harrington à l’âge adulte
y. hama, j. bouka, y. alami, a. jalil
2014 Intérêt de la thoracoscopie dans la correction de l’hypocyphose thoracique des scolioses idiopathiques de l’adolescent Hopital R. Debré E. Ferrero,
Chirurgie sans fusion du rachis en croissance
LE TRAITEMENT COMBINE DE LA HERNIE INGUINLE ET DE LA RESECTION TRANSURETRALE DE LA PROSTATE EN UN SEUL TEMPS OPERATOIR Abdessamad EL BAHRI, Jaouad CHAFIKI,
Congrès National de Chirurgie 2017
Le mélanome anorectal : a propos de 20 cas
Séquelles de DRC et canal étroit thoracique et lombaire (CLE)
Congrès National de Chirurgie 2017
Congrès National de Chirurgie
DRAINAGE THORACIQUE Dr LOUCIF.
TRAUMATISME DES MEMBRES
LES TRAUMATISMES PAR BALLE
Etat des lieux de la prise en charge du gliobLastome au Maroc
Classification des fractures thoraco-lombaires de Denis Sani M.Rabio u.
Kyste hydatique rompu dans la plèvre : à propos d’un cas.
Congrès NATIONAL de Chirurgie 2018
Traitement chirurgical d’une tumeur rétro rectale par voie périnéale
Les métastases surrénaliennes sont elle à opérés ou non? (P043)
A. El Guazzar, A. Zeroual, J. Fassi Fihri, M. S. Ramraoui, M. Lahkim,A
M. Lehkim, M. Ramraoui, A. Elguezzar, A. Zeroual, MJ. Fassi Fihri, A
Masse kystique mesenterique a propos d’un cas (P329)
Les ictères néoplasiques : Diagnostic et traitement
Les traumatismes ouverts de l’abdomen
Hématome sous capsulaire du foie suite à un surdosage aux anti-vitamines K L. Dahbi Skali, A. Settaf, B. Chad      Chirurgie B, CHU Ibn Sina Rabat  Discussion.
SNCLF PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DE FRACTURES ODONTOIDIENNES DE TYPE II ET III PAR VISSAGE ANTERIEUR A PROPOS D’UNE SERIE DE 33 CAS Moritz J,
Les tumeurs recto-coliques
LES HYPERPARATHYROIDIES SECONDAIRES :QUAND OPÉRER
Rôle de la chirurgie plastique après la chirurgie bariatrique Sabur. S
Congrès National de Chirurgie 2019
Kyste hydatique du pancréas :à propos d’un cas.
LES RÉCIDIVES LOCORÉGIONALES DU CANCER DU RECTUM OPÉRÉ A VISÉE CURATIVE Dr kerroum Youssef; Dr Anas Ahallat; Pr Mejbar;Pr Sebbah;Pr Hrora; Pr Ahallat;
OCCLUSION COLIQUE DROITE AVEC METASTASE GASTRIQUE A PROPOS D’UN CAS
Le Liposarcome rétropéritonéal : à propos d’un cas.
Tuberculose du sein chez l’homme : a propos d’un cas
MELANOME ANO-RECTAL PRIMITIF A PROPOS DE 5 CAS
Timothée REYMOND, Solène PAUL, Jean JORIS, Karem SLIM
EVENTRATIONS Jean-François GILLION, Antony
Chirurgie B, Hôpital Avicenne, Rabat, Maroc
Transcription de la présentation:

Objectifs 1- Traitement local agressif 2- Palliatif Méta « unique » Méta radio, chimio-résistantes Méta à haut potentiel de récidive 2- Palliatif Traitement symptomatique de la douleur ou de troubles neurologiques

Traitement Local Agressif: « carcinologique » Traitement Local Agressif: « carcinologique »? Vertébrectomie / ½ vertébrectomies

Traitement Palliatif Objectifs de la chirurgie palliative : Décomprimer le canal spinal Stabiliser le rachis Moyens : Laminectomie tumorectomie, corporectomie Ostéosynthèse majorité des cas ; reconstruction par autogreffe ou ciment Chirurgie par voie postérieure, antérieure (thoracoscopie ; mini-invasif) ou circonférentielle

Quand opérer? Troubles neurologiques? Frankel B, C, D: urgence chirurgicale décompression +/- fixation Frankel A: chirurgie discutable (récupération<25%) Frankel E: traitement de la douleur ou d’un risque mécanique Chirurgie et/ou vertébroplastie

Phase pré-opératoire Chir : En dehors chimio ; avant la Rx-thérapie ..!! Vertébroplastie : but antalgique et mécanique Traiter l’hypercalcémie Corticothérapie compression médullaire thoracique

Phase pré-opératoire Informer la famille et le patient +++ Expliquer les objectifs du traitement Risques opératoires : infectieux 12 % ; neurologiques (hématorachis) ; hémorragiques

Abord Postérieur Simple, surtout aux extrêmités du rachis et au niveau dorso-lombaire Décompression et fixation plurisegmentaire Gestes possibles à des niveaux distants les uns des autres Association possible à vertébroplastie APPROCHE POSTERIEURE DU RACHIS THORACIQUE ET LOMBAIRE La chirurgie par voie postérieure est la plus pratiquée et la plus maîtrisée des voies d’abord du rachis thoracique et lombaire.Mais la topographie des lésions secondaires vertébrales, souvent corporéales, avec une extension à l’arc postérieur en passant par les pédicules, pourrait paraître inadaptée à cette voie d’abord.

Les gestes de laminectomie simple, de « sauvetage », dans la chirurgie d’urgence, gardent leur place, d’autant plus qu’il s’agit de terrains fragiles sur le plan anesthésique. Ce sont des gestes rapides, bien tolérés par le malade, peu déstabilisant, et pouvant se passer d’une instrumentation sous certaines conditions.

Quand la compression tumorale est postéro latérale, il convient d’élargir l’abord en réalisant une pédiculectomie et éventuellement une voie postéro latérale associée.La voie postéro latérale est plus compliquée au niveau thoracique, en rapport avec la présence des côtes. L’extension latérale passe donc souvent par une résection des têtes de côtes donnant accès direct aux pédicules. Les gestes de décompression neurologique sont effectués au prix d’une résection osseuse tumorale pouvant amener à des saignements importants. La maîtrise des gestes hémostatiques locaux est de rigueur.Rappelons pour la localisation thoracique basse et lombaire haute, l’obligation d’avoir une artériographie préopératoire pour le repérage de l’artère d’Adamkiewicz et à la demande avoir recours à une embolisation dans les tumeurs hyper vascularisées.

Pour ce qui est de l’ostéosynthèse, il n’y a pas de recommandations claires. La politique du service de la Pitié-Salpêtrière est de s’étendre au niveau thoracique de 2 niveaux au dessus et 2 au dessous de la vertèbre atteinte par le processus métastatique, et au niveau lombaire de 1 niveau au dessus et au dessous. Ceci sous de nombreuses réserves bien sûr, en fonction de la tenue du matériel d’ostéosynthèse, de l’envahissement des vertèbres adjacentes, de la déformation rachidienne (cyphose), du terrain et de la possibilité de réaliser un geste de stabilisation complémentaire moins invasif en postopératoire, la vértébroplastie acrylique (voir chapitre spécifique)

Le progrès des techniques chirurgicales a permis d’envisager la possibilité de réaliser une décompression à la fois antérieure et postérieure, plus ou moins associée à une reconstruction en avant dans le même temps opératoire postérieur. De nombreux chirurgiens, neurochirurgiens ou orthopédistes, ont communiqué sur cette approche, rapportant des résultats satisfaisants aussi bien sur l’amélioration des symptômes que sur la stabilité de leur montage. L’approche en un temps permet de se passer d’un temps antérieur complémentaire, pouvant être jugé agressif par le malade, et difficile sur le plan de la tolérance générale.

La première description technique du geste de vertébrectomie totale par voie postérieure dans la chirurgie tumorale a été décrite par Roy-Camille en 1981 (22).Tomita et al (23), en 1997, décrit également un geste de chirurgie carcinologique vertébrale par voie postérieure pure.Plus récemment, Morales et al (24) en 2008 adjoint à la technique de vertébrectomie par voie postérieure, la technique de reconstruction par cage expansible.

Abord Antérieur Rachis cervical inférieur Réduction de volume tumoral Rachis radiothérapé APPROCHE ANTERIEURE DU RACHIS THORACIQUE ET LOMBAIRE

Les voies d’abord antérieures du rachis thoracolombaire peuvent être divisées en 2 catégories :

1. Voies antérieures « ouvertes » : Thoracotomie de T4 à T10 (figure 24), Thoraco-phréno-lombotomie de T10 à L2 et Lombotomie en dessous de L2 (figure 25 et 26).

Cette chirurgie par voie ouverte est relativement bien connue des équipes spécialisées dans la pathologie rachidienne et ne pose pas de difficultés techniques particulières, aussi bien à l’étage thoracique qu’à l’étage lombaire.
Les gestes de décompression réalisés sont de type vertébrectomie avec remplacement vertébral par des greffons iliaques autologues, ou par du ciment, stabilisés par des plaques vissées, visant à limiter au maximum l’encombrement latérovertébral. De nombreux autres matériels d’ostéosynthèse existent, dont les cages inter somatiques expansibles ou non, dont l’utilisation, bien que plus onéreuse est de plus en plus fréquente. Elles donnent dans la chirurgie traumatique de bons résultats, notamment au niveau de la fusion, et permettent de se passer d’un système de synthèse « extra vertébral ». L’association de différentes techniques est souvent utile sur un os par définition pathologique.

2. Thoracoscopie.

Mangione et al (21) rapporte une série sur le traitement chirurgical des métastases thoraciques par thoracoscopie. Sa conclusion est qu’il s’agit d’un geste chirurgical techniquement réalisable, avec des résultats comparables à ceux des voies antérieures ouvertes. Chez vingt patients opérés, suivis avec 24 mois de recul moyen, six étaient décédés, et quatorze encore en vie, sans douleur nécessitant la prise d'antalgiques majeurs, et sans troubles neurologiques. Les difficultés techniques étaient liées au risque hémorragique per-opératoire, d'où l'intérêt de l'embolisation préopératoire systématique, et aux difficultés de reconstruction, liées à l'insuffisance du matériel actuellement existant. Les indications doivent être selon l’auteur, bien sélectionnées. Il préconise notamment l’utilisation de cette technique  dans des lésions secondaires corporéales isolées au niveau thoracique, responsables de douleurs intraitables, d'une menace ou d'une complication neurologique, chez des patients en bon état général, pouvant supporter l'exclusion pulmonaire.

En pratique, la thoracoscopie reste à l’heure actuelle une technique peu utilisée dans la chirurgie des métastases vertébrales thoraciques, en tout cas dans notre centre (aucune thoracoscopie dans notre série). L’approche par thoracoscopie nécessite de bien sélectionner les malades, ainsi qu’une certaine habitude de l’équipe chirurgicale (orthopédiste et thoracique). En effet, les thoracoscopies pour chirurgie de lésions tumorales entraînent pour beaucoup d’auteurs une augmentation de la morbi-mortalité péri opératoire, en rapport avec une augmentation de la durée opératoire et un saignement plus important. Cependant le développement de cette technique mini invasive, en cours dans de nombreux centres, notamment aux USA, permettra certainement de suppléer les voies antérieures ouvertes, diminuant ainsi le taux élevé de morbidité de celles-ci.


Abord Antérieur Meilleure décompression Support antérieur puissant mais Accès limité au rachis Stabilité dépendante de l’extension des métastases le long de la colonne APPROCHE ANTERIEURE DU RACHIS THORACIQUE ET LOMBAIRE

Les voies d’abord antérieures du rachis thoracolombaire peuvent être divisées en 2 catégories :

1. Voies antérieures « ouvertes » : Thoracotomie de T4 à T10 (figure 24), Thoraco-phréno-lombotomie de T10 à L2 et Lombotomie en dessous de L2 (figure 25 et 26).

Cette chirurgie par voie ouverte est relativement bien connue des équipes spécialisées dans la pathologie rachidienne et ne pose pas de difficultés techniques particulières, aussi bien à l’étage thoracique qu’à l’étage lombaire.
Les gestes de décompression réalisés sont de type vertébrectomie avec remplacement vertébral par des greffons iliaques autologues, ou par du ciment, stabilisés par des plaques vissées, visant à limiter au maximum l’encombrement latérovertébral. De nombreux autres matériels d’ostéosynthèse existent, dont les cages inter somatiques expansibles ou non, dont l’utilisation, bien que plus onéreuse est de plus en plus fréquente. Elles donnent dans la chirurgie traumatique de bons résultats, notamment au niveau de la fusion, et permettent de se passer d’un système de synthèse « extra vertébral ». L’association de différentes techniques est souvent utile sur un os par définition pathologique.

2. Thoracoscopie.

Mangione et al (21) rapporte une série sur le traitement chirurgical des métastases thoraciques par thoracoscopie. Sa conclusion est qu’il s’agit d’un geste chirurgical techniquement réalisable, avec des résultats comparables à ceux des voies antérieures ouvertes. Chez vingt patients opérés, suivis avec 24 mois de recul moyen, six étaient décédés, et quatorze encore en vie, sans douleur nécessitant la prise d'antalgiques majeurs, et sans troubles neurologiques. Les difficultés techniques étaient liées au risque hémorragique per-opératoire, d'où l'intérêt de l'embolisation préopératoire systématique, et aux difficultés de reconstruction, liées à l'insuffisance du matériel actuellement existant. Les indications doivent être selon l’auteur, bien sélectionnées. Il préconise notamment l’utilisation de cette technique  dans des lésions secondaires corporéales isolées au niveau thoracique, responsables de douleurs intraitables, d'une menace ou d'une complication neurologique, chez des patients en bon état général, pouvant supporter l'exclusion pulmonaire.

En pratique, la thoracoscopie reste à l’heure actuelle une technique peu utilisée dans la chirurgie des métastases vertébrales thoraciques, en tout cas dans notre centre (aucune thoracoscopie dans notre série). L’approche par thoracoscopie nécessite de bien sélectionner les malades, ainsi qu’une certaine habitude de l’équipe chirurgicale (orthopédiste et thoracique). En effet, les thoracoscopies pour chirurgie de lésions tumorales entraînent pour beaucoup d’auteurs une augmentation de la morbi-mortalité péri opératoire, en rapport avec une augmentation de la durée opératoire et un saignement plus important. Cependant le développement de cette technique mini invasive, en cours dans de nombreux centres, notamment aux USA, permettra certainement de suppléer les voies antérieures ouvertes, diminuant ainsi le taux élevé de morbidité de celles-ci.


Problèmes Charnières Rachis multimétastatique Rachis radiothérapé

Complications (25%) Peau + radiothérapie Malnutrition (albumine) Troubles neurologiques ….. Prévention = staff multidisciplinaire

Associations techniques

Xvoid Kyphon

Résultats Mortalité postopératoire 10 % Morbidité 17%-25% Infection 12 % 85 à 94 % diminution des douleurs 75 à 80 % amélioration neurologique 10 % récidive locale

Conclusion Décision stratégie multidisciplinaire Bilan: IRM « Full Spine » Importance du primitif Technique fn: localisation, Nb, état général Complications: Radiothérapie, Troubles neurologiques

Conclusion Chirurgie préventive +++ plutôt que dans l’urgence Préparation rigoureuse du patient et de l’équipe Chirurgie fonctionnelle efficace: indolence, autonomie et dignité aux patients dont la durée de survie progresse régulièrement Avenir: Associations techniques, percutané…