l’hyperuricémie et diabète type 2 au CHU MOHAMed VI d’Oujda P 64 A l’hyperuricémie et diabète type 2 au CHU MOHAMed VI d’Oujda P 64 A.Khlifi , H. Aynaou, S.Farih , H. Latrech Service d’Endocrinologie Diabétologie, CHU Mohammed VI, Faculté de médecine, université Mohammed Premier, Oujda, Maroc.
Introduction et objectifs Le taux d’acide urique élevé est associé à une augmentation de la mortalité et de la morbidité cardiovasculaires d’où l’intérêt de dépister l’hyperuricémie chez la population des diabétiques de type 2. L’excès d’acide urique détermine un stress oxydant mitochondrial, à l’origine d’anomalies pouvant majorer le risque, et contribuer au développement d’un syndrome métabolique. L’hyperuricémie est associée directement – ou indirectement – à un état d’inflammation de bas-grade, à une stéatose hépatique, à une insulino-résistance, à une dyslipidémie, et à une hypertension artérielle.
PATIENTES ET METHODES: Il s’agit d’une étude rétrospective, On a dosé l’acide urique chez 127 patients diabétiques de type 2 hospitalisés au service d’Endocrinologie du CHU MED VI sur une durée de 2 ans.
Résultats La prévalence de l’hyperuricémie chez nos patients était de 55 %( 69 patients). Cette prévalence était de 64.6 % chez les femmes et de 35.4 %chez les hommes. L’âge moyen de nos patients était de 58.2 ans ; avec une durée d’évolution du diabète moyenne de 12 ans, 27.9 % des patients étaient obèses avec un IMC moyen de 31 kg/m2. L’HTA avait été trouvé chez 31 % des patients, la cardiopathie ischémique chez 28.4 %, 11.4 % des patients avaient une dyslipidémie avec 5.7 % d’hypertriglyceridémie, 4 % avec un HDL bas et 6.8 % avaient un LDL élevé. Et la stéatose hépatique était retrouvée dans 15.7% des cas.
Conclusion Notre étude montre une association entre l’hyperuricémie et le syndrome métabolique avec ses différentes composantes chez les diabétiques de type 2. L’hyperuricémie semble être un facteur prédictif du syndrome métabolique qui pourrait retrouver sa place parmi les critères diagnostiques de ce syndrome. Le sexe féminin et l’obésité sont des facteurs de risque d’hyperuricémie chez les patients diabétiques type 2.