La démographie des professions de santé en Seine-et-Marne Bilan des actions et perspectives Congrès des Maires de Seine-et-Marne 30 septembre 2016 - Dammarie les Lys
Rappel : une évolution des attentes des jeunes médecins qui impacte l’efficacité des mesures Toutes les études et l’expérience récente montrent une évolution profonde des attentes des jeunes médecins : des critères de choix qui portent sur le confort d’exercice beaucoup plus que sur les revenus : travailler en équipe, avoir une bonne ambiance de travail, diversifier les tâches mieux concilier vie familiale et vie professionnelle à travers la maitrise de son temps de travail : 71 % des jeunes généralistes souhaitent travailler moins de 50h par semaine. avoir un exercice mixte libéral / salarié (70% des jeunes médecins)
Quels outils utiliser ? Les bourses aux étudiants en santé Qui ? Etat : Contrat d’Engagement de Service Public (national) : médecins généralistes, spécialistes, dentistes. 1200 €/mois sur 8 ans maximum, pour autant d’années d’exercice dues en zone déficitaire ou fragile La Région, le Département : Contrat Régional d’Exercice Sanitaire : généralistes, gynécologues, ophtalmologues, dentistes, kinésithérapeutes, sages-femmes. 1000 €/mois pendant 2 ans, pour 3 années d’exercice dues. Département : OK DOC 77 : psychiatres, pédopsychiatres, gériatres, pédiatres. 1000 €/mois pendant 2 ans, pour 3 années d’exercice dues.
Quels outils utiliser ? Les bourses aux étudiants en santé Combien ? Au total : entre 4 et 6 installations de médecins par an en Seine-et-Marne, tous dispositifs confondus Peu de candidats aux dispositifs. Bilan : Des dispositifs intéressants ponctuellement, notamment pour approcher les jeunes médecins, mais trop peu de candidats à ces bourses par rapport aux besoins d’installation du territoire. Les aides financières ne sont pas l’attente prioritaire des jeunes médecins.
Quels outils utiliser ? Les aides et l’accompagnement à l’installation Qui ? Pour les aides : Assurance Maladie, ARS, Région … : aides à l’investissement initial, exonérations de charges sociales, etc. Pour l’accompagnement : ARS, URPS, Département, CPAM, Ordre des Médecins : permanences mensuelles, rendez-vous personnalisés, etc.
Quels outils utiliser ? Les aides et l’accompagnement à l’installation Combien ? Pour les aides : 3 dossiers de PTMG / PTMA par an en moyenne Pour l’accompagnement : 3 à 4 professionnels (toutes professions confondues) accompagnés par mois en permanence locale, dont en moyenne 1 médecin. BILAN Des dispositifs utiles pour concrétiser des installations, avec un niveau de satisfaction des usagers élevé. Mais là encore, les aides financières ne sont pas l’attente première des jeunes médecins.
Quels outils utiliser ? Les structures collectives : maisons médicales, maisons de santé Qui ? Les collectivités locales (communes, intercommunalités), obligatoirement en lien avec les professionnels déjà installés, parfois des bailleurs sociaux, rarement des acteurs privés Avec l’appui technique et méthodologique de l’ARS, du Département, de l’URPS, de cabinets spécialisés … Avec l’appui financier de l’Etat, de l’ARS, du Département, de la Région Photo : MSP universitaire du Mée-sur-Seine
Quels outils utiliser ? Les structures collectives : maisons médicales, maisons de santé Combien ? Près d’une centaine d’initiatives de tous niveaux recensées en Seine-et-Marne Dont 15 à 20 structures ou projets visant le label « Maison de Santé Pluridisciplinaire » Dont 6 structures à dimension universitaire (enseignement, recherche médicale) : Coulommiers, Torcy, Fontainebleau, Le Mée, Provins, Nemours (projet) Photo : MSP universitaire de Torcy
Quels outils utiliser ? Les structures collectives : maisons médicales, maisons de santé Bilan Une vingtaine de structures ouvertes fin 2016, près d’une cinquantaine de projets accompagnés. Une attractivité plus forte clairement avérée auprès des jeunes médecins, notamment pour les structures labélisées ou universitaires, dès lors que le projet a été construit autour d’un noyau de professionnels de santé locaux comprenant des médecins. Photo : MSP de Faremoutiers (ouverture le 1er octobre).
Quels outils utiliser ? Le développement des stages Qui ? L’ARS, le Département, l’URPS, en lien avec les Facultés de Médecine et les maisons de santé … Combien ? Entre 3 et 400 futurs médecins en formation en Seine-et-Marne chaque année (200 à 250 en milieu hospitalier, 100 à 150 en médecine de ville). 40 nouveaux maitres de stage formés en Seine-et-Marne en septembre 2016 Photo : ouverture de la formation des 16 et 17 septembre à la MDS de Tournan par Isabelle RECIO Bilan : Le stage est un outil majeur pour faire découvrir la Seine-et-Marne et ses maisons de santé aux futurs médecins.
Quels outils utiliser ? Les actions de promotions Qui ? L’ARS, le Département, l’URPS, la Région, en lien avec les Facultés de Médecine, les hôpitaux … Combien ? 4 à 5 interventions dans les Facultés chaque année 6 à 8 interventions par an à l’accueil des internes dans les hôpitaux Plusieurs centaines de futurs médecins démarchés chaque année Bilan : Une promotion qui doit encore être renforcée pour accroitre le volume des contacts, mieux faire connaître les opportunités d’exercice, et déjouer les préjugés à l’égard de certains territoires. Photo : Journée « Exercer en Seine-et-Marne » à la Faculté de Bobigny.
En guise de conclusion : qui peut faire quoi ? L’ARS, le Département, la Région, l’URPS : Soutenir techniquement et financièrement un développement cohérent des maisons de santé sur tout le territoire Favoriser un environnement professionnel attractif : hôpitaux, filières de soins, communautés professionnelles, services numériques, etc. Assurer la promotion du territoire et de ses opportunités d’installation auprès des futurs médecins Développer les stages en Seine-et-Marne
En guise de conclusion : qui peut faire quoi ? Les communes et intercommunalités : Constituer un maillage de maisons de santé locales pour accueillir les futurs médecins : En s’appuyant sur un noyau initial de professionnels locaux En recourant, des le début des projets, à l’accompagnement technique des partenaires (ARS, Département, URPS, etc.) En veillant à la cohérence des projets entre communes Accompagner l’installation des médecins sur le territoire : Offre de garde de la petite enfance, scolarité Offre de services : sport, culture, transports, loisirs, etc. Logement Etc.