Coopérations inclusives en proximité Créer sa carte des coopérations possibles pour mieux les déployer et leur donner du sens : un exemple issu d’une situation réelle Les personnes âgées sont d’autant plus exposées à des risques de fragilisations rapides, puis aux conséquences de leurs fragilités avérées qu’elles sont isolées. Notre Société ne peut guère ignorer qu’en de nombreux territoires, communes, quartiers, la proportion des personnes âgées (75+) qui sont fragiles tangente les 40 %, alors qu’environ 25% se trouvent isolées, et que près de 50% sont ‘‘ignorées’’ des dispositifs spécifiques. Le nombre croissant de personnes concernées (et de leurs ‘‘aidants naturels’’) est de nature à appeler des actions collectives organisant davantage et mieux des solidarités de proximité. Ce que l’on constate en parallèle mais qui s’exprime moins, c’est qu’en l’état actuel d’approches héritées de l’ère des spécialisations des acteurs, ce ne sont pas seulement les personnes âgées concernées qui subissent un isolement, mais aussi à leurs propres niveaux leurs aidants +/- proches et tous les acteurs (médecins, pompiers, SAMU social, représentants associatifs…) qui font face à des situations critiques à un instant T, focalisés sur des situations d’urgences, avec une prise très ponctuelle sur la prévention ultérieure. Ils sont confrontés à son adaptation dans la durée. Ce que le système de santé a commencé de tisser de façon collaborative avec des pratiques de « parcours de santé » gagnera à être élargi à d’autres actions structurées de prévention continue. Ceci tout particulièrement dans les domaines de la vie sociale de proximité et de l’adaptations des environnements quotidiens. En particulier dans les domaines visant : l’inclusion sociale des personnes âgées, pour favoriser davantage de participation à la vie de leur propre quartier, la conception d’une vigilance-bienveillance préventive de proximité - non intrusive - concernant la qualité de vie quotidienne et la santé des personnes âgées, les plus isolées, en priorité. Cependant, dés qu’on s’éloigne des prestations prescrites répondant à la seule logique des rôles propres et des financements administrés (budgets étanches), tout projet collectif ne peut reposer sur la logique du « prescrit ». Les collaborations ne se décrètent pas, surtout dans la durée. Elles se suscitent, se favorisent, se rôdent. Elles empruntent elles-mêmes les parcours et la progression de la motivation des acteurs qui s’y impliquent. C’est pourquoi nous proposons des schémas d’action qui – tenant compte de conditions fondamentales d’un projet local collaboratif – permettent d’évoluer graduellement sur un même champ d’action, mais de façons différenciées, commune par commune, quartier par quartier. Cette logique participative a ses rythmes, propres aux acteurs locaux, devant être soutenus dans le parcours de leur projet par des compétences et des supports à l’échelle de la communauté de communes, ou de la ville.
Organisation calendrier annuel local d’événements intergénérationnels. Guide + kit de jeux et activités ludiques en médiathèques de quartier (stimulant les rencontres et les facultés cognitives, physiques …) + système d’initiation et d’emprunts Organisation calendrier annuel local d’événements intergénérationnels. Mise en place des accompagnements. Création d’un club local d’entraides . Besoins courants : petits jardinages, petits dépannages, covoiturage ... Du jeu à domicile à des sessions ludiques inter-âges proches, conviviales Couplage des sessions-jeux à des conférences, expositions, animations Création de clubs de… loisir, activités, etc. Couplage des sessions ludiques à des temps d’initiation aux usages d’internet (emails) Sessions d’initiation en duo à des jeux électroniques simples, praticables à distance Clubs d'initiation à l’Internet, aux RSS, à skype aidants –aidés Autres clubs loisirs & convivialité Intergénérationnels : bricolage, petit entretien, jardinage à portée de main, cuisiner / bien manger, aquagym, parcours santé