Dichromates de potassium Vérification de la pureté VALORISATION DES SOUS-PRODUITS DE LA POURRITURE MOLLE POUR LA PRODUCTION DU BIOETHANOL Djamila ALIM 1-2 & Zoulikha Krimi1 1Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Station de Mahdi Boualem Baraki, Alger, Algérie. 2 Laboratoire de phytobactériologie, Département des Sciences Agronomiques, Faculté des Sciences Agronomiques et Vétérinaires, Université Saad Dahlab Blida, Algérie. E-mail : alim-djamila@hotmail.com Résumé : Les pommes de terre pourries représentent 5 à 20% des sous-produits de la culture de pommes de terre. En moyenne 1,5 millions kg de déchets et de pommes de terre pourries sont produite par an. L’intérêt écologique devient de plus en plus grand. C’est dans ce contexte que nous avons voulus vérifier la possibilité de valorisation des sous produits de la pomme de terre infectée par la pourriture molle. L’éthanol est aujourd’hui produit à partir de deux grands types de cultures : les plantes sucrières (canne à sucre, betterave) et des plantes amylacées (blé, maïs). Ces différentes filières passent toutes par une étape de fermentation qui transforme les sucres en éthanol et une étape plus ou moins poussée de distillation qui sépare l’alcool de l’eau. Le présent travail est basé sur l’hypothèse suivante : 100 g de pommes de terre produisent entre 8 à 10 ml d’éthanol. L’éthanol se produit en quatre principales étapes : l’hydrolyse enzymatique, la fermentation, la distillation et la vérification. Les résultats obtenus montrent une production de 3,24 g d’éthanol par 100 g de pommes de terre pourries. Cette quantité pouvait être plus élevée dans le cas où nous pouvions réaliser une distillation fractionnée afin de récupérer un maximum d’éthanol. La production du bioéthanol à partir des déchets de pomme de terre représente une alternative visant d’un coté de minimiser les pertes engendrées et un recyclage de ces déchets qui permet d’obtenir un biocarburant respectant l’environnement. Mots clés : Bioéthanol, pomme de terre, Pourriture molle, déchets, Pectobacterium carotovorum. Introduction: L’éthanol est aujourd’hui produit à partir de deux grands types de cultures : les plantes sucrières (canne à sucre, betterave) et des plantes amylacées (blé, maïs). Ces différentes filières passent toutes par une étape de fermentation qui transforme les sucres en éthanol et une étape plus ou moins poussée de distillation qui sépare l’alcool de l’eau [1]. La production de bioéthanol à partir de pommes de terre est basée sur l'utilisation des pommes de terre pourries. Des statistiques ont montré que le taux de pomme de terre pourris obtenus après récolte est de l’ordre de 5-20% [2]. À partir de cette donnée et dans le but de récupérer les sous produits, nous avons projeté de réaliser les étapes suivantes permettant d’aboutir à la production d’éthanol [3]. Matériel et méthode: Lumière incidente Lumière transmise Solution étudiée Longueur de la cuve Dichromates de potassium D.O Solution A Témoin - Vérification de la pureté 3,24 g d’éthanol par 100 g de pommes de terre pourries La production de bioéthanol à partir de pommes de terre pourries semble possible. La quantité de bioéthanol pourrait être plus élevée si une distillation fractionnée avait été possible Pomme de terre 100 g pomme de terre pourris (pourriture molle) broyer et chauffer pendant 7 heures Hydrolyse enzymatique couper l’amidon en glucose 500 ml d’eau+ 3g d’amylase (30°c)+ 3g d’amylase Fermentation alcoolique consiste à transformer le glucose obtenu lors de l’hydrolyse enzymatique 5 g de Saccharomyces cerevisia Distillation La distillation consiste à séparer d’un mélange deux liquides volatiles qui sont complètement miscibles. Conclusion La pomme de terre est l’une des denrées alimentaires de base dans le monde, produisant une importante quantité de matière sèche et de protéines à l’hectare [4]. Les pertes directes et indirectes associées à cette culture sont considérables. La production du bioéthanol à partir des déchets de pomme de terre représente une alternative visant d’un coté de minimiser les pertes engendrées et un recyclage de ces déchets qui permet d’obtenir un biocarburant respectant l’environnement. Référence bibliographiques [1]: HIS S., 2005. Les biocarburants dans le monde. Panorama documents IFP. [2]: KIMMO V, LIISA M. 1999. Bioetanolin valmistus jäteperunasta – Esiselvitys teknisestä toteutuksesta ja taloudellinen arviointi, Report 239, Oulun yliopisto, Prosessitekniikan osasto.. [3]:RAMESH, A. ASHA, D. L. AND R. BALAJI R. 2010. Production of bio-ethanol from Pectobacterium carotovorum induced soft rotten potatoes. Afr. J. Microbiol. Res.Vol. 4 (12) pp. 1340-1342. [4]:STOREY R. J. M., ET H. V. DAVIES. 1992. Tuber quality. Pp 507-569. Dans The Potato Crop. Paul Harris (éd). Chapman & Hall. Londres.