La Rébellion de 1837
Le début du XIX siècle Le Haut et le Bas Canada au début du XIX siècle avaient de graves problèmes politiques. Les problèmes étaient notamment d’origine linguistique et culturelle.
La population française ne s’était pas complètement adaptée à la conquête britannique et ils n’aimaient pas que le pouvoir de la colonie était dans les mains d’une oligarchie composée de marchands et d’anciens officiers militaires- tous anglophones.
Il y avait 80 000 anglophones parmi un population de 420 000 habitants, mais les canadiens français croyaient que les seigneurs et l’église étaient passés du coté des Anglais. La tentative d’unifier les deux colonies, en 1822, et de faire l’anglais la langue officielle de l’union a été perçue comme une attaque dirigée contre la société canadienne-française.
Le gouvernement Les colonies de l’Amérique du Nord britannique n’avaient pas de gouvernement responsable. Le gouvernement responsable est celui qui représente le peuple. Les gouvernements des deux Canadas étaient contrôlés par le Pacte de famille.
Une liste de griefs Les colons se plaignaient surtout sur la question des terres. Les spéculateurs fonciers et le développement des routes contribuaient à de nombreuses problèmes pour le Haut et le Bas- Canada. William Lyon Mackenzie a prit la tète du mouvement qui réformait contre le gouvernement et a publié la liste de griefs du peuple dans The Colonial Advocate, qui a fâché le gouvernement.
Action politique et protestation Les électeurs devaient déclarer publiquement le nom du candidat de leur choix. Les votes pouvaient être acheter et les gens intimider. Beaucoup de hommes se présentaient ivres et vendaient leur vote pour de l’alcool!
Dans les années 1830, le gouvernement du Haut-Canada pouvait arrêter et emprisonner des manifestants politiques. Aujourd’hui nous avons plus de droits. Un gouvernement est-il en droit d’user de violence pour neutraliser les protestations?
La pacte Famille Un petit groupe de fonctionnaires qui dominait le pouvoir judiciaire au Haut-Canada. Ils voulaient appartenir a l’Empire Britannique en montrant une hostilité envers les E.U.
La Clique du Château Un groupe de membres de la communauté marchande anglophone. Ils étaient nommés par le gouverneur et faisaient des recommandations politiques au gouvernement.
La rébellion de 1837 Les chefs des mouvements de reforme dans le Haut-Canada et le Bas-Canada étaient très proches, même s’ils ne partageaient pas toujours les mêmes objectifs.
Le Bas-Canada La discrimination envers les Canadiens français, l’inégalité des impôts et le manque de pouvoir au sein du gouvernement – étaient au cœur des débats entourant les reformes au Bas-Canada. Louis Joseph Papineau, le chef des réformateurs radicaux du Bas-Canada était un orateur persuasif.
Le Haut-Canada Le nationalisme n’etait pas associé a la démocratie a l’americaine que défendaient Mackenzie et d’autres chefs. Plusieurs souhaitaient un gouvernement meilleur.
Lord John Russell, responsable du ministères des Colonies en Grande-Bretagne, refusa catégoriquement d’accoder plus de pouvoir a l’Assemblee.
Questions Comment la question des terres a-t-elle contribue a la rébellion de 1837? Décrivez les conflits entre les classes qui existaient au Canada a cet époque. Que signifie « l’inquité fiscale » pour les Canadiens français a cet époque?
La rébellion de 1837 Mackenzie et ses supporteurs voulaient copier le modèle américain, mais tous savaient qu’un changement dans l’une des colonies aurait un effet sur les autres. Quand il est devenu évident que le gouvernement ne pouvait pas être reformer de l’interieur (la pouvoir du Pacte de famille et de la Clique du Château était trop forte), Mackenzie et Papineau se préparèrent a prendre les armes contre le gouvernement.
La Grande-Bretagne n’avait pas assez de troupes de se protéger suffisamment alors les chefs ont planifie des révoltes dans le Haut et le Bas Canada. Il y avait aussi un mouvement de reforme dans les Maritimes, conduit par Joseph Howe, mas ces régions ne participèrent pas aux révoltes.
Les révoltes dans le Haut et le Bas Canada avaient des plans élaborés mais ils n’avaient pas la coordination pour bien réussir. Ils auraient eu plus de succès si l’Eglise catholique les avait appuyés, car les chefs religieux conseillaient a leurs paroissiens de rester fideles a la Grande-Bretagne. Les rébellions ont débuté parce qu’on voulait arrêter Papineau et après une série de courtes batailles (St. Denis, St. Charles, St. Eustache). Les troupes britanniques défirent les forces patriotes.
En décembre 1837, la plupart des chefs et des partisans des rebelles étaient en prison et Papineau s’enfuit aux Etats-Unis. Mackenzie s’enfuit aux Etats-Unis déguisé en femme.
Le châtiment des rebelles La justice britannique mettait l’accent sur la punition plutôt que sur la réinsertion. La peine de mort, la flagellation… Les principaux chefs furent pendus sur la place publique. D’autres furent déportés, enchaînés aux murs, aux Bermudes (7 ans) = horrible voyage. Ils arrivent malade et plusieurs mouraient. Là, ils étaient mis aux travaux forcés .
Le rapport de Lord Durham La Grande-Bretagne créa une commission chargée d’analyser la situation et de proposer des solutions. Lord Durham arriva au Canada au printemps 1838 en compagnie de sa femme. Il s’afficha comme représentant indépendant du puissant Empire britannique.
Lord Durham Riche et aristocrate, il nourrissait des idées progressistes. Il modifia la condamnation a mort de certains rebelles en déportation. Il se rendit également en visite officielle aux Etats-Unis. Il décréta que certains chefs en exil ne pourraient jamais rentrer au pays (eg. Papineau).
Lord Durham Il gouvernait sans Conseil exécutif ni législatif ni Assemblée – dictateur? Encore beaucoup de colère… Il avait des préjugés contre les français (encourageait l’assimilation). Il démissionna et rentra au pays.
Dans son rapport, il recommanda l’unification des colonies et la nomination d’un gouvernement responsable, aussi d’unifier éventuellement toutes les colonies d’Amerique du Nord britannique – mais avec la prédominance de la culture et des valeurs anglaises.
Apres la rébellion La rébellion de 1837 a arrêté temporairement les colons vers le Haut-Canada. Mais, bientôt, les immigrants arrivent par milliers et la population du Canada anglais surpasse celle du Canada français. Les politiciens du Canada français ont formé des partis politiques pour défendre leurs intérêts (après les recommandations de Durham).
Le Haut-Canada se développa rapidement Le Haut-Canada se développa rapidement. Toronto devient une ville avec des édifices, des banques et des rues. De nouvelles routes sont construit pour relier les plus grandes villes a l’interieur du pays. Plusieurs villes ont été créé et on formait une rangée de maisons de briques ou de planches a clin ou logeaient le médecin, le dentiste et les marchands importantes.
Le gouvernement britannique se désintéressait de ses colonies et il modifia ou élimina des lois qui leur avaient apporte des avantages. Comme exemple, la Grande-Bretagne refusa de financer de nouveaux projets. Il était d’abord la responsabilité aux gouvernement coloniaux et aux entrepreneurs prives de trouver les fonds pour bâtir de nouveaux navires, des canaux et des chemins de fer.
L’Acte d’Union Les colonies ont trouvé que chacune sera plus forte si elles se regroupaient. En 1840, l’Acte d’Union unifiait le Haut et le Bas-Canada, qui devenaient en 1841, le Canada-Uni avec Montréal comme capitale.