Les plans communaux de mobilité en Flandre Le point de vue du conseiller en mobilité Jan Gheldof - Service de mobilité - Ville de Gand
Contenu Petite historique des PCM en Flandre Quelques aspects spécifiques Quelques leçons pour la Flandre/Wallonie
Petite historique des PCM en Flandre - 80 Les années 80 –Linitiative vient dabord des communes: Plans de circulation Plans de vivabilité Plans de sécurité routière –Bruges, Ypres, Kalmthout, Tielt,… –Pas de conseillers en mobilité (sauf quelques cas individuels dans les villes, comme Courtrai ou Turnhout) Dossiers suivis par l urbaniste, la police ou lingénieur des travaux publics –Pas dincitation, ni de coopération systématique de la part de la région Sauf cas individuels, dépendant de lingénieur locale Sauf traversées de villages par routes nationales, par exemple Lochristi
Petite historique des PCM en Flandre – 90 (1) La région découvre la notion mobiliteit, e.a. avec le Verkeers- en vervoersplan Vlaanderen Les communes continuent à développer leurs propres plans, de leur propre façon (soutenus par quelques rares spécialistes en mobilité, dans les bureaux détudes) Surtout des plans auto (circulation) ou vélo (fietsplan Gent), en dautres termes: –Pas de planning de mobilité intégrée Pas ou peu dattention pour le transport en commun!! –Pas dintégration dans une vision spatiale (schéma de structure) – Le convenant apparaît – Le min. Baldewijns –Sans trop de préparation –Avec un certain dédain, un peu de mépris vis-à-vis les communes –Avec beaucoup de pression de la part de la région: pas de PCM = pas dinvestissements!
Petite historique des PCM en Flandre – 90 (2) Résultat: –Beaucoup de résistance de la part des communes –Les pcm mettent des années à aboutir (la plupart – 5 ans, voir +) –Nouvelles procédures qui se suivent sans cesse –Les grandes réalisations sont fait à côté du, voir malgré le convenant, par exemple le plan de mobilité du centre ville de Gand –Beaucoup de PCM dont le contenu naît à côté de la procédure, et qui sont artificiellement intégrés dans le convenant. Mais! –Subvention des conseillers en mobilité ou des PCM –Formation/professionnalisation des CeM (Vlaamse Stichting Verkeerskunde) –Méthodologie uniforme pour les PCM –Concertation entre la commune, De Lijn et la Région: à base regulière, structurée –Laccent beaucoup plus sur le transport en commun
Petite historique des PCM en Flandre - 00 Professionnalisation continue –Dans chaque domaine Infra Management (PDE, PDS, ITS, MOBER = études dincidences mobilité,…) Communication –A chaque niveau Les communes – services de mobilité De Lijn Région (voir exposé de M. Sempels) Aboutissement des PCM – première génération Intégration dans les schémas de structure Rapport de suivi – chaque année! Les communes protestent contre le joug des plans – rapports de suivi … peu suivis! Préparation/démarrage des PCM – deuxième génération –Mais! Mêmes erreurs, procédure trop lourde! –Timing prévu ne sera - de nouveau!! – pas réaliste
Quelques aspects spécifiques Points de vue –Personnelles / Ville de Gand –Union des Villes et Communes Flamandes (VVSG)
Quelques aspects spécifiques La procédure est trop rigide pour les différentes communes –Beaucoup plus de détail dans un PCM rural que dans les villes Gand compte une dizaine de villages suburbain – pas traitées de même façon quune commune voisine Trop de vision stratégique, demandée des petites communes (e.a. TEC), trop de détails pour les grandes villes Le résultat du PCM – plan daction avec priorités, mais: –les priorités de la région (analyse des besoins) ne tiennent pas compte de ces priorités –Conséquence - les communes demandent trop et ne sont pas reponsabilisées pour faire des vrais choix eux-même Malgré concertation, niveau du planning différent que niveau de décision différent que niveau de financement
Quelques aspects spécifiques La procédure est trop lourde –2 ministres –Trop de modules –Procédure en soi trop lourde Commissions, audit, timing très strict Voir la durée de la module 13 – M. Sempels –La commission daudit Pas dégalité –Lauditeur donne son avis, pas de réplique possible –Des fois, le PV nest pas conforme au teneur de la réunion Résultat – beaucoup de repêchage –perte te temps –pas forcément meilleur résultat! –Incompréhension de la part des communes
Quelques aspects spécifiques La module 10 – les abords décoles –Courtrai – Beekstraat –Voirie communale, à côté de la N8. –Subvention soi-disant 50% –Subvention en fait 15%!! –Conséquence – pas de demande module 10 pour le dossier suivant! Problème de préfinancement – paiement tardif – pèse sur le budget des communes, au dépit de projets communaux
Quelques aspects spécifiques La module 13 – les pistes cyclables à linitiative de la commune –La région évite de prendre sa responsabilité – Module 11 – 1 / 2 Module 13 – 24 / 19 Règles trop strictes –p.e. sur une même route - piste cyclable / bandes de suggestions / zone 30
Quelques aspects spécifiques Concertation avec De Lijn: pas toujours évident –Les trams de Gand sont achetés sans la moindre concertation Les nouveaux trams: 40m au lieu de 30m – haltes pas adaptées! Design pas vraiment au goût de la Ville
Quelques aspects spécifiques Les communes ne sont pas impliquées dans la politique de De Lijn –Mobilité de base –Netmanagement –Le Toekomstplan, le grand projet pour toutes les provinces (e.a. light rail) Beaucoup dengagement des communes (e.a. tarification)
Quelques leçons pour la Flandre/Wallonie La base dune politique de mobilité durable et efficace: Niveau de planification = niveau de décision = niveau de financement
Quelques leçons pour la Flandre/Wallonie Un exemple: les communautés –urbaines –dagglomération –des communes en France De vraies compétences au même niveau En Flandre – notion de grandes villes ou villes régionales, mais sans compétences Exemple – Montpellier – TEC impliqué dans la politique de stationnement Attention – pas de copier/coller!! –La structure géographique, morphologique ou politique… des villes/villages en Belgique est fort différente!
Quelques leçons pour la Flandre/Wallonie Plus de compétences pour les communes Plus de responsabilité our les communes! –Priorités!! Une décentralisation différenciée –Planification adaptée à léchelle des villes et villages Moins de belle-mère, plus de grand-frère! –La région comme coach, qui aide les communes (formation, vademecum, concertation,…) Moins de régulation, mais plus de qualité dans la réglementation! Moins de commission daudit – plus de compétences pour le GBC et pour la politique communale!