Dr Anne-Laure Tarrerias Paris Les hémorroïdes : principes et systèmes de traitement en fonction des stades : des avancées? Dr Anne-Laure Tarrerias Paris
Pathologie hémorroïdaire On distingue : La maladie hémorroïdaire externe La maladie hémorroïdaire interne
Traitement des thromboses hémorroïdaires externes. Traitement médical : veinotoniques antalgiques, AINS topiques locaux Si œdème : corticoïdes locaux ou per os Traitement chirurgicale : thrombectomie, Ferguson.
Classification du prolapsus hémorroïdaire - Grade 1 : pas de prolapsus, inflammation. - Grade 2 : exteriorisation du prolapsus hémorroïdaire à la selle avec réintégration intracanalaire spontanée. - Grade 3 : exteriorisation du prolapsus hémorroïdaire à la selle, réintégration manuelle du prolapsus - Grade 4 : extériorisation permanente du prolapsus.
Grade 1 : pas de prolapsus Le but est de réduire l’inflammation grâce à la dévascularisation induite par le traitement mécanique. On n’utilisera donc pas les traitements qui corrigent le prolapsus.
Grade 1 : inflammation sans prolapsus.
Grade 2 : prolapsus à la selle avec réintégration spontanée Ligature Cryothérapie dirigée Scléroses
Grade 3 : prolapsus exteriorisé à la selle, réintégration manuelle Toujours tenter un traitement mécanique mais en cas d’échec : Intervention de Longo ou HAL
Indication thérapeutique en fonction du grade Le traitement médical est indiqué en premier quelques soit l’importance du prolapsus hémorroïdaire. On ne traite qu’en cas d’échec de ce traitement en utilisant : - Grade 1 : infrarouge, cryothérapie directe - Grade 2 : traitement instrumental avec soit ligature, cryothérapie dirigée, HAL, scléroses - Grade 3 : HAL ou Longo - Grade 4 : Milligan Morgan
CONCLUSION Le meilleur traitement de la maladie hémorroïdaire est celui : - que le praticien maîtrise le mieux - qui s’adapte au symptômes plus qu’au grade : ne pas opérer un grade 4 si le patient est peu gêné. Les erreurs à éviter : - Faire un traitement mécanique en cas de maladie hémorroïdaire externe - Evaluer cliniquement la fonction sphinctérienne en favorisant les traitements mécaniques en cas de risque d’incontinence.