Stage Academia au sein du CIO de Dijon - mai 2011 Lutte contre le décrochage scolaire Geneviève Bastin Virginie Appart
Profil des décrocheurs: les absents fréquents les démotivés les sans-qualification (- nombreux qu’avant mais avec + de difficultés d’insertion socio-professionnelle) les sans-diplôme (voir objectifs de Lisbonne) … La majorité des décrocheurs ont moins de 16 ans. Très peu sont complètement déscolarisés et ceux-là ont des suivis multiples. Pas de corrélation entre déscolarisation et délinquance. En début d’université, il y a aussi les décrocheurs en errance, les studieux pris au dépourvu, les opportunistes…
Après le décrochage scolaire Différentes structures existent en France pour accueillir et remobiliser le jeune sans projet (Service d’accrochage scolaire, mission locale pour les 18/25 ans, module d’accueil pour les lycéens sortis depuis moins d’un an et classe relais). Importance toujours des stages, des remises à niveau, des ateliers et des évaluations régulières. Les élèves souffrant d’une phobie scolaire bénéficient dans certaines écoles d’un horaire allégé. L'inspecteur scolaire cherche, en collaboration avec le jeune, sa famille, certains organismes extérieurs et l'école, une solution en lien avec son projet. Dans un rôle de prévention il voit aussi les élèves qui ont des problèmes de comportement. Les missions locales traitent le jeune dans sa globalité, en tenant compte de sa situation sociale, son projet, sa santé ...
Avant le décrochage scolaire Dans les lycées et les collèges visités L’accueil du jeune est essentiel Les professeurs rencontrent régulièrement les parents et les élèves (charge supplémentaire pour le prof) Un système intranet signale aux parents les absences des élèves Plate-forme informatique avec des brèves sur l’école Liaison collège/lycée Une sonnette musicale indique de manière plus agréable le changement de cours Pour ne pas stigmatiser les élèves en difficulté, le conseiller d’orientation rencontre tous les élèves sur leur projet scolaire Le suivi de la méthode de travail est assuré par les éducateurs
L’information sur l’orientation est aussi assurée par les pairs Aux conseils de classe, des délégués d’élèves et des parents sont présents Les stages permettent de découvrir les milieux professionnels et de cheminer dans son projet A l’université Des tuteurs-élèves facilitent l’accueil et l’accompagnement des nouveaux Des plans de réussite avec évaluation du dispositif par les élèves et des renforcements des compétences pédagogiques existent Découverte d’une école supérieure à rentrée décalée Permanence du CIO organisée
Différences par rapport à la Belgique Le conseiller d’orientation travaille en école et n’est pas nécessairement un psychologue. Les problématiques sociales et familiales sont relayées à l’extérieur de l’école en CMPP. Le CIO agit jusque dans les universités. Certaines écoles professionnelles ont des contrats pour des clients ce qui leur permet de financer un matériel plus perfectionné. Les grands moyens d’une prévention du décrochage scolaire seraient donc la communication entre institutions et entre les personnes, les rencontres et les évaluations régulières avec les jeunes (et leurs parents) afin de permettre une bonne orientation ou réorientation.