Infections péritonéales en DP RDPLF - Année 2016
Survie indemne de péritonite selon la modalité de DP (patients incidents entre Janvier 2009 et décembre 2014, suivis jusqu’à décembre 2016) Afin de ne prendre que les données les plus récentes seuls les nouveaux patients qui ont débuté la DP entre le 1er Janvier 2009 et le 1er Janvier 2017 ont été inclus et suivis jusque fin 2014. Comme l'année dernière, les courbes ne diffèrent plus significativement comme cela était observé les années précédentes, en raison de l'amélioration des résultats en DPCA. Ces courbes sont indicatives sans valeur statistique rigoureuse car non ajustées sur les comorbidités et systèmes.
Taux de péritonites par méthode en 2016 DPCA DPA Durée cumulée (mois) 19429 12972 Nombre De péritonites 515 345 taux de 1 tous les 38 mois Le calcul est effectué sur les patients prévalents traités entre le 1er Janvier 2016 et le 31 décembre 2016. Les taux d’infections sont stables maintenant depuis quelques années à des niveaux nettement meilleurs que le minimum proposé dans les recommandations internationales. Les différences entre DPCA et DPA sont faibles et l’absence d’ajustement ici ne permet pas de conclure à une différence réelle.
Taux de péritonites selon statut métabolique en 2016 (patients prévalents) DPCA DPA Non diabétiques 1/38 mois 1/40 mois Diabétiques 1/37 mois 1/32 mois Le calcul est effectué sur les patients prévalents traités entre le 1er Janvier 2016 et le 31 décembre 2016. Résultats non ajustés aux caratéristiques des patients. Globalement les taux sont stables par rapport aux années récentes précédentes.
Taux de péritonites et traitement avant DP (patients prévalents dans la période) année 2016 DPCA+DPA DPCA DPA Non dialysés 1/38 mois 1/39 mois Hémodialysés 1/36 mois 1/37 mois Transplantés 1/32 mois 1/31 mois Centre : France métropolitaine Patients : >= 16 ans Période : 01/01/2016 - 31/12/16 Bien que ces résultats ne soient pas ajustés aux caractéristiques des patients, le traitement antérieur (non dialysé, hémodialysé ou transplanté) semble avoir un léger impact sur le risque de péritonite quel que soit le système, un peu plus marqué pour les patients transplantés. Dans tous les cas les taux de péritonites restent faibles conformes aux recommandations.
Incidence cumulative de péritonite (risques concurrents) – patients incidents entre Janvier 2009 et décembre 2014, suivi jusqu’à fin 2016 Ce graphique montre l’incidence cumulée (IC) du premier épisode de péritonite, en tenant compte de la nature « concurrentielle » des autres événements possibles (le décès, le transfert en HD, la transplantation et la reprise de diurèse avant le premier épisode de péritonite). Cette IC est la vraie probabilité d’avoir eu une péritonite à un moment de suivi donné.
Répartition des germes en 2016 Pourcentages Cocci Gram + 51,5 % Bacilles Gram + 2,7 % Cocci Gram - 0,1 % Bacilles Gram - 26,8 % Levures 0,8 % Autres, germes multiple ou atypiques, liquide chyleux 18,1 % La raréfaction des péritonites induit souvent une proportion plus importante de germes gram négatif ou multiples pouvant nécessiter alors une adaptation du pari thérapeutique initial.
Liquides troubles avec et sans germes identifiés Liquide trouble Pourcentages Germes identifiés 81,92 % Liquide trouble non prélevé 0,12 % Cultures négatives 13,15 % Eosinophiles sans germe 0,23 % Divers non identifié, chyleux 1,29 % Germes multiples 3,29 % Le taux de cultures négatives représente à la fois la qualité du prélèvement et du laboratoire.Il est ici meilleur que les recommandations internationales. Chaque centre peut ainsi se comparer. Des taux plus élevés avaient été observés certaines années lors d’épisodes de réactions à des contaminants dans certaines poches, résolus depuis.