COMMANDOS DE CHASSE
Commandos de chasse En 1960, en Algérie, le « plan Challe » est en place. 1) maintenir l’étanchéité des frontières Marocaine et Tunisienne par la mise en place de deux barrages électrifiés. 2) dans l’espace ainsi délimité, poursuivre la destruction des bandes rebelles ainsi que celle de l’organisation politico-administrative (OPA) du FLN. Pour traquer et détruire les derniers groupes de rebelles, les commandos de chasse sont créés. Ils servent de « têtes chercheuses » aux grandes unités. Vivant comme l’adversaire qu’ils sont chargés de repérer, ils constituent les unités opérationnelles de renseignement des troupes de choc en Algérie.
Commandos de chasse L’efficacité maximum ne pouvant plus être obtenue par des opérations à l’échelle de la division, ni même à celle du régiment, l’idée s’impose qu’il faut créer des unités plus petites, autonomes, adaptées à l’organisation militaire rebelle. Le Général Challe puise ses références, entre autres, dans les commandos mixtes, qui ont obtenu des résultats remarquables, durant la guerre d’Indochine, au nord Vietnam. L’une des difficultés majeures est qu’en Algérie, il n’y a pas de lignes ennemies, aussi on ne saurait y transposer l’expérience indochinoise sans l’adapter.
Commandos de chasse Un commando de chasse compte généralement, au grand complet, un effectif correspondant à celui d’une compagnie d’infanterie légère, soit environ 100 à 150 hommes, aux ordres d’un capitaine ou d’un lieutenant. Ce commando, lorsqu’il évolue sur le terrain, peut être éclaté et redéployé en unités plus réduites, dont les effectifs, selon le type de mission, correspondent à des groupes de combat ou des sections. Certains Commandos, comme « Georges » ou « Cobra », comptent des effectifs plus élevés atteignant les 200 hommes.
Commandos de chasse L’encadrement est constitué de jeunes européens, militaires d’active, engagés volontaires et appelés volontaires. Les appelés effectuent à cette époque un service militaire obligatoire de dix-huit mois, et sont ensuite maintenus sous les drapeaux durant neuf mois, certains durant douze mois supplémentaires.
Commandos de chasse
DETACHEMENT D’ASSISTANCE OPERATIONNELLE
DETACHEMENT D’ASSISTANCE OPERATIONNELLE DAO: détachement d'assistance opérationnelle. 1979-1997 Missions : instruire et entraîner les armées africaines, encadrer et soutenir une formation africaine en cas de conflit, renseigner le régiment dans la profondeur sur un théâtre Centre Europe. Devise : VAE VICTIS ("malheur aux vaincus").
DETACHEMENT D’ASSISTANCE OPERATIONNELLE DIO : détachement d'instruction opérationnelle. 1997-2002 Missions : instruire et entraîner les armées africaines, renseigner dans la profondeur (0 à 30 km) la BRIGADE, compléter le dispositif des "Forces Avancées" dans le cadre d'une opération amphibie, mener des "actions particulières" (protection d'autorités...).
DETACHEMENT D’ASSISTANCE OPERATIONNELLE 45 hommes. - 3 commandos (x 10 pax): 1 « action », 1 « appuis », 1 « TE ». - 1 commando commandement (x15 pax) 1 Cdt ou Lcl à la tête. SIG puis FAMAS, VLRA, Jeep…
DETACHEMENT D’ASSISTANCE OPERATIONNELLE Mauritanie ; RCA (x 5) ; Djibouti (x 2) ; Tchad (x12); Daguet (Irak) ; Bosnie ; Cameroun (x 2) ; Côte d’Ivoire ; Guyane ; Nouvelle Calédonie ; Kosovo
SECTION D’AIDE A L’ENGAGEMENT DEBARQUE
SECTION D’AIDE A L’ENGAGEMENT DEBARQUE Outil du chef de corps, dédié à l’action du GTIA et de ses unités élémentaires. Section fortement encadrée composée de fantassins multiqualifiés. Une capacité d’action adaptée au contexte opérationnel. Création en 2002: Côte d’Ivoire (élément constitué et protection d’autorité) ; Guyane ; Afghanistan.
SECTION D’AIDE A L’ENGAGEMENT DEBARQUE Aptitudes opérationnelle majeures : Renseignement : complémentaire à la SRR, elle agit de façon plus précise. Aide à l’engagement : faciliter l’engagement du GTIA et de ses unités, instruction spécialisée. Actions ciblées : au sein du GTIA ou en décalage avec son action. Protection ciblée : autorités, sites sensibles ressortissants.
SECTION D’AIDE A L’ENGAGEMENT DEBARQUE Recherche du renseignement au contact: Observer en milieu urbain; surveiller les intervalles; une zone (dont praticabilité des axes); éclairer et reconnaître; reconnaître un objectif Préparation de l’action des unités: Préciser les contours du dispositif ennemi; rechercher des itinéraires d’infiltration; guider, jalonner; prendre le contact; sécuriser; mettre en place ou régler les appuis Actions ciblées et ponctuelles: Fouiller; s’emparer; réaliser un coup de main; neutraliser; détruire; harceler Protection ciblée: Protéger une autorité; évacuer un ressortissant, une personne ou un belligérant (« pré-traitement » des prisonniers) sous protection
SECTION D’AIDE A L’ENGAGEMENT DEBARQUE 3 groupes à 10px. Grpe Cdt : 1/3/6 CDS, SOA, 2 trans, 1 san, 5 équipiers (2LGI, 2AT4). Grpe Cdo X 2 : 0/3/7 ou 0/4/6 : CDG, adj, 1 san, 1 trans, 1 TP, 1 Minimi, 4 équipiers. Moyens HF et TTGC, traitements de données informatiques, 2 appareil photo, 1 caméscope. Equipements « FELIN »
Conclusion Questions? Outil du GTIA Au service du régiment Sous sa protection (QRF) Une filiation Questions?