Architecture matérielle et logicielle des systèmes embarqués de moyenne complexité Elle est composée : d’une unité de traitement centrale, de nombreux circuits périphériques et très souvent de quelques unités de traitement annexes contrôlées par l’unité de traitement centrale. L’unité de traitement centrale est responsable du contrôle de l’ensemble du SE. Les unités de traitement annexes sont utilisées pour les calculs : souvent il s’agit d’unités de traitement spécialisées(e.g: les DSP). La figure 9 en montre l’architecture matérielle la composante matérielle des SE de moyenne complexité Dans ces architectures les communications se situent généralement sur plusieurs bus car chaque unité de traitement (centrale ou annexe) dispose de son propre bus.
Unité de traitement centrale Mémoire centrale Pont Bus annexe Mémoire annexe Unité de traitement annexe Bus de l’unité de traitement central Circuits périphériques d’entrée Circuits périphériques de sortie Autres circuits périphériques d’entrée/sortie Fig. 9 : Architecture matérielle des SE de moyenne complexité
la composante logicielle des SE de moyenne complexité Le logiciel de ces SE est réparti sur plusieurs unités de traitement ( l’unité principale et des unités annexes). Ces SE sont trop complexes pour être gérés par un seul programme sur l’unité de traitement centrale. Une gestion multitâche est donc nécessaire sur cette dernière et par conséquent un système d’exploitation est souvent utilisé avec ces SE. Le logiciel de l’unité de traitement centrale est écrit avec un langage de haut niveau tel que le C/C++. Les logiciels des unités de traitement annexes sont souvent trop spécifiques et donc écrits avec à la fois un langage de haut niveau C/C++ et le langage d’assemblage.
Architecture matérielle et logicielle des systèmes embarqués de grande complexité la composante matérielle des SE de grande complexité Elle est composée de plusieurs unités de traitements maitres pour supporter plus de puissance de calcul et plus de flexibilité. Avec ces SE les problèmes de réalisation se situent au niveau des communications contrairement aux SE de faible et de moyenne complexité où les difficultés de réalisation se situent au niveau des ressources de calcul. Actuellement, les progrès de l’intégration permettent de fabriquer des SE pouvant remplir toutes les fonctionnalités que l’on souhaite. La figure 10 en montre l’architecture matérielle.
Plusieurs processeurs identiques se partageant un traitement. Fig.10 : Architecture matérielle des SE de grande complexité
La composante logicielle des SE de grande complexité Tout come les SE de moyenne complexité, ces SE sont gérés par plusieurs programmes répartis sur les différentes unités de traitement et donc un système d’exploitation voire des systèmes d’exploitation (si les unités de traitement sont hétérogènes), y sont souvent utilisés.