Eléments d’anatomie et de physiologie de l’appareil locomoteur Atteintes de l’appareil locomoteur et conséquences de ces atteintes sur la santé
Objectifs Rendre capable les stagiaires d’établir un lien entre les connaissances relatives au fonctionnement du corps humain et l’activité physique au travail : Gestes Efforts Répétitivité Postures Déplacements
Pré-requis Avoir compris l’importance de l’activité physique mise en œuvre dans toute séquence de travail Mesurer les enjeux humains et économiques d’une atteinte physique du salarié Rappel statistiques Rappel coûts
Méthode pédagogique d’animation Apports didactiques à partir de la présentation d’un diaporama Echanges inter actifs
Contenu Eléments d’anatomie et de physiologie de l’appareil locomoteur Atteintes de l’appareil locomoteur Conséquences de ses atteintes sur la santé
Notions d’anatomie
les membres inférieurs Combien d’os y a-t-il dans le squelette? la tête 200 os qui se divisent en 4 parties distinctes : le tronc,dont la colonne vertébrale est la poutre maîtresse, qui relie entre elles les 3 parties précédentes. les membres supérieurs (membres de préhension) les membres inférieurs (membre de soutien et de déplacement)
Atteintes du squelette et des articulations Fracture Articulation Ligament Surface de contact Entorse Élongation ou déchirement d’un ligament Luxation Déplacement ou écartement entre 2 surfaces articulaires Arthrite Inflammation Arthrose (vieillesse)
Pour éviter les détériorations articulaires, que peut-on faire ? LE SQUELETTE Pour éviter les détériorations articulaires, que peut-on faire ? Organiser le travail, Concevoir et utiliser les outils, le matériel, Transporter les charges de façon à respecter les limites fonctionnelles des articulations.
L’ACTIVITE MUSCULAIRE ET ARTICULAIRE Les lésions des tendons : les troubles musculo-squelettiques (TMS) : Les gestes répétitifs et les postures prolongées entraînent une augmentation non négligeable des pathologies périarticulaires parmi lesquelles nous trouvons : mains,doigts,poignets.. Les régions corporelles concernées par les TMS sont principalement le cou, les épaules, les extrémités des membres supérieurs et le dos.
L’ACTIVITE MUSCULAIRE ET ARTICULAIRE Les lésions des tendons : Exemple de TMS : le syndrome du canal carpien : Le syndrome du canal carpien est une lésion du nerf médian situé au haut du creux de la main vers le poignet.
L’ACTIVITE MUSCULAIRE ET ARTICULAIRE La prévention de ces affections passe par : - la diminution des gestes répétitifs - la diminution des postures prolongées par des postes de travail ou des processus de fabrication mieux adaptés à l’homme. La formation PRAP est un atout important pour la prévention de ces risques.
LA COLONNE VERTEBRALE 32 à 34 vertèbres 5 régions Vue de face : rectiligne vue de profil : courbe
LA COLONNE VERTEBRALE Les zones charnières de la colonne vertébrale : La charnière cervico-dorsale est la région la plus mobile de la colonne. La région dorsale, peu mobile permet essentiellement les mouvements de rotation. La charnière lombo-sacrée est la plus sollicitée par les mouvements de flexion, d’extension, d’inclinaisons et de rotations et supporte la totalité du poids du tronc.
LA COLONNE VERTEBRALE La vertèbre : Arc vertébral Corps vertébral Trou vertébral
LA COLONNE VERTEBRALE La vertèbre :
LA COLONNE VERTEBRALE Qu’est-ce que la moelle épinière ? Faisceau de fibres nerveuses dont les ramifications sortent par les trous de conjugaisons. Les atteintes de la colonne vertébrale peuvent avoir des conséquences graves pour le fonctionnement de notre corps.
LA COLONNE VERTEBRALE Le disque intervertébral : Anneau fibreux formé de cartilage Noyau gélatineux, mou Nerfs sensitifs détecteurs des défauts de fonctionnement du disque Ligament vertébral commun postérieur
LA COLONNE VERTEBRALE Quel est le rôle du disque intervertébral ? Transmettre la pression exercée sur la colonne vertébrale Répartir cette pression dans toutes les directions
LA COLONNE VERTEBRALE Quelles sont les possibilités articulaires ? Limitée par les apophyses épineuses
LA COLONNE VERTEBRALE Quelles sont les possibilités articulaires ? Limitée par les apophyses articulaires et les côtes Limitée par les apophyses articulaires et les côtes
LA COLONNE VERTEBRALE Comment se déplace le disque intervertébral lors des mouvements de la colonne vertébrale ? Le noyau est chassé de sa position initiale par les pincements des plateaux vertébraux.
Blocage musculaire en position semi-fléchie LA COLONNE VERTEBRALE L’accident discal : La répétition de mouvements impose au disque des efforts anormaux. A cour, moyen ou long terme le disque se détériorera. Au moment du redressement, une partie du noyau peut se retrouver coincée. Irritation des nerfs sensitifs. DOULEUR Blocage musculaire en position semi-fléchie Mécanisme du lumbago.
LA COLONNE VERTEBRALE L’accident discal : Les techniques gestuelles, lors des lever-porter occasionnels de charges sont efficaces si: Le poids des charges reste raisonnable, Les postes de travail sont correctement aménagés, les salariés disposent d’un temps de formation suffisamment important pour acquérir un nouveau comportement.
LES FACTEURS AGRAVANTS Le vieillissement naturel du disque : Quand débute-t-il ? à la fin de la croissance vers 18-25 ans Que se passe-t-il ? la teneur en eau diminue: le noyau devient granuleux, se rétracte et se décolle des plateaux vertébraux les lamelles concentriques deviennent moins élastiques et des fissures apparaissent Le disque intervertébral vieilli ne peut remplir son rôle de répartiteur de pression lors des mouvements.
LES FACTEURS AGRAVANTS Le vieillissement naturel du disque : Quelles sont les conséquences ? Dans le cas de flexions importantes, le noyau est chassé de sa position et peut pénétrer dans les fissures. Au redressement, le noyau ou une partie du noyau reste coincé dans les fissures ne peut reprendre sa place. La déformation peut irriter la racine d’un nerf rachidien (très fréquent dans la zone lombaire) DOULEUR
LES FACTEURS AGRAVANTS Qu’est-ce qui peut accélérer le vieillissement du disque? - l’accumulation de mauvais gestes - les charges - et les déformations permanentes … …conduisent au processus de l’accident de la colonne vertébrale.
LES FACTEURS AGRAVANTS Les charges (le poids) :
LES FACTEURS AGRAVANTS Les déformations permanentes :
LES DIFFERENTES FORMES D’ ACCIDENTS DE LA COLONNE VERTEBRALE
LE ROLE DES MUSCLES DE LA COLONNE VERTEBRALE MAINTIEN
CONCLUSION Ces notions d’anatomie, de physiologie et de pathologie concernant le fonctionnement de la mécanique humaine dans son ensemble, nous amènent, pour diminuer les atteintes à la santé, à définir des principes de prévention : - Connaître le fonctionnement de la mécanique humaine pour mieux adapter les situations de travail à l’Homme (les outils, le matériel, le poste de travail…) Utiliser son corps dans les meilleures conditions afin de prendre le moins de risques possibles. Connaître ses possibilités mais surtout ses LIMITES.