CHU CONSTANTINE Service d’ O.R.L

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
CHU CONSTANTINE Service d’ O.R.L
Advertisements

Hernie diaphragmatique gauche suite à un traumatisme A. ELBAKOURI, R,HADDOUCH, F.Z.BENSARDI, K.ELHATTABI, R.LEFRIYEKH, D.KHAIZ, A.FADIL SERVICE DES URGENCES.
MASE ABDOMINALE GÉANTE : TUMEUR STROMALE GRÊLIQUE A. ELBAKOURI, M.A.ROCHD, D.ERGUIBI, M.AJBAL, B.KADIRI SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE I CHU IBN ROCHD,
M.Laroussi,F.Elmouhafid,A.Benssal,M.Friha,N.Njoumi,
Symptômes fonctionnels et organiques Cours de sémiologie-pharmacie Pr Mekideche Faculté de médecine UFAS 1.
Examens complémentaires en urologie endoscopie et exploration des voies excrétrices Boris DELAUNAY – Urologie.
Invagination ileocoecale sur tumeurs ; a propos de 04 cas p324
ABCÈS HÉPATIQUES CHEZ LE DIABÉTIQUE Y. Driouich; S. El Aziz; A
Lipome de la loge thyroïdienne : à propos d’un cas
HEMANGIOME CAVERNEUX DE LA RATE (à propos d’un cas)
Les cancers différenciés de la thyroïde
Congrès National de Chirurgie 2017
Cancer Vésiculaire De La Thyroïde (A propos de 15 cas)
Contrôle des voies aériennes en urgence
Dr Hicham Dahmane Chirurgie B IBN SINA – RABAT
Hernie de la ligne blanche a contenu gastrique (a propos d’un cas)
Diplopie: Echanges Orthoptistes/Généralistes
Dysphonie. C Winter.
Congrès National de Chirurgie 2017
Lomdo M, Aboulfeth M, Bouzroud M, Ait Ali A Bounaim A
Dr. ACHOUR CHU CONSTANTINE SERVICE DE PNEUMOLOGIE
Tumeur desmoplastique à petites cellules rondes du colon: à propos d’un cas d’atteinte non métastatique Malki Y, Lazaar H, Harhar M, Maamar k , Jabi R,
MALADIE DE CASTLEMAN A LOCALISATION COLORECTALE (A PROPOS D’UN CAS)
Congrès national de chirurgie ‘’Société Marocaine de Chirurgie 2017’’
Conduite à tenir devant une splénomégalie fébrile
TUBERCULOSE THYROIDIENNE A PROPOS D’UN CAS
Métastase pariétale d’un adénocarcinome bronchique
Adénopathies cervicales
EXAMEN CLINIQUE ET PARACLINIQUE DES FOSSES NASALES DES SINUS
Congrès National de Chirurgie 2018
Congrès NATIONAL de Chirurgie 2018
Introduction: L’adénome parathyroïdien est une tumeur bénigne des glandes parathyroïdes, qui résulte en une hyperparathyroïdie primaire (cause majeure.
Plan: I- Introduction II- Observation III- Discussion IV- Conclusion
Paragangliome inter aorto-cave
Congrès National de Chirurgie 2017
LYMPHANGIOMES KYSTIQUES INTRA PERITONEAUX (A PROPOS DE DEUX CAS)
Congrès National de Chirurgie 2017
Congrès National de Chirurgie 2018
INTRODUCTION : L'invagination intestinale est une pathologie rare chez l'adulte, de cause souvent organique. Le traitement est toujours chirurgical chez.
PARAGANGLIOME LATERO VESICAL
Angiome hépatique géant
Les tumeurs malignes primitives non lymphomateuses de l’intestin grêle
KYSTE HYDATIQUE ROMPU DANS LES VOIES BILIAIRES ( A propos de 48 cas)
Dilatation kystique de la voie biliaire principale
Diplopie: Echanges Orthoptistes/Généralistes
Diagnostic d’une dysphonie
Tumeur neuro-endocrine étagée du gréle
LE LIPOSARCOME RETROPERITONEAL A PROPOS D’UN CAS Dr. O. Lafkih, Pr. R
Cystadénome séreux solide du pancréas : Présentation d'un nouveau rapport de cas et revue de la littérature Pr.M.AHALLAT- Pr.M.RAISS- Pr.A.MAJBAR- Dr.M.HAMID-
APPROCHES CLINIQUES ET THÉRAPEUTIQUES DES CANCERS DU SIGMOIDE: A PROPOS DE 84 CAS Mohamed Zied Ben Abdessalem, Amine Gouader, Mohamed Salah Jarrar, Fatma.
Adénocarcinome de l’estomac (à propos de 40 cas)
Le kyste hydatique primitif de la vésicule biliaire : à propos de deux cas A.Zeroual, M.Ramraoui, J.Fassi Fihri, A.El Khader, R. El Barni, A. Achour.
L’endométriose cicatricielle de la paroi abdominale : Point de vue chirurgien A, Zeroual. A. El Guazzar, J. Fassi Fihri. M. Lahkim, R. El Barni, A. Achour.
LEIOMYOSARCOME RETROPERITONEALE
CANCER DU SEIN CHEZ UN HOMME (A PROPOS D'UN CAS)
HEMANGIOME CAVERNEUX DE LA RATE (à propos d’un cas)
Carcinome papillaire à cellules cylindriques de la thyroïde
DILATATION KYSTIQUE CONGENITALE DU CHOLEDOQUE : A PROPOS DE DEUX CAS
les complications de la chirurgie thyroidienne
Examen programmé de l’épaule
LE NODULE THYROIDIEN LA PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE
Congrès National de Chirurgie 2017
Vésicule biliaire géante : à propos d’un cas
L’hématome du muscle grand droit de l’abdomen
Découverte d'une neutropénie Apprécier l'urgence Surveillance et suivi
Un pseudo kyste pancréatique mimant une tumeur kystique, à propos d’un cas Auteurs : Ebo Egyir , Malki Youssra, Harhar Marouane, Laazar Hatim, Benbouchta.
Cas cliniques TEP.
MOHAMED,ANAJJAR , A,FADILI; Y,OUHAMOU ; Y,MEHDAOUI ; F,MOUHAFID Y,ElBRAHMI ; A,ELHAJOUJJI ; M,YAKKA ; A,EHIRCHOU; A. AIT ALI, ; A. ZENTAR Service.
Localisation inhabituelle d’un kyste hydatique
Service de chirurgie viscéral A
Transcription de la présentation:

CHU CONSTANTINE Service d’ O.R.L EXAMEN CLINIQUE ET PARACLINIQUE DU LARYNX ET DU COU Dr. GHORAB

I - INTRODUCTION Examen clinique et paraclinique du larynx et du cou est examen primordial en O.R.L La fréquence des pathologies cervicales. Examen clinique facile, mais de grande orientation diagnostique. Parfois, il doit être complété par un examen paraclinique pour poser le diagnostic positif, ou dans le cadre de la recherche étiologique.

II – RAPPEL ANTOMO-PHYSIOLOGIQUE Le larynx est le segment initial des voies respiratoires inférieures. C’est un conduit fibro- musculo-cartilagineux, Longueur : 12 cm. Il occupe la partie antérieure du cou. I

Il est divisé en 3 étages : Glottique. sus glottique. Sousglottique

* Organe essentiel de la phonation : - Pièces cartilagineuses multiples, mobiles. - Cordes vocales. * Rôle dans la respiration. * La déglutition.

III – EXAMEN CLINIQUE Interrogatoire : Age, sexe du patient. Motif de consultation : dysphonie, bruit laryngé, dyspnée laryngée, dysphagie haute, masse cervicale médiane .... Antécédents du patient : allergiques, profession, habitudes toxiques ( alcool, tabac),TBC Signes associés : fièvre, adénopathies cervicales, altération de l’état général, signes de lutte respiratoire, cyanose … Mode évolutif : aigu, chronique.

2) Examen clinique proprement dit : L’inspection: qui permet visualiser :les cicatrices d’intervention ou traumatiques ,l’état de la peau en regard (normale, inflammatoire ,fistulisation ou extériorisation,,,,,,,,) La palpation: des cartilages du larynx ,a l’etat physiologique la mobilisation des cartilages entraine un craquement audible c’est le signe de MOORE (+) dans certaines pathologies surtout tumorales le signe de MOORE est négatif

a- Laryngoscopie indirecte ( L.S.I ) : Examen capital. Elle permet la vision du larynx à l’aide d’un miroir ( vue réfléchie ), d’où son nom. Matériels : Miroir laryngé. Source lumineuse ( miroir de Clar ).

Conduite de l’examen : - Malade est assis en face du médecin. - Ouvrir la bouche, tirer la langue, placer le miroir laryngé contre la paroi postérieure de l’oropharynx.

Le malade doit respirer librement par la bouche, en lui faisant dire « é » ou « i », pour apprécier mieux la filière et surtout la mobilité des cordes vocales.

Données de l’examen : Base de la langue. Epiglotte. Cordes vocales, bandes ventriculaires. Région sous-glottique ( premiers centimètres de la trachée ). Hypopharynx ( sinus piriformes ). Elle permet de préciser l’aspect lésionnel : Inflammatoire. Tumoral .

La nasofibroscopie: Qui fait partie de l’examen clinique ,offrant un confort pour le malade et l’examinateur, permettant d’explorer les voies aérienne des narines jusqu’à larynx

IV - Examens paracliniques Généralement deux examens : La laryngoscopie directe en suspension ( L.S.D.S ). La radiologie : TDM. Ne Sont pas systématiques. Nécessaires pour poser le diagnostic positif, le diagnostic étiologique, ou lorsqu’on vise un geste complémentaire (biopsie, chirurgie).

Laryngoscopie directe en suspension ( L.S.D.S ) : L’examen se fait sous anesthésie générale, ce qui permet chez un malade parfaitement calme, dont les réflexes pharyngolaryngés sont maitrisés, une étude complète et minutieuse du conduit aérien.

Le matériel : - Une spatule laryngée. - Un matériel de suspension. - Un matériel de vision (optiques). - Un matériel de microchirurgie ( biopsie ).

Conduite de l’examen : Malade en décubitus dorsal, avec extension du cou. Installation du matériel de suspension. Introduction de la spatule. Visualisation de l’endolarynx par des optiques. Faire des biopsies si nécessaire. Les indications : Les lésions suspectes ( néoplasies ). Lorsque la laryngoscopie indirecte n’est pas déterminante.

2) La radiologie : L’exploration radiologique est indiquée dans plusieurs cas, pour apprécier : *Les zones endoscopiquement difficiles ( sous- glotte). *Parfois dans la recherche d’une extension au cours des pathologies néoplasiques. *Souvent : La tomodensitométrie ( T.D.M ).

Quelques exemples : Papillomatose laryngée

Cancer laryngé

Polype de la corde vocale

EXAMEN DU COU La région cervicale renferme peu de viscères. Elle contient des muscles, vaisseaux, nerfs, et des chaines ganglionnaires. Cette région est accessible à l’inspection et la palpation.

En plus des pathologies laryngées, le cou est le site : Des pathologies thyroïdiennes. Des pathologies ganglionnaires ( adénopathies ). Des malformations congénitales. Des pathologie tumorales.

1 : Région jugulo- carotidienne 2 : Région sus-claviculaire 3 : Région spinale 4 : Region sous-mandibulaire et sous-mentonnière 5 : Région hyoïdienne 6 : Région laryngée 7 : Région thyroïdienne 8 : Région sus-sternale

Les chaines ganglionnaires cervicales sont classées en Cercle de Cunéo Groupe jugulo-carotidien. Groupe sus-claviculaire. Triangle de Rouvière Groupe spinale

La thyroïde est une glande endocrine impaire située dans la partie antérieure du cou , elle comporte un isthme qui réunit deux lobes latéraux. Elle présente des rapports avec la trachée, les para thyroïdes, le larynx et le paquet vasculo nerveux du cou C’est une glande responsable de la secrétion des hormones thyroïdiennes T3, T4 qui ont un rôle important dans le métabolisme de base, elle secrète aussi de la calcitonine qui joue un rôle dans le maintien de l’équilibre phosphocalcique

Examen clinique du cou Position du malade : Malade assis; ce qui lui permet de mobiliser sa tète dans tous les sens. Généralement l’examinateur se place derrière le malade. Inspection : Rapide mais indispensable. Elle précise l’état cutané : peau normale, inflammatoire, rétractile, fistule cutanée. L’existence d’une masse cervicale, sa taille, sa topographie, voire son caractère pulsatile.

Palpation : C’est le temps essentiel. Elle se fait avec la pulpe des doigts. Elle permet d’explorer : Les aires ganglionnaires cervicales ( consistance, mobilité, sensibilité ). Le corps thyroïde. Les axes vasculaires du cou.

Région sous-maxillaire et sous-mentale : La palpation se fait tête inclinée en avant et vers le coté à examiner, les doigts en crochet contre le bord inférieur de la mâchoire. Les éléments topographiques : * Les ganglions sous-maxillaires. * Les glandes salivaires sous-maxillaires. Région jugulo-carotidienne : Le sternocléidomadtoidien doit être relâché, tête inclinée sur le coté à explorer. C’est le lieu de drainage lymphatique de toute la région cervico-faciale.

Région spinale : Zone accessible, plan musculaire est profond. C’est le siège de ganglions spinaux, certaines tumeurs nerveuses. Région antérieure et médiane du cou : Zone accessible. Le siège de la charpente laryngée, mais surtout la thyroïde. La palpation du corps thyroïdien se fait en position tête penchée en avant, en insérant latéralement avec les doigts les lobes thyroïdiens, et en demandant au patient d’effectuer des mouvements répétés de déglutition.

Examen paraclinique du cou Il est orienté en fonction de la suspicion diagnostique, et la recherche étiologique. Il est souvent indispensable pour préciser la nature des masses cervicales. Il est divisé en : biologie, radiologie, et chirurgie exploratrice.

Biologie : FNS Bilan inflammatoire : VS, CRP. Bilan thyroïdien : THS, T3, T4. IDR à la tuberculine. Sérologie toxoplasmique.

Radiologie : Echographie cervicale : Examen facile, non invasive de grande sensibilité pour les pathologies cervicales. Elle permet d’explorer la thyroïde. Elle permet aussi d’explorer les aires ganglionnaires cervicales : échostructure, homogénécité, le nombre taille exacte, existence ou non d’adhérences, ou de calcifications…. TDM, IRM, angiographie, scintigraphie thyroïdienne… en fonction de la démarche diagnostique.

Chirurgie exploratrice : Plusieurs types : cervicotomie, biopsie, ou ponction. Elle est indiquée si aucun examen clinique ou radiologique ne permet de poser le diagnostic. Exemple : une lymphadénectomie pour étude anatomo- pathologique.

Merci