QRA, partie II: gestion des données Trousse de formation 1: contenu et questions conceptuelles La trousse de formation 1 discute du contenu de la partie II du questionnaire destiné aux rapports annuels (QRA) ainsi que de certains de ses aspects contractuels. Ce devra être le premier exposé de tout programme de formation à l'établissement du QRA. Vous êtes libre d'adapter la trousse de formation à vos besoins spécifiques. Les transparents dont le titre figure dans le coin supérieur gauche, en caractères blancs, doivent être considérés comme essentiels, tandis que ceux dont les titres figurent en jaune orangé contiennent des exemples ou explications supplémentaires et peuvent être éliminés ou remplacés par vos propres transparents. Vous pouvez également étoffer la trousse de formation en y ajoutant les transparents pertinents tirés de la trousse 4, concernant la terminologie, ou en y faisant référence.
Contenu Prévalence de l’abus des drogues dans la population générale Prévalence de l’abus des drogues dans la population scolaire parmi les jeunes Abus de drogues par injection Abus grave Changements dans la prévalence et les caractéristiques de l’abus des drogues Morbidité liée à la drogue Mortalité liée à la drogue Traitement de la toxicomanie Moyens de collecte des données Rapports et informations complémentaires Ce transparent expose les sections ou thèmes que comporte la partie II du QRA. Les thèmes indiqués en italiques sont des indicateurs de base. À ce stade, il suffira, pour chaque thème, de donner quelques mots d'explication. S'il vous faut expliquer l'un quelconque des thèmes utilisés dans ce transparent, vous pouvez ajouter les transparents tirés de la trousse 4, concernant la terminologie, ou vous y référer.
Spécification par drogue Avis général d’experts Estimations chiffrées Structure Spécification par drogue Avis général d’experts Estimations chiffrées La partie II du QRA est subdivisée par thème et, comme indiqué dans le transparent précédent, les principaux points à évoquer dans cet exposé sont les réponses à donner aux questions spécifiées par drogue ainsi que la distinction à établir entre un résumé de l'avis des experts et une estimation quantitative. Chaque point est discuté sous les angles suivants: Quoi? Qu'est-ce que ce point signifie ou implique? Pourquoi? Quelles sont les raisons pour lesquelles ce point a été inclus dans la partie II du QRA? Comment? Conseils pratiques sur la façon d'obtenir les informations requises. Le plus souvent, les explications concernant le "quoi", le "pourquoi" et le "comment" sont suivies de transparents donnant des exemples de l'exposé tirés du QRA ou les discutant plus en détail. Vous pourrez décider de sauter certains de ces exemples, voire tous, ou de les remplacer par des exemples que vous pourrez juger mieux appropriés pour les participants.
Spécification par drogue (1) Quelles sont les informations demandées? Stupéfiants et substances psychotropes inscrits aux Tableaux des Conventions des Nations Unies Les classes de drogues et/ou types de drogues pertinents dans le contexte de chaque question sont précodés Les pays peuvent ajouter d’autres classes et types de substances Pour certaines questions, on peut fournir des informations globales sous la rubrique “Toutes drogues confondues” Le QRA traite de toutes les substances dont la production, la distribution et l'utilisation sont contrôlées par la Convention unique sur les stupéfiants de 1981 et par la Convention sur les substances psychotropes de 1971. Les listes de substances soumises au contrôle prévu par lesdites conventions sont très détaillées. Aux fins de la surveillance, la plupart des pays utilisent des listes simplifiées de catégories de drogues et de types de drogues. Pour chaque thème, le QRA comporte des questions concernant les catégories et les types les plus fréquents, présentés sous forme précodée (voir Questionnaire destiné aux rapports annuels, partie II: étendue, schémas et tendances de l'abus des drogues: guide pour l'établissement du questionnaire). Comme ces listes précodées peuvent ne pas pleinement correspondre à la réalité et aux intérêts des divers pays, le QRA offre à ces derniers la possibilité d'y ajouter d'autres catégories ou types de substances. Les pays peuvent également user de cette faculté pour ajouter des substances soumises à un contrôle national qui ne soient pas visées par les conventions des Nations Unies. D'une manière générale, des informations globales concernant toutes les drogues ensemble ne sont guère d'utilité aux fins du contrôle international. Toutefois, étant donné la communauté des pratiques suivies et le degré de détail des sources de données existantes, les informations concernant la morbidité liée à la drogue, les décès liés à la drogue et les traitements des toxicomanies peuvent également être fournies sans spécification par drogue (catégorie "Toutes drogues confondues"). Si vous le souhaitez, vous pouvez inviter les participants à rechercher des informations plus détaillées sur les conventions des Nations Unies et sur la terminologie de la drogue en cliquant sur le bouton vert, qui vous conduira au transparent 28, intitulé "Références (1)" (voir également le transparent 29, intitulé "Références (2)"), qui indique les adresses Internet et qui illustre les pages de couverture des publications pertinentes.
Spécification par drogue (2) Pourquoi spécifier par drogue? Les différentes drogues sont caractérisées par des modes de consommation et des comportements à risque différents Les différentes drogues sont consommées par différents sous-groupes Les diverses drogues ont des conséquences différentes sur la santé et sur la société Il est absolument indispensable que les participants comprennent la nécessité d'établir la distinction entre les diverses drogues, en particulier dans le contexte de prévalence du comportement à risque. Ne commettez pas l'erreur de tenir pour acquis que cela est évident pour n'importe quel public. Comme toutes les drogues sont soumises à un contrôle international et comme, dans de nombreux pays, la législation n'établit pas de distinction entre les diverses substances, beaucoup considèrent que tout usage de drogues est un comportement indésirable, quelle que soit la drogue en cause. Si besoin est, vous pouvez en expliquer les raisons en donnant des exemples de schémas d'utilisation et de comportements à risque propres à différentes substances (par exemple, les drogues illicites ne peuvent pas toutes être utilisées par voie intraveineuse), de groupes d'usagers types ou de conséquences de l'abus des drogues. De préférence, vos exemples devront être en rapport avec la région ou la profession des participants afin d'en faciliter la compréhension. Les exemples à donner ne figurent pas tous dans cet exposé, mais vous pourrez insérer les transparents appropriés pour étayer vos exemples. Le cas échéant, vous pouvez également créer sur ces transparents un bouton pour passer au transparent 29 intitulé "Références (2)", figurant à la fin de cet exposé, qui contient des références aux publications pertinentes et les adresses Internet sur lesquelles on peut trouver des informations sur les conséquences de l'abus de drogues.
Spécification par drogue (3) Comment obtenir les informations requises: S’assurer que tous vos experts et toutes les personnes appelées à rassembler des données connaissent la terminologie et la classification des drogues du QRA Si les rapports ne spécifient pas les catégories du QRA, leurs sources peuvent néanmoins être utiles: vérifier et demander une analyse spéciale des données originelles Si vous ne pouvez pas fournir des données répondant aux catégories du QRA, insérer et spécifier les vôtres Un pays ne peut pas fournir les informations demandées par drogue si ses experts ne connaissent pas la terminologie et les classifications utilisées dans le QRA. Aussi importe-t-il que ceux qui sont responsables de l'établissement du QRA communiquent cette information, par exemple en distribuant les publications et les adresses Internet figurant sur le transparent 28, intitulé "Références (1)", que vous aurez peut-être déjà projeté (voir le transparent 4, intitulé "Spécifications par drogue (1)"). Vous pouvez également ajouter des boutons pour aller et venir de ce transparent au transparent 28. En réalité, il se peut que les rapports disponibles contenant les données provenant des enquêtes et des services de l'administration ne spécifient pas les drogues comme demandé dans le QRA. En pareil cas, les pays peuvent ajouter d'autres types de drogues et des catégories globales, tels qu'ils figurent dans leurs rapports existants, mais il peut arriver que les sources utilisées pour l'établissement desdits rapports permettent de retrouver lesdites informations classées comme demandé dans le QRA. Il y aura donc lieu de vérifier le contenu des sources de données originelles (bases de données provenant des enquêtes et des questionnaires et registres de l'administration) avant de conclure que les catégories demandées ne sont pas disponibles. Si les catégories demandées existent effectivement dans les sources d'information, les chercheurs ou les gestionnaires de bases de données pourront accepter de rechercher les informations en fonction des spécifications requises. Il pourra se poser des problèmes de ressources budgétaires, mais poser la question ne coûte rien.
Avis général d’experts (1) L’avis des experts devra être demandé sur: La consommation des différentes drogues L’ordre de prévalence des différentes drogues Les changements récents Les tendances de l’utilisation des différentes drogues La compilation systématique des avis des experts est un autre élément d'une importance capitale de la partie II du QRA. Il importe d'expliquer comme il convient le concept à la base des avis d'experts, car il peut facilement surgir des malentendus. Ne perdez pas de vue que certains des participants pourront être opposés à l'idée d'inclure des avis d'experts dans le QRA. Bien qu'il y ait lieu d'éviter des discussions prolongées et que les raisons qui justifient l'inclusion dans le QRA des avis d'experts soient également exposées dans le concept du transparent 12, intitulé "Avis général d'experts (2)", il pourra y avoir lieu, à ce stade, d'avancer les arguments de caractère général ci-dessous. a) Dans la partie II du QRA, les avis d'experts complètent les explications quantitatives sans aucunement les remplacer. Certes, s'il n'existe pas encore d'estimations chiffrées, les avis d'experts peuvent constituer les seules informations disponibles. Néanmoins, ce type d'information reste préférable à l'absence totale de données; b) Les avis d'experts rassemblés pour l'établissement du QRA ne sont pas censés représenter les opinions personnelles d'un ou deux agents publics. Les avis des experts sont en effet appréciés et évalués d'une manière systématique. L'évaluation des avis des experts est comparable aux méthodes scientifiques utilisées pour un grand nombre de recherches qualitatives; c) Les avis d'experts rassemblés aux fins de l'établissement du QRA se rapportent à des questions qui, souvent, ne se prêtent pas à une réponse censée au moyen de données quantitatives exclusivement. Ces questions se rapportent aux thèmes présentés dans ce transparent. Pour chaque thème, il existe un transparent qui expose les questions correspondantes du QRA. Si vous le souhaitez, vous pourrez organiser une animation individualisée pour passer, après chaque thème, au transparent correspondant avant de revenir au transparent 7. Sinon, vous pourrez conserver le montage actuel et commencer à présenter tous les thèmes dont traite ce transparent avant de continuer et de présenter les transparents consécutifs.
Exemple: questions concernant la consommation Les drogues ci-après ont-elles été consommées pendant l'année écoulée? Des informations ont-elles été communiquées sur la prévalence d'infections chez les consommateurs de drogues par injection pendant l'année écoulée? Des informations ont-elles été communiquées sur les décès liés à la drogue pendant l'année écoulée? Des personnes ont-elles été traitées pour des problèmes de drogues pendant l'année écoulée? L’abus par injection a-t-iI été pratiqué par Ies consommateurs de drogues pendant l'année écoulée? NON/OUI par drogue L'expression "usage" est difficile à expliquer sans présenter tout d'abord les questions qui figurent effectivement dans le QRA, de sorte que vous aurez intérêt à aborder chaque question séparément. Dans tous les cas, les types de réponse sont simplement NON ou OUI pour chaque drogue précodée (ou autres drogues spécifiées) et, dans la question Q33, pour chaque infection visée (hépatite B, hépatite C et VIH). NON/OUI par drogue + “Toutes drogues confondues” NON/OUI par infection NON/OUI par drogue + “Toutes drogues confondues” NON/OUI par drogue + “Toutes drogues confondues”
Exemple: questions concernant l’ordre des drogues lndiquez les principales classes de drogues par ordre de prévalence Dans chaque classe de drogues, indiquer les types de drogues par ordre de prévalence Comment se classent les drogues en tant que cause principale de ces décès? Quelles sont les drogues donnant le plus fréquemment lieu à un tel traitement? Il y a également intérêt à expliquer le concept d'"ordre" en abordant chaque question séparément. L'ordre de prévalence (parmi la population en général) devrait être immédiatement évident. Pour le classement des décès liés à la drogue, il faudra commencer par considérer tous les décès puis les classer en fonction de la drogue primaire ou de la principale drogue dont il s'agit. Dans le contexte du traitement, il faut prendre en considération toutes les demandes de traitement puis classer, dans l'ordre, la drogue primaire ou la principale drogue pour lesquelles il a été demandé des services de traitement ou de désintoxication. Il importe que les experts établissent le classement strictement comme défini dans les questions. Par exemple, il se peut que la cocaïne soit plus utilisée que l'ecstasy si l'on considère également la fréquence et l'intensité de l'usage de ces drogues, mais le nombre de personnes qui consomment régulièrement de la cocaïne est censé être inférieur au nombre de personnes qui ont essayé une fois ou deux de l'ecstasy. Cette dernière substance doit par conséquent être classée avant la cocaïne, car la définition de la prévalence envisage uniquement le nombre de personnes qui ont utilisé une substance au moins une fois pendant une période déterminée. De même, comme le traitement, dans le cas du cannabis, revêtait habituellement la forme d'une consultation ponctuelle, tandis que le traitement d'un héroïnomane suppose une intervention continue, du point de vue de la demande ou de la capacité de traitement, l'héroïne peut être plus importante que le cannabis. Étant donné que le concept de la demande de traitement vise le nombre de personnes ayant reçu un traitement au moins une fois, le cannabis doit néanmoins passer avant l'héroïne lorsque le nombre de personnes qui reçoit sous une forme ou sous une autre un traitement pour l'usage de cannabis est plus important que celui d'héroïnomanes traités. Il ne faut pas perdre de vue non plus que certains des participants risquent de critiquer l'idée consistant à procéder à ce classement par drogue. Si tel est le cas, vous voudrez peut-être faire valoir qu'un tel classement par ordre est un moyen facile de faire apparaître l'évolution générale des schémas de l'usage de drogues avec le temps ou les différences de schémas de consommation d'un pays à l'autre. En cliquant sur le bouton vert, vous pourrez passer au transparent 30, qui montre comment de tels classements peuvent être utilisés pour présenter de simples "pyramides" de l'usage de drogues illicites. Classer dans l’ordre numérique
Exemple: changements récents De nouvelles drogues ou de nouveaux modes de consommation des drogues ont- ils été signalés pendant l'année écoulée? Quelles nouvelles drogues ou quels nouveaux modes de consommation ont été signalés? De nouveaux groupes d'usagers de drogues ont-ils été signalés pendant l'année écoulée? Quels nouveaux groupes d'usagers de drogues ont été signalés et pour quels types de drogues? Le dernier type de question, dans laquelle il est demandé l'avis des experts, concerne les nouvelles drogues et les nouveaux groupes d'usagers. Évoquer ces questions en les présentant comme des avis d'experts peut être moins controversé, étant donné que l'adjectif "nouveau" signifie simplement que telle ou telle drogue ou tel ou tel groupe d'usagers n'est pas encore couvert par les enquêtes ou registres de traitement existants, etc. Bien que le QRA permette d'interpréter de façon passablement subjective le terme "nouveau" dans ce contexte, il se peut que les participants demandent des éclaircissements. Si tel est le cas, il conviendra de définir "nouveau" comme "constaté pendant l'année visée par le QRA, mais non pendant l'année précédente". Cela évitera, par exemple, qu'un pays signale l'ecstasy comme une nouvelle drogue pendant plusieurs années consécutives. Cependant, une drogue qui semblait avoir disparu, par exemple le LSD, pourrait être signalée à nouveau comme une nouvelle drogue dans le pays si elle réapparaissait. Du point de vue conceptuel, une telle réapparition serait à juste titre considérée comme une "nouvelle" drogue dans le pays. Répondre selon les indications figurant dans les rapports ou l’expérience acquise sur le terrain par des experts informés
Exemple: questions concernant les tendances Quelle a été, pour chaque classe de drogues, la tendance de la prévalence pendant l'année écoulée? Quelle a été la tendance en matière d'abus par injection pendant I'année écoulée? Quelle a été la tendance en matière de prévalence des infections chez les consommateurs de drogues par injection pendant l'année écoulée? Quelle a été la tendance des décès liés à la drogue pendant l'année écoulée? Comment a évolué le nombre de personnes traitées pendant l'année écoulée? Forte hausse Légère hausse Assez stable Légère baisse Forte baisse Quelle a été, pour chaque type de drogues, la tendance de la prévalence pendant I'année écoulée? Quelle a été la tendance de l'usage "grave/ problématique" de drogues pendant l'année écoulée? Le terme "tendance" peut apparaître comme évident, mais il vous faudra faire observer que, dans le QRA, cette expression désigne un changement enregistré pendant l'année considérée par rapport à l'année précédente, que le pays ait ou non rempli un QRA pour l'année précédente. Les catégories de réponses sont délibérément présentées sous forme ordinale sans se référer à des limites déterminées. Autrement dit, les pays doivent qualifier ou "étiqueter" une augmentation ou une diminution de leur propre point de vue. Cet aspect est également évoqué dans le transparent 14, intitulé "Qualification des tendances". Vous remarquerez aussi sans doute que les informations concernant les "tendances" annuelles données dans le QRA ne sont pas et ne peuvent pas, du fait de leur nature qualitative ordinale, être utilisées pour une évaluation des tendances à long terme. Les rédacteurs du QRA sont en effet conscients que si un État signale une année après l'autre, par exemple, qu'il n'y a "pas de changement significatif", cela peut néanmoins refléter une tendance à la hausse ou à la baisse sur une période plus longue en termes aussi bien de tendances statistiques, s'il s'agit d'estimations chiffrées qu'en termes d'avis d'experts, s'il s'agit de la période tout entière. Répondre selon la perspective de votre pays
Avis général d'experts (2) Pourquoi inclure l'avis d'experts? Parce que des estimations chiffrées ne sont pas disponibles ou ne sont pas possibles Parce que les estimations chiffrées existantes peuvent ne pas se rapporter spécifiquement aux différentes drogues Pour déclarer des drogues rares ou nouvelles Pour qualifier les tendances en fonction du contexte Le transparent 12 énumère les raisons pour lesquelles les avis d'experts sont inclus dans le QRA. La principale raison est que beaucoup de pays n'ont pas encore d'estimations chiffrées nationales appropriées et qu'il faudra sans doute attendre longtemps pour que les pays disposent de telles estimations sur tous les thèmes visés. Une deuxième raison est que certaines méthodes d'estimations généralement appliquées ne sont pas propres à telle ou telle drogue. Permettre aux pays de fournir des informations sur la base de l'avis d'experts devrait améliorer le taux de réponses au QRA, l'idée étant qu'il est préférable de disposer de quelques informations que de pas d'information du tout. Cependant, indépendamment de cette raison pragmatique, le transparent 12 énumère deux autres raisons d'inclure l'avis d'experts dans le QRA: a) Inclure des drogues rares ou nouvelles pour lesquelles il peut ne pas exister d'estimations chiffrées; b) Qualifier ou "étiqueter" les tendances selon qu'elles sont "prononcées" ou "modérées", aspect qui se rapporte toujours au contexte. Ces raisons supplémentaires sont discutées dans les deux transparents suivants.
Exemple: drogues rares ou nouvelles Les drogues rares peuvent ne pas ressortir des résultats des enquêtes Les drogues rares peuvent ne pas être spécifiées séparément dans les données concernant le traitement et la mortalité Des drogues nouvelles peuvent ne pas encore avoir été incluses dans les formulaires ou questionnaires Même si un pays dispose d'estimations chiffrées, celles-ci peuvent ne pas porter sur tous les éléments. Il se peut qu'une drogue soit si rare que même des enquêtes menées auprès d'un échantillon important n'en fassent pas apparaître l'usage. Il se peut que des drogues rares aient été déclarées ou incluses sous la rubrique générale des "autres drogues". Il se peut même que certaines drogues, si elles sont nouvelles ou rares, n'aient même pas été incluses dans les formulaires ou questionnaires de collecte de données, ces derniers étant habituellement conçus en fonction de ce que l'on s’attend à trouver. Dans tous les cas semblables, des experts bien informés pourront néanmoins, sur la base de leur expérience sur le terrain, signaler la prévalence de ces drogues rares ou nouvelles, les inclure dans leur classement des drogues et même rendre compte de tendances.
Exemple: qualification des tendances La qualification d'un changement, chiffres absolus de "forte hausse" ou de "légère hausse" par exemple, dépend de la situation de départ ou des effectifs de la population de référence Des changements identiques, en chiffres absolus, peuvent être jugés représenter une "forte hausse" pour une drogue, mais être considérés comme "assez stable" pour une autre Il est demandé dans le QRA si, dans la perspective du pays intéressé, la tendance pour chaque type de drogues a été caractérisée par une "forte hausse" ou par une "forte baisse". La qualification du changement, que ce soit en chiffres absolus ou en pourcentage, dépend à la fois de la situation qui existait au départ et des effectifs de la population de référence. Par exemple, un changement de prévalence de 0,020 à 0,022 % ou de 20 à 22 % suppose dans les deux cas une hausse de 10 %, mais le passage de 0,020 à 0,022 peut apparaître comme une "légère hausse" ou comme une situation "assez stable", tandis que le passage de 20 à 22 % peut apparaître comme une "forte" hausse. Pour donner un autre exemple, une augmentation de 5 000 du nombre de demandes de traitement peut apparaître comme une "forte hausse" lorsque, l'année précédente, il y avait eu 10 000 demandes, mais comme une "légère hausse" seulement lorsque, l'année précédente, le nombre de demandes atteignait déjà 100 000. Dans la pratique, l'avis des experts peut également refléter la préoccupation suscitée dans le pays par toute modification éventuelle. Par exemple, une augmentation de 2 % de l'usage de cannabis peut ne pas être qualifiée de la même façon qu'une augmentation de 2 % de l'usage d'héroïne.
Avis général d'experts (3) Comment répondre sur la base d'avis d'experts: Sélectionner les experts compétents: Commencer, si possible, par le ou les groupes consultatifs existants Utiliser la méthode de recherche de candidatures et la méthode de sélection ciblée Consulter les experts: Utiliser les enquêtes d'experts ou la méthode de Delphes Répondre au QRA selon le consensus ou l'avis moyen (pondéré) Une fois que vous aurez éclairci les questions à propos desquelles l'avis d'experts est demandé dans le QRA ainsi que les raisons de le faire, vous devrez discuter de la manière de répondre au questionnaire sur la base de l'avis d'experts. Ce transparent expose la méthode recommandée pour commencer par sélectionner, en fonction du thème visé par le QRA, les experts compétents puis pour suivre une méthode de consultation appropriée, et enfin pour décider de la réponse que devra donner votre pays. Ces différentes étapes sont expliquées dans les transparents 16 à 18.
Exemple: évaluation de l'avis des experts couleur = domaine de spécialisation taille = étendue (pondération) de la spécialisation EXPERTS DISPONIBLES SOURCES D'INFORMATION Recherche Statistiques Rapports parus dans les médias Administration Échange de vues Contacts avec les usagers de drogues Pour évaluer l'avis d’experts, il faut commencer par reconnaître que les experts ont des sources d'information et une expérience différente, que leurs compétences concernent des domaines divers et qu'un expert peut être plus expérimenté qu'un autre. L'évaluation doit porter sur l'avis formulé par divers experts spécialisés dans des domaines différents et tenir compte de leur degré d'expérience. L'opinion d'un seul expert ne doit pas être déclarée dans le QRA comme un "avis d'experts".
Exemple: sélection des experts Commencer par les conseillers habituels du gouvernement ou les groupes consultatifs Leur demander de proposer des experts spécialisés dans les différentes disciplines utiles pour répondre au QRA Sélectionner les experts sur la base du consensus et de leur compétence reconnue Pour sélectionner les experts, il conviendra de commencer par les conseillers qui jouent habituellement un rôle dans la formulation de la politique nationale concernant la drogue. Il pourra s'agir d'agents gouvernementaux ou de consultants de l'extérieur. Parfois, il pourra exister dans le pays un comité national d'experts spécialisés dans des domaines différents. Si le groupe habituel de conseillers reflète déjà une gamme de spécialisations dans des domaines différents en rapport avec les questions à traiter dans le QRA, il pourrait ne pas être nécessaire de sélectionner d'autres conseillers. Dans le cas contraire, des experts supplémentaires pourraient être sélectionnés en demandant à ceux que l'on connaît d'en proposer d'autres. La sélection finale du groupe d'experts, aux fins de la rédaction des réponses au QRA, devra alors être effectuée sur la base d'un consensus et des compétences généralement reconnues. Commencer par les conseillers habituels du gouvernement et solliciter leur concours peut éviter des litiges quant à la qualité de l'avis des experts sélectionnés. Si le gouvernement n'a pas confiance dans les experts, il se peut que leurs avis ne soient pas retenus pour établir la réponse du pays aux questions posées dans le QRA.
Exemple: consultation selon la méthode de Delphes EXPERTS AVIS MOYEN/ CONSENSUS CONFRONTATION / DISCUSSION Les experts ne sont pas toujours du même avis concernant les questions soulevées dans le QRA. La réponse du pays devra être fondée sur l'avis le plus communément répandu et sur le consensus des experts. D'une manière générale, le plus facile est d'organiser une réunion afin de dégager un consensus, à l'occasion de laquelle les experts sélectionnés peuvent présenter et discuter leurs avis individuels. Ce faisant, les divers avis convergent habituellement vers une opinion de consensus, chacun ayant tendance à adapter son avis initial après avoir entendu l'opinion et les raisonnements des autres. Le point de savoir si le résultat de la réunion reflète fidèlement ou non l'avis collectif de tous les experts sélectionnés dépendra dans une large mesure de la façon dont la réunion aura été dirigée et de la dynamique du groupe. L'avis "national" d'experts peut également être déterminé en demandant aux divers experts de répondre aux questions posées dans le QRA à la lumière de leurs compétences et de leur expérience personnelles. Pour déterminer l'avis le plus généralement répandu, on peut appliquer certaines pondérations, par exemple en demandant à chaque expert d'affecter une pondération aux opinions exprimées par les autres experts. Cette procédure peut évidemment déboucher sur un consensus en exposant aux experts, dans un deuxième temps, les avis formulés par leurs collègues ou les moyennes initiales en leur demandant de revoir leur opinion initiale à la lumière des réponses données par leurs collègues. Manifestement, une telle procédure est plus complexe que l'organisation d'une réunion visant à dégager un consensus. La méthode de la consultation cyclique, sur laquelle les participants révisent systématiquement leurs premiers points de vue en tenant compte des points de vue des autres, s'appelle la "méthode de Delphes", comme l'illustre l'exemple figurant sur ce transparent. Une réunion de recherche d'un consensus peut être considérée comme une méthode de Delphes simplifiée bien que, dans la pratique, une réunion se prête difficilement à une approche systématique.
Estimations chiffrées (1) Le QRA demande des estimations chiffrées concernant: La prévalence de l'usage de drogues au cours de la vie et pendant l'année écoulée parmi les adultes et la population scolaire (les jeunes) Le "partage" récent d'aiguilles et de seringues L'usage "problématique" de drogues Les infections liées à la drogue Les décès liés à la drogue Le traitement de la toxicomanie Le transparent 19 indique à nouveau les sujets à propos desquels le QRA demande des estimations chiffrées. Dans le contexte de cet exposé, il n'est plus nécessaire de discuter de chaque thème dans le détail.
Estimations chiffrées (2) Pourquoi choisir ces thèmes et ce type de rapport? Indicateurs de base mondialement acceptés pour la description: De l'ampleur de l'abus de drogues prévalence, usage problématique Des comportements à risque dans l'abus de drogues injection, partage Des conséquences de l'abus de drogues infections, décès, demande de traitement Les thèmes du QRA et les formulaires à utiliser pour donner des estimations des indicateurs quantitatifs correspondants ont été choisis parce qu'ils décrivent de manière appropriée l'ampleur et les conséquences de l'abus de drogues et les comportements à risque sur la base d'un consensus global entre les principaux experts des organisations internationales qui s'occupent de la réduction de la demande de drogues. Bien que plusieurs pays puissent eux-mêmes utiliser d'autres indicateurs et d'autres formulaires de déclaration, ceux que contient le QRA sont considérés comme le minimum indispensable pour décrire l'ampleur, les caractéristiques et les tendances de l'abus des drogues. Les estimations chiffrées demandées dans le QRA font partie de la série globale de données normalisées de l'ONUDC. De nouveau, il ne sera pas nécessaire, à ce stade, de discuter de chaque thème ou de chaque indicateur dans le détail. Le transparent présente le cadre conceptuel simplifié de ces indicateurs.
Exemple: cohérence entre les indicateurs Usagers de drogues UDI Traitement Infections liées à l'UDI Décès liés à la drogue Estimations de la prévalence Usagers problématiques Ce cadre conceptuel présente la cohérence entre les divers indicateurs. Il illustre la distinction établie dans le QRA entre l'usage illicite de drogues en général et l'usage "problématique" ou l'usage "grave", qui comprend notamment l'usage de drogues par injection. Chaque type d'usage peut déboucher sur un traitement ou le décès causé par la drogue, et l'usage par voie intraveineuse peut entraîner des infections liées à la drogue.
Estimations chiffrées (3) Les rapports doivent se présenter sous l'une des formes suivantes: Données existantes et recherches menées au plan national pour l'année visée par le QRA Estimations nationales ciblées Données chiffrées et rapports de recherches existants mais incomplets, fragmentaires ou ne concernant qu'une partie du pays En principe, les pays doivent indiquer dans leurs réponses au QRA leurs estimations chiffrées nationales existantes concernant l'année considérée. Si de telles estimations ne sont pas disponibles pour l'année considérée, les pays pourront déclarer les estimations nationales les plus récentes qui soient disponibles. Dans tous les cas, par conséquent, il faut également indiquer dans les réponses au QRA l'année sur laquelle portent les estimations. S'il n'y a pas d'estimations nationales (récentes), les pays sont encouragés à déclarer les résultats des estimations nationales établies spécialement aux fins des réponses au QRA. L'ONUDC n'attend pas des pays qu'ils mettent sur pied des administrations ou réalisent des enquêtes complexes simplement pour répondre au QRA, mais, lorsqu'il est possible d'établir des estimations nationales appropriées au moyen de méthodes de recherche simples et de données incomplètes ou fragmentaires, il est recommandé aux pays de faire cet effort. À ce stade, vous voudrez peut-être vous référer à un transparent (qui ne figure pas dans cet exposé) qui illustre la couverture des publications pertinentes (Évaluations de la situation de l'abus de drogues et interventions rapides [http://www.unodc.org/pdf/report_1999-03-31_1.pdf] et le Module 2 du référentiel GAP: estimation de la prévalence [http://www.unodc.org/pdf/gap_toolkit_module2.pdf]) ainsi qu'aux adresses Internet qui peuvent être consultées pour obtenir de plus amples informations. S'il n'est pas possible de fournir d'estimation nationale, le QRA permet aux pays de donner des estimations chiffrées qui se rapportent à la partie du pays ou à un sous-groupe de population. Manifestement, en pareil cas, il conviendra de spécifier la partie du pays ou le sous-groupe de population dont il s'agit. Le transparent discute plus en détail de la façon dont les pays peuvent fournir des estimations chiffrées.
Exemple: données existantes Rapports du système national de surveillance Rapports nationaux à d'autres organisations internationales (OMS, Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, etc.) Résultats des études nationales Statistiques nationales Si les données ne se rapportent pas à l'année visée par le QRA: Essayer d'extrapoler les tendances Fournir les informations concernant la dernière année disponible Le transparent 23 présente certaines des sources des estimations chiffrées nationales. S'il existe un système national de contrôle des drogues utilisant les indicateurs et les formulaires de déclaration visés dans le QRA, les données demandées pourront simplement être tirées du système. Si les pays communiquent déjà des données à d'autres organisations internationales, la déclaration des données demandées dans le QRA ne devrait pas poser de problème sérieux, le QRA étant, pour l'essentiel, compatible avec les indicateurs et les formulaires de déclaration utilisés par lesdites organisations. Si tel n'est pas le cas, il faudra faire des recherches dans les études ou statistiques nationales pertinentes. Beaucoup de pays constateront qu'alors même qu'ils disposent d'estimations nationales celles-ci ne s'appliquent pas à l'année visée par le QRA, pour la simple raison que la plupart des pays ne peuvent pas mener à bien des enquêtes de grande envergure chaque année et que les statistiques nationales publiées se rapportent parfois à quelques années antérieures. En pareil cas, les pays peuvent soit essayer d'extrapoler les tendances sur la base des données passées, soit déclarer les données les plus récentes qui soient disponibles.
Exemple: estimations ciblées Ciblage en vue de l'établissement du QRA Pas applicable à tous les indicateurs Fondées sur des méthodes scientifiques d'estimation acceptées Sources d'information: Évaluations rapides de la situation de l'abus de drogues Module 2 du référentiel GAP: estimation de la prévalence Dans ce contexte, nous appelons les estimations chiffrées "spéciales" si elles sont établies au vu des réponses au QRA. D'une manière générale, de telles estimations ne peuvent être établies que pour certains thèmes, par exemple la prévalence de l'usage de drogues dans la population générale, l'usage problématique, l'usage de drogues par injection et les infections liées à la drogue. Les estimations spéciales doivent toujours être fondées sur des méthodes scientifiques généralement acceptées. On trouvera des exemples de ces méthodes dans les publications de l'ONUDC intitulées Évaluations rapides de la situation en ce qui concerne les drogues et Module 2 du référentiel GAP: estimation de la prévalence. Comme dans le cas du transparent 22, intitulé "Estimations chiffrées (3)", vous voudrez peut‑être vous référer à un transparent présentant les publications en question ou indiquant les adresses Internet qui peuvent être consultées pour les retrouver. Dans l'actuel exposé, toutefois, il n'est pas nécessaire de discuter de la nature des méthodes d'estimation. Les estimations spéciales fondées sur une approche inductive sur des données fragmentaires et partielles sont discutées dans les transparents suivants.
Exemple: données fragmentaires Essayer d'établir une estimation nationale par induction: Commencer par l'avis d'un expert concernant ce que sont probablement les chiffres nationaux Vérifier en se référant aux informations qualitatives et chiffrées dispersées qui sont disponibles Adapter l'avis des experts selon les constatations Chercher à dégager un consensus parmi les experts informés Si cela n'est pas possible, donner une estimation partielle Dans certains cas, des estimations chiffrées nationales peuvent aussi être établies par induction sur la base de données partielles de caractère infranational. Bien que l'induction soit une méthode classique dans la recherche qualitative, elle est souvent utilisée aussi pour estimer des chiffres quantitatifs. Habituellement, elle consiste pour les experts à faire une approximation concernant un chiffre quantitatif sur la base de chiffres connus provenant de données fragmentaires ou de sources semblables, par exemple des données se rapportant à quelques villes seulement de pays ou des données concernant des pays dont les caractéristiques sociales, économiques ou culturelles sont semblables. Ces opinions d'experts sont alors considérées comme des hypothèses dont la validité est vérifiée en se référant à divers rapports et études pour pouvoir les confirmer ou les rejeter, ce qui peut conduire à une acceptation raisonnée par consensus, à une adaptation de l'approximation initiale ou à la conclusion qu'aucune estimation n'est possible. Si un pays ne dispose pas d'estimation nationale, mais a certaines estimations partielles ou d'autres informations pertinentes, cette méthode par induction peut être utilisée pour établir une estimation nationale. Si cette méthode ne permet pas d'établir une estimation nationale ou si les experts n'acceptent pas cette méthode, l'estimation partielle considérée comme se rapprochant le plus d'une estimation nationale peut être déclarée, avec les indications demandées en ce qui concerne l'année considérée et la couverture.
Moyens de collecte de données Évaluer les moyens qu'a votre pays de rassembler les informations nécessaires pour répondre au QRA Les réponses permettent à l'ONUDC d'évaluer les besoins de renforcement des capacités La dernière partie du QRA demande des informations sur les moyens dont disposent les pays en matière de collecte de données. Il s'agit manifestement d'informations à fournir dans le contexte des réponses au QRA, surtout pour déterminer dans quelle mesure le pays considéré peut fournir les estimations chiffrées demandées. Ces informations supplémentaires peuvent être utilisées par l'ONUDC pour évaluer les besoins et planifier des programmes de formation et d'autres activités d'appui pour améliorer le système mondial de rapports.
Fin de la présentation
Références (1) Convention unique sur les stupéfiants Convention sur les substances psychotropes Terminologie et informations concernant les drogues Le transparent 28 illustre la page de couverture de certaines publications pertinentes et indique les adresses Internet qui peuvent être consultées pour obtenir de plus amples informations au sujet du contrôle international, de la classification et de la terminologie des drogues. Vous pourrez ajouter d'autres références à celles qui sont indiquées ou les remplacer. Ce transparent contient des liens avec divers sites et diverses publications, mais vous pouvez également en créer vous-mêmes en ajoutant des liens hypertexte aux images ou aux textes. En pareil cas, il conviendra d'établir, avant de commencer l'exposé, que ces liens fonctionnent bien. Cliquer sur la partie supérieure de ce transparent vous ramènera au transparent 4, intitulé "Spécification par drogue (1)". Sites Web: www.incb.org/e/ind_conv.htm www.unodc.org/pdf/publications/report_2003-09-01_1.pdf
Références (2) L'IMPACT SOCIAL DE L'ABUS DES DROGUES LES CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES DE L'ABUS ET DU TRAFIC ILLICITE DE DROGUES Le transparent 29 illustre la page de couverture de certaines publications pertinentes et les adresses Internet qui peuvent être consultées pour obtenir de plus amples informations concernant les conséquences de l'abus de drogues. Vous pourrez ajouter d'autres références à celles qui sont indiquées ou les remplacer. Le transparent 29 ne contient pas de liens avec les publications et les sites indiqués, mais vous pouvez également en créer vous-mêmes en ajoutant des liens hypertexte aux images ou aux textes. En pareil cas, il conviendra d'établir, avant de commencer l'exposé, que ces liens fonctionnent bien. Cliquer sur la partie supérieure de ce transparent vous ramènera au transparent 5, intitulé "Spécification par drogue (2)". Site Web: www.unodc.org
Exemple: différences de classement par ordre d'importance Europe orientale Europe occidentale Ordre d'importance Crack 9 Crack Opium 8 Inhalants Cocaïne 7 Opium Hallucinogènes 6 Héroïne Inhalants 5 Hallucinogènes À titre d'exemple d'utilisation d'informations concernant le classement par ordre d'importance, vous pouvez présenter ce transparent, qui est tiré de la troisième étude multiville du Groupe Pompidou et qui a trait à la prévalence apparente de l'abus de drogues dans la population générale. Ce transparent montre que ce type d'information peut faire apparaître des différences entre pays ou régions concernant les caractéristiques de l'usage de drogues, en l'occurrence les différences constatées entre l'Europe orientale et l'Europe occidentale à la fin des années 90. Ecstasy 4 Amphétamines Amphétamines 3 Ecstasy Héroïne 2 Cocaïne Cannabis 1 Cannabis Situation à la fin des années 90