14eme congrès de la SOCAPED BUEA, 7- 10 décembre 2016 Vaccination anti-PVH: connaissances et attitudes des médecins en pédiatrie à Yaoundé. Bissa Maryse Césarine¹, Nguefack Dongmo Félicitée¹², Francky Teddy A. Endomba¹, Ngwanou Dany Hermann¹, Grace Abondo¹, Chiabi Andreas¹² 1Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales-Université de Yaoundé I ²Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé-Cameroun
Plan Introduction Objectifs Méthodologie Résultats Conclusion
Introduction 1/3 Papillome virus humain (PVH) : IST* survenant après les premiers rapports sexuels au cours de l’adolescence. Infection persistante à PVH oncogène : facteur de risque majeur du cancer du col de l’utérus (CCU). CCU : > 270 000/an décès de femmes, dont plus de 80 % dans les pays moins développés.* * Cameroun : CCU 2ème cancer chez la femme et 1ere cause de décès par cancer. * * l’infection au Papillome virus humain est une infection sexuellement transmissible qui survient en général au cours de l’adolescence après les premiers rapports sexuels En l'état actuel des connaissances scientifiques, le rôle causal de l’infection persistante à PVH oncogènes dans le développement de cancer du col de l’utérus et de ses précurseurs a été prouvé. Faisant de l’infection à PVH le facteur de risque majeur du cancer du col de l’utérus. Chaque année, le cancer du col de l’utérus coûte la vie à plus de 270 000 femmes, dont plus de 80 % de décès sont enregistré dans les pays moins développé CCU, la principale cause de décès imputables au cancer chez les femmes dans les pays moins développés. Au Cameroun le cancer du col de l’utérus est associé à une morbidité et une mortalité élevée. C’est le deuxième cancer chez la femme et 1ere cause de décès par cancer. * Infection Sexuellement Transmissible * * OMS 2013
Introduction 2/3 Vaccination anti-PVH: intervention efficace. OMS 2006 : deux vaccins contre PVH (16 et 18 ;33; 45) cible : filles âgées de 9 à 13 ans Vaccination anti-PVH au Cameroun. Octobre 2014 : programme de démonstration Vaccin payant ; Intégration dans le PEV en cours. Médecins : acteurs dans la promotion du vaccin anti-PVH La vaccination anti-PVH est une intervention efficace offre l’opportunité de réduire de manière significative la prévalence du CCU.
Hypothèse de recherche Introduction 3/3 Hypothèse de recherche « Les médecins des services de pédiatrie auraient des connaissances moyennes sur la vaccination anti-PVH, constituant un facteur limitant dans la promotion du vaccin anti-VPH ».
Objectifs 1/2 Objectif général Evaluer l’acceptabilité de la vaccination anti-PVH auprès des médecins en charge des enfants et adolescents à Yaoundé.
Objectifs 2/2 Objectifs spécifiques Evaluer le niveau de connaissances des médecins en charge des enfants sur la vaccination anti-PVH, le PVH et le cancer du col de l’utérus; Décrire la perception de la vaccination anti-PVH auprès des médecins en charge des enfants; Identifier les facteurs limitant la promotion de la vaccination anti-HPV par les médecins auprès des parents et ou adolescents.
Méthodologie 1/5 Étude transversale de type connaissances, attitudes et pratiques. 1er avril au 1er novembre 2016. Recrutement consécutif. 4 hôpitaux de Yaoundé (Centre mère et enfant/ Fondation Chantal Biya; Centre hospitalier et universitaire; Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique; clinique Frantz-Fanon) Nous avons mené une étude transversale de type connaissances, attitudes et pratiques du 1er avril au 1er novembre 2016, auprès des médecins exerçants dans les services de pédiatrie de quatre hôpitaux de Yaoundé. Il s’agissait d’un entretien à l’aide d’un questionnaire pré établi, et pré testé. Un score estimant le niveau de connaissance permettait de classer les répondants en quatre groupes. Le logiciel SPSS a permis de faire une analyse bivariée des données. Le seuil de significativité a été fixé à 5% pour exprimer la différence entre les proportions.
Méthodologie 2/5 Critères d’inclusion Etre médecin (pédiatre, résident de pédiatrie, interne, généraliste). Etre en service dans une unité de pédiatrie Avoir donné son consentement éclairé. Critères d’exclusion Médecin absent pendant la période d’étude. Nous avons mené une étude transversale de type connaissances, attitudes et pratiques du 1er avril au 1er novembre 2016, auprès des médecins exerçants dans les services de pédiatrie de quatre hôpitaux de Yaoundé. Il s’agissait d’un entretien à l’aide d’un questionnaire pré établi, et pré testé. Un score estimant le niveau de connaissance permettait de classer les répondants en quatre groupes. Le logiciel SPSS a permis de faire une analyse bivariée des données. Le seuil de significativité a été fixé à 5% pour exprimer la différence entre les proportions.
Méthodologie 3/5 Respect des considérations éthiques. Procédure: Questionnaire pré établi et pré testé; Entretien ; Score estimant le niveau de connaissance permettait de classer les répondants en quatre groupes; Une échelle pour évaluer les attitudes a été établie; Logiciel SPSS: analyse bivariée des données; seuil de significativité fixé à 5%. Nous avons mené une étude transversale de type connaissances, attitudes et pratiques du 1er avril au 1er novembre 2016, auprès des médecins exerçants dans les services de pédiatrie de quatre hôpitaux de Yaoundé. Il s’agissait d’un entretien à l’aide d’un questionnaire pré établi, et pré testé. Un score estimant le niveau de connaissance permettait de classer les répondants en quatre groupes. Le logiciel SPSS a permis de faire une analyse bivariée des données. Le seuil de significativité a été fixé à 5% pour exprimer la différence entre les proportions.
Taux de bonnes réponses (%) Niveau de connaissance Méthodologie 4/5 Tableau 1: Groupes en fonction du niveau de connaissances* Groupes (G) Taux de bonnes réponses (%) Niveau de connaissance G1 > 85 Bon G2 65 – 85 Moyen G3 50- 64 Insuffisant G4 < 50 Mauvais Pour déterminer, les attitudes, des questions ont été formulées avec des propositions de réponses, laissant le choix de réponse le plus approprié pour le médecin participant à l’étude * L’Enquête CAP (Connaissances, Attitudes, Pratiques) en Recherche Médicale Essi Marie José1, Njoya Oudou1.
Très mauvaise attitude Méthodologie 5/5 Tableau 2: échelle des attitudes* Type 1 Type 2 Type 3 Correspondance Suffisamment Toujours Tout à fait d’accord Très bonne attitude Assez Très Souvent D’accord Bonne attitude Peu Rarement Sans avis Mauvaise attitude Pas vraiment Parfois En désaccord Très mauvaise attitude Pour déterminer, les attitudes, des questions ont été formulées avec des propositions de réponses, laissant le choix de réponse le plus approprié pour le médecin participant à l’étude * OMS : recherche médicale
Résultats 1/9 Limites: Formations sanitaires limitées ; Absence des médecins ; Pendant la période d’étude, 50 médecins ont acceptés de répondre au questionnaire donc 36 (72%) femmes et 14 (28%) hommes. Parmi lesquels 14 (28%) pédiatres, 23 (46%) médecins en spécialisation (résidents et internes), et 13 (26%) généralistes.
Résultats 2/9 Echantillon: 50 médecins Sexe: 36 (72%) femmes et 14 (28%) hommes. Statut: 14 (28%) pédiatres; 23 (46%) médecins en spécialisation (résidents et internes); 13 (26%) généralistes. Pendant la période d’étude, 50 médecins ont acceptés de répondre au questionnaire donc 36 (72%) femmes et 14 (28%) hommes. Parmi lesquels 14 (28%) pédiatres, 23 (46%) médecins en spécialisation (résidents et internes), et 13 (26%) généralistes.
Résultats 3/9 50/50 ( 100%) avaient déjà étendu parlé du vaccin Principales sources d’information: Formation en faculté de médecine ( 100 %); Échanges entre collègues (45%) ; Livre et articles scientifique (30%).
Résultats 4/9 Près de 2/3 soit 37 (74%) médecins avaient un niveau de connaissance soit insuffisant ou mauvais sur la vaccination anti-PVH. Aucune différence statistiquement significative n’était retrouvée entre le niveau de connaissance, la catégorie des médecins et la durée d’expérience professionnelle. Figure 1: Classification des médecins en fonction du niveau de connaissances
Résultats 5/9 28 (56%) 28 (56%) se sentaient concernés en tant que acteur principal dans la lutte contre le CCU ; 11(22%) l’étaient peu ou pas vraiment. La plupart (39 soit 78%) étaient d’accord pour l’introduction du vaccin anti-PVH dans le calendrier du programme élargi de vaccination, 8 (16%) n’avaient émis aucun avis et seulement 3 (6%) étaient en désaccord. Figure 2 : Votre statut de médecin en pédiatrie fait-il de vous un acteur de la promotion du vaccin contre PVH ?
Résultats 6/9 En ce qui concerne les attitudes, 27 (54%) ont déjà eu à recommander le vaccin au moins une fois aux adolescents, cependant ils déclaraient ne pas le prescrire habituellement. Le reste, soit 23 (46%) ne l’avais jamais recommandé à un parent. 46% Figure 3 : Avez-vous déjà recommandé la vaccination contre PVH?
nombre moyen d’adolescente vu / mois Résultats 7/9 nombre moyen d’adolescente vu / mois Figure 4: Nombre d’adolescente vu en moyenne par mois
Résultats 8/9 Parmi ces 23, 15 (65,2%) décriaient le manque de communication sur le vaccin en clinique courante et dans la communauté ; associé ou non au cout élevé (4 ; 17,4%) ; ou à la non disponibilité du vaccin (3 ; 13%). Figure 5: Raison de la non recommandation du vaccin contre PVH
Résultats 9/9 La plupart (39 soit 78%) étaient d’accord pour l’introduction du vaccin anti-PVH dans le calendrier du programme élargi de vaccination, 8 (16%) n’avaient émis aucun avis et seulement 3 (6%) étaient en désaccord. Figure 6: Introduction du vaccin anti- VPH dans le programme élargie de vaccination
Conclusion La vaccination anti- PVH est connue et acceptée. Les médecins en service en pédiatrie connaissances insuffisantes sur la vaccination anti- PVH; mauvaises attitudes concernant la vaccination anti- PVH. Le maque de communication et le cout du vaccin anti- PVH auraient influencé leur attitude. Les médecins en service en pédiatrie avaient des connaissances insuffisantes sur la vaccination anti- PVH. Le maque de communication autour de la vaccination et le cout du vaccin auraient influencé leur attitude vis-à-vis de la prescription aux cibles rencontrées et par conséquent entraverait l’implémentation de cette stratégie dans notre contexte.
Merci… …de préserver nos filles du cancer du col de l’utérus!!!