Soraya Baccouche Psychologue Clinicienne Pôle AMRH Le handicap psychique dans la vie personnelle, professionnelle, sociale Soraya Baccouche Psychologue Clinicienne Pôle AMRH
DEFINITIONS Le handicap psychique se distingue du handicap mental (loi du 11 février 2005) le handicap mental résulte le plus souvent de pathologies identifiables (traumatisme, anomalie génétique, accident cérébral). Il associe une limitation des capacités intellectuelles qui n’évolue pas, une stabilité dans les manifestations des symptômes, et une prise de médicaments très modérée.
DEFINITIONS le handicap psychique, secondaire à la maladie psychique , reste de cause inconnue à ce jour. Les capacités intellectuelles sont indemnes et peuvent évoluer de manière satisfaisante. C’est la possibilité de les utiliser qui est déficiente. La symptomatologie est instable, imprévisible. La prise de médicaments est le plus souvent indispensable, associée à des techniques de soins visant à pallier, voire à réadapter, les capacités à penser et à décider.
LE HANDICAP PSYCHIQUE Le handicap psychique est la conséquence de diverses maladies : les psychoses, et en particulier la schizophrénie le trouble bipolaire les troubles graves de la personnalité (personnalité border line, par exemple) certains troubles névrotiques graves comme les TOC (troubles obsessionnels compulsifs) la maladie autistique parfois aussi des pathologies comme les traumatismes crâniens, les pathologies vasculaires cérébrales et les maladies neurodégénératives.
LE HANDICAP PSYCHIQUE Dans le handicap psychique, c’est l’organisation qui est en cause, comme l’organisation du temps, l’anticipation des conséquences d’un acte, la possibilité de communiquer de façon participative, mémoriser, concevoir les réactions des autres… associés à la non reconnaissance des troubles, à la dénégation(le déni), à l’absence de participation sociale. La situation de handicap rend la vie difficile pour la personne malade et son entourage.
LE HANDICAP PSYCHIQUE Evaluer l’importance du handicap : la capacité à prendre soin de soi à établir des relations durables à se former et à assurer une activité à se maintenir dans un logement à organiser une vie sociale et des loisirs
LE HANDICAP PSYCHIQUE Spécificité du handicap psychique - troubles variables, intermittents et évolutifs (avec des compétences réelles pour certaines activités et des difficultés majeures dans d’autres), - sans déficience intellectuelle : seuls des troubles cognitifs peuvent être associés (difficultés de mémorisation, planification, organisation spatiale et temporelle…), de façon temporaire ou permanente, - besoin d’un suivi médical régulier, - victime de stigmatisation et de rejet (liée à la méconnaissance et à la crainte qu’inspire le handicap psychique), - souvent en rupture de lien social et isolement, - vulnérabilité possible, surtout quand la personne traverse un événement de vie difficile, - incapacité pour la personne à demander de l’aide , « non-demande », à cause de facteurs personnels ou environnementaux (comme un manque d’adéquation entre les besoins de la personne et l’accompagnement proposé), - parfois sous-estimation des difficultés de la personne car les troubles ne sont pas forcément visibles, - difficulté pour la personne à accepter les troubles et leurs conséquences, - difficulté pour la personne à initier ou faire l’action, - parfois, altération du rapport à la réalité.
LE HANDICAP PSYCHIQUE
LE HANDICAP PSYCHIQUE L’Unafam est une association reconnue d’utilité publique qui accueille, soutient, et informe les familles confrontées aux troubles psychiques d’un des leurs. L’Unafam contribue à l’élaboration de la politique de santé dans le domaine de la psychiatrie. L’Unafam défend les familles et les malades auprès des élus et des responsables. L’Unafam est présente dans toutes les régions et départements français.
LE HANDICAP PSYCHIQUE Présentations cliniques L’histoire de Mme M. Femme de 52 ans, Enseignante, 1 enfant de 30 ans (enseignante) Vit seule son mari est décédé d’un cancer.
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