Myopathies inflammatoires idiopathiques

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Transcription de la présentation:

Myopathies inflammatoires idiopathiques Dr I.Lemdaoui

Objectifs pédagogiques Différentes MI Présentation clinique / éléments de diagnostic. Signes de gravite Thérapeutiques utilisées.

Plan du cours Définition/ intérêt de la question. Épidémiologie. Physiopathologie. Diagnostic positif /différentiel Pronostic. traitement

Inflammation primitive du muscle strié Définition myopathie inflammatoire Inflammation primitive du muscle strié Groupe hétérogène, 06 entités : 1-La dermatomyosite (DM) 2-La polymyosite (PM) ? ( qui tend actuellement a disparaitre avec l’émergence des nouveaux cadres nosologiques) 3- La myosite à inclusions (MI) 4- Les myosites de chevauchement : myopathie inflammatoire + (SD, LED,SGS,PR, anti synthétase…) 5- Les myosites nécrosantes auto-immunes (MNAI) 6- Les myosites associées à un cancer

Importance d’une définition stricte de chaque entité Intérêt de la question Groupe de pathologies très différents: Expression clinique Réponse aux traitements Pronostic, mortalite Association a des cancers: dermatomyosites+++ Importance d’une définition stricte de chaque entité

Etiopathogénie Mécanisme dys immunitaire, cause inconnue Terrain génétique Autres facteurs : Infection virale, radiation UV : DM, Tabac: anti synthétases Vieillissement musculaire: MI Cancer: DM, MNAI ….

Epidémiologie Incidence annuelle: 5-10/million d’habitants. fréquence: Enfant: dermatomyosite++ Prévalence: 2,5 et 4,1 par million d’enfants âgés de moins de 17 ans. L’âge moyen d’apparition de la maladie se situe autour de 7 ans (pic entre 5-14ans) Apres 50 ans: myosite a inclusion+++ Tout âge confondu: dermatomyosite+++.

Myopathie + atteinte dermatologique + physiopathologie 1- Dermatomyosites: microangiopathie (cible: vx muscles+++, peau+++, autres tissus…) inflammation périvasculaire a médiation humorale - infiltrat inflammatoire péri-vasculaire: lym B, IG, complément) - Atteinte vasculaire (thrombose, nécrose artériolaire avec perte des capillaires, Dépôt de C5b9 sur les vx) - ischémie des fibres musculaire (conséquence de vasculopathie sur la région péri fasciculaire) Nécrose groupée de fibres de type infarctus Atrophie péri fasciculaire

physiopathologie Polymyosites: inflammation endomysiale a médiation cellulaire invasion partielle des fibres non nécrotiques par des cellules mononuclées (Lym CD8 cytotoxiques) Nécrose dispersée et isolée (pas en groupe) Infiltrat inflammatoire endomysial Expression du HLA I diffuse Pas d’atteinte vasculaire Pas d’atrophie péri fasciculaire

physiopathologie Myosites a inclusions défaut de dégradation protéique musculaire: Phénomène dégénératif (vacuolisation des fibres musculaires+ accumulation de protéines anormales:depots amyloides=mdie d’Alzhiemer) Mécanisme dysimmunitaire avec toxicité cellulaire par les lym T = poly myosites

physiopathologie MNAI Anticorps anti fibre musculaire? ( parfois expression de HLA I) Activation du complément? (parfois dépôts de C9b5 sur les vx et les fibres) Lésions de nécrose+++ (infiltrat inflammatoire modéré/absent)

Diagnostic positif Confrontation des caractéristiques de la myopathie Manifestations extra musculaires immunologie

1- myopathie 1-1-description clinique Déficit moteur: : Progressif, proximal, bilatéral et symétrique l’atteinte distale: rare, discrète, formes évoluées (sauf dans les myosites a inclusions: atteinte d’emblée proximo-distale). Début: ceinture pelvienne démarche dandinante, Difficulté a monter les escaliers et de se lever de la position assise) puis scapulaire: difficulté a se peigner Atteinte des muscles du cou: chute de la tête en avant L’atteinte des muscles pharyngés : dysphagie (gravite, mortalité) + dysphonie dans 50% des cas. Amyotrophie: rare, stade tardif, le déficit moteur prédomine toujours sur l’amyotrophie (sauf dans les myosites a inclusions, ) Myalgies:, ( douleurs musculaires) prédominent au niveau des épaules et des cuisses, elles sont spontanées et aggravés par la palpation ou l’exercice musculaire, parfois elles sont au 1er plan La réponse idiomusculaire peut être abolie, les réflexes tendineux sont normaux ou légèrement diminué.s

1-myopathie 1-1-Description clinique DM PM Myosite a inclusion MNAI Age de début Enfant/ adulte adulte >50ans Prédominance Sexe 2F/1H 3H/1F Début Subaigu / parfois aigu Subaigu Très lentement progressif Subaigu / chronique, parfois aigu Déficit moteur Proximal/ symétrique Proximo-distal Sélectivité+++: (fléchisseurs des doigts, quadriceps) +/-Dysphagie +/-ROT abolis Sévère/ douloureux

1- myopathie 1-2- ENMG L’EMG montre une triade caractéristique: 1- Tracé myogène avec des potentiels d’unités motrices de faible amplitude, nombreux et poly phasiques avec recrutement précoce. 2- Potentiels de fibrillation et potentiels lents de dénervation. 3- Averses pseudo-myotoniques. (irritabilité électrique)

1- myopathie 1-3-biologie Syndrome inflammatoire biologique: VS modérément accélérée dans 50-60% dans les PM, DM Absent dans les myosites a inclusions enzymes musculaires: (CPK,LDH): Elevées dans 75-85% des PM, DM Peu élevées /normales dans les myosites a inclusions Proches de 10000ui/l dans les MNAI.

1- myopathie 1-4-histologie Dgc (+)/ différentiel. Processus de nécrose/ régénération atrophie Infiltrat inflammatoire Localisation ++++ Immuno histochimie: surexpression du HLA I : suggestive d’inflammation si l’infiltrat inflammatoire est absent. (en situation normale, ils ne sont pas exprimés que sur les fibres musculaires en régénération) Dépôt de complexe d’attaque membranaireC5b9

Histologie MI péri fasciculaire DM SAS MI avec cytotoxicite Fibres péri fasciculaire Atrophiques , rarement nécrotiques nécrotiques Expression HLA HLA I +++. Rarement HLA II HLA I et II Dépôt de complexe d’attaque membranaireC5b9 Sur les capillaires Les fibres musculaires MI avec cytotoxicite Infiltrat inflammatoire endomysial envahissant des fibres musculaires non nécrotiques exprimant l’HLA I Historiquement polymyosite. Myosites a inclusions +++ MI a inclusions Même aspect que les dans PM + vacuoles bordées avec accumulation de protéines Myopathie nécrosante auto-immune Nécrose musculaire dominante + infiltrat inflammatoire modéré / absent : Dgc différentiel: myopathies non inflammatoires (toxiques, endocriniennes, génétiques). immunomarquage, parfois expression de HLA I + dépôt de C5b9 (les fibres + capillaires) Non spécifiques Infiltrat inflammatoire périmysial et péri vasculaire Pas de caractéristiques des formules précédentes

myopathie 1-4-IRM musculaire Œdème/ involution adipeuse des muscles squelettiques (juger de l’activité inflammatoire et les dégâts de la maladie) MEE de la sélectivité: Myosites a inclusion Certains DGC différentiels.

2-Manifestations extra musculaires 2-1 dermatomyosite 2-1-1-Syndrome cutané :90% , souvent inaugural (mois, années avant) éruption héliotrope: caractéristique +++. C’est une éruption de couleur lilas/violet avec souvent un œdème périorbitaire. Peut impliquer le menton, le front et la région malaire. Contrairement au LED, elle n’épargne pas les plis nasogéniens.

2-Manifestations extra musculaires 2-1 dermatomyosite 2-1-1-Syndrome cutané Photosensibilité Signe V : moins spécifique. Lésions maculaires confluentes, érythémateuses, violacées du cou et du thorax antérieur. Signe du châle: moins spécifique. Lésions maculaires, érythémateuses, violacées du cou, impliquant la nuque, le haut du dos et l’arrière des épaules.

2-Manifestations extra musculaires 2-1 dermatomyosite 2-1-1-Syndrome cutané Papules de Gottron: +++ pathognomoniques de la DM. Papules de couleur rouge sombre à violacée, plates ou surélevées, sur la face dorsale des articulations MCP ou IPP. Peuvent survenir sur les poignets, les coudes, les genoux et les malléoles. Le LED diffère en ce que l’éruption se produit entre les articulations MCP et les IPP

2-Manifestations extra musculaires 2-1 dermatomyosite 2-1-1-Syndrome cutané Mains de mécanicien Hyperkératose, desquamation et fissuration de la portion latérale des doigts et des paumes. Ce signe peut être associé à un syndrome antisynthétase.+++

2-Manifestations extra musculaires 2-1 dermatomyosite 2-1-1-Syndrome cutané Calcifications Sous-cutanées, dans les fascias et intramusculaires. Principalement dans la DM juvénile. Peuvent être étendues, invalidantes et indépendantes de l’implication inflammatoire musculaire.

2-Manifestations extra musculaires 2-1 dermatomyosite 2-1-2- atteinte viscérale: fièvre, amaigrissement, arthralgies, atteinte cardiaque (troubles du rythme, de la conduction, péricardite) décès. L’atteinte respiratoire (pneumopathies interstitielles ou de déglutition), atteinte digestive: ulcérations, perforations et péritonite, atteinte rénale : hématuries, insuffisance rénale aigue

2-Manifestations extra musculaires 2-1 dermatomyosite DM de l’enfant début rapide signes généraux intenses : AEG, fièvre. signes viscéraux fréquents surtout digestifs : ulcération perforation et péritonite. signes cutanés fugaces et discrets: érythème sans œdème ou limité aux joues et aux paupières. présence de Calcinose caractéristique de la DM de l`enfant, il s’agit de calcifications au sein du muscle et au près des articulations avec rétractions tendineuses et déformations articulaires, il s’agit de dépôts granuleux de calcium, sous formes de cristaux d’apatite ou d’ hydroxy apatite , entouré d’une réaction inflammatoire. Elle est initialement asymptomatique, uniquement visible sur les radiographies.

2-Manifestations extra musculaires 2-2-polymyosites Absence de lésions cutanés dans la majorité des cas, si elles sont présentes, elles sont modérées et transitoires.

2-Manifestations extra musculaires 2-3-syndrome des anti synthétases Signes généraux pneumopathie interstitielle diffuse (PID) plus constante (incidence supérieure à 70 %) Rhumatisme inflammatoire, phénomène de Raynaud atteinte cutanée type hyperkératose fissuraire des doigts (appelée « mains de mécaniciens ») Scleromyosite: sclérodermie, ulcère pulpaire, PID, atteinte cardiologique, articulaire, rénale, fièvre Connectivite mixte: PID, articulaires

2-Manifestations extra musculaires 2-4-MNAI Pas d’atteinte cutanée Atteinte thoracique généralement absente Atteinte articulaire rare

2-Manifestations extra musculaires 2-5-myopathies a inclusion absentes

3- immunologie Syndrome de chevauchement: Syndrome des anti synthetases: auto-anticorps (AAC) antiaminoacyl transfert RNA synthétases: anti-Jo1: le plus fréquent et le plus connu, dirigée contre l’histidyl tRNA synthétase (enzyme cytoplasmique responsable de l’acétylation des ARN de transfert,), l’anticorps anti-PL7, l’anti-PL12, l’anti-OJ, l’anti-EJ, l’anti-KS et plus récemment l’anti-Wa. Connectivites mixtes anti RNP et autres AC: LED, SC. SGS… Scleromyosite: Anti Scl70: mortalité +++ Anti PM/Scl: sévérité moindre, anti Ku: PNP

3- immunologie DM: MNAI: anti Mi2: bonne réponse au TRT anti MDAS: atteinte musculaire discrète, CPC+++, TRT agressif anti TIF1, anti NXP2, anti SAE: Kc MNAI: Anti SRP: atteinte sévère Anti HMGCR: association a un Kc (MNAI séronégatives également). Myopathies a inclusions: auto AC, affection virales (HIV, HTLV1, hepatiteC) .

Diagnostic différentiel Infiltrat inflammatoire M Infectieuses: virales (VIH, hépatite C…), bactériennes et parasitaires Hémopathies M génétiques: Dystrophinopathies, dysferlinopathies, FSH, … nécrose/ régénération sans inflammation M Toxiques: alcool, statine, fibrates: M endocriniennes

Pronostic Dermatomyosites Polymyosites Sans traitement le taux de survie à 5 ans est inférieur à 40% Sous traitement, la survie à 5 ans est supérieur à 90%, mais avec un handicape résiduel dans la majorité des cas. Chez l’enfant le Pc est mauvais, du fait du risque d’hémorragies digestives, de la corticorésistance et de la calcinose étendue Polymyosites Le taux de survie spontané est de 40%, sous traitement le pronostic est relativement bon, cependant un déficit résiduel persiste malgré le traitement dans la majorité des cas.. Les myosites de chevauchement: sensibles au CTC Syndrome des anti synthétases: taux de mortalité 8 à 29 %. Myosites a inclusions: Traitements (CTC, IS) inefficaces

Association a des Kc Dermatomyosites+++: Age avance, sexe masculin, atteinte cutanée sévère, anti TIF1, NXP2, SAE. MNAI: anti HMGCR et séronégative Polymyosites: absente sauf fortuite

Traitement Corticoïdes a forte dose: traitement de 1ére intention. Prédnisone: 1mg/Kg/j, (jusqu’à2mg/kg/j chez l’enfant ), avec des mesures hygiéno-diététiques et traitement adjuvant (antisecretoires, calcium, KCL) L`efficacité clinique survient en 3-8 semaines après le début, mais des améliorations retardées sont possibles (3mois). Cette forte dose doit être maintenue plusieurs semaines (4-10) jusqu’à la régression de l’ensemble des signes cliniques et une nette diminution ou normalisation des CPK. La dégression des corticoïdes doit être progressive de 10 % de la dose initiale chaque 2-3 semaines jusqu’à l`obtention d`une dose minimale efficace de 5 à 10 mg/J à maintenir pendant 1 à plusieurs années.

Traitement Les immunosuppresseurs : (méthotrexate, azathioprine, plus rarement la ciclosporine) myosite réfractaire ou cortico dépendante, épargne cortisonique de plus en plus en traitement initial en association avec les corticoïdes (PM, DM et myosites de chevauchement avec anti-synthétases ou anti-SRP du fait de leur caractère chronique ou de leur cortico-résistance ) méthotrexate (7,5–15 mg/semaine) azathioprine (2,5 mg/kg par jour) , FNS, B hepatique ciclosporine (3– 3,5 mg/kg par jour), (efficacité semblable avec meilleur profil de tolérance pour le méthotrexate. ) Dans les DM de l’enfant: méthotrexate (voie orale, souscutané ou intramusculaire) à des doses hebdomadaires (7,5 et 25 mg/semaine) en première ligne en association aux corticoïdes permet une épargne cortisonique de 50 %.

Traitement Immunoglobulines intraveineuses (efficacité estimée à 60-70%) : formes cortico-résistantes (en alternative aux immuno suppresseurs ou en cas d’échec à ceux-ci) dose de 2gr/kg/cure de façon mensuelle (amélioration après la seconde cure). arrêt progressif: passage à 1/2 dose durant 4-6 cures (éviter les rechutes à court terme si arrêt brutal du TRT). tolérance excellente rituximab.

Traitement Repos Exercices passifs (contre les rétraction et l’atrophie) prévention des PNP d’inhalation

Conclusion Diagnostic des MI: caractéristiques de la myopathie (cliniques, histologiques) + signes extra musculaire (cutanés, PNP..) + immunologie TRT précoce et bien conduit.

Références Alain Meyer et al. Nouvelles myopathies inflammatoires, revue de rhumatisme 84(2017). Dalila Dimitri. Myopathies inflammatoires: diagnostic et classifications. Presse med.2009. J. Serratrice. Myopathies inflammatoires. 2008 elsevier Masson SAS.